mercredi 25 mars 2020

Cuba Si

C'est pas beau ça ? Attention aux risques d'apoplexie quand les médecins cubains vont se pencher sur le sort de ceux qui, porteurs malsains du virus de l'anticommunisme,  ont toujours rêvé de voir couler la grande Île Caribéenne de Castro ; il vaudrait mieux les ranger parmi les victimes suicidaires du capitalisme que dans celles du corona virus...

La coopération médicale internationale de Cuba en pointe contre le Covid-19
Publié le 25 mars 2020 par Front de Gauche Pierre Bénite


La coopération médicale internationale de Cuba en pointe contre le Covid-19
Jusqu'ici méconnue du grand public, la coopération médicale internationale cubaine se révèle, dans la lutte mondiale contre la pandémie du Covid-19, une actrice incontournable de la solidarité internationale.


Face aux replis nationaux et l'hétérogénéité de stratégies des pouvoirs publics qui caractérisent pour l'heure la situation et les actions des gouvernements des pays membres de l'Union européenne, plusieurs pays comme la Chine et Cuba font figure d'exception en s'engageant sur le plan international.

La coopération médicale internationale est un axe essentiel de la politique internationale de Cuba depuis les années 1960.

Elle a permis de former à La Havane des milliers de praticiens de nombreux pays, de porter assistance aux populations de pays ravagés par la guerre ou privés d'infrastructures sanitaires. En 2016, Cuba comptait plus de médecins et personnels médicaux en mission dans le monde que la seule Organisation mondiale de la santé (OMS).

Déployées au Brésil jusqu'à l'arrivée de Jaïr Bolsonaro qui les a expulsés, au Venezuela, au Nicaragua ou en Bolivie, là aussi jusqu'à la prise de pouvoir de l'extrême droite en novembre dernier, les missions médicales cubaines ont permis de renforcer la solidarité régionale latino-américaine sans pour autant délaisser les autres continents, l'Afrique notamment, et de sauver des millions de vie.

L'expertise médicale cubaine mais aussi ses équipes de recherche scientifique comptent aux premiers rangs internationaux et ont contribué à assurer au peuple cubain l'accès gratuit et universel à un système de soins performant. Cela a - au passage - permis à Cuba d'atteindre quelques-uns des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) énoncés par l'ONU dans la lutte mondiale contre les inégalités sociales et économiques entre les peuples.

Longtemps cet état de fait a été minimisé en Occident; à présent il s'avère que ce choix de la santé pour tous était le bon... pour tous.

« La solidarité internationale, la situation l'illustre avec force, est indispensable »

Aujourd'hui et malgré le blocus américain imposé par Washington depuis 1962 qui entrave Cuba dans son développement, c'est en Italie que se sont déployés, à la demande des autorités italiennes, les personnels médicaux de l'Île afin d'aider les Italiens qui vivent un cauchemar.

À Cuba même, dont les frontières n'ont pas été fermées par les autorités, la situation est maîtrisée malgré l'embargo économique et commercial, et 10 cas étaient recensés au 18 mars et suivis (pour l'essentiel, des touristes ou des Cubains revenant d'Espagne ou des États-Unis), le pays déplorant son premier mort, un touriste italien. Tout en maintenant la priorité de sa politique à la protection de sa population, Cuba répond aux demandes de solidarité et aide internationales.

À côté de l'Italie, c'est encore la Grande-Bretagne, dont la stratégie du Premier ministre Boris Johnson a livré à eux-mêmes ses concitoyens pendant des semaines, qui appelle elle aussi à l'aide la coopération médicale cubaine. Ainsi, c'est Cuba qui, il y a quelques jours, a autorisé l'entrée au port d'un bateau de croisière de plus de 1000 passagers, et plusieurs cas de contaminés, alors qu'il avait été refoulé par La Barbade et les Bahamas.

Alors, combien de temps, encore, faudra-t-il attendre, combien et quelles épreuves pour le peuple cubain et les peuples du monde entier pour décider de lever immédiatement et définitivement le blocus contre Cuba qui répond présent à toutes les demandes d'aide, y compris des pays industrialisés.

Dans cet esprit une vingtaine de parlementaires Français de tout bord rappellent «l'expertise» de l'île dans la gestion des crises d'épidémie sanitaire».

