dimanche 27 juin 2010

Les jours heureux...

Un ouvrage à faire partager au plus grand nombre ! Quand le pouvoir en place, président en premier tente de se parer des valeurs de la Résistance, visite aux Glières, lettre de Guy Mocquet, pendant qu'il en brise l'idéal au fil de ses réformes dévastatrices, il est bon que les citoyens réagissent, et agissent en résistant !

en avant goût lisez  la table des matières dans la suite de cet article et retrouvez-le sur le site de l'association CRHA ou sur le site des Editions de la découverte où il est publié. : 

Avant-propos, par Jean-Luc Porquet 
I / Les jours heureux 1. Programme du Conseil national de la Résistance 
a. Plan d’action immédiate - b. Mesures à appliquer dès la libération du territoire 
2. Le programme du CNR : un acte et un héritage, par Olivier Vallade 
Une lumière dans les années noires - Les résistants au grand jour : vers une démocratie économique et sociale - Un texte fondateur du « pacte social français » II / À bas les jours heureux !
3. Sécurité sociale : les travaux de démolition ont commencé, par Emmanuelle Heidsieck 
L'« opposition inavouée » du patronat - 1989 : le signal de la reconquête - Années 2000 : la « refondation sociale » du Medef - La privatisation rampante de Nicolas Sarkozy - Au nom du profit, la fin programmée du système solidaire 4. Retraites : la solidarité attaquée, par Martine Orange 
Un système généreux - Menaces sur la solidarité : le mirage des fonds de pension - La droite s’attaque au système 
5. Les banques hors de tout contrôle, par Martine Orange 
Nationalisations bancaires limitées à la Libération - La déréglementation financière commence avec les socialistes - Les privatisations des années 1990 - Sarkozy président : la Caisse des dépôts au service du privé 
6. Presse : « La honte de ce malheureux pays », par François Ruffin 
Le banquet des féodaux - Boulot déjà fait - Troupeau galeux - Culture de l’impuissance - De la Résistance au « produit de presse » 7. Services publics : le rêve laminé, par Martine Orange 
L’âge d’or des années 1960 et 1970 - Années 1990 : la gauche socialiste abandonne les services publics - Années 2000 : la discrète mise à mort des service publics 
8. Le travail en miettes, par Martine Orange 
L’esprit de la Résistance et les lois sociales des années 1950 - Le grand tournant des années 1980 - L’État recule, les actionnaires prennent le pouvoir, les salariés trinquent - Nicolas Sarkozy et la mise en pièces systématique des droits du salarié 
III / Vivent les jours heureux 9. « Non, M. Sarkozy, les combattants des Glières ne sont pas récupérables ! », par Jean-Luc Porquet Mai 2007 : la réaction citoyenne à la visite du candidat Nicolas Sarkozy - Mars 2008 : Sarkozy, l’homme qui rit dans les cimetières - Une « attitude peu digne pour un président de la République » - « Résister, c’est refuser d’accepter le déshonneur » - Opération enfumage 
10. Aujourd’hui les résistances, par Citoyens résistants d’hier et d’aujourd'hui 
AnnexeCeux qui ne baissent pas les bras, par Citoyens résistants d’hier et d’aujourd'hui 

