lundi 31 décembre 2012

L'important...

Le monde d'aujourd'hui, celui qu'on dit "moderne", est marqué au sceau de l'apparence. Les médias font et défont les heurs et les malheurs des choses bien plus que le talent des producteurs. Ce monde de la starisation n'épargne aucun domaine, débordant largement le champ du spectacle ou du sport - spectacle pour investir celui de la culture et, plus grave pour la démocratie, celui de la politique.
Les campagnes électorales américaines, qui préfigurent les nôtres à quelques années près, l'illustrent abondamment : on se mesure à compter les like et les amis de Facebook, sans négliger les "millions de tweet"...
Les idées dans tout ça ?
L'important c'est d'être hissé sur le pavois, bien en visibilité au-dessus de la multitude des gogos qui vous portent, aussi intellectuellement investis que la foule du concert partagée entre les premiers rangs dont les tripes sont secouées au rythme des basses et les derniers qui tenteront d'imaginer la binette de leur idole dans la lumière des écrans géants...
La musique dans tout ça ?
La où les choses deviennent intéressantes à disséquer, c'est à l'observation des usages des moyens technologiques aujourd'hui accessibles. Là où il y a du fric à faire, la morale et l'humanité s'évaporent ! De grandes société musicales viennent de se faire épingler pour avoir gonflé artificiellement les statistiques de fréquentation des clips de leur écurie vus sur un site de vidéo en ligne. Chacun comprendra que les clients seront plus enclins à acheter le CD de la vedette encore inconnue dont le clip est visionné trois millions de fois que pas du tout ! Quelques petits malins ayant flairé la bonne affaire en servant aux tricheurs le service qui va bien ; ils ont trouvé le moyen de gonfler les statistiques miracles... pour le plus gros tricheur les statistiques ont été ramenées de 850 millions de visites à guère moins de trois millions !
La mesure de l'impact des médias s'en trouve d'un coup nécessairement contestable ; du fait de l'impact financier de la publicité lié au degré d'exposition médiatique la tentation peut être grande dans ce monde où l'apparence prime sur le fond, l'avoir sur l'être et le fric surtout sur tout, d'abattre la frontière du réel et du virtuel. La frénésie sondagière toujours présente ne serait-elle pas suspecte au point de devenir le premier outil de manipulation d'opinion ?
Les primaires tant vantées à droite comme à gauche font partie de ce paysage où l'important est dans le buzz, dans le bruit qu'on fait autour plutôt que dans la chose... Il est vrai qu'en grattant un peu le vernis on peut apprendre à frémir (cf. "plus belle la vie" avec DSK).
Et la démocratie dans tout ça ?

dimanche 30 décembre 2012

Gérard, Reviens !

L'Assemblée nationale chausse son bonnet d'âne et le Sénat est mis au piquet par les maîtres du Conseil Constitutionnel...
L'actu du jour nous vient du Conseil Constitutionnel... Les vieilles barbes de la République qui la préservent de toute velléité audacieuse, fut-elle timidement réformiste, sont sortis de leur torpeur pour exonérer les richissimes de leur contribution au bien commun jugée "confiscatoire" (voir le détail des mesures  budgétaires retoquées ici).
Il ne faut pas hésiter à faire connaissance avec ces sages ! prenez le temps de découvrir les états de service de ces "grands serviteurs de l'Etat" qui, lorsqu'ils ne sont pas d'ex-présidents de la république de droite (Giscard, Chirac et Sarkozy) doivent tous leur privilège du siège au Conseil Constitutionnel à des nominations par la droite. Le texte constitutionnel, comme les autres lois devrait s'affranchir de toute interprétation divergente de l'esprit qui le fait... Mais comment ne pas voir dans ce machin sensé vérifier la constitutionnalité des lois le joker de la droite qui va pouvoir retoquer des textes suffisamment mal écrits ou préparés pour être censurés.
La représentation nationale des citoyens au parlement est ainsi mise au piquet et invitée à revoir sa copie.
Que ces sages ne soient pas offusqués de la hausse des tarifs de l'énergie dans des proportions bien supérieures à celle du SMIC ou des minimas sociaux... qu'ils ne bronchent pas quand le loi de la république conduit à la réduction des pensions et des retraites... qu'ils éternuent  en écho aux hennissements des pigeons quand le gouvernement tousse dès que la patronne du MEDEF fait mine d'être enrhumée... rien d'étonnant à ça. Les privilégiés de la fortune ont les défenseurs qu'ils méritent.
Les gardiens du droit gardent bien à droite. Quand donc reviendra-t-on réfléchir sur la question du "droit de propriété", qui, depuis quelques temps se conjugue en devoir de spoliation.
Le partage est toujours un slogan d'actualité bien subversif ; mais le jour où ceux qui ont besoin d'un peu auront compris que quelques-uns se servent d'insolence sans demander la permission ni s'inquiéter de qui reste de leur ripaille pour ceux qui ont faim, ce temps n'est pas encore venu à force de discours anesthésiques.
Le changement c'est maintenant ?
Ah bon !
Et promis juré, en 2013 on écrira des lois sans fautes, c'est capital...

mercredi 26 décembre 2012

Père Noël, Mon ami...

Généreux dans la forme comme sur le fond, le vieux barbu vêtu de rouge avait su charger sa hotte de bien belles choses. 
Il en est une à partager sans modération, une rencontre ancienne avec l'ami Jean, dans sa belle et rude Ardèche... Bientôt trente ans que Bernard Pivot, homme de lettres et de culture avait passé du temps avec Ferrat pour nous le faire redécouvrir, en 1985, homme pétri d'humanité aux passions aiguisées.
Que du bonheur à les retrouver, devisant de tout, et Jean chantant les chansons qui laissent de lui le plus beau portrait !
Des textes de Guy Thomas, poème d'Aragon, paroles de Ferrat lui-même aussi, et sa musique toujours, forte et douce à la fois, ronde dans la caresse et tranchante dans l'exigence de l'engagement et de l'idée : un véritable concentré de FERRAT !
Deux ou trois échantillons du florilège cueillis au passage à côté des quinze chansons et de l'émission :
"L'utopie est dans l'homme depuis son origine... l'utopie est utopie jusqu'à ce qu'elle devienne réalité."
"On vit toujours, malgré la gauche, malgré le pouvoir socialiste dans un pays capitaliste, c'est qu'on ne peut pas à la fois ménager la chèvre capitaliste et le choux prolétariat. Il y en a un qui doit manger l'autre. Et comme on n'a jamais vu deux choux manger une chèvre, vous voyez ce que je veux dire..."
Et puis vous y lirez un poème aussi bouleversant qu'admirable, qui porte la parole en hommage de tous les AMIS, les vers de Guy THOMAS à Mon ami.