Dans un courrier envoyé samedi, ces députés s'adressent solennellement au premier ministre Édouard Philippe. Les signataires réclament «l'aide médicale» des Cubains pour faire face à la crise du coronavirus en France.

«Effectivement, Cuba a développé une expertise rare dans la gestion des crises d’épidémies sanitaires sur tous les continents. Cuba dispose de moyens humains experts prêts à partir», souligne François-Michel Lambert, député et président du groupe d'amitié entre les deux pays. Certains médecins caribéens étaient en effet déjà sur le terrain lors de la crise liée à Ebola en Afrique en 2013, et lors du choléra en Haïti au début des années 2010.

Le gouvernement de Cuba se déclare prêt
«Le gouvernement de Cuba se déclare prêt à envoyer une brigade médicale (en Franc) pour renforcer nos effectifs, notamment dans nos régions les plus affectées», assurent les signataires.

«Nous vous enjoignons de solliciter sans délai le gouvernement cubain pour disposer de ces moyens supplémentaires dans le cadre d'une collaboration internationale pour faire face à l'urgence», réclament-ils enfin.

La solidarité internationale, la situation l'illustre avec force, est indispensable pour aider ici à produire ou pour acheminer masques, tests, appareils respirateurs, denrées de première nécessité à toutes les populations touchées par la pandémie.

La solidarité internationale est un engagement réciproque et c'est le moment de mettre fin au blocus de Cuba dont le rôle dans l'éradication du virus s'avère crucial.

Il en est de même, dès aujourd'hui, quant aux sanctions économiques et embargos qui frappent des populations d'Iran ou du Venezuela comme pour les territoires palestiniens.

Comme à l'échelle nationale, on ne sort pas d'une épidémie en sacrifiant froidement une part de la population. Nous ne sortirons pas de cette pandémie mondiale si des peuples entiers subissent la double peine des sanctions et du Covid-19.

mercredi 4 mars 2020

L'imposture

49.3
La république en marche est prise d'une grosse fièvre en pleine épidémie sociale. Largement majoritaire en soutien parlementaire, le gouvernement utilise le verrou constitutionnel du débat pour passer une réforme dont l'impopularité est largement majoritaire dans le pays.
Cet épisode illustre au mieux l'imposture de l'OPA lancée sur le pays en 2017 par les maîtres de la finance pour qui la droite ordinaire et la gauche ramollie n'étaient plus d'aucun secours pour passer les turbulences d'une mondialisation sauvage. L'opération en France, dans un pays au passé encore assez présent pour retarder l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir comme dans nombre d'autres états européens, visait à discréditer les deux versants concurrents traditionnels du jeu politique hérité de la Révolution Française. Macron, biberonné au cabinet de Hollande, élevé dans les couloirs de Bercy avec Valls à Matignon, arrive à point nommé en sortant de chez Rothschild pour brandir l'étendard d'un "en même temps", "ni de droite ni de gauche", qui va vite se révéler, dès les lampions de l'élection éteints sur le parvis du Louvre comme un "à droite en même temps".
Cet "ailleurs" séduisant pour nombre de nouveaux venus en politique tout comme pour quelques escouades d'opportunistes recyclables de droite comme de gauche a fait le reste pour enclencher le starter de la "start-up nation" du banquier des riches.
La faiblesse de la base électorale du "nouveau monde" emportant un duel bien millimétré avec l'extrême droite, ne corrige en rien l'extrême faiblesse de la base électorale des battus dans une joute électorale qui tient plus d'une course à handicap que de la démocratie directe.
Mais cette faiblesse, masquée derrière une armée de députés idolâtres soumis qui sont en marche au pas, refait surface à chaque passage de gros temps.
Les Gilets Jaunes, l'interminable chapelet des affaires, de la saga Benalla à la litanie des ministres exfiltrés du gouvernement, Ferrand, Bayrou, Goulard, De Sarnez, Flessel, Nyssen, De Rugy ou Delevoye, tout porte à croire que le "nouveau monde" perfectionne furieusement les travers de l'ancien...
L'autoritarisme, manifesté par un accroissement d'une instrumentalisation policière au service d'un Etat fébrile face à l'hostilité populaire à l'égard de ses orientations, ne fait que s'affirmer de jour en jour au point que quelques macronistes commencent à décrocher.
Jupiter obéit à ses commanditaire.
Et la démocratie républicaine souffre à en mourir sous les coups de l'imposture.