Inégaux face à la maladie, nous sommes en principe égaux devant l'assurance maladie. Et pourtant...
Hier avec mon camarade Daniel nous faisions ce constat ubuesque qu'il est maintenant plus facile d'avoir rapidement un vétérinaire à l'étable d'un veau malade qu'un médecin à son chevet.
Ce matin, mon camarade Jean me disait sa colère d'avoir reçu au courrier la facture d'un dépassement d'honoraires...
N'y aurait-il pas quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre système de santé...
Une émission sur La Chaîne Parlementaire abordait le sujet en janvier : un bien bel enseignement. Dommage qu'une telle émission ne soit pas programmée sur France 3 à une heure de grande écoute pour que soit plus belle la vie !
Les dépenses de santé dans le budget des ménages augmentent : + 50% depuis 2001. En cause, la baisse des remboursements, les franchises sur les médicaments et surtout, les dépassements d'honoraires. Ces derniers sont devenus monnaie courante et permettent d'être soigné plus rapidement, mais à quel prix.
Bien entendu, la Sécurité sociale continue de couvrir les soins élémentaires, et les soins les plus longs et les plus coûteux. Mais les inégalités en matière de santé ne baissent pas, elles ont même tendance à s'accroître : plus on est précaire, moins on est en bonne santé. Pour garantir l’accès aux soins pour tous, la Couverture Maladie Universelle a été créée il y a tout juste dix ans. Cependant, ce dispositif n'est pas forcément adapté aux plus démunis, et même les bénéficiaires de la CMU se heurtent parfois à des refus de soins.
Soins dentaires, ophtalmo, etc. Aujourd'hui les jeunes ont des difficultés dans l'accès aux soins, mais les retraités aussi souvent...
Quelque chose ne tourne pas rond dans notre système de santé...
A voir et entendre in extenso, le clip vidéo de l'émission de LCP ICI
Communiste dans tout ça... Simplement porteur d'une exigence simple : que la santé soit un un service public gratuit également accessible à tous quelle que soit sa situation et quel que soit son mal. Il est humain de soigner les plus riches et les plus puissants aussi bien que tout un chacun des miséreux de la planète. La recette en est simple, il suffit de prélever les ressources nécessaires sur les revenus du capital un peu plus que du travail par l'impôt à la hauteur des besoins. Irréaliste ! Encore plus si j'y ajoute la nécessité d'un enseignement délivré tout aussi gratuitement... Et alors, le progrès social n'est jamais sorti que des utopies.
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