jeudi 29 septembre 2011

La misère des riches

Glané dans l'huma d'aujourd'hui, cet articulet se passe de commentaire...
des souris et des hommes :
... quand je vous dis que le service public est dangereux pour la santé !
... au plus autant, sinon moins que le privé peut l'être pour les porte-monnaie.

Admirateurs béats de "Plus belle la vie", rassurez-vous ; ce n'est pas là qu'accouchera de son précieux rejeton la guitare à une corde de nicoléon.

Sénat : Feu vert à droite

Ca n'a pas tardé ! Sitôt élu le nouveau sénateur EELV de l'Essonne, Jean Vincent PLACE propose que la présidence de la commission des finances du Sénat soit offerte à l'opposition ! Retour d'ascenseur que cet élu écolo propose à l'UMP en écho à la nomination du socialiste Jérôme Cahusac à la présidence de la commission des finances de l'Assemblée Nationale par Sarkozy.
A écouter Valls, Hollande ou Aubry dans leur chamaillerie des primaires socialistes, à voir cette proposition des écolos obligés du PS pour leur avoir offert une dizaine de sièges de sénateurs, la certitude d'avoir vu le sénat virer à gauche dimanche dernier ne peut que s'estomper pour céder la place à l'hypothèse d'une nouvelle étape dans son virage à droite.
Les changements démocratiques dont notre pays a un besoin urgent ne se feront pas sous la bannière bleu - blanc - rose des petits arrangements politiciens concoctés entre les assoiffés du pouvoir qui n'en n'ont rien à faire des attentes populaires (voir les propos des socialistes sur la "dette publique" par exemple).
Les électeurs de gauche vont-ils sortir de leur mauvais rêve  assez tôt pour échapper au cauchemar qui les attend ?
Rien n'est moins sûr ! Et face à celà les tactiques attrape-tout du Front de Gauche qui s'affranchissent de l'exisgeance idéologique qui conviendrait au combat gagnant face à la droite et aux renoncements de la social-démocratie plongent dans le plus profond désarroi une base militante de plus en plus coupée de ses élus auto désignés maîtres du jeu. La discalification des organisations politiques au profits de conglomérats aux formes floues a beau être parée des atours de la modernité, elle ne séduit que ceux qui en profitent.
A force de concessions, même le débat idéologique devient difficile à poser.
C'est un peu comme si Sarkozy avait réussi à imposer son modèle de fonctionnement à tous ses concurrents, les coupant de leurs propres ressources organisationnelles dans une forme de fuite en avant mortifère pour l'expression de l'intelligence politique collective de notre peuple.

mercredi 28 septembre 2011

Sénat, Victoire avec un grand P

Au petit jeu du "qui perd gagne", les qualificatifs ne manquent pas dans les propos des commentateurs qui font du résultat des élections sénatoriales un événement extraordinaire, un tsunami, un tremblement de terre politique...
Il est vrai que depuis un demi siècle dans la forme que la constitution de 1958 avait déterminée pour remplacer le Conseil de la République, le Sénat avait toujours été orienté à droite. c'est d'ailleurs une constante dans l'histoire de cette assemblée créée en 1795 sous la Convention thermidorienne ; elle a surtout servi les pouvoirs autoritaires en les protégeant des aléas du résultat des consultations électorales au suffrage direct.
Depuis longtemps celles et ceux qui veulent redonner à la République Française un visage et des pratiques démocratiques préconisent la suppression de cette seconde chambre parlementaire. Cette mesure institutionnelle devrait bien sûr s'accompagner d'une refonte redonnant au parlement un véritable rôle législatif, le sortant de son triste état de chambre d'enregistrement des volontés de l'exécutif, et de la révision de la Présidence de la République dans ses prérogatives et jusqu'à son mode d'élection.
Mais, paradoxalement, cette perspective de nouvelle République risque de s'éloigner avec le basculement du sénat à gauche dimanche dernier. La gauche, essentiellement les socialistes vont justement en faire un levier de contre-pouvoir face à la pratique hégémonique de l'UMP en Sarkosie ; et de ce fait ils l'intégreront dans la panoplie nécessaire d'une alternance droite dure - gauche molle dan s un bipartisme effaçant du paysage politique français toutes les voix discordantes promotrices d'un réel changement démocratique. Cette "américanisation" de la vie politique française est d'ailleurs tellement avancée que les "primaires socialistes" s'en voudraient une forme d'aboutissement.

mardi 27 septembre 2011

Mélenchon à la fête de l'Huma

L'arrivée de Jean Luc Mélenchon à la fête de l'Huma s'est faite sous le drapeau du Front de Gauche  et dans une petite cohue que je hasard des allées m'a fait croiser.



