mercredi 27 janvier 2016

à s'y tromper

Surtout n'allez pas croire qu'un remaniement vient de se faire en catimini sans que vous en ayez été informé ! 
Au hasard d'un déballage au grenier, bien tranquille dans sa boîte archive, cette Une de l'Huma attendait de la visite...
Cette Humanité était encore l'Organe Central du Parti Communiste Français et "les outils" ornaient sa manchette...
Le quotidien communiste est daté du jeudi 19 septembre 1985.
En cette année-là Fabius était Fabius, et Gattaz était Yvon, le père du Pierre d'aujourd'hui, à la tête du CNPF, l'ancètre du MEDEF...
A 7 ans, Macron apprenait tout juste à lire et à compter et Fabius était, aussi jeune que Macron aujourd'hui, premier ministre de Mitterrand en succédant à Pierre Mauroy après l'échec de la réforme Savary.
Les travers d'hier sont-ils très différents des errements d'aujourd'hui ?
Quel apprentissage la gauche a-t-elle fait en trente années de descente aux enfers ?
4 ans plus tôt, c'était 1981 ; le PCF était descendu à 16% avec Georges Marchais et quatre ministres communistes à la clé... en 2002 Robert Hue pouvait penser avoir atteint la dernière marche dans sa chute à 3% avant de fabriquer sa petite succursale du parti socialiste... D'Union de la Gauche en Gauche Plurielle, de Comités anti-libéraux en Front de Gauche, les tentatives de résolution n'ont pas manqué pour rester à flot ; en vain. La constante macabre était rose et n'a pas failli depuis que Mitterrand avait avoué devant l'Internationale socialiste à Vienne qu'il avait "signé le Programme Commun de la Gauche pour reprendre 3 millions de voix au PCF".
L'erreur d'appréciation des communistes après qu'ils aient servi de marchepied à Mitterrand en 1981consiste peut-être dans ce qui a été considéré comme un "virage à droite" avec les renoncement de Pierre Maurois en 1983 qui vont conduire au départ des ministres communistes. 
Y-a-t-il eu "virage à droite" ou poursuite d'une stratégie du renoncement consubstantielle du réformisme prôné par le parti socialiste depuis toujours ?

Le propos de Danielle Mitterrand ne l'illustre-t-il pas de la même façon ?

mardi 26 janvier 2016

D'un siècle à l'autre

Victor HUGO appelle à la République universelle le 2 mars 1848...
Aujourd'hui, à 70 ans passés de la Libération du joug nazi et de la reconquête de la République, n'y-aurait-t-il pas à puiser dans un tel texte quelques clés de lecture de l'actualité ?
N'est-il pas  grand temps aujourd'hui de fonder la Sixième pour que " Vive la liberté universelle ! Vive la République universelle ! »

Le 2 mars 1848, Victor Hugo prononça un discours pour célébrer la proclamation de la Seconde République. La plantation d’un arbre de la Liberté, place des Vosges, à Paris, fut pour lui l’occasion d’exprimer son soutien à la seconde République :


« C’est avec joie que je me rends à l’appel de mes concitoyens et que je viens saluer au milieu d’eux les espérances d’émancipation, d’ordre et de paix qui vont germer, mêlées aux racines de cet arbre de la Liberté. C’est un beau et vraisymbole pour la liberté qu’un arbre ! La liberté a ses racines dans le coeur du peuple, comme l’arbre dans le coeur de la terre ; comme l’arbre, elle élève et déploie ses rameaux dans le ciel ; comme l’arbre, elle grandit sans cesse et couvre des générations de son ombre. Le premier arbre de la Liberté a été planté, il y a dix-huit cents ans, par Dieu lui-même sur le Golgotha. Le premier arbre de la Liberté, c’est cette croix sur laquelle Jésus-Christ s’est offert en sacrifice pour la liberté, l’égalité et la fraternité du genre humain.

