lundi 30 janvier 2012

Porté haut, le cri du peuple...

... ouvre la voie du changement.




On comprend mieux en suivant les interventions de Jean Luc Mélenchon, comme ici celle de Besançon, pourquoi le candidat socialiste a toujours décliné l'offre d'un débat à gauche pour mieux mobiliser un électorat déboussolé tant il est ballotté dans le flot du tsunami capitaliste. Crise, agences de notation, dette, éducation et formation, chômage, emploi, économie, protection sociale, immigration, tentation de l'extrême droite, furie dévastatrice du patronat... tout s'explique si simplement qu'on peut même avoir des peines à comprendre qu'on puisse ne pas comprendre.
Si vous avez une heure devant vous, ne rechignez pas à entendre ce discours. La qualité de l'exercice de tribune ne masque rien de la richesse et de la justesse du propos.

... si tu es sage, tu auras une image !


Je me souviens avec tendresse du comportement d'un bambin qui privilégiait pour garnir sa tirelire les pièces aux "tickets"... Il avait encore cette conscience ancienne et dépassée de la moindre valeur de la monnaie de papier par rapport à la monnaie sonnante et trébuchante !
En sarkozie aujourd'hui les toubibs sont rangés au rang des écoliers d'avant hier, et récompensés de leur bonne tenue dans le cap gouvernemental à coup de "primes" (on doit dire plus pudiquement "rémunération forfaitaire" à coup de bons points et d'images !
Suivi des pathologies chroniques, prévention par la vaccination des séniors contre la grippe, informatisation du cabinet... 
S'il fait carton plein le médecin qui suit un peu moins de 900 patients, à un peu plus de 11€ par patient, va toucher 10 000 €. Cette rémunération vient compléter le paiement à l’acte.
Et on parle à côté de ça de trou de la sécu...

lundi 23 janvier 2012

L'infarctus de 1973

L'économie, la crise... C'est trop compliqué pour que j'y comprenne quelque chose !

Une vie plus tard...

Le blog ROUGE et VERT  de Magali Braconnot est un régal, vif et revivifiant... Elle nous y propose la lecture d'une belle fable. Une fable vieille de près de 70 ans au travers du discours de Tommy Douglas en 1944 au Canada...
Toute ressemblance avec une situation pleine d'actualité n'est-elle bien que fortuite ?




Si l'entrée dans l'avenir passe par la porte de l'austérité, peu importe qu'elle soit ronde, carrée ou pointue... tant qu'elle laissera passer les griffes des prédateurs la vie du peuple sera faite de sacrifices.

samedi 21 janvier 2012

La guerre, ça tue !

Le bourbier afghan livre une nouvelle victime parmi les professionnels de la guerre que nous lui livrons.
Ah que la guerre serait belle si, comme en Libye elle ne faisait passer de vie à trépas que les sous-hommes ennemis, fussent-ils parfois des femmes ou des enfants !
Mais mesurez bien le drame, la guerre tue aussi des soldats, des bons, les nôtres...
Il faut une certaine dose de cynisme pour s'inquiéter aujourd'hui de la fin catastrophique du conflit afghan, et pour les afghans d'abord !
Les pays occidentaux livrent là-bas une guerre de trop. Non parce que les forces talibanes représentent la voie du progrès dans cette région du monde, bien au contraire. Mais parce que ces créatures des américains au temps où les russes guerroyaient sur cette marge de leur empire, ces créatures ont échappé à le géniteur désormais embarrassant.
C'est la guerre de trop aussi parce qu'elle a signé la mainmise de l'OTAN sur la police du monde en lieu et place de l'ONU.
Et pour la France, c'est la guerre qui met bien en face de leurs responsabilités les donneurs d'ordre gouvernementaux et les soldats de métier.
N'y a-t-il pas plus de risque pour sa vie à s'engager dans l'armée pour aller brûler du pétrole de Total et casser des avions de Dassault et jeter en terre quelques indigènes, qu'à trimarder en coupure derrière la caisse d'un supermarché ?
Mais aujourd'hui le commanditaire de ces deux vies également gâchées, l'une dans la guerre étrangère, l'autre dans la guerre économique, est le même, marionnette à talonnettes agité par le MEDEF et les agences de notation.