samedi 26 juin 2010

Plus belle la (vraie) vie

Walter, retour en Résistance.
Après la projection, le silence...
Le même que celui des lycéens au sortir du bâtiment des fours crématoires de Dachau...
Ce n'est pas le silence de l'incrédulité, mais celui de la conscience partagée.
Les mots ne viennent pas pour dire la chose, cette extrème perception de la vanité du pouvoir face à la conscience humaniste du Résistant.
Walter était absent, mais Robert était là, et ce silence était pour eux l'hommage grave et tant mérité.
Sans être à son comble, la salle était comblée dans une forme de communion de gestes et d'esprit qui fait les moments d'exception. 
Le sens commun prétend parfois que les absents ont toujours tort. Pas nécessairement, les "malgré nous", celles et ceux qui consentent parfois leur présence pourvu qu'on la remarque, n'avaient pas leur place ici ; les fâcheux non plus qui mégottent leur participation dès lors qu'elle risquerait de plaire à ceux qui leur déplaisent. Parce que c'est là aussi la grande leçon d'espoir du film de Gilles Perret et de la vie d'engagement de Walter qu'il met en scène : il n'est pas besoin d'être nombre et masse pour avoir raison; les causes justes de l'humanité ont plus à gagner d'une minorité consciente et active, responsable et déterminée sans concession sur son engagement que d'une troupe bêlante de supporters.
Stéphane HESSEL nous rappelle dans le film que la France de 1939-1945 n'était pas massivement Résistante. Maintenant que nous sommes loin du temps et que les acteurs directs ont pour beaucoup disparu, les résistants de la 25ème heure -ceux que Marc appelle les "naphtalinards"- peuvent se découvrir le roman d'une histoire glorieuse. Le sens du film de Gilles PERRET et du combat des Résistants qu'il met en scène est loin de cette instrumentalisation de l'histoire aux profit des hommes, supposés acteurs d'hier ou spectateurs d'aujourd'hui supposés héritiers.
Qu'ils soient candidat ou président, député ou président de l'assemblée nationale, les figures du pouvoir n'y sont pas punies, mais montrées dans la vérité de leur insuffisance de leur irrespect.
Gilles Perret ne se cache pas derrière son petit doigt, son oeuvre de documentariste obéit à toutes les exigences du genre, la sincérité de l'engagement en plus.
Ce film respire la vie, la confiance et l'espoir dans les yeux, le souffle et les mots d'hommes et de femmes dont l'expérience difficile n'a pas ridé l'esprit.
Pas d'image alibi, ni de faux fuyants, la génération d'émotion qui tient plus ici de la construction intellectuelle que de l'esthétique renvoie à la vérité de l'expérience. Pour qui a pu cotoyer, accompagner dans son oeuvre et travailler avec Robert Fallut, camarade de Walter Bassan arrêté le même jour et détenu dans le même camp, Gilles Perret a merveilleusement bien rendu l'image de la grandeur de leur engagement : naturellement simple, sincère et respectueux, juste et vrai.
Merci Walter, John, Stéphane, Constant de là-bas, merci Robert  d'ici, et bravo à Gilles pour cette grande leçon d'humanité.
Merci aussi bien sûr à celles et ceux, jeunes ou moins jeunes qui sont venus partager ce soir ce grand moment de bonheur. La richesse des échanges prolongés tard en est un signe.

vendredi 25 juin 2010

Carton rose

"Sera-t-il ouvert à « toute personne inscrite sur les listes électorales », comme l’a déclaré le député de Saône-et-Loire, ou aux seuls militants PS ? La question reste posée."


Telle est la question reprise dans l'article de l'Huma qui évoque l'accord des dirigeants du PS pour l'organisation de leurs "primaires" préalables aux présidentielles de 2012.


Cette question me suggère trois remarques.
Le phénomène "primaires" en soi met en lumière la faiblesse des organisations politiques en partis. Outre la dérive américaine qu'il illustre, il ne me semble pas qu'il s'agisse ici d'un progrès de la démocratie, mais plutôt d'un stigmate des affres que la démocratie représentative souffre sous les coups du pouvoir en place en France comme en de nombreux endroits du monde.

mercredi 23 juin 2010

Il fallait un sacré courage pour l'intituler "Les jours heureux..."



Cette copie du programme du CNR vous est offerte à l'occasion de la projection du film de Gille Perret, "Walter, retour en Résistance", le 25 juin 2010, à Tronget, organisée conjointement par le comité local de l'ANACR Meillard Le Montet et l'Amicale Laïque de Tronget.
Prenez le temps de la lecture...