Très suivi par les journalistes, le candidat du "Front de gauche" aurait pu s'éviter un dérapage un peu lamentable dans un échange avec un militant communiste qui l'interpellait sur son affichage avec les socialistes dans la fête. Un tel comportement rappelle par trop une sortie insultante et pitoyable de Sarkozy.


Vidéo postée sur ru.tube et reprise sur Agoravox TV à voir ici



Le côté "grande gueule" du candidat n'a pas grand chose à voir avec les "coups de gueule" d'un Georges Marchais en son temps, ni même avec la vigueur médiatique d'André Chassaigne.
Quant à son objectif de rafler des voix au PS pour atteindre les 10%, il ne peut s'analyser en dehors du sort fait au Parti Communiste dans cette aventure. 


Les conditions de sa désignation à la candidature du Front de Gauche pour les présidentielles devraient lui inspirer un comportement un peu plus exemplaire (y compris avec les militants communistes dont il n'était parfois pas le choix favori) à défaut d'être rangé au rayon d'accessoires de l'extrême d'autant plus inaudibles qu'ils font du bruit.


Quelques autres extraits vidéo plus bas... 

mercredi 14 septembre 2011

Fausse route

La Grèce va-t-elle sortir de la zone euro ?
Sarkozy et Merkel au chevet de la Grèce...
Tous les commentaires des médias dociles préparent l'opinion à l'approfondissement de la crise. Et ceci sans jamais en évoquer les causes. Hier les "subprimes", aujourd'hui les "dettes souveraines"... 
De la sorte on étiquette la crise comme on baptise un cyclone des Caraïbes, d'un mot hochet qui va alimenter le bruit sans jamais faire comprendre.
Le capitalisme a ses armes dans la guerre qu'il a déclarée à l'humanité : les marchés financiers et le système bancaire et assurantiel qui va avec.
L'accaparement des ressources naturelles, l'essorage jusqu'à la moelle des ressources humaines, tous les ressorts anciens sont aujourd'hui dépassés ; mais sans avoir été abandonnés pour autant. Opprimer, violenter et faire peur sont toujours les trois premier ministères au pouvoir. Et dix fois par jour pour le moins on rabat les oreilles des auditeurs, des téléspectateurs et des lecteurs de la presse avec les fluctuations à la baisse ou à la hausse des bourses d'ici ou d'ailleurs. Telle banque aurait perdu plus de la moitié de sa capitalisation boursière, telle société cotée progresse de quelques pour cents ou s'effondre ce matin pour rebondir demain... Dans le grand jeu du monopoly capitaliste les gros s'empiffrent sur le dos des petits maladroits invités à la table du jeu.
Les valeurs de l'économie réelle qui passent de mains en bourses ne portent que sur trois ou quatre pour cents des sommes colossales qui servent la spéculation. Plus de 95% des échanges boursiers ne servent qu'à faire de l'argent avec de l'argent, ou à en perdre quand la machine s'enraye et marche à l'envers.
Mais quand les pertes se profilent, ce ne sont pas les bouffis gavés qui vont en souffrir les premiers, on va prescrire les remèdes du rétablissement, les licenciements et les fermetures d'unités de production rentables pour aller travailler à meilleur marché ailleurs, on va déclencher les "plans de rigueur" des Etats qui vont devoir alimenter les pertes privées à grand renfort d'argent public, on va renchérir le crédit et mettre à mal l'économie déjà vacillante... Toutes les recettes sont connues et éprouvées depuis bien longtemps, elles précipitent le mal.
Après avoir amputé le malade de ses deux jambes, les Diafoirus du capital s'étonnent qu'il ne marche plus...
A l'échelle de la planète, le temple américain du capital a, depuis des décennies reporté le poids de sa dette sur ses vassaux occidentaux. L'euro avec un taux de change très avantageux pour le dollar a longtemps été un bon outil pour les américains. Aurions-nous aujourd'hui touché la limite de l'exercice qu'il faille maintenant détricoter l'illusion européenne ?
Depuis quelques temps déjà, de la crise des Balkans à la Libye aujourd'hui, l'industrie de la guerre et la politique belliqueuse des USA et de ses alliés dans l'OTAN a pris le dessus en disqualifiant  l'action de l'ONU, de la même façon que la SDN avait été ruinée dans ses missions il y a trois quarts de siècle.
Sans peindre l'avenir en noir, la lucidité impose aujourd'hui la plus grande méfiance vis-à-vis des discours et des actes politiques qui instrumentalisent la crise systémique qui secoue le monde gangréné du capitalisme.
Les peuples du monde ont besoin de perspectives alternatives, de voies nouvelles à défricher pour assurer la paix et la vie dans la dignité de toutes les générations présentes et à venir. 
La voie du socialisme,et  le communisme à terme, ont besoin de promoteurs visionnaires, d'initiateurs ambitieux, de forgerons des idées, d'architectes de la pensée, beaucoup plus que de représentants de commerce en campagne électorale.