C'est un morceau de patrimoine qui sait passer le temps. Un cadeau à faire, ou à se faire, pour le plaisir !

mardi 25 décembre 2012

60 ans plus tard

Au hasard du dépouillement d'un tas de vieux papiers, ce quatre pages mérite le coup d'oeil...
7 décembre 1953 : 
Le gouvernement Laniel en place depuis 6 mois s'apprête à être reconduit par René Coty, nouveau Président de la République élu à la succession de Vincent Auriol au 13ème tour de scrutin des parlementaires...
Résistants plus tard au passsage, Laniel et Coty avaient été blanchis de leur vote des pleins pouvoirs à Pétain. Les communistes étaient exclus du gouvernement depuis 1947, le PCF comptait alors plus de 250 000 adhérents à son plus fort dans l'après guerre, premier parti de France avec plus de 28% des suffrages aux législatives et 182 députés ! Pendant ce temps on se tient la barbichette du pouvoir au centre, le centre gauche dispute le pouvoir au centre droit...
Mendes-France avait raté la Présidence du Conseil en juin... Cet échec face à Laniel ne lui avait pas pour autant ouvert les yeux sur la situation du pays comme en témoigne son analyse des grandes grèves des services publics d'août contre le plan d'économies dans la fonction publique et les entreprises nationalisées et du recul de l'âge de la retraite. Près de quatre millions de grévistes pendant un mois ! ... Des grèves dont Mendès-France prétendait qu'elles "n'étaient pas des grèves politiques ni exactement des grèves professionnelles. certains grévistes étaient incapables de définir avec précision leurs revendications. C'étaient les grèves de la tristesse, du désespoir, du découragement. »...
Début octobre c'était au tour des agriculteurs de barrer les routes...On n'avait pas encore soldé la guerre d'Indochine avec les parachutages de l'opération Castor sur Dièn Bièn Phu le 20 novembre que se profilait déjà celle d'Algérie ouverte en 45 et qui allait se rallumer avec les attentats de la Toussaint 54.

Poujade avait aussi fondé sa coterie corporatiste cette année là, contre le parlementarisme et les "gros"... un bon menu d'extrême droite pour la mise à l'étrier de Le Pen !
C'est dans ce temps là que les quatre signataires du Manifeste du CNAL, tous dirigeants réformistes socio-démocrates des organisations syndicales de l'enseignement (FEN, SNI) de la Ligue de l'Enseignement et de la FCPE, souligne l'inquiétude à voir remis en cause les grands desseins républicains de l'école tracés par le Plan Langevin Wallon à la Libération. Ce grand projet de réforme de l'enseignement et du système éducatif français élaboré à la Libération d'après le programme de gouvernement du Conseil national de la Résistance de mars 1944 par les deux intellectuels communistes n'a pas survécu à l'éviction des ministres communistes en 47.
Cette orientation du redressement de la France dans la compétition internationale de l'après-guerre avait été sacrifiée pour financer la guerre d'Indochine et accepter la main-mise américaine du Plan Marshall ouvrant la "guerre froide".
C'est dans ces années-là que les mouvements laïques marquaient leur soutien actif à l'école publique et que sont nées nombre d'Amicales Laïque dans nos petits villages ; les municipalités progressistes ne manquant pas de délibérer pour signifier leur soutien à une école dont chacun s'accordait à penser qu'elle était le moteur du développement social, économique et démocratique du pays.
Indochine, Algérie... les guerres achevées, reste encore la guerre des mémoires.
Le plan Langevin Wallon, projet mort-né, a inspiré d'autant plus de discours qu'il était démenti par les actes des mêmes orateurs !
Mais tout ça est passé !
60 ans après, Sarkozy a eu le temps d'aller guerroyer en Libye pour liquide Khadafi et préparer l'aventure guerrière au nord Mali projetée par son successeur à l'Elysée... 
Les occidentaux peuvent-ils se satisfaire de l'issue de deux guerres d'Irak à la frontière de la poudrière israelo-palestinienne ? Ceux qui se sont bruyamment satisfait de la chute du mur de Berlin frémissent-ils d'indignation au pied des huit mètres de béton de la prison palestinienne ? Les révolutions du "printemps arabe" débouchant sur la prolifération du fondamentalisme religieux et l'insolente intrusion du fait religieux asservissant le pouvoir politique.
Hier les guerres coloniales et le plan Marshall pour assurer la main-mise capitaliste sur les hommes et les ressources du monde, aujourd'hui des guerres néocoloniales au prétexte d'une démocratie dont les promoteurs sont les premiers bourreaux sur leurs propres terres pour satisfaire l'appétit capitaliste...
Hier des discours pour l'école et des crédits pour la guerre, aujourd'hui des discours pour l'école et des crédits pour la guerre économique, pour renflouer les banques et gaver les rentiers d'argent public...

L'Union européenne ne reçoit-elle pas le Prix Nobel de la Paix ? Les cendres du conflit de l'ex-Yougoslavie sont à peine refroidie que Bulgares et Grecs s'allient opportunément pour refuser la perspective d'intégration européenne de la Macédoine... Tous les grands tribuns vantant l'union européenne s'indignent-ils justement du terrain gagné par la pauvreté qui ne se contente plus d'asphyxier les plus pauvres, c'était la condition nécessaire et suffisante de l'oppression des peuples sous le régime de la peur que tous connaissent aujourd'hui sous une forme ou sous une autre.
60 ans ont passé... et nombre de fois depuis, en 56, en 68, en 72 ou 82, etc. chaque décennie porte au moins un épisode que tous les charlatans d'espérance voudraient bien cantonner dans la tristesse, le désespoir ou le découragement.
Charge à ceux dont la clairvoyance déjoue ce malheureux manège qui donne le tournis  de droite dure en gauche molle de reconstruire l'espoir sur les fondations solides des précurseurs du programme du CNR, qui fêtera ses 70 ans l'an prochain sans une ride !

Surtout, n'oublions pas l'école la¨que, celle de la République... ressuscitons Langevin et Wallon !

jeudi 20 décembre 2012

Cabot(in)age ou course au large

Les 12000 adhérents du Parti de Gauche préparent leur congrès de Bordeaux pour mars 2013
Les 60000 adhérents du PCF font de même pour leur congrès de février à Aubervilliers.
Le fait du jour au Parti de JL Mélenchon, c'est la fuite... aujourd'hui Marc DOLEZ, ex-socialiste comme Mélenchon et fondateur avec lui du Parti de Gauche. Ce député du Nord claque la porte de son jeune petit parti en critiquant sa dérive gauchisante ! Claude DEBONS et Jacques RIGAUDIAT l'avaient précédé dans cette démarche, et pour aller où ?
Du côté du Parti Communiste, le prochain congrès sera peut-être prétexte à la réflexion sur les effectifs et leur composition. Notre direction nationale annonce un mouvement de redressement depuis le début des années 2000 en comptant bon an mal an de 5 à 8000 adhésions par an.
Sur la période 2008-2012, on peut donc estimer à la louche à près de 30000 les nouveaux adhérents ayant rejoint le PCF. Comme entre les consultations de 2008 et de 2012, les effectifs inscrits affichés passent de près de 80 000 à guère plus de 60000, l'arithmétique ne nous enseignerait-elle pas que notre parti a perdu environ 50000 de ses adhérents en quatre ans, perte compensée en partie par une trentaine de milliers de nouveaux adhérents.
Dans de telles conditions, faut-il vraiment se féliciter que près des trois quart de la moitié des inscrits aient accordé leur confiance au texte proposé par la direction nationale comme base commune de discussion.
Parfois des fenêtres s'ouvrent qui laissent à voir un paysage pas nécessairement attendu, qui peut déstabiliser des communistes au point de les écarter du mouvement qui se réclame d'autant plus du rassemblement qu'il fait le tri. C'est une forme de navigation à vue, cabotage d'échéance électorale en échéance électorale qu'il serait bon de dépasser pour mettre le cap au large et ouvrir des perspectives véritablement nouvelles. Encore faut-il que le bateau tienne la mer et que son capitaine soit à la barre...