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE
Le CNR se réunit pour la première fois le 27 mai 1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle (installé à Londres puis à Alger comme chef de la France libre). Jean Moulin sera arrêté par les nazis en juin de la même année. Lui ont succédé Georges Bidault, démocrate chrétien, puis, à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis Saillant, CGT.
Le CNR regroupait :
  • huit mouvements de RÉSISTANCE intérieure : "Combat", "Libération zone Nord", "Libération (Sud)", "Francs-tireurs partisans (FTP)", "Front national" (rien à voir avec le Front national actuel), "Organisation civile et militaire" (OCM), "Ceux de la Résistance" (CDLR), "Ceux de la Libération" (CDLL),
  • les deux grandes confédérations syndicales de l'époque : CGT (réunifiée) et CFTC,
  • six représentants des principaux partis politiques reconnaissant la France Libre, dont le parti communiste, le parti socialiste, les radicaux, la droite républicaine et les démocrates-chrétiens.
Le CNR a défini son programme prévisionnel pour la Libération le 15 mars 1944. Comme vous pourrez le constater, on y trouve des objectifs d'une troublante actualité.

 

Ballon rouge

La prestation calamiteuse des bleus en Afrique du sud peut faire échos à quelques unes de nos soirées électorales, suivies de nuits agitées et de réveils en gueule de bois... Pas plus l'encadrement que le déroulement  du jeu, individuel ou collectif, tous les secteurs ont failli !
Pierre Laurent saura-t-il être le "Laurent Blanc" de nos espoirs de futures victoires ?
L'économie d'analyse dont a fait preuve le 35ème congrès et l'affirmation A priori de "la poursuite de l'aventure" du Front de gauche peuvent inquiéter quant à la nécessaire reconquête et à l'éveil des consciences politiques des citoyens de ce pays en but aux affres du sarkozisme.

Un 35ème congrès à lire...





Le 35 ème congrès... en léger différé !









mardi 22 juin 2010

Retraites : un oubli qui en dit long…

Merci à Jean-Claude Roux pour le signalement de cette information ! 


Dans son article « Financement des retraites : l’enjeu des cotisations patronales », Bernard FRIOT, professeur d’économie et sociologie à l’université Paris X, écrivait : « On oublie toujours, quand on raisonne sur l’avenir des retraites, que le PIB progresse d’environ 1,6 % par an, en volume, et donc qu’il double, à monnaie constante, en 40 ans. C’est pourquoi nous avons pu multiplier par 4,5 les dépenses de pension depuis 1960 ».

Pourquoi une information aussi déterminante est-elle censurée ?

Parce que tout simplement un petit calcul facile, montrerait que ceux qui nous gouvernent, nous prennent pour des demeurés.

-En effet : si aujourd’hui 10 actifs produisent un gâteau de 100 et qu’ils ont à charge 4 retraités. C’est 14 personnes qui se partagent un gâteau de 100. Ainsi la part de chaque personne est de (100 : 14) soit 7,14.

-Si dans quarante ans, 10 actifs produisent un gâteau de 200 et qu’ils ont à charge 8 retraités. Ce seront 18 personnes qui se partageront un gâteau de 200.
Ainsi la part de chaque personne sera de (200 : 18) soit 11,1.

C’est limpide ! Il sera donc possible de financer des retraites au même niveau qu’avant leurs réformes à remonter le temps. De plus, la part de gâteau restante pour l’investissement et l’élévation du niveau de vie sera bien plus importante en 2040 (en monnaie constante).

lundi 21 juin 2010

Walter, retour en résistance

Walter, retour en résistance

Le Comité local de l'ANACR Meillard-Le Montet et l'Amicale LaÏque de Tronget propose la Projection du film de Gilles PERRET


vendredi 25 juin 20 h 30
Salle Robert DETERNES
TRONGET

A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film :

  • « Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ? »
  • « Résister se conjugue-t-il au présent ? »
à découvrir dans la bande annonce :