mardi 13 septembre 2011

Afrique à fric

Nouveaux soubresauts dans le caniveau politique, des révélations sulfureuses vont encore alimenter le désastreux penchant d'une opinion prompte à les dire "tous pourris".
Qu'un proche du pouvoir habitué des cercles sombres des opérations occultes de la "françafrique" se confesse aujourd'hui de turpitudes passées ne doit certainement rien au hasard.
Mais, donner en pâture à l'opinion que des potentats africains aient renvoyé l'ascenseur aux candidats aux plus hautes fonctions de notre démocratie républicaine en finançant leur campagne à coups de millions de dollars passés à pleines valises d'une terre de " meurent la faim " laisse un goût fort amer.
Deux fois amer d'ailleurs ; comment ne pas voir ici un formidable coup de pouce au réflexe aujourd'hui bien trop suivi de l'abstention, du désintérêt citoyen  du creusement continu du fossé entre les citoyens et leurs élus ? Comment ne pas avoir la nausée en pensant que ces millions revenus sur les terres et dans le mains sales des exploiteurs nostalgiques d'une Afrique colonisée et qui font si cruellement défaut aux peuples confinés dans leur misère ?
Décidément, les quelques mois qui nous séparent des échéances électorales de 2012devraient  offrir à notre peuple autre chose à débattre que ces turpitudes abjectes.
Cependant, les commentateurs ont relevé que les "heureux bénéficiaires" des manne africaine de vont que du PS au Front national ! La gauche est épargné ! OUF !

émoi

"Parlez-moi d'moi
Y a qu'ça qui m'intéresse
Parlez-moi d'moi
Y a qu'ça qui m'donne d'l'émoi

..."
Guy BEART poussait ainsi la chansonnette en 1980...
Trente ans plus tard c'est un bien piètre artiste qui le singe.
"Être candidat à l'élection présidentielle, c'est une démarche personnelle. On n'est pas mandataire d'un Parti Politique."
Hervé MORIN, puisque c'est lui qui pondit récemment cette petite tirade, a inventé le "Nouveau Centre", parti de droite dont il est président. Au fond l'ex-ministre de la défense de Sarkozy ne fait là que répéter ce que tous les prétendants aux mandats électifs développent comme posture depuis bien longtemps.
Il est loin le temps où les formations politiques désignaient leurs candidats, qui, une fois élus, étaient redevable de leur mandat aux électeurs certes, mais aussi à leur parti dont ils étaient sensé servir les valeurs et mettre en musique les programmes.
Aujourd'hui les candidatures se forment à coup de petites phrase alimentant la préparation médiatique de l'opinion ; et c'est à ce supposé choix d'une opinion formatée que se rangent ensuite les formations politiques. Le modèle le plus abouti aujourd'hui prend deux formes d'apparence opposée mais qui fonctionnent sur les mêmes ressorts.
A l'UMP, la candidature Sarkozy est un secret de polichinelle et bien préomptueux serait le challenger du petit président. Au PS le mécanisme des primaires relève de la même stratégie, il faut déposséder le parti de son choix, là en remettant la clé dans les mains d'une nébuleuse "populaire" préfigurant les moteurs d'opinion d'une campagne à l'américaine. La personne prend le pas sur l'idée.
Dans tous les cas c'est la démocratie républicaine qu'on assassine.
La constitution de notre République, pour imparfaite qu'elle soit maintenant hantée par le présidentialisme, contient toujours un article qui reconnaît aux partis politiques la responsabilité de l'animation du débat démocratique.
Quel culot faut-il à nos guignols pour fustiger les roitelets d'ailleurs, Khadafi ou Ben Ali !
Cette dérive insupportable d'un populisme serveur d'égo rétrécit la conjugaison de quelques grands verbes de chez nous :
JE parle, donc JE suis...
TU me suis et TU te tais !


