mercredi 23 juillet 2014

Le coût de la mort

Nos braves économistes nous abreuvent souvent de leurs tergiversations sur l'évolution du coût de la vie. Ils nous font même parfois le coup de la baisse des prix, quand chacun mesure, dans le monde ordinaire, la baisse du "reste à vivre" !
Nos braves commentateurs radio ou télé alignent les brèves sur les conflits d'ici ou d'ailleurs, nous abreuvant d'images et de commentaires sanguinolents, sans jamais faire deux phrases susceptibles de faire comprendre ce qui se passe, sans jamais éveiller la curiosité qui ouvrirait les yeux sur les causes et les conséquences, sur l'intelligence du monde. Ils nous font le coup de la mort inéluctable, fatale et nécessaire, de milliers d'innocents. 
Au nom de quoi ? Nom de dieu !

La vie coûte cher... trop cher ?
... essayez donc la mort !

Des enfants palestiniens meurent sous les bombardements israéliens ; c'est un fait.

Combien de marchands d'armes, de poudre à canon, d'acier et de systèmes sophistiqués meurent étouffés du sang de leurs victimes ?
Ils peuvent se croire immortels à l'abri à "l'arrière", à l'abri des tréteaux du théâtre des marionnettes politiques dont ils tirent les ficelles sur la scène inhumaine des conflits ensanglantant la terre.

De drônes en rafales,
De missile en roquette
Ils n'en finissent pas
De massacrer la vie
D'assassiner la paix
...

La mémoire de Jean d'Entraigues a-t-elle encore la force de fredonner l'espoir ?

mardi 22 juillet 2014

Curieux ? non !



La fatigue a gagné le bon tribun, usé de l'usage que d'aucuns en ont fait...
La confusion originelle des niveaux respectifs bien différents de la tactique et de la stratégie va-t-elle avoir raison d'un phénomène qui avait suscité l'espoir face à la série calamiteuse des renoncements d'une gauche mollassonne et oublieuse de ses racines comme de son héritage ?
Le "front de Gauche" ne serait plus dans la rhétorique de Jean-Luc Mélenchon qu'à ranger sur le rayon des souvenirs... passé et dépassé...
Combien d'orphelins dans l'aventure ?
En politique, opportunisme, ambition et clientélisme n'ont jamais servi aux recettes de la cuisine révolutionnaire. 
S'y mijotaient plus surement la modestie, la mesure et la raison, avec le soupçon d'insolence et d'utopie qui rend vaine l'illusion du consensus.

A écouter sans modération, pour bien se convaincre de quelques fondamentaux de l'action politique : "c'est le très grand nombre qui fait l'histoire...", sachant que le plus grand nombre n'est toujours fait que d'individus à organiser !
Encore faut-il le savoir faire !


dimanche 13 juillet 2014

L'humain en or

La Marseillaise

Pour tous les enfants de la terre
Chantons amour et liberté
Contre toutes les haines et les guerres
L’étendard d'espoir est levé
L’étendard de justice et de paix
Rassemblons nos forces, notre courage
pour vaincre la misère et la peur
Que règnent au fond de nos coeurs
L'amitié la joie et le partage
La flamme qui nous éclaire,
Traverse les frontières
Partons, partons, amis, solidaires
Marchons vers la lumière

Graeme Allwright - Sylvie Dien


Le Festival de Hérisson a offert un spectacle fantastique en accueillant Graeme ALLWRIGHT, mercredi dernier, sous un chapiteau plein à craquer et dans une ambiance à faire oublier l'été pourri qui baignait les bords d'Aumance...
Tout a commencé avec La Marseillaise "revisitée" à l'occasion par l'artiste qui n'a pas attendu d'être quasi nonagénaire pour chanter la paix et le bonheur d'une humanité de lutte. 
Le chant montant du chœur et du cœur des centaines de spectateurs acteurs a franchi les portes du chapiteau dans un grand moment d'émotion partagée.
... ça fait du bien de mettre la "star academy"  à distance !
Presque trois heures de concert ont suivi... accompagné par deux musiciens malgaches d'exception, Graeme Allwright  a offert un bel assemblage de nouveautés et de "classiques" qui résonnaient sur tous les bancs du chapiteau avec de beaux refrains repris en chœur.
Le respect est le plus beau des miroirs; Graeme Allwright mérite celui de son public et le lui rend bien. Il sait aussi mettre en valeur le talent de ceux qui l'accompagnent en leur laissant la scène ou en les accompagnant à son tour sur sa guitare devenue percussion...
Ce fut un grand moment, un beau moment. Merci à des organisateurs qui savent faire partager l'art et la culture.

mardi 1 juillet 2014

Va voir...

"Là-bas si j'y suis" disparaît de la programmation de France-Inter.
Daniel Mermet devient ainsi la dernière victime expiatoire en date du hollandisme, véritable hooliganisme d'une bien-bien-bien-pensance libérale tendre aux forts et dure aux faibles. Le régime actuel ne supporte pas les traits d'humeur et de sincérité de ses victimes ; l'impertinence indépendante n'a plus sa place, la monarchie républicaine entretient sa cour de valets dans des médias aux ordres et ses petites coteries de persifleurs homologués que le peuple se doit d'applaudir en riant gras...
La pensée critique, l'observation attentive et l'analyse sans complaisance doivent passer leur chemin, "la voix de son maître" a parlé.