Walter, retour en résistance

Le nom de  « Walter » et le mot « résistance », Gilles Perret les a toujours associés. Avant même de savoir ce que cela signifiait, Gilles savait que son voisin Walter avait été déporté dans un camp de concentration du nom de Dachau …
Aujourd’hui Walter Bassan a 82 ans. Il vit avec sa femme en Haute-savoie, et mène une vie pour le moins active. D’écoles en manifestations, de discours engagés en témoignages de la guerre, Walter continue son long combat, fait de petites batailles, contre toutes les formes de démagogies, d’injustices et d’oppressions. De même que lorsqu’il avait 18 ans, et qu’il « jouait » comme il dit, à distribuer des tracts anti-fascistes dans les rues commerçantes d’Annecy alors occupée, Walter agit en écoutant son cœur. « Je n’ai pas changé », comme il se plait à rappeler.
Partageant ces mêmes « raisons du cœur », Gilles Perret réalise ici un portrait vivant de cet homme calme et insurgé. Nous sommes invités à les suivre en passant du Plateau des Glières à Dachau, à faire des retours en arrière pour mieux comprendre l’Histoire, à partager leurs inquiétudes face à un monde où l’inégalité et l’injustice gagnent sans cesse du terrain, à poser les questions qui fâchent...
Sans prétention, et avec la même simplicité et constance que Walter, ce documentaire révèle l’actualité, l’importance, et la nécessité, d’une résistance au quotidien.
N’en déplaise à Bernard Accoyer, président de l’Assemblée Nationale, qui met en garde le réalisateur contre toutes tentatives d’amalgames...
Aller sur le site du film...

dimanche 20 juin 2010

Quand l'exemple vient d'en haut...

Bon courage à tous les éducateurs, qu'ils soient sportifs ou qu'ils ne le soient pas !


Va-t-on devoir renoncer aux vertus éducatives du sport, et tout particulièrement des sports collectifs ?


Qu'il s'agisse des frasques surmédiatisées des vedettes du spectacle footballistique ou des vociférations imbéciles le long des mains-courantes des pelouses campagnardes, les illustrations ne manquent pas de la perte des valeurs fondamentales de la vie en société, à commencer par le respect.


Bon courage aux plus jeunes qui vont devoir faire l'effort de la reconstruction de ces valeurs indispensables pour vivre ensemble.

samedi 19 juin 2010

Les veaux d'or de la globalisation...

... plus à l'aise dans les clips de pub télé que sur le pré vert!
Ceci n'est pas du foot, ce n'est qu'une représentation du foot.
... tel est le titre de la réflexion de Gilles VERVISCH, enseignant agrégé de philosophie publiée dans l'Huma dimanche de cette semaine.
Cette analyse vaut le détour, claire et éclairante à la fois sur le monde du spectacle qu'il faut nécessairement distinguer du sport.
Il peut évoquer les affres de l'expérience sud africaine des bleus, les responsabilités du sélectionneur, en concluant sur la difficulté qui lui était faite de construire une équipe avec onze panneaux publicitaires qui ne se connaissent pas !


à lire sans modération !

Démocratie "canada drye"



Mise en scène et communication ne sont pas de la politique, ce ne sont que des représentations de la politique.
Si des questions se posent régulièrement depuis quelques décennies au soir des consultations électorales pour déplorer l'accroissement régulier de la cohorte des abstentionnistes, jamais le moindre élu ne s'interroge à propos des effets de sa mise en scène sur le phénomène.
Et pourtant quand les supporters quittent le stade avant la fin du match il est facile de lire leur réprobation dans la trace de leurs chaussures.
Et plutôt d'analyser au fond les situations et les ressorts qui les activent, on invente un nouveau "machin" frappé au coin de la modernité du seul fait qu'on le propose. Il en est ainsi de tout ce qui tourne autour du concept "pléonasmatique" de "démocratie participative", autrement baptisée "démocratie active". Les citoyens se détournent des urnes, soit. Alors on recrée un dispositif qui va entourer les élus d'un peu de chair citoyenne. Et, pour mieux singer le processus démocratique ordinaire qu'est l'élection on fait appel à la diversité des approches pour mieux refonder autour de soi un vrai faux monde à l'image du réel qu'on suppose. C'est à ce stade que la démocratie s'efface sous la démagogie.
Les soubresauts qui animent les débats dans les organisations politiques -de droite comme de gauche- sur le fonctionnement des élus ne font qu'illustrer la crise de la démocratie représentative.

vendredi 18 juin 2010

du 27 mai au 18 juin...