Quant à l'image que j'ai choisie, elle devrait éveiller quelques réminiscences dans l'esprit de ceux qui ont connu pour y participer aux aventures coloniales du Maghreb ou d'Indochine.
La vie n'apprendrait-elle rien à ceux qui se croient des hommes ?


Le slogan humaniste d'aujourd'hui doit promouvoir une guerre :
GUERRE à la guerre, pour que vive la PAIX !

écolitude

Est-ce la réminiscence militaire de sa jeunesse ? ... ou une forme commune de bétitude appliquée au traitement de la jeunesse et de celles et ceux qui s'en occupent ? Toujours est-il que Madame Royal a servi sur le plateau de RMCInfo une prestation remarquable que le thème scolaire.
Au journaliste qui l'interrogeait sur l'école, elle rappela tout l'intérêt qu'une société doit porter à l'objet, jeunesse avenir, sens de l'éducation... mais les choses se gâtèrent vite quand on lui demanda de s'exprimer sur les mesures promises par le responsable marketing de l'Oréal ci-devant ministricule de l'éducation.
Des enseignants recrutés directement par le chef d'établissement ? pas de problèmes, ça va dans la bonne direction...
Des enseignants payés au mérite (mérite jugé par qui ?) ? pas de problème, ça va dans le sens de l'histoire...
Ségolène, parlant pour le candidat "socialiste" joue-t-elle ici le bon rôle de la camarade militante propulsant le programme de son candidat ?
Quand aux postes promis par Hollande, ce ne serait que les non-suppressions... et pourquoi pas, tant qu'on y est avec Bayrou au ministère de l'éducation ?


... ou se joue-t-elle, en candidate éconduite, à semer des peaux de bananes à celui qui s'en pose déjà lui-même de belles à chaque discours ?


Dans tous les cas, aussi bien le monde enseignant que celui des parents soucieux de l'enseignement délivré à leur progéniture, tous ceux qui sont attachés à l'école de la République ont tout intérêt à chercher ailleurs le candidat d'avenir pour l'école, à trouver à gauche sans aucun doute.


VIGILANCE à tous les étages !

vendredi 20 janvier 2012

Le modèle allemand

Toute comparaison est nécessairement abusive dès lors qu'elle franchit les siècles. Il ne peut s'agir que de référence à des mécanismes dont les ressorts peuvent se retrouver et se tendre dans des contextes rassemblant des ingrédients comparables.
Dans l'après première guerre mondiale, l'Allemagne sortant vaincue passa aux mains des sociaux démocrates avec la République de Weimar. Les traités scellant la fin du conflit étaient vécus outre-Rhin sur le mode de l'humiliation et les sociaux démocrates étaient plus prompts à combattre les soulèvements communistes sur leur gauche que les multiples tentatives de coup d'état de la droite et de l'extrême droite qui échouait malgré tout à renverser la République. A l'agitation politique allait s'ajouter une crise monétaire sans précédent. Dès 1923 la république allemande n'avait plus les moyens de payer sa dette de guerre à la France. S'en suivirent une phase d'inflation extrême et la France occupa la Rhur pour "se payer sur la bête"...
L'hyperinflation avait rendu la vie bien difficile au peuple allemand... Par contre les grandes puissances industrielles s'en réjouissaient, voyant ainsi leurs dettes s'amoindrir et leurs exportations facilitées !
Après avoir mis en place une nouvelle monnaie et limité la création monétaire à la banque centrale pour juguler l'inflation le gouvernement s'engage dans une diminution drastique des dépenses de l'Etat accompagnée d'une augmentation des impôts et des taxes...
Ces mesures n'empêchent pas l'Allemagne d'être en grande difficulté à la fin des années 20 : 
  • une production industrielle qui n'est pas tirée par la consommation intérieure mais exposée aux fluctuations des marchés extérieurs
  • un endettement difficile à juguler dans la mesure où la dette extérieure est à plus court terme que le financement des activités intérieures qu'elle soutient.