à lire :
RETOUR HISTORIQUE : UNE ADHÉSION-SOCIALISATION
Comment le PCF a-t-il géré ses nouveaux adhérents à travers son histoire ? Qu’impliquait la prise de carte en matière de politisation ?

L'article de Julian MISCHI en pages 11 et 12 du numéro 22 de la Revue du projet (à lire en ligne ICI) ne manque pas d'intérêt pour accompagner cette réflexion sur l'adhésion nouvelle, ses motivation et sa conservation. Il évoque en particulier la transformation des cadres de références passés de l'organisation politique au monde à part des élus...

mercredi 19 décembre 2012

MAP vs RGPP

Changer l'étiquette du même bocal n'a jamais amélioré la confiture.
De la Révision Générale des Politiques Publiques, RGPP chère à Sarkozy pour massacrer ce qui restait des services publics après l'épisode Jospin et ce qui s'en est suivi, ne voilà-t-il pas que le gouvernement socialiste se lance dans la Modernisation de l'Action Publique... la MAP

  • Résorber la dette...
  • Diminution de la dépense publique...
  • Austérité !!!
  • Y a plus d'sous, faut faire des économie, enfin ! 

Pas pour tout le monde ! L'argent public offert gracieusement au patronat sans contrepartie ni vérification des usages va représenter cette année un tiers de la dépense publique. Pas étonnant qu'il n'en reste plus pour la santé ou l'éducation !
Et qu'on ne dise pas que c'est ingrat de présenter les choses de la sorte : puisque d'un bout à l'autre du quinquennat les emplois publics créés quelque part doivent l'être au moyen des suppressions infligées ailleurs, le changement ne change rien.
Trop cuite la confiture socialiste en devient trop amère à la dégustation. Il est temps de changer de recette et de cuisinier.
Au programme de l'euthanasie économique et sociale qui se prépare, c'est une saignée supplémentaire de plus de 10 milliards par an pendant cinq ans pour l'action publique pendant que l'alimentation du tonneau des Danaïdes du capital se poursuit. Et cette fois-ci les collectivités sont appelées à la rescousse pour resserrer les boulons. Alors qu'on ne mégote pas sur la cohérence et que le transport public soit privatisé et payant pour les scolaires là où il ne l'était pas encore...
Alors peut-être la compréhension viendra-t-elle ?
La présidente du MEDEF ne s'y est pas trompé en s'engouffrant une nouvelle fois dans la brêche en réclamant une renégociation des retraites avec un nouveau tour de vis à la clé !
Pendant ce temps, avec les élections locales en ligne de mire les grands stratèges politiques du Front de Gauche la joue en sourdine, tout au plus quelques rebuffades des sénateurs et des députés... Ne va-t-il pas falloir composer avec les socialistes pour être élu ?

mardi 18 décembre 2012

Belle coïncidence !


Le hasard fait parfois bien les choses... 
Avant de retrouver les grands élèves de l'école de Saint-Gérand de Vaux ce matin, un petit tour de bourg m'a fait croiser ce mur de vieux crépis porteur d'un beau message d'espoir. En le saisissant je ne savais pas encore combien la suite de la matinée allait le mettre en perspective.
Il s'agissait de faire réfléchir des loupiots d'une petite dizaine d'années sur le thème du "bien grandir".
C'est quoi, comment, pour quoi... ?
Quel régal ! Quelle fraîcheur dans le propos des petits qui tour à tour portaient les mots entendus des "grands" pour s'en affranchir bien librement et proposer leur vision d'avenir en se projetant vers demain. Tout y passe, de la banalité des conseils diététiques, des apprentissages soutenus par l'USEP avec l'accrochage du sport au trousseau des clés du "bien grandir", jusqu'à trouver son amoureuse, ou son mari, avoir des enfants et une maison à soi, apprendre et aider les plus grands à travailler... Apprendre et être sage à l'école en dispute avec la nécessité de courir plus vite ou de sauter plus haut, une forme bien assimilée de la performance sans concurrence ! C'est aussi parfois la peur de grandir ou le souhait chuchoté de retrouver sa maman, les stéréotypes persistent bien sûr dans le roman de la vie avec la petite coiffeuse et le garçon pilote un peu casse-cou. Toutes et tous nous ont montré ce matin qu'ils étaient capables d'inventer de nouveaux soleil ! 
Le monde de demain les autorisera-t-il à être son architecte ? Leur appétit de vivre vaudrait bien qu'on l'entende et qu'on en conserve le signe en signature sur le mur !
Cette belle moisson d'idées partagées n'a-t-elle pas bien nourri notre débat "philosophique" à Saint-Gérand le Beau ?

lundi 17 décembre 2012

L'insupportable coïncidence

Un malheureux concours de circonstance a fait se télescoper chez moi deux informations dont la rencontre éclaire l'insupportable accroissement de la misère conjugué au tout aussi insupportable appétit des prédateurs du capital : un appel téléphonique de démarchage et une information sur les nouveaux prêts consentis par le "Crédit Municipal de Paris".
Le démarchage téléphonique est chose courante aujourd'hui, et chaque expérience laisse imaginer les box du centre d'appel... Depuis quelle autre latitude ? Qu'importe, le français approximatif de mon interlocutrice fait que je l'imagine sous un ciel bien plus bleu que le nôtre en hiver. Le superviseur ne doit pas être très loin dans son dos ou l'oeil fixé à son écran de contrôle, tellement les relances de ma correspondante sont réitérées et pesantes. Sa mission était claire : me vendre un contrat d'assurance santé ; un contrat "subsidiaire" puisqu'il ne fallait surtout pas que je me départisse de ma sécu et de ma mutuelle. Passons sur l'argumentaire aussi insultant que primaire sur la stagnation ou la baisse des salaires et des retraites,

Nouveau

Lire le document en ligne d'un clic ci-dessous...


La Revue du  Projet, N° 22,  décembre 2012
Le numéro 22 de la revue du projet est consacré aux nouveaux adhérents. La lecture en est fort intéressante ; elle permet en particulier de réfléchir sur la nature et l'usage de la nouveauté appliquée aussi bien aux adhérents qui rejoignent aujourd'hui le PCF et le parti lui-même ballotté depuis quelques années au gré des courants "rénovateurs", "refondateurs", etc.

Téléchargez le document d'un clic sur la couverture...




Au sommaire de ce dossier

NOUVEAUX ADHÉRENTS : QUI SONT-ILS QUE VEULENT-ILS, FAUT-IL LES GARDER ?

  • La forêt qui ne cache pas l’arbre (Édito Léo Purguette et Côme Simien)
  • Un 36e congrès à l’aune du renouvellement du PCF… (Laurent Péréa)
  • Combattants d’un monde nouveau (Léo Purguette)
  • Retour historique, une adhésion-socialisation (Julian Mischi)
  • Adhérer au PCF, un panorama chiffré
  • L’image des communistes (Gérard Streiff)
  • Enquête sur les nouveaux adhérents au Pcf. Origine et signification de l’engagement (Octávio Freitas Neto)

Du côté des fédérations


  • Former les nouveaux adhérents : attentes, enjeux, ambitions (Amar Bellal)
  • Enjeux de l’accueil des nouveaux adhérents à la JC (Nicolas Bescond et Fabien Gay)
  • Adhérer au PCF pour une ambition nouvelle… (Laurent Péréa)
  • Construire le collectif communiste du XXIe siècle (Jacques Chabalier)

dimanche 16 décembre 2012

waouh !