Le 18 juin, l'armada des moyens médiatiques débarque dans les foyers de France. 
Le rôle de De Gaulle et de son appel à la résistance est indéniable, encore faut-il le lire et en mesurer les limites et la portée. La libération de l'enfer qu'imposa la barbarie nazie à notre pays doit à De Gaulle, mais pas qu'à lui ! Le 18 juin 40, il n'est pas question de résistance intérieure et populaire, pas question de l'insurrection d'un peuple qui ne se résigne pas à la soumission. La diversité des courants qui vont porter la Résistance, la création du Conseil National de la Résistance et les 9 mois de travail qui conduiront à la publication de son programme porte au moins autant, sinon bien plus, le sens et les valeurs de la Résistance. C'est là qu'est le creuzet de la libération et la restauration d'une france républicaine et indépendante gagnant sa place dans le camp des vainqueurs.





La libération et la restauration de la République dans un Etat français indépendant doit à De Gaulle tout comme à la multitude de celles et ceux qui avaient développé l'esprit et l'action de la résistance populaire intérieure. L'un et les autres ont bien été contraints d'agir ensemble, y compris pour défier les perspectives impérialistes des alliés prêts à s'accaparer la France en butin de leur victoire (voir le projet de l'AMGOT et l'édition du dollar pour la France...)

Longtemps après, la volonté du pouvoir de laisser le 27 mai et le CNR dans l'ombre du 18 juin et de l'appel de de Gaulle ne fait que renforcer ses ambitions réactionnaires au service des casseurs des idéaux progressistes de la Résistance. La réponse du secrétaire d'Etat à la question écrite d'un député est éclairante sur ce sujet.



à propos de la revendication de l'ANACR pour faire du 27 mai une journée nationale d'hommage à la mémoire de la Résistance, le député Jean Mallot obtient du gouvernement une réponse en fin de non recevoir...

 

Question N° : 55832      de  M.   Mallot Jean ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Allier )


Texte de la QUESTION :     M. Jean Mallot attire l'attention de M. le secrétaire d'État à la défense et aux anciens combattants sur la création d'une journée nationale de la résistance le 27 mai. Cette demande émane des associations d'anciens combattants, des associations issues de la résistance et de municipalités qui, de plus en plus nombreuses, commémorent cette journée historique. Cette journée ne serait ni fériée ni chômée. L'éducation nationale pourrait demander aux enseignants de consacrer une heure d'éducation civique à la commémoration de cet évènement et à sa portée historique. C'est pourquoi il soutient cette démarche et lui demande quelle réponse le Gouvernement entend donner à cette proposition qui recueille de plus en plus l'adhésion de la population.

 

Texte de la REPONSE :     




jeudi 17 juin 2010

parce que vous le valez bien...

... pour ce qui est du sport, on verra plus tard, et ailleurs.
Prochain remaniement ministériel; Domenech passe premier sinistre à Matignon, Thierry Henri à l'intérieur (c'est un bon homme de main), et Ribéry à la française des je...
Ce ne sont là que les premières indiscrétions ! Quand je pense que des grincheux avaient privé jean Sarkozy d'un poste en Défense... Heureusement de Nanard Tapie  rentre en dernière prériode pour remettre un peu de cohésion au centre et savonner la planche de ses anciens équipiers... 
C'est quand même fou le foot !
Carrefour avait eu du flair dans sa campagne de pub sur le remboursement des écrans plats pour voir les bleus en finale... Et si  ma banque ne manquait pas d'assurance, elle perd son crédit en attachant le boulet bleu à son image de banque verte.
Allez, bonne nuit, après tout c'est quand même moins grave que d'envisager de perdre dans le match face à l'équipe de Sarko pour la retraite. Et rendez vous pour le prochain match, sur le pavé le 24 juin prochain !