A la crise économique s'ajoute la crise politique déclenchée par l'incapacité des socio-démocrates à mettre en oeuvre des solutions adaptées à la situation. Une gauche divisée, un centre à droite... il n'en fallait guère plus pour ouvrir la voie à l'extrême droite dans le cadre du processus électoral existant.
L'électorat du parti nazi est allé bien au-delà du noyau idéologiquement acquis au renversement du régime démocratique pour instituer un pouvoir fort. Il a rassemblé sur la base du mécontentement populaire. Autour des politiques au pouvoir, la gauche et l'extrême droite  comptabilisaient alors près de 40% des suffrages.
C'est le 30 janvier 1933 qu'Hitler accepte le poste de chancelier.
On connaît la suite.














Dans la France d'aujourd'hui, nous ne sommes plus en 1920 pas plus qu'en 1933.

démocratie assassinée

Dans un message récent, mon ami chanteur Alain Hiver pointait la grande clairvoyance du linguiste américain Noam Chomsky qui accompagnait déjà nos études de philosophie au carrefour de 1968. 
Des différentes stratégies de manipulation de masse il établit une typologie d'une dizaine de méthodes éprouvées qui fait bien l'inventaire des pratiques des maîtres du monde aujourd'hui, de l'échelle de la planète jusqu'à la gangrène locale.




Plus de deux siècles passés, la Révolution française devait mettre fin à une société d'ordres  moisie jusqu'à la moelle au fil des siècles. L'instrumentalisation du peuple au profit de la bourgeoisie qui imposa la fraternité en 1793 pour une devise républicaine en trilogie avec la liberté et l'égalité de ses débuts laisse à penser que la vigilance doit toujours rester vive. Fraternitude, quand tu nous tiens...
Aujourd'hui il est moins question de la trilogie Clergé-Noblesse et Tiers Etat que d'une société duale dans laquelle une caste de privilégiés impose son pouvoir à la masse des peuples à l'échelle de la planète ; les organisations économiques sont entre leurs mains plus fortes que le débat démocratique et le choix citoyen. L'épisode 1981-1983 et les soubresauts qui s'en sont suivi méritent le même examen de l'amputation du changement.


Chacun associera aisément aux 10 stratégies décrites par CHOMSKY les pratiques de pouvoir observées quotidiennement depuis plusieurs décennies, pratiques et discours politiques, productions médiatiques, positionnement des "contre-pouvoirs" du monde syndical ou associatif, etc.

mardi 10 janvier 2012

Boussole...

... infaillible !
D'aucuns en font un vieux proverbe africain ; je l'adopte volontiers !


"Quand je ne sais pas très bien par où aller, alors je regarde d'où je viens..."


Nombreux sont celles et ceux qui devraient s'en inspirer, plutôt que de confier leur sort au GPS opportuniste des cohortes de flatteurs qui les escortent à l'affût du moindre éclat des stars pour s'imaginer lumières.



dimanche 8 janvier 2012

... d'hier à aujourd'hui !

Le monde va-t-il bien différemment ?
A peine les cendres de la Commune de Paris s'était-elles refroidies, la dépouille de Jaurès encore chaude, que le siècle dernier s'était ouvert sur la grande boucherie de 14-18.
Le massacre de millions d'hommes ajouté aux souffrances de ceux qui en restaient estropiés avait-il servi une autre cause que celle de l'inhumanité des puissances d'argent, déjà à cette époque à l'échelle planétaire. L'enjeu était bien alors de faire émerger la puissance américaine au détriment de la vieille Europe.
Les soubresauts et la crise de l'entre-deux guerres ont-ils conduit à autre chose que le premier cataclysme guerrier, sinon à l'abomination pire encore, si c'est imaginable, de la déportation massive et du génocide ? L'enjeu était bien toujours de confirmer la puissance américaine au détriment de la vieille Europe. La contribution soviétique à la victoire contre le fascisme établissait alors un équilibre dans la guerre froide qui fit se déplacer les foyers guerriers sur les scènes coloniales, avec les mêmes ressorts aux scénarios bellicistes : la main-mise et l'accaparement des richesses et des ressources, la soumission des peuples aux appétits capitalistes.

vendredi 6 janvier 2012

L’école selon Nicolas


Vœux de Sarkozy au monde de l’éducation – Réaction du réseau école du PCF.
L’école selon Nicolas Sarkozy : pénurie, concurrence et sélection.