Si les récalcitrants à cette accaparement du débat politique par ceux-là même qui prétendent ouvrir la citoyenneté au plus grand nombre pouvaient se donner la main pour appliquer une bonne "coupdepiedauculthérapie", l'horizon démocratique se dégagerait autrement loin qu'avec les interviews complaisantes des ténors de droite dans les journaux de gauche ou des sopranos de gauche dans la presse de droite. Le jeu politique n'est plus aujourd'hui qu'un jeu de séduction, il serait grand temps que le respect du citoyen reprenne le dessus et que tous les personnels politiques de la République sollicitent l'intelligence citoyenne plutôt qu'ils n'alimentent  les révolutions de comptoirs. 


Un jour reviendra peut-être qui verra un élu questionné sur ses ambitions répondre au journaliste qui l'interroge que la réflexion et le débat dans son parti permettront d'arrêter le meilleur choix...

lundi 12 septembre 2011

Crise de foi

Pas rassasié, le monstre...
Les agences de notation, ces machins pour lesquels vous n'avez jamais eu à voter, vont décider de l'avenir des peuples à la corbeille de la bourse comme jadis César mettait le pouce en bas pour condamner les bougres de l'arène à y crever.
Les commentateurs benêts oublient les exigences d'explication du journalisme et présentent chaque petit caillou semé par le capitalisme égaré dans son propre domaine comme autant de jalon devant guider les pouvoirs politiques errant à la remorque de l'argent roi.
L'impression de désordre ajoute à la peur et quelques faits divers bien exploités complètent le tableau : il faudrait se résigner.
La vraie vie est ailleurs que dans ces perspectives mortifères que le capitalisme impose un jour à coup de guerre, le lendemain à coup de crise, comme hier à coup d'état dans les urnes.
Le réveil citoyen, l'indignation, la révolte et la révolution sont les urgences du  temps.
Ne laissons pas tomber la Grèce, ni les autres dont les sangsues financières épuisent les forces, sinon demain il n'y aura plus de Grecs, d'Italiens, de Portugais, d'Espagnols assez vaillants pour nous aider à résister !
Défions nous des docteurs qui se précipitent au chevet des Grecs ; ils n'attendent même pas que la dépouille soit froide pour en vendre les organes. Regardez-les réclamer plus de sacrifices pour le peuple, de privatisations et de largesses les vautours de la finance qui guettent du haut de l'Acropole...

samedi 10 septembre 2011

2372 10661 2102

Le jeune franco-palestinien est emprisonné en Israël ... 

depuis 2372 jours

Liberté pour
Salah Hamouri




Mumia est condamné à mort le 3 juillet 1982. Clamant son innocence depuis le premier jour, il est toujours emprisonné aux Etats-Unis... 

depuis 10 661 jours

Liberté pour
Mumia Abou Jamal







Arrêtée dans une honteuse mise en scène médiatique Florence CASSEZ est détenue au Mexique


depuis 2102 jours

Liberté pour
Florence Cassez

Vocabulaire

Les médias rendent compte de l'actualité , non sans filtrer et orienter le discours afin qu'il convienne à la satisfaction du pouvoir.
Mais dans un conflit, les parties opposées ne peuvent qu'inverser l'ordre de la légitimité dans leur propre discours, souvent alors frappé du sceau dégradant de la propagande. Tel est terroriste qui terrorise le camp belligérant d'en-face quand il se considère lui, comme résistant à l'ordre oppressif de son opposant.
Le terroriste et le résistant ne sont pas à renvoyer dos-à-dos pour produire un discours stérile et débarrassé de toute aspérité idéologique. Leur position respective est une prise de parti qui s'explique et qui peut tout naturellement susciter adhésion ou rejet. 
L'exemple caricatural de  l'Afghanistan a vu passer les "résistants" d'hier, armés par les américains contre les soviétiques au rang de terroristes dè lors que l'ordre oppressif a changé de camp.