(ne faites pas attention au salaires de nos "grands sportifs", 300 ou 500 fois le SMIC, est-ce que ça a du sens ?  Pensez plutôt à l'hôtesse de caisse de Carrefour qui  a tenté de mettre fin à ses jours...  ) 


Court-circuit



Imaginez ... 
... un gouvernement qui légifère pour obliger Michelin à céder, à prix coûtant, 25 % des pneus qu'il fabrique à ses concurrents (Goodyear, Firestone ...) au prétexte que ces derniers ne seraient pas compétitifs !
Aberrant diriez vous !
Pourtant cette histoire existe bel et bien dans un autre domaine plus vital que celui des pneus !
Suivez cette histoire vraie, celle d'un hold-up programmé …

En 1946, suivant les préconisation du programme du conseil national de la résistance écrit dans la tourmente de la seconde guerre mondiale par les forces unies de la Résistance, sous l'impulsion des salariés de l'énergie et du ministre communiste Marcel Paul, les industries électriques et gazières étaient nationalisées.
Il s'agissait de reconstruire la France et de se donner les moyens de cette reconstruction en offrant à la nation des outils performants notamment dans le domaine de l'énergie.

«  le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d'énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d'assurances et des grandes banques » (Extrait du programme du CNR)

A partir de 1946, de lourds investissements ont été faits pour produire, transporter et distribuer l'électricité dont le pays avait besoin. EDF a ainsi fourni à la nation un KW, parmi les moins chers, le plus proche du prix coûtant, les tarifs étant fixés par l'Etat.

mardi 15 juin 2010

Et si la Belgique n'existait plus...

L'entretien avec le journaliste belge qui avait lancé ce canular en 2006 ne manque pas d'intérêt. A écouter avec le lien suivant :
Et si la Belgique n'existait plus...


Les élections belges du week-end dernier ne manquent pas d'interroger sur la logique séparatiste qui anime de nombreuses forces politiques dans l'ensemble de l'Europe. Qu'il s'agisse de la Hongrie ou de l'Italie,  de nombreuses autres formations politiques qui se réunissent sur le même dénominateur commun : les "riches" ne veulent plus vivre avec les pauvres. Que ces formations frayent dans les eaux de la droite jusqu'à la plus extrême n'a rien d'étonnant. En Italie la ligue du Nord de Bossi bien en cour chez Berlusconi... Rien d'étonnant pour le courant qui n'a que le capital au pouvoir pour fond de commerce.


Chrislyne et Rosetine



Merci à Didier PORTE pour cette petite illustration des "bonnes pratiques" du pouvoir en place...





Christine Bachetin et Roselyne Boulot sont-elle des exceptions ? 

Les curseurs







Réduire les basses, monter dans les aigües, bien balancer les sources, chacun sait qu'à la table de mixage tout est dans l'agilité à jouer des potentiomètres pour que, dans la salle, le son soit au top.
Les marionnettistes de l'aide sociale se comporteraient-ils aujourd'hui en apprentis Disc Jockey ?
L'alerte est dans quelques témoignages; prestation fournie désormais à partir de 75 ans et non plus de 60... Le coût de cette prestation sera enfin plus raisonnable quand le décideur aura poussé le curseur aux "plus de cent ans" !
Si vous êtes curieux de cette situation votre recherche vous donnera des dizaines et des dizaines d'illustrations alarmantes à trois titres au moins :





  • Le risque de perte de prestations
  • Le monde associatif mis en difficulté
  • La disqualification des politiques en charge de ce dossier
Visitez ces quelques articles qui traitent de la vraie vie d'hier déjà, et d'aujourd'hui...