Ces deux derniers jours les communistes devaient se prononcer sur le texte de base commune de discussion du prochain congrès en février prochain.
Outre les imperfections du processus d'information qui conduisit quelques adhérents à méconnaître les textes proposés au choix faute d'en avoir été destinataires, beaucoup d'autres rechignant à la lecture, le phénomène en lui même mérite une observation attentive pour en apprécier l'ampleur et la véritable nature du résultat.
Pour le département de l'Allier il semblerait que le nombre des inscrits par rapport au scrutin de 2008 ait baissé d'un quart en passant de plus de 1200 à 900.
Ensuite le texte proposé par la direction nationale qui avait recueilli près des trois quart des suffrages il y a quatre ans n'en retient plus qu'à peine deux tiers aujourd'hui ; les textes alternatifs profitant d'un mouvement de 6% en leur faveur. Cette évolution ne se retrouvera vraisemblablement pas au niveau du résultat national. 
S'en arrêter là serait déjà inquiétant pour une stratégie pourtant éprouvée au fil de quatre années d'échéances électorales et dont les résultats sont ainsi jugés.
Plus grave certainement serait le diagnostic si l'analyse de situation s'approchait du réel. L'expérience que j'ai pu vivre comme d'autres avec les deux tiers des votes favorables au texte de la direction nationale obtenus après l'aveu et la constatation que personne des votants à l’exception d'un seul n'avait lu les textes proposés au choix, quelques rares en ayant lu les résumés !
La lecture de l'article de l'humanité en date du 16 décembre "Les communistes ont voté pour rallumer les étoiles" ne peut qu'en laisser plus perplexe encore par rapport aux résultats et à leur analyse !

jeudi 13 décembre 2012

Migrations

Les migrateurs ont leurs habitudes, et elles leur sont vitales.
Parfois sous la pression des hommes quelques grands nomades deviennent sédentaires...
Le mouvement régulier des saisons peut guider la migration ; c'est "le grand chassé-croisé" des vacances ou la "ruée vers l'or blanc" des prochaines semaines !
Des mouvements moins perceptibles calés sur une autre échelle de temps permet à certaines espèces de coloniser de nouveaux territoires, souvent poussés par la nécessité de la survie. L'ours blanc juché sur les confettis d'une calotte polaire en morceaux y songe vraisemblablement ; tout comme nos frères d'Afrique tentant de gagner la rive nord de la Méditerranée pour survivre au péril de leur vie, les migrations humaines sont rarement poussées par la fortune.
Les thèses abruties de la droite jusqu'à son extrême sur le sujet des mouvements migratoires vont à l'encontre de la nature même du développement humain fondé sur l'enrichissement par le métissage. Elles en deviennent même criminelles dès lors qu'elles s'aventurent sur le terrain de la "pureté de la race"   qu'Hitler et les fascistes de tout poil avaient instituée en modèle voila un peu plus d'un demi siècle. Il n'est pas de trop aujourd'hui de se souvenir des "migrations" accompagnées de la déportation ; celle des opposants politiques avait précédé celles de minorités "indésirables", avant que l'industrialisation de l'horreur soit couronnée par la Shoah.
Aujourd'hui que de discours ne fait-on pas sur la prise en charge du grand âge, sur la dépendance quand on ne l'habille pas d'une plus présentable "perte d'autonomie" ? 
Dans ce même temps on évite d'évoquer la misère des pensions et des retraites et on propose d'en reculer l'échéance... c'est toujours ça de gagné ! Et pendant ce temps les marchands d'assurance ou les grands sociétés d'exploitation de maisons de  retraite "travaillent".

mardi 11 décembre 2012

Scrutez l'horizon !

Dans notre pays, et à tous les niveaux, il est symptomatique de voir le phénomène électoral prendre d'autant plus d'importance dans l'imaginaire collectif qu'au fil du temps la démocratie régresse.
Les primaires dites "citoyennes" des socialistes en ont été un bel avatar et la cacophonie calamiteuse de l'UMP couronne fort bien l'épisode.
C'est un peu comme dans la cour de récré de la maternelle, rassurez-vous ce n'est qu'un jeu, ce n'est pas pour de vrai... C'est simplement pour conditionner l'opinion et emprisonner les consciences dans un soi-disant choix qui leur est étranger. Il est tellement intéressant d'immobiliser l'opinion de droite en occupant le terrain médiatique avec la querelle des roses plus ou moins pâlichonnes qui désignera le champion du tournoi présidentiel...
Il est tellement intéressant d'anesthésier l'opinion de gauche en occupant le terrain médiatique avec la guerre picrocholine des bretteurs fatigués Coillon et Fipet pour désigner un chef de tribu sans pavois.
Certains mettent l'accent sur les querelles d'ego, des ambitions démesurées et la prise de marques pour des échéances électorales lointaines... Pourquoi pas ? La République est généreuse avec ceux qui la forment.
Mais au fond n'est-ce pas plutôt la tragique asphyxie de la démocratie qui se joue en coulisse des palais de la République ?
Toutes ces gesticulations n'ont de cesse d'éloigner les citoyens de leurs mandataires ; ces derniers le ressentent peut-être confusément puisqu'ils déploient des trésors d'ingéniosité pour ressusciter une démocratie grimée de participation ou de citoyenneté quand elle n'est pas dite active ! Certaines municipalités vont même jusqu'à recruter un "chargé de mission "démocratie participative" ! C'est certainement un beau métier dans le domaine de la communication... A quoi ça sert d'être élu si, après le recours systématique aux cabinets de conseil pour fournir des idées sur les réalisations nécessaires et la conduite des projets, il est maintenant indispensable d'avoir ses conseillers en "démocratie participative" ? Dans la machine théoriquement démocratique du gouvernement du plus local et jusqu'au niveau national, la prolifération des couches intermédiaires n'a de cesse d'éloigner les responsables de leurs responsabilités et de ce fait de promouvoir les ambitions personnelles au détriment des compétences compétences.
C'est ce fossé séparant les élus du peuple qu'ils représentent qu'on évoque parfois en commentant le taux d'abstention un soir d'élection... Jour de promesses s'il en est ! mais après, c'est fini jusqu'avant la prochaine échéance...
Aujourd'hui, à plus de dix-huit mois des élections municipales, les grandes manoeuvres sont lancées ! et c'est un spectacle cocasse, et d'autant plus dérisoire dans les petits villages de la ruralité profonde, de voir valser les appétits au bal des prétendants.
Du niveau national jusqu'au plus petit village le mauvais exemple est trop souvent donné.
Engagement, compétences, qualités humaines et professionnelles, droiture et respect ne sont pas nécessairement inscrits au cahier des charges et c'est peut-être ce qui justifie les agissements de l'ombre visant à créer les états de faits qui seront ensuite proposés comme des éléments de choix incontournables. 
Ce rabougrissement de la démocratie qui vise à déposséder les citoyens de leurs choix dans un système de pré-contrainte plus ou moins consciente ne saurait satisfaire les communistes attachés à la perspective d'une démocratie aboutie, mobilisatrice et respectueuse du peuple et de ses choix. La conduite des affaires publiques est chose politique, où qu'on soit et quoi qu'on en dise.
Pas de précipitation ! Ne suffirait-il pas d'être exemplaire aujourd'hui pour mériter d'être candidat demain ? 