Lors de ses vœux au monde éducatif, le candidat Sarkozy a présenté son programme pour l’école, dans la droite ligne des réformes mises en œuvre par le président… Les mesures proposées sont autant de nouvelles étapes dans la construction d’une école inégalitaire, où les élèves sont triés et sélectionnés dès le plus jeune âge, où les établissements et les personnels sont en concurrence les uns avec les autres et qui offre un accès au savoir différencié selon l’origine géographique et sociale des enfants.
Le PCF, avec ses partenaires du Front de Gauche, veut au contraire construire l’école de l’égalité. Tous les enfants sont capables d’apprendre. Construisons l’école qui offrira à tous un accès égal aux savoirs, sur tout le territoire. Pour cela, un service public national est nécessaire, avec des personnels en nombre suffisant, formés et sous statut de la fonction publique d’État.

Parole

La présentation des voeux de Jean-Luc MELENCHON, candidat du Front de Gauche à l'élection présidentielle du printemps prochain mériterait de passer en boucle sur tous les écrans et d'initier chaque rassemblement militant de cette nouvelle année.
La prestation de l'orateur ne souffre aucun reproche, si ce n'est pour les communistes la référence aux fondations marxistes de la construction idéologique.
La fluidité et la force du propos détonne par rapport aux discours convenus des autres candidats qui se préoccupent plus de plaire que de convaincre.
Le contenu et l'arrangement de l'ensemble ne laissent guère de place au manque ; personne de toute notre société n'est absent du propos, faibles ou forts, jeunes ou moins jeunes, travailleurs de toutes conditions ou galériens du radeau de Pôle-Emploi, chacun peut trouver dans ce discours l'écho argumentaire de ses préoccupations, l'espoir des solutions à construire, l'amorce de ce qui peut diffuser sur le réseau des paroles partagées l'envie de gagner, de repeindre la gauche aux couleurs de l'espoir, aux couleurs vives et chaudes qui rompent avec les badigeons délavés des promesses non tenues.

Cet homme a du talent, un talent qui me plairait communiste. Dans ce contexte, c'est aussi un des enjeux des échéances qui se profilent que de conserver l'entité politique du Parti Communiste pour bien vérifier que le rassemblement produit plus que l'addition de ses composantes. La diversité est bien la richesse indispensable à toutes les compositions. La divers'ôtée en serait la ruine assurée : on peut faire du pain sans sel, mais sans farine ou sans eau, c'est plus compliqué !

Interview de Jean-Luc Mélenchon à La Riposte


« Plutôt que de rassurer les marchés, il faut les affronter »


mercredi 4 janvier 2012


Interview de Jean-Luc Mélenchon : « Plutôt que de rassurer les marchés,  il faut les affronter »
D eux responsables de La Riposte, Greg Oxley et Jérôme Métellus, ont eu récemment l’occasion de discuter avec Jean-Luc Mélenchon au siège du Parti de Gauche. Eric Coquerel, de la direction du PG, était également présent. La discussion était fraternelle et a couvert de nombreux sujets. Greg et Jérôme ont réaffirmé l’engagement de La Riposte à mener campagne pour les candidats du Front de Gauche aux élections législatives et présidentielles. Ils ont aussi proposé à Jean-Luc Mélenchon de publier une interview de lui dans notre journal. Il a immédiatement accepté. La voici.
***
La Riposte : Sarkozy a lancé la lutte contre les « fraudeurs » aux allocations familiales, arrêts maladie, RSA, etc. A l’en croire, les pauvres et chômeurs seraient responsables de la dette publique. Comment combattre cette stratégie ?
Jean-Luc Mélenchon : La chasse aux pauvres menée par Sarkozy sous prétexte de lutte contre la fraude est une stratégie pour diviser le peuple. Un enfumage pour détourner le regard loin des responsables de la crise et de la dette  : les banques et le système financier. Pour démonter cette imposture, il faut sans cesse rappeler que la fraude aux prestations sociales ne représente que 20 % du total de la fraude sociale. La droite reste silencieuse face aux responsables de 80 % de la fraude : ces patrons voyous qui soustraient 14 milliards par an de recettes aux régimes sociaux. L’arsenal anti-fraude de Sarkozy n’est donc pas fait pour améliorer les comptes sociaux mais pour entretenir une bataille idéologique et insécuriser davantage les travailleurs.

jeudi 5 janvier 2012

ni dupe ni soumis

ni pessimiste !