  1. Non, les associations de service à la personne ne sont pas aussi en forme qu'on veut nous le faire croire !
  2. Difficultés croissantes rencontrées par les associations d'aide à domicile : question écrite au Sénat
  3. Aide à domicile : liquidation judiciaire du Codapa, association de services à la personne
  4. Difficultés financières pour l'aide à domicile : « Nous sommes menacés de disparition ! »
  5. Associations d'aide à domicile : des difficultés...     
  6. Le modèle de l'aide à domicile en grande difficulté
Ces problèmes ne sont pas d'ordre conjoncturel ou simplement liés aux aléas d'une gestion hasardeuse. Ils illustrent cruellement la dérive antidémocratique et antisociale du moins d'Etat.

lundi 14 juin 2010

NON

Le seul pouvoir qui existe, c'est celui de dire NON !
60, 61, 62, 63... 65 !
NON,
tout simplement, NON !
Une vie de travail, normale, doit naturellement trouver son terme autrement qu'en lamentations à l'entrée du cimetière.
Le respect des travailleurs passe d'abord par la reconnaissance de leur labeur dans la dignité du salaire. Et ceci est loin d'être acquis.
Le second acte respectueux de la contribution des travailleurs à la richesse commune réside aussi justement dans l'exercice du droit au repos. Occasionnel avec les congés, ce droit était déjà contesté par le patronat en 1936, il soulève toujours aujourd'hui les mêmes oppositions des possédants. A cela rien d'étonnant ! Seuls pourraient s'en étonner celles et ceux qui s'imaginent qu'il est possible de "moraliser" le capitalisme, et celles et ceux, bien naïfs, qui pensent qu'il faut s'activer à le "dépasser".
Le vrai  combat est bien dans la mobilisation et la lutte de classe, dans la prise de conscience qu'il n'est pas de compromis possible avec l'adversaire de classe qui ne soit de la compromission.
La retraite est un droit; plus qu'un droit, c'est un devoir des jeunes générations à l'endroit de leurs ainés pour tisser les liens qui font la société des hommes différentes des troupeaux.
Education, santé, retraites, transports publics, eau ou énergies, combien de domaines vitaux livrés au marché et à la "concurrence"  sont aujourd'hui dévastés par la droite au pouvoir après avoir été mis en jachère bien opportunément par la social démocratie. 


Les politiques bavardent et se perdent en conjecture sur les évolutions démographiques, la vie plus longue et les déficits à résorber... Les directions syndicales se comportent comme autant de fous du roi marionnettes du pouvoir pour tenir le couvercle sur la marmite et faire au moins semblant de s'opposer...


C'est bien d'un véritable soulèvement populaire dont nous avons besoin; un soulèvement qui libère l'énergie de toutes celles et tous ceux qui n'en peuvent plus d'être oubliés, pour que le changement s'inscrive dans la vie aujourd'hui, ici et maintenant. 
Les perspectives électorales existent, mais ne garantissent en rien la remise en cause du processus de perte de la démocratie et des droits élémentaires qui est engagé. C'est donc bien l'engagement citoyen qu'il faut solliciter et porter haut.


Debout les damnés de la terre ! Aujourd'hui comme hier, rien ne sera gagné sans l'arracher.

mercredi 9 juin 2010

Vases communiquants

Mais où est donc passée la valeur ajoutée ?

Les retraites, ça coûterait les yeux de la tête à ceux à qui on n'en promet plus...
La santé, ça coûte un bras, c'est mortel pour les manchots...
L'éducation, c'est une fortune ma pauv'dame, pensez donc les fonctionnaires c'est la ruine...

Quand on y regarde de plus près, des sous on en trouve; il suffit de mettre ses mains dans les poches de ceux qui s'en mettent plein les leurs...

Il y a de chiffres qui ne peuvent pas mentir, ceux qui tracent le circuit de la plus-value par exemple : en près de trente ans cette part d'enrichissement collectif procuré par l'activité des travailleurs a été accaparée par les rentiers. Nous sommes désormais dans une république très oligarchique dans laquelle la masse de ceux qui s'appauvrissent n'a de cesse d'engraisser la fortune d'une caste privilégiée.
Le tansfert de richesse nationale des salaires vers des profits capitalistes représente de 80 a 110 milliards d'euros par an !
Ce phénomène combiné au fait que la richesse nationale a doublé dans les quarante dernières années donne la mesure de la spoliation des masses populaires en même temps qu'il explique l'explosion des fortunes indécentes tant dans leur mesure que dans l'exposition qui en est faite.
Le fameux slogan de Sarkozy est bien appliqué : travaillez plus pour gagner plus !
Il est vrai qu'il avait été discret sur le fait que ceux qui doivent travailler plus ne sont pas ceux qui gagnent plus !
Que nos rentiers reviennent au régime de 1980, et tous les régimes sociaux croûleront sous les excédents au point qu'on pourrait assurer la gratuité des dépenses de santé et d'éducation, tout en ramenant l'âge de départ en retraite à 55 ans pour tout le monde... y compris les sénateurs !