dimanche 2 décembre 2012

New deal

Le ministre de l'intérieur a précisé les grandes lignes de la réforme qu'il propose après avoir abrogé la mesure du gouvernement précédent instituant les conseillers territoriaux.
En ce qui concerne les départements, la création du Conseiller départemental (en lieu et place du conseiller général) est assortie de mesures qui ne vont pas manquer de modifier le paysage poilitique des départements.
En effet cette mesure toucherait à la fois le mode de scrutin, la représentation et la géographie des cantons.
Pour ce qui est de l'élection, elle passerait à un scrutin binominal majoritaire à deux tours avec une exigence de parité dans la paire candidate sur chaque canton. Le stratagème consistant à faire élire deux conseillers départementaux par canton pour obtenir une parité obligée dans l'assemblée départementale conduit nécessairement au remodelage de la carte des cantons qui vont devoir d'agrandir et aussi être relativement équivalents en terme de population (pas plus de 20% d'écart entre la population d'un canton et la moyenne des autres du département.
Au-delà de la combinaison de cantons existants, de nombreuses questions vont surgir avec ce projet de redécoupage. Qu'en sera-t-il de la cohérence avec les communautés des communes ou d'agglomération ? Comment la nouvelle carte des cantons s'inscrira-t-elle dans celle des circonscriptions parlementaires . Des cantons seront vraisemblablement amenés à être dépecés en morceaux rejoignant deux, trois ou quatre nouveaux cantons ? 
La préoccupation démocratique du ministère de l'intérieur dans ce type d'exercice n'est jamais tout à fait disjointe d'un aménagement destiné à servir l'intérêt électoral de celui qui opère...
Une opération à observer avec beaucoup d'attention  !

samedi 1 décembre 2012

Haut-fourneau et au moulin à vent

Le maître de l'acier est redescendu du perron de l'Elysée en même temps que les espoirs des sidérurgistes. Après des jours et des jours de moulinets et de grands discours sur "on allait voir ce qu'on allait voir !"... Jusqu'à envisager la NA-TIO-NA-LI-SA-TION ! Mais rendez-vous compte, la présidente du Medef s'en étouffait devant micros et caméras. Heureusement que la CFDT rassurait le grisbi en même temps que le ministre dit "du redressement productif"... cette nationalisation ne serait que temporaire !
Et ce matin le soufflet de forge est tombé, la braise reste éteinte. point de nationalisation, pas de reprise de l'activité des hauts-fourneaux, une promesse de patron qui n'engage que ceux qui y croient.
Coup dur chez les mous, maintenant notre Don Quichotte va pouvoir chercher un autre moulin à vent pour aller guerroyer plus loin.
Après les filles de Lejaby recyclées chez les maroquiniers du luxe, tant qu'on y est, pourquoi pas recaser les sidérurgistes lorrains chez Rollex ?

vendredi 30 novembre 2012

Egal... et si différent !

La même chose, ce n'est pas pareil...
Quand les parlementaires communistes ou plus largement "Front de Gauche" rechignent à donner leur assentiment aux choix politiques timorés des socialistes, ils sont accusés de tous les maux, d'une forme de trahison de leurs propres options ! Mais quand les parlementaires UMP et centristes se joignent aux socialistes pour entériner les choix diaboliques du TSCG, ce serait le choix de la "responsabilité" !
Que ces bonimenteurs révisent leurs gammes et réfléchissent à la portée de cette compromission. Quand les socialistes votent avec la droite, ou vice-versa, c'est qu'ils se retrouvent au centre sur les genoux de Bayrou. Quand les communistes s'abstiennent ou s'opposent aux orientations gouvernementales et que la droite fait de même, qu'on observe et qu'on dissserte sur les explications de vote... et on verra que si la droite est en rogne, c'est qu'elle trouve que les socialistes ne vont pas assez loin du côté libéral quand les élus communistes s'échinent à reprocher aux mêmes de ne pas aller assez loin du côté social !
Tout compte fait ces épisodes caractérisent assez bien le "social-libéralisme", un machin qui ne sert qu'à perdre du temps après avoir gagné des élections à gauche avant de repasser la main à la droite à force de démotivation de l'électorat de gauche... mais c'est promis, comme nos élites politiques apprennent d'autant moins de l'histoire qu'ils ont la prétention de la faire, ça recommencera la prochaine fois.
C'est comme les gants jetables de station service, ça habille aussi bien la main droite que la main gauche, et plus on en jette et plus on reprend les mêmes... et malgré tout ça sent le gasoil.
Accessoirement, pour celles et ceux qui ont des peines à repérer les positions politiques des uns et des autres quand elles ne transparaissent pas assez clairement dans les discours, il suffirait de repérer la position des élus dans l'hémicycle parlementaire depuis le perchoir du président.
Quand les socio-libéraux coiffent leur bonnet d'âne, ils écoutent en bleu.

Les idées en places

Les commentateurs politiques s'épanchent à propos des secousses qui affectent l'UMP sur le phénomène des courants et des tendances, laissant à supposer que la maîtrise de cette pratique serait gage de démocratie.
Et si c'était le contraire qui prévalait ? et si les parties étaient les meilleurs ennemis des partis...
Le constat est facile à faire que dans la crise que traverse l'UMP, les secousses ont le mérite de faire le tri. C'est un peu comme jadis quand, quelques temps après la batteuse on allait à la coopérative passer le grain réservé pour les semences au trieur, plus efficace que le tarare dans la porte du grenier à la maison. Le courant d'air du ventilateur et le passage par les grilles séparait bien le bon grain bien charnu à resemer, du petit grain et des débris réservés aux poules, la poussière et la balle s'envolant dans le courant d'air.
Je me garderai bien d'imaginer la récolte prochaine à l'UMP issue du semis des ingrédients sortis du trieur des élections internes, mais force est de constater que les positions révélées par le vote sur les motions révèlent au moins deux grands courants, l'un penchant fortement vers l'extrême droite, l'autre un peu moins "décomplexé" comme dirait Copé, plus libéral social-catho. L'ivraie séparée du bon grain rejoindrait le FN qui n'en attend pas moins (cf. évolution des partis de droite et d'extrême droite dans les autres pays européens dans la dernière décennie).