Le mardi 18 juillet 1944 des centaines de miliciens et de GMR

d’un 11 septembre à l’autre

Le onze septembre 1973 à Santiago du Chili les avions bombardent le palais présidentiel. Deux heures plus tard Salvador ALLENDE se suicide. Les Etats-Unis viennent d’installer le dictateur Pinochet à la tête du Chili après trois années au pouvoir de “l’Unité Populaire” d’Allende. Socialiste et marxiste, ce pouvoir avait réussi à tourner une page progressiste de l’histoire de ce pays en sortant des griffes du capital nord américain les mines de cuivre, les télécommunications…
Ni la droite et l’extrême droite chilienne, ni les Etats-Unis et les grands intérêts financiers qu’ils représentent ne supportent ce pied de nez au capital triomphant.
Ceux qui mettent la planète à feu et à sang  depuis tant d’années et qui se voudraient gendarmes du monde pour garantir la liberté de leurs loups dans le poulailler planétaire venaient d’installer ce 11 septembre 1973 un dictateur sanguinaire au pouvoir au Chili.

28 ans plus tard…
Le onze septembre 2001, le boomerang de l’histoire crève les façades de verre et d’acierdes tours jumelleS de Manhattan, écorche le béton du Pentagone et plonge l'Amérique dans la stupeur et le monde dans la peur.

21 septembre

Le 21 septembre sera célébrée la Journée internationale de la paix 2011, instaurée par l’ONU en 1981.
En 2001, son Assemblée générale adoptait unanimement la resolution 55/282, établissant le 21 septembre comme journée annuelle de non-violence et de cessez-le-feu et appelant a la commémorer par des mesures éducatives et de sensibilisation du public aux questions liées a la paix.
Le message pour cette Iournée 2011 est le suivant :
"Encore une journée internationale, diront les esprits chagrins. Et bien oui, plus que jamais, il est indispensable que les peuples du monde clament leur exigence de Paix. La Paix, maintenant, tout de suite, partout. Le sang coule en Afghanistan, en Libye, en Syrie et dans bien d’autres endroits du monde.
Assez! Assez de morts, assez de familles en deuil. Les milliards dépensés pour la mort doivent l’étre pour la vie."

Reprenons les paroles d’une chanson des années 60 :

" Les canons rouilleront dans les prairies,
La peur aura fui de notre horizon, 
Tout brillera aux couleurs de la vie, 
Voici venir la belle saison."

La liste des partenaires de la Journée internationale de la paix en France est importante, mais les absents de la liste des soutiens ne manquent pas d'interroger, qu'il s'agisse de l'ANACR ou de la FNACA pour le monde des Anciens Combattants, du PCF ou du PS dans le paysage politique...

dimanche 4 septembre 2011

Escorte

Comment éviter de passer par la case "Strauss Kahn" dans le jeu de l'oie médiatique de l'actualité ? Pas possible, radio, télé, tout est convoqué pour sceller l'événement dans le marbre  de la délinquance politique obligée et respectable. Quand on a des milliards, tout est permis, y compris l'usage de la présomption d'innocence. 
Ah si, j'oubliais, on peut s'exonérer de la case Strauss Kahn en acceptant le purgatoire de la case Chirac. Il faut passer deux fois son tour pour prendre le temps de comprendre que l'ancien président de la République n'a jamais voulu échapper à la justice de son pays, pas plus en conformant le système législatif de son pays à ses propres intérêts qu'en arguant de la maladie qui rendrait toute participation de l'inculpé au procès risquée pour beaucoup de monde... Des fois qu'il dégoise, le sénile ; nombreux sont ceux qui tremblent.

samedi 3 septembre 2011

Jeu politique ?