Il n'y a toujours qu'un seul bon candidat à une élection...
... c'est l'élu.


En cas d'échec, Il n'y a jamais que de mauvais électeurs.


C'est bien ce qui fait le charme discret de la démocratie.

République & respect public

Les médias choisisssent d'être la (grosse) caisse de résonnance d'échappées inutiles.


En pateaugeant dans le caniveau ils sont au moins sûrs d'éviter le débat sur les vraies questions, d'éviter d'afficher leurs véritables intentions, de repousser aux calendes la reconsidération nécessaire de la politique dans la conscience citoyenne.


Attention à ne pas fournir l'occasion à trop d'esprits faibles de voter "au karcher" bleu marine !

mercredi 4 janvier 2012

250 000

Deux cent cinquante mille emplois sur un an...
C'est, à la louche, quand bien même le rapprochement n'aurait guère de sens, ce que pourrait financer la somme "investie" dans les jeux par les français, pas tous les jeux ! juste ceux de la "Française des Jeux", grattage, loto, etc.
Onze milliards d'euros rien que pour les recettes de la Française des Jeux en 2011... Il faudrait y ajouter les recettes des casinos, du PMU et autres miroirs aux alouettes qui finisent de vider le gousset des joueurs avant même que toutes les courses du mois soient faites.
Il ne s'agit pas de promouvoir une quelconque prohibition sous la bannière des ligues de vertu, mais ne doit-on pas s'interroger sur cette explosion des mises en même temps que celle des occasions de jeux ?
Au moment où le pouvoir profile ses ambitions en matière de réforme de la fiscalité et de la protection sociale, ne serait-il pas judicieux d'éclairer les citoyens sur cette situation pour les convaincre d'aller voter plutôt que d'aller jouer.
Les occasions ne se représentent pasfois pas, ou plus ! 
Le bulletin de vote n'est pas ticket de jeu
Et si, au printemps prochain le seul choix promis aux français oscille entre Sarkozy au tirage et Hollande au grattage les patrons des boîtes de jeux pourront se les frotter... Ce sera trop tard, les citoyens auront misé tout leur pactole de citoyen sur le tapis vert et sortiront poches à l'envers pour aller pointer aux restos du coeur après avoir pris leur retraite à 65 ans.


à peine surprenant...



Sans avoir jamais porté ce général en sympathie dès lors qu'il se mêla jadis de devenir président à la faveur d'une forme de coup d'état, son propos d'outre-tombe ne manque pas de piquant vis-à-vis de ceux qui profitent de son héritage, certain même encore trop petit malgré le secours des talonnettes !
Ceci dit, Le grand Charles n'est certainement pas le seul à se retourner dans sa tombe en entrebâillant le couvercle pour scruter les gesticulations des vivants. J'en ai connu dans notre bourbonnais, maire communiste par-ci ou président de chambre d'agriculture par-là qui ne devraient pas manquer de la souplesse nécessaire pour distribuer les coups de pied au cul qui se perdent à foison aujourd'hui.

mardi 3 janvier 2012

TVA : Taxe à la Valeur Accaparée

TVA sociale ! C'est comme le "plan "social", le social dans l'affaire c'est la référence à la victime : le peuple ordinaire des travailleurs au travail ou en recherche d'emploi, des jeunes en formation et des travailleurs retraités...
Dans les deux cas l'heureux bénéficiaire est toujours du côté patronal, effacement des ardoises, baisse des charges... et comme la purge en remède miracle n'a jamais rétabli le malade il faudrait continuer d'y croire malgré tout !
Jusqu'à quand les citoyens de France se laisseront-ils abuser par de telles énormités ? 
Emmanuel Vals n'avait-il pas - et avec d'autres de ses camarades roses - proposé ce que Sarkozy avance maintenant dans les dabats des primaires socialistes !
Aujourd'hui porte parole du candidat socialiste Hollande, quel parole porte-t-il sur le sujet ?
C'est pourtant simple, avec une augmentation de la TVA, les prix ne peuvent qu'augmenter, et c'est le pouvoir d'achat qui trinque ! Et quand on parle de conforter la "compétitivité" des entreprises, c'est pour dire que le gain   pour l'entreprise ira au profit  et aux dividendes... surtout pas aux salaires, au risque de réveiller l'inflation !!! 