mercredi 28 novembre 2012

Terres

Depuis des décennies, sinon des siècles, la puissance publique n'a eu de cesse de vider les terres pour remplir les villes. Et quand ça n'allait pas suffisamment vite, une grande guerre passant par là, la terre restait aux veuves et aux gamins... L'exode rural a longtemps été associé à la montée en charge de l'industrie qui, délaissant ses petites implantations campagnardes se concentrait, gonflant les agglomérations urbaines en passant du charbon de bois au charbon de terre.
Le temps a passé et la folie des hommes n'ayant toujours pour horizon que le profit de quelques-uns au détriment de la multitude poursuit son oeuvre destructrice. Dans le même temps les concentrations urbaines ont troquées leurs zones industrielles noires de bruit sous le fracas des fumées pour des zones commerciales rutilantes et proprettes avec l'emplacement de parking neutralisé pour l'accès des fourgons de transports de fonds. Jadis, ici, le peuple des femmes et des hommes venait gagner sa vie, durement le plus souvent, de sueurs et de privation pour que le demain d'hier soit moins dur aux enfants. Aujourd'hui il vient payer son écot aux multiples églises de la consommation en sacrifiant le peu de monnaie qu'on lui consent pour jouer à la marchande, sacrifiant sur tous les autels du chemin de croix du capitalisme. Il en est aussi prisonnier que ses lointains ancêtres fréquentant la messe du dimanche à l'ombre du château.
Le travail a déserté la campagne après que ses véritables travailleurs en aient été chassés pour cause de modernisme bien sûr. Plus de commerce ou si peu, plus d'artisanat, même pas tout le nécessaire, plus de paysan non plus d'ailleurs. De services publics, on en perd la trace et surtout le sens quand il est plus glorieux pour les élus d'aujourd'hui d'offrir le gite et le couvert aux professions libérales qu'aux instituteurs qui avaient eu le mérite d'apprendre à compter à leurs parents et à lire à leurs grands parents. Mais de nouveaux maîtres naissent pour une terre qu'ils n'emportent guère au talon du sabot. La vie des bêtes et des plantes n'étant plus rien sinon parfois qu'une valeur marchande, on élève des droits ou des quotas et on cultive intensément la prime, les yeux rivés sur l'écran du marché qui dit ce que vaut aujourd'hui la récolte d'après demain. La machine infernale du capitalisme, après avoir ruiné un siècle d'industrie gaspillant au passage aussi bien l'énergie que la matière ou l'intelligence humaine s'est enfin penché sur le tombeau des campagnes agricoles, écartelant ce monde jadis si laborieux et respectueux de la nature, et du temps et des hommes, entre les extrémités des deux spectacles affligeants : des plus grandes détresses et des pires étalage de prétentions. Pendant que certains se meurent à petit feu quand ce n'est pas dans le paroxysme du suicide, d'autres se pavanent juchés sur des machines aussi monstrueuses par leur prix que par leur peu d'usage et pour lesquelles tout ce qui reste de nature est un encombrement. Des centaines d'hectares ajoutés aux centaines initiales, des vaches transformées en usines à gaz produisant accessoirement du lait...
Jusqu'où peut-on aller trop loin ?
Les jeunes ne seraient plus "employables" par défaut de formation ou d'expérience jusqu'à la trentaine au moins ; il est vrai qu'une formation vieille de plus de dix ans est peut-être un peu décalée face aux attente du moment, et ce n'est pas une décennie de petits boulots et de galère qui nourrissent un CV d'expérience.
Les seniors, trop vieux la quarantaine à peine passée ne seraient plus "employables" non plus ; ils coûtent trop cher d'abord, et puis surtout avec le temps il n'ont plus l'échine assez souple pour passer sous les fourches caudines d'un patronat plus attentif à la tenue des dividendes qu'à la qualité du travail.
Les autres, entre deux âges, font les frais des "restructurations", délocalisation et autres coups du monopoly capitaliste, ballottés par la vie difficile à gagner.
Les victimes ne sauraient être coupables, même si, à force de souffrir leur résistance et leur conscience s'émoussent.
Elles le deviennent cependant parfois quand à force de lâchages et de compromissions elles en viennent à préférer mordre les leurs plutôt que les défendre.
Trop rares restent aujourd'hui celles et ceux dont la conscience, charpentée de savoir et de savoir-faire, est encore capable de la fierté du savoir être pour les autres avant que pour soi.
Les médias s'attarderont peut-être bientôt sur l’évènement électoral des chambres consulaires de l'agriculture. C'est à la mesure des combats des ardents syndicalistes bourbonnais dont la mémoire est aujourd'hui contestée et dont les héritiers légitimes sont injustement malmenés qu'il faudra juger la vanité des prétentions de beaucoup.

Scoop ?

Le retour des vieux démons agite le PS
(lire l'article de l'Huma)
C'est sous ce titre que Lionel VENTURINI évoque le comportement du PS dans le débat budgétaire et les spéculations d'alliance avec le centre.
Sur ce point comme sur bien d'autres, le changement n'est pas pour maintenant et on attend toujours en vain une réorientation à gauche de la politique gouvernementale. Le ministère de l'intérieur n'est pas en pointe dans cette perspective avec un texte sorti aujourd'hui que des commentateurs auraient bien vu imprégné des relents de "l'avant changement".
Sans désespérer de pouvoir ajouter à l'éviction de la droite du pouvoir une orientation véritablement ancrée à gauche, force est de constater que le PS s'en tient à une ligne social-libérale héritée de Delors, oubliant bien vite que sans les suffrages mobilisés à gauche par le Front de Gauche avec Mélenchon, François Hollande n'aurait pas le loisir aujourd'hui de faire le tri dans les organisations qu'il invite à sa table. C'est ainsi que le nouveau chef des socialistes, Harlem Désir, reçoit les responsables du PCF, des radicaux et des écologistes... mais pas le Parti de Gauche qu'il considère dans l'opposition.
Outre la mesquinerie d'une telle démarche, ce comportement illustre bien comment l'hégémonie socialiste au pouvoir entend s'installer dans la durée, sélectionnant à l'occasion ceux qu'il convient de circonvenir ou de fustiger pour arriver à ses fins.

lundi 26 novembre 2012

Caviar

Le changement, c'est maintenant !
C'est quand, maintenant ?
Demain, peut-être...
Et si ça tarde trop, quand les esturgeons connaîtront le prix du caviar ils deviendront requins à défaut de se constituer en coopérative ouvrière... 

Clubs de supporters ou parti ?

Depuis plus d'une semaine l'actualité politique est circonscrite au champ de bataille de la droite où s'étripent les prétendants au trône de "Président".Ce spectacle bien peu ragoutant pourrait réjouir la gauche au pouvoir... Mais ce serait oublier bien vite que l'usage au parti socialiste fut bien peu différent quand Martine et Ségolène se crêpaient le chignon sur la place de Reims. 
La question vient aux lèvres de certains politiques aujourd'hui, à droite comme à gauche, de la pertinence des partis dans le paysage politique français et de leur usage.
Le peuple a-t-il vraiment besoin des partis pour être représenté ?
Les guerres intestines ont jeté l’opprobre sur les partis et malmenée la confiance des militants et des citoyens. Faut-il en réduire la portée ? Faut-il les éliminer ?
A mon sens au contraire, ils ont besoin d'être réhabilités dans leur responsabilité d'animateurs du débat démocratique et pour ce faire recadrer les fonctions respectives des élus et des directions politiques.Le constat est d'évidence, les partis ne sont plus aujourd'hui que des accessoires mobilisés à l'échéance électorale. Dans une forme de mouvement centripète les élus concentrent à la fois pouvoir et orientations au seul profit de leur mandat. L'exemple des directions nationales des grands partis ne saurait faire oublier les fantaisies provinciales ; le cas auvergnat du parti socialiste peut illustrer la chose avec la triplette Souchon au Conseil Régional, Gouttebel au Conseil Général et Godard à la mairie de Clermont et à la tête de la Communauté d'agglomération. Chacun coiffe sa casquette de chef de clan, rassemblant autant que possible une petite cour d'obligés dont la préoccupation première est de rester maître du paysage concurrentiel de son propre camp. Sur les cinq groupes politiques du conseil général du Puy de Dôme, il n'y a pas moins de quatre groupes de gauche, des socialistes se retrouvant dans trois d'entre eux.
Ce exemple est choisi à dessein pour épargner l'Allier autant que ses élus.