loterie
L’humanité du 1er septembre consacre une double page à un entretien avec Pierre Laurent à l’occasion de  la sortie de son livre “Le nouveau pari communiste”.
Aussi bien le titre choisi que la teneur d’une partie de l’entretien ont attiré mon attention.
Le “pari” communiste, tout d’abord ; Jouer sur les mots a toujours été intéressant pour capter l’attention de l’auditoire ou des lecteurs, c’est du décalage entre l’attendu et la perception qui fait qu’on peut concevoir autre chose que ce qu’on est en capacité d’imaginer. Dans le cas d’espèce le mot “pari” n’a rien d’anodin; outre le fait qu’il peut se lire “parti” sous la signature du secrétaire national du Parti Communiste Français, il fait bien référence au jeu. Or si la politique a ses enjeux, le jeu, lui est politicien. Parier c’est bien gager son propre bien que celui à qui l’avenir donnera raison remportera. La mise est connue, c’est le parti communiste français qui est gagé et engagé. Quel serait donc l’enjeu ? La sortie démocratique du cauchemar sarkozyste en est un ; la prévalence du choix des électeurs pour le Front de gauche avec Mélenchon en est un autre. Une gauche majoritairement hostile aux pansements socio-démocrates sur les plaies de la crise peut s’inscrire dans ces pronostics du pari. Le pari est aussi lancé comme précurseur de surprise, avec un choix d’options susceptible de déjouer les pronostics des observateurs comme des concurrents ou des adversaires. Dans tous les cas le jeu cache l’enjeu, il renvoie à une hypothèse de gain dans le futur en s’exonérant de toute activité dans le processus de changement. En démocratie politique le chemin à parcourir entre aujourd’hui et demain pour gagner le changement n’est pas l’objet d’une mise ou d’un gage, c’est un lent et long travail de conviction qui fasse germer et grandir dans les consciences leur propre capacité à générer le changement, à le porter à la fois dans les urnes mais aussi dans l’action militante au quotidien. Aujourd’hui les socialistes jouent. Leurs primaires sont dans l’ordre du jeu théâtral celui-là avec pour premier objectif d’occuper la scène médiatique en proposant aux citoyens d’assurer leur casting présidentiel. Côté cour Emmanuel Valls tient bon avec des options qui le feraient ministrable d’un Sarkozy 2. Côté jardin, à gauche, il n’y a pas grand monde. Entre premiers rôles et faire-valoir cette comédie burlesque ne grandit pas la démocratie tant elle reste dans l’ordre du jeu politicien.

jeudi 1 septembre 2011

RESF 03 mobilise...

RESF 03 s'exprime... 


"des familles, des enfants, ont besoin de vous !

Rendez-vous 14 septembre 14 heures



Aux associations, syndicats, partis, citoyens attachés à la démocratie et aux droits humains fondamentaux, RESF 03 appelle à une journée départementale de défense des droits de l'enfant et des droits humains fondamentaux le mercredi 14 septembre. Sont prévus à ce jour des manifestations à Moulins ,Montluçon Vichy devant la Préfecture et les sous-préfectures à 14h.

Comment les riches détruisent l'Etat...

Il s'appelle Samuel Moleaud et c'est le relais d'un article sur le blog de mon camarade Jean-Claude DEPOIL qui me l'a fait connaître. 
Samuel Moleaud publie sur "l'actu à lutter en rouge et noir" quelques articles que je cosignerais volontiers. Ils ont souvent un petit parfum anar et traduisent un appétit de liberté qui fait plaisir à voir. A l'occasion d'une petite visite sur le site de Samuel Moleaud profitez de son article sur la célébration du 14 juillet et sa lecture de l'histoire de nos Révolutions. Sans être d'accord sur tout, la diversité pouvant être richesse pour peu que le tenant du pouvoir ou de la parole respecte la différence, il sera peut-être bientôt possible de réveiller l'esprit de résistance qui pointe le bout de son nez avec le réflexe d'indignation que Stéphane Hessel a su faire partager.



Je vous fais partager ici l'article de Samuel Moleaud sur :


Les entreprises croulent sous les charges, les gens sont bombardés d’impôts et de prélèvements, l’État leur pompe tout ce qu’ils gagnent. Le pouvoir d’achat baisse ainsi que se freine la croissance économique, la dette publique devient insoutenable et donc l’État ne peut plus s’occuper du secteur public. Il doit faire face à une crise de la dette, et doit geler ses dépenses publiques. Il faut que cela change, et il revient à chaque citoyen de se serrer la ceinture pour sortir de la crise. La solution est de rembourser la dette et de réduire le volume des dépenses publiques. Dans les discours politiques, c’est la « règle d’or » gouvernementale que l’on esgourde quand les citoyens commencent à comprendre le pot-aux-roses (1).