lundi 7 juin 2010

l'art des villes et l'art des champs

Pendant la 2ème quinzaine de juin, la Maison du Temps Libre de Tronget accueille la trente quatrième édition de l'exposition d'art et d'artisanat d'art organisée par l'Amicale laïque.
Ce volet culturel dans l'activité de l'association met à la portée des trongétois, et plus largement des bourbonnais plus de 150 oeuvres pour le bonheur des yeux dans le dédale de l'accrochage de plus de 60 artistes. Peintures, sculptures et métiers d'arts se côtoient pour créer l'émotion et l'émerveillement dans la diversité des thèmes, des techniques et des supports.
Un rendez-vous à ne pas rater !

Moins d'impôt tue les pauvres !

Plan de relance du gouvernement

La loi Scellier 2010 en bref:
Investissement en immobilier locatif (possible sans apport).
Appartement ou maison de standing dans une grande agglomération.
Location avec gestion déléguée et loyers garantis par contrat.
Du jamais vu :
Pas d'impôt pendant 9 à 15 ans.
Jusqu'à 111 000 € remboursés par l'Etat.
Les prix et les taux d'intérêt baissent: c'est vraiment le moment d'investir.
Bénéficiez qui plus est de conditions exceptionnelles actuellement sur de nombreux biens immobiliers auprès de grands promoteurs.
...

Relance, oui, mais relance de la spéculation et de l'accaparement des richesses par ceux qui se sont déjà gavés.
Depuis quelques années les prèlèvement fiscaux diminuent pour les privilégiés et le résultat ne s'est pas fait attendre : saignée dans les effectifs des enseignants, de soignants, pénurie de logements sociaux, casse des services publics...
Vous avez dit "crise"... L'Etat n'a plus de sous, les collectivités territoriales crient famine... Rien ne va plus ma pauv' dame ! Mais où donc passe la richesse nationale ? Pas dans les poches des salariés, ni dans celles des privés d'emploi, ni dans la bourse des retraités...
Gouverner le pays par et pour les copains fortunés ne peut bien se faire qu'au mépris de la misère des masses.
Jusqu'où faudra-t-il être pris pour des demeurés avant de réagir ?
Il est vrai qu'avec des écolos qui s'agonisent de noms d'oiseaux et des socialistes en adoration devant leur nouvelle idole, un certain Dominique STRAUSS  KHAN, petit aide-soignant du capitalisme à la tête du FMI qui veille sur les cures d'austérité infligées aux plus pauvres avec un salaire mensuel avoisinnant 25 fois le SMIC brut des ballots dont il rêve d'être président, le changement n'est pas pour demain... ni même pour 2012 !


Debout les damnés de la terre !

samedi 5 juin 2010

La tête dans les étoiles...

REMARQUABLE !
La conférence que Jean-François CLAIRVOIS a donnée ce soir à Tronget est en tous points remarquable.
La qualité de la prestation s'enrichit des qualités humaines qui transparaissent des ses propos et des réponses qu'il apporte aux questions des petits comme des grands.
Visiteurs de l'espace ... mais les pieds bien sur terre !
Qu'il s'agisse de la communication de l'expérience pour en faire appréhender les curiosités ou, plus généralement les enseignements de cette expérience dans ce qu'elle exige et qu'elle apporte, Jean-François Clairvois a su captiver le public de la salle comble.
La coopération ayant pris le pas sur la compétition, les valeurs du travail d'équipe et ses exigences, la curiosité naturelle des hommes et les limites à atteindre et à repousser des connaissances...
C'est une belle initiative avec le centre social, un bon coup !