jeudi 22 novembre 2012

Gaspillage

1,3 milliard de tonnes d'aliments partent à la benne chaque année chez ceux qui ont trop pour que ceux qui n'ont rien crient famine en silence.
Les infos de la journée sont revenues en boucle sur le sujet, pour faire prendre conscience ou pour culpabiliser ?
La prise de conscience n'est plus si simple dans le monde d'aujourd'hui où le consommateur des pays dits "développés" est bien loin des producteurs qui le nourrissent.
Il en est loin par la connaissance en ignorant beaucoup de ce que représente la culture, l'élevage ou la pêche. Le consommateur d'aujourd'hui n'a pour interlocuteur nourriture, le plus souvent, que l'employé(e) à bas coût qui tente d'atteindre le rayon du supermarché en slalomant entre les caddies avec son trans palette chargé de fruits toujours glacés au sortir de la chambre froide, de boîtes ou de paquets. Il est rare d'avoir en face de soi un marchand de primeur, un vrai boucher ou un épicier authentique connaissant à la fois la matière et son métier, et qui en parle. L'industrialisation de la nourriture, à la source agricole qui n'est plus paysanne comme à tous les maillons de la chaîne de transformation et de la distribution a conduit à faire de la nourriture qu'une marchandise de l'offre. Pour s'en convaincre il suffit d'observer le comportement des gens le long des étals du marché et dans les rayons d'un supermarché. Les démarches sont bien différentes, au delà du relationnel, dans le rapport aux choses. Il n'est pas rare de croiser aujourd'hui quelqu'un qui ne sait pas éplucher les bettes-cardes, ou qui n'imagine pas qu'on puisse accommoder des restes.

lundi 19 novembre 2012

Au fait, c'est qui ?

L'UMP a l'air en délicatesse avec sa démocratie interne... quand ce n'est pas avec la démocratie tout court ( cf. referendum de 2005).
La guerre des clans n'a fait que s'aiguiser dans une campagne interne finissant en pugilat médiatique entre deux hommes défendant les mêmes idées. Tout au plus c'est l'emballage qui diffère peut-être un peu sous le même ruban et la même étiquette...
La place est bonne !
C'est vraisemblablement ce que les citoyens ordinaires vont se dire ce matin en voyant deux ambitieux figurants de la Sarkozie tentant de conquérir la direction politique du pays après celle de leur parti s'agonir de noms d'oiseaux pour ressortir leur victoire du non choix des militants de leur parti qui les ont également partagés sans les départager.
Ce ne serait que risible si de telles mascarades ne disqualifiaient pas la démocratie dans des têtes troublées pour les jeter dans les bras de l'extrême droite qui n'en attend pas mieux.
Match Copé-Fillon : 0 - 0 avantage au Front National.
A défaut de demander, d'écouter et de respecter le choix des citoyens ces deux là, comme d'autres, ne méritent guère que le carton rouge et la disqualification de leur équipe si on veut que la moitié des citoyens qui boudent les urnes les retrouvent.

Le partage

Le mot "partage" vient depuis quelques jours occuper le devant de la scène des discours des dirigeants communistes. Q'il s'agisse pour Pierre LAURENT du communisme du partage ou de l'ère du partage chez Daniel BESSAC, le mot mérite qu'on s'explique sur son mode d'emploi, à plus forte raison chez les communistes dont c'est un peu la marque de fabrique , celle des "partageux".
Le capitalisme délirant secoué par sa énième crise procède aussi du partage, de celui qui est propre aux accapareurs, le partage inéquitable qui réserve l'essentiel à une minorité de privilégiés et la portion congrue à la grande majorité conservée en survie tant qu'elle est utile au gavage des puissants.

jeudi 15 novembre 2012

Régression mémorielle

L'article de Maud VERGNOL  paru dans l'Huma du 9 novembre porte bien l'essentiel.
Du slogan de campagne tant de fois répété - Le changement c'est maintenant - il ne reste plus aujourd'hui que feuilles mortes, les fruits de l'action gouvernementale sont à l'abri des salles des coffres.
Il est vrai qu'aujourd'hui nous ne sommes déjà plus "maintenant"... Maintenant n'était que le temps des urnes, un temps qui reviendra aux prochaines échéances électorales, bien-sûr !
La confusion mémorielle, si utile à la droite pour brouiller les pistes de sa responsabilité convient aussi aux socialistes dont les rappelés de la guerre d'Algérie doivent se souvenir.
Non les morts de toutes les guerres ne sont pas à oublier 364 jours par an dans la même fosse commune que l'on fleurirait chaque 11 novembre.
L'abomination des guerres est toujours la même, mais pour qui veut l'éviter, la combattre et l'empêcher il est bon d'en connaître et d'en faire connaître l'originalité des causes. 
Les soldats français victimes de 14-18, les résistants massacrés de 39-45, les disparus d'Algérie ou d'Indochine et les morts en Afghanistan aujourd'hui méritent chacun leur leçon d'histoire.

mercredi 14 novembre 2012

Des pansements d'honoraires

Dépassement : le mot est à la mode ; des professions libérales de santé revendiquent le droit aux dépassements d'honoraires ! Les communistes se réclament plus utilement, dans la lutte pour le mieux vivre de tous les peuples, pour le dépassement du capitalisme.
Les uns dépassent les bornes quand les autres veulent dépasser la chose.
Et si les retraités de la fonction publique revendiquaient un dépassement de pension en même temps que les salariés du privé un dépassement de retraite... sans oublier les travailleurs réclamant leur dépassement de salaire !
Utopique ! et pourtant, si la vie a un prix, avant d'avoir besoin de recourir aux professionnels de santé gourmands de dépassements d'honoraires, il serait utile d'opérer en bonne médecine préventive un relèvement radical et conséquent des salaires, des retraites et des pensions pour que, des plus jeunes enfants aux plus âgés des vieux, la faim, le froid, le stress de l'inexistence, la marginalisation à tous les degrés, ne ruinent pas des santés aussi précaires que leurs vies.
La peur au ventre ne nourrit pas. Celle du lendemain non plus, et le sentiment confusément partagé par beaucoup que le pouvoir ne fait que changer de mains de nantis démobilise celles et ceux dont l'engagement sera toujours indispensable au véritable changement, maintenant comme demain.

mardi 13 novembre 2012

Liberté – Egalité - Fraternité


Le changement, c'est maintenant ?


Approximations

400 des 8000 nouveaux adhérents de cette année étaient reçus Place du Colonel Fabien par Pierre Laurent. Son discours grince par endroits des airs de refondateurs, partisans de la métamorphose ou de la mutation du parti, novateurs ou rénovateurs, d'autant plus attachés au changement qu'il ne les affecte pas. La nouveauté ne fait que mot en s'affranchissant du passé. Les communistes n'ont pas commis que des erreurs ; non ?


"... Oui, un communisme de nouvelle génération. Car le grand défi de notre temps, le grand enjeu d’avenir est celui du partage.
.."