Alors que faire ?
Autre chose ! Avec d'autres maîtres de la situation, tout simplement.


Et il ne faut pas désespérer du changement, UMP et PS réunis ne représentent qu'à peine 30% des suffrages des adultes en âge de voter. Et si ces deux partis obtiennent avec si peu d'assentiment populaire près de 90% des sièges de députés on peut sincèrement douter qu'ils aient vraiment envie de changer le monde dont ils se partagent alternativement le gouvernement.
Mais on peut aussi avoir vraiment envie de faire marcher le monde autrement avec plus des deux tiers des citoyens qu'il faut réconcilier avec la politique pour qu'ils prennent conscience de leur force et de leurs capacité à promouvoir un véritable changement.


C'est bien cette mobilisation que les communistes devraient conduire aujourd'hui.
L'amalgame disparate du Front de Gauche ne faisant pas squelette pour cette construction l'en empêche ; il laisse la toile à plat, comme une tente sans armature.

lundi 2 janvier 2012

Taratata, blabla... bonne ânée !



Ce matin, le billet de Sophia ARAM allumait bien dame Morano un peu ministre de Fillon. Comme tous les humoristes d'aujourd'hui elle a la tâche facilitée par ces clowns qui nous gouvernent et qui prêtent si bien le flanc à la raillerie.
Mais le passage de la fin de son billet consacré aux voeux présidentiels m'a accroché plus fort tellement il colle au propos de mon billet d'hier. 
Pour bien en profiter, allez tout de suite à 1 minute 40 secondes... 
La rétrospective des voeux sarkoziens depuis 2007 est féroce pour l'image présidentielle. Elle illustre surtout comment ce petit personnage considère le peuple de France pour bien peu.
Cinquième exercice de style cette année, et c'est toujours la même rengaine binaire :

  1. l'année passée a été dure pour vous, taratata, blabla...
  2. l'année prochaine devrait voir une amélioration avec les effets de toute les actions que j'ai entreprises, taratata, blabla...
Jamais démenti par les faits, le président nous assure des difficultés dont on a pu vérifier l'existence tout au long de l'année à l'indicatif ; et il réserve le conditionnel à l'évocation d'un avenir encore incertain qui a le mauvais goût de lui désobéir chaque année !

Gageons que si, par malheur, c'était Sarkozy qui devait présenter les voeux présidentiels au soir du 31 décembre 2012, son discours défilerait sur le prompteur de cette façon :
"Françaises, Français, nous voilà au terme d'une année riche... de difficultés...
Les mesures que j'ai dû prendre pour conjurer la crise... n'ont pas encore donné la pleine mesure de leurs efficacité, mais ayez confiance... taratata, blabla... 
(sous-entendu, maintenant que vous m'avez réélu pour 5 ans, fermez-la !)... 

Faisons tout pour l'empêcher ! 
Faisons tout pour empêcher que son remplacement ne produise pas le même discours !




dimanche 1 janvier 2012

de Lune à l'autre

De Saint-Sylvestre en Nouvelle année ! Le cérémonial quasi universel a opéré et, en quelques heures, les "marchés" ont profité d'un moment ordinaire pour en faire l'exceptionnel qui mérite le surprix. Manger, boire, communiquer, tout cûte plus cher entre le dernier et le premier.
Pourquoi ?
Le temps a commencé d'être apprivoisé par les hommes aux temps très anciens où nos lointains ancêtres ont pris conscience que la vie avait une fin. C'est de cette formidable découverte que sont nées les croyances les plus folles fondatrices des religions.
Et il en reste quelques poussières dans la vie moderne d'aujourd'hui.