(extrait du discours de Pierre Laurent aux nouveaux adhérents reçus au siège du parti samedi dernier.)
Il faut un certain culot pour asseoir un communisme de nouvelle génération sur l'enjeu du partage ; quelle perspective les communistes d'hier et d'aujourd'hui, par essence "ringards et dépassés" poursuivaient-ils donc pour mériter telle leçon ? N'ont-ils pas depuis Baboeuf en passant par bien d'autres mérité leur nom de partageux ? N'en déplaise aux jeunistes, il n'est pas pour l'instant de monde sans grand-mère, et le respect des jeunes ne se nourrit pas du mépris des vieux.

lundi 12 novembre 2012

La confrontation sociale semble inéluctable

Interview de Jean-Luc Mélenchon - « La confrontation sociale semble inéluctable » : La Riposte

"... Hollande et Ayrault mettent la gauche et les salariés en grand danger..."
Nécessaire, mais pas suffisant, Jean-Luc Mélenchon cristallise une part des énergies communistes. Mais quand se posera-t-on la question de ce nécessaire "à côté" qu'il propose ? Que manquerait-il donc aux communistes d'aujourd'hui pour jouer leur rôle naturel de porteur légitime des causes révolutionnaires dans un projet humaniste ? Un peu moins d’accommodations avec le pouvoir, un peu moins de concessions électoralistes au tuteur réformiste, un peu moins d'approximations idéologiques (partenariats public-privé, mise en concession, substituts associatifs, etc)...

vendredi 9 novembre 2012

ainsi soit-il.

En groupe, en ligue, en procession... la messe n'est pas encore dite qui libérerait l'esprit des peuples accaparé par le brouhaha religieux.
Il ne se passe pas de jour, de toutes les semaines que soit ramené sur le devant de la scène médiatique un effet de soutane décoiffant tantôt le musulman, tantôt le juif, ébouriffant le catholique ou flattant le mormon.
Ne pourrait-on pas vivre un temps mort dans ce bruit religieux qui pollue jusqu'à l'asphyxier la respiration citoyenne d'un Etat laïque où les sans foi existent...
Rien en cela ne gomme l’insupportable violence que le fait religieux suscite dès lors qu'il prétend arbitrer la vie publique en s'accaparant le pouvoir politique.
La France, de par son histoire, a souvent souffert des tentatives des plus réactionnaires farouchement opposés à l'Etat laïque, et les reculades n'ont pas manqué, quand bien même certains fronts résistent. Les catholiques disposant de leur école libre, les juifs et les musulmans ne manquent pas d'en réclamer de même. La loi sur l'interruption volontaire de grossesse fait encore brandir des pancartes...
Beaucoup n'ont pas compris que la liberté de tous ne peut s'exercer que dans la limite commune à chacun.
Le dernier épisode en date, avec le mariage pour tous, n'a pas manqué de soulever le tollé des religieux, et des catholiques en particuliers. Mais de quel droit une religion ou une autre s'érigerait-elle en groupe de pression politique, à la fois sur les autres religions et surtout sur celles et ceux qui n'en ont pas ?
Les curés, les imams et les rabbins ont le droit de vote ! Qu'ils l'exercent dans l'isoloir ou dans l'activité militante d'une organisation politique en tant que personne, que citoyen égal, et ça suffira bien.
Plus grave, de par le monde, comptabilisez les zones de conflits où les étendards religieux couvrent les cadavres des victimes...
Ce n'est guère rassurant pour celles et ceux qui dessinent un avenir progressiste à l'humanité.


Ferrat chantait...

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent

Nous vivons le temps des derniers Tziganes





Il n'aura pas fallu longtemps pour que les roses se fanent. Le soleil de l'été leur a été fatal, et l'automne n'offre plus qu'un bouquet de rosses, d'épines sèches.
Le secours catholique découvre l'explosion de la pauvreté et en particulier chez les femmes...
Les restos du coeur s'inquiètent de leur approvisionnement pour l'hiver face à une recrudescence dans l'afflux des bénéficiaires...
... le secours populaire n'avait-il pas repéré un accroissement considérable des jeunes et des vieux en quête de secours...
Interrogeons-nous sur ce qui reste des ambitions socialistes d'hier chez les ambitieux d'aujourd'hui au pouvoir et aux ordres du capitalisme mondial ancré à Francfort dans les coffres de la BCE avec Merkel en chien de garde menaçant. 

mardi 6 novembre 2012

Débalonnés

Le football est un sport collectif opposant deux équipes de onze joueurs dans un stade. L'objectif de chaque formation est de mettre un ballon sphérique dans le but adverse, sans utiliser les bras, et de le faire plus souvent que l'autre équipe.

Ainsi parlait Wikipedia...

Depuis quelques temps ne devrait-on pas y ajouter quelques compléments au chapitre des coups ?
Des coups de bourse, depuis que les clubs sont cotés en bourse et que les émoluments des vedettes crèvent les plafonds de la décence et de l'entendement réunis...
Des coups de têtes, des coups de pieds ou de poings parfois même américains dans les tribunes ou aux abords des stades des clubs dits de supporters...
Un des derniers exploits en date après le tacle aux pectoraux de Zlatan...




La place de la Bastille devient la place de la baston pour les supporters du PSG et des supporters croates du Dynamo de Zagreb... ambiance électrique à lire ici !


Sinon pour se réconcilier avec la civilisation il suffit d'aller en page 26 du tome 2 de la BD de Jul "Silex and the city" publiée chez Dargaud, et là on peut reprendre son souffle !
La dimension regressive du mal social d'aujourd'hui, bien accompagnée par les pseudo remèdes qui entretiennent le mal en préservant les pompiers pyromanes qui mettent les villages et la planète à feu et à sang de leurs ravages peut sauter aux yeux.
Dommage qu'il soit plus glorieux d'aller brailler dans les tribunes d'un grand stade ou à secouer la main courante des pelouses rurales que de voter ou de militer !

Retour vers le futur



La lecture des albums de Jul, un pur régal !
La sortie en feuilleton dessins animés de la BD est plaisante aussi, mais rien ne vaut la lecture des albums avec l'arrêt sur image, le retour sur la bulle d'avant, la fixette sur le petit détail de décor d'une vignette...
A consommer sans modération... et à faire connaître autour de soi !
Peut-être faudrait-il en imposer une cure de lecture à l'ensemble de notre "personnel politique" pour les amener à plus de modestie et de respect pour le monde des humains avant tout...

jeudi 1 novembre 2012

100 000 000

d'euros pour Ronaldo !
C'est ce que le PSG serait en capacité de proposer au club espagnol de Ronaldo pour se l'acheter !!!
... ce n'est rien après tout ! rien que ce que peuvent coûter à l'Etat  ou aux collectivités près de 2500 fonctionnaires en milieu de carrière sur une année... 
Ce n'est rien ou pas grand chose, à tel point qu'il serait peut-être salutaire d'envisager la suppression d'un club de foot sur deux pour éponger la totalité des dettes du pays et de ses misérables. 
En toucher moins pour gagner plus ! Sans compter qu'on éviterait ainsi à de pauvres bougres d'acheter quelques produits dérivés que ce soit, de s'abonner à leur triste spectacle ou de miser sur les paris dits "sportifs".
Injure faite à l'humanité, insulte proférée à la face de la misère qui en est gourmande, irrespect majuscule, il existe malheureusement des hommes et des femmes aui, ayant perdu le sens des choses et de la vie, sont prêts à trouver normal que les millions passent dans les poches des bourrins des pelouses ou d'ailleurs plutôt qu'ils ne soient utiles au développement de l'humanité, ou au soulagement de ses souffrances.
Quie les millions d'euros proviennent des coffres des émirs du Quatar ou d'ailleurs ne change rien à l'affaire, il faudra bien que ce doigt d'honneur fait aux humbles soit payé de retour à son plus juste prix, celui du coup de peid au Culte...