La signification de cet arbre n’a point changé depuis dix-huit siècles ; seulement, ne l’oublions pas, à temps nouveaux devoirs nouveaux ; la Révolution que nos pères on faite il y a soixante ans a été grande par la guerre ; la révolution que vous faites aujourd’hui doit être grande par la paix.
La première a détruit, la deuxième doit organiser. L’oeuvre d’organisation est le complément nécessaire de l’oeuvre de destruction ; c’est là que se rattache intimement 1848 à 1789.
Fonder, créer, produire, pacifier ; satisfaire a tous les droits, développer tous les grands instincts de l’homme, pourvoir à tous les besoins de la société : voilà la tâche de l’avenir. Or, dans les temps où nous sommes, l’avenir vient vite. On pourrait presque dire que l’avenir n’est plus demain, il commence dès aujourd’hui. À l’oeuvre, travailleurs par le bras, travailleurs par l’intelligence, vous tous qui m’écoutez et qui m’entourez ! Mettez à fin cette grande oeuvre de l’organisation fraternelle de tous les peuples, conduis au même but, rattachés à la même idée, et vivant du même coeur.
Soyons tous des hommes de bonne volonté, ne ménageons ni nos peines, ni nos sueurs. Répandons sur le peuple qui nous entoure, et de là sur le monde entier, la sympathie, la charité et la fraternité. Depuis trois siècles, la France est la première des nations, et savez-vous ce que veut dire ce mot, la première des nations ? Ce mot veut dire la plus grande ; ce mot veut aussi dire la meilleure.
Mes amis, mes frères, mes concitoyens, établissons dans le monde entier, par la grandeur de nos exemples, l’empire de nos idées ! Que chaque nation soit heureuse et fière de ressembler à la France !
Unissons-nous dans une pensée commune et répétez avec moi ce cri : Vive la liberté universelle ! Vive la République universelle ! »

jeudi 21 janvier 2016

Les tas d'urgences

    Les cégétistes d'EDF manifestent contre le désengagement de l'Etat quyi va brader au privé des parts importantes de notre patrimoine énergétique, en particulier des sites de production hydroélectrique...

Le petit doigt sur la couture du pantalon le gouvernement français obtempère aux attentes européennes en matière de libéralisation du marché de l'énergie. Dans un premier temps et depuis une dizaine d'années, la stratégie d'augmentation des tarifs rend le domaine attractif pour les marchands du temple qui vont pouvoir engran ger leurs bénéfices sans avoir eu à financer les infrastructures de production. L'usager devenu client va payer deux fois, voire plus, son énergie. Après avoir contribué au financement des installations il paye déjà le surcout tarifaire qui génère plus de cinq milliards de profits par an pour les actionnaires et il sera bientôt confronté à de nouvelles hausses accompagnant la dégradation déjà bien entamée du service...
Quant à la modernité du compteur Linky dont les grands laudateurs vantent les mérites pédagogiques en matière de consommation énergétiques, les observateurs attentifs vont y voir la même vertu "pédagogique" que celle des radoar en bord de route qui font de formidables tirelire pour l'Etat et les sociétés privées qui s'en occupent. Avec le compteur dit "intelligent", le fournisseur d'électricité (comme celui du gaz avec Gazpar et bientôt le compteur d'eau...) va surtout pouvoir couper le robinet à distance sans autre forme de procès aux pauvres bougres qui, dès le 10 du mois, doivent choisir entre les factures à payer et l'approvisionnement du frigo.
L'état de pauvreté, mesuré selon des critères officiels toucherait entre 5 et 9 millions de femmes et d'hommes dans le pays ; qui sont-ils ? Beaucoup de jeunes en mal d'emploi et qui n'ont d'autres solutions que de revenir à la charge des parents quand c'est possible, sinon c'est la vie d'expédients qui ne suit pas toujours le meilleur chemin... Beaucoup de personnes âgées de plus en plus isolées, de falimmes dispersées par la vie et dont les pensions de retraite sont parfois dérisoire avec un pouvoir d'achat revu à la baisse... des familles monoparentales où s'ajoute à la galère d'un parent isolé un apprentissage de la vie compliqué pour des enfants en mal de repères et de stabilité pour grandir sereinement... des urbains comme des déracinnés mis au vert à la campagne dont la misère éparpillée ne s'estompe pas pour autant...
C'est bien chez les plus fragiles que la dérèglementation du marché de l'énergie va continuer à faire des victimes.
L'actualité récente a mis à la Une le drame de la mort de deux saisonniers asphyxiés par les émanation du chauffage de fortune de leur camion maison garé sur un parking de station de ski...
La précarisation énergétique n'est pas un vain mot, elle touche aujopurd'hui plus de 5 millions de foyers avec des conséquences socialement très dommageables.
Il serait urgent de reprendre l'initiative dans ce domaine ; le cas Linky aurait pu fournir aux élus des syndicats d'électrification une occasion d'être utiles à leurs mandants en s'opposant à un dispositif dont la pseudo modernité cache surtout une pompe à fric, un flingueur d'emploi et une menace permanente pour les plus faibles...
Malheureusement  la naïveté pétrie d'incompétence des élus municipaux que l'on voit accueillir benoitement les promotteurs des nouveaux compteurs de gaz n'augure pas d'une résistance de leur part pour protéger la population de ces dérives libérales, à plus forte raison quand ils sont en respoonsabilité des structures intercommunales en charge de l'énergie ou de l'eau...

Il n'est jamais trop tard pour se mobiliser. Un article à lire et une information à propager sans modération !

Les tas d'urgences

1. L'école
Les informations transpirent quelques vérités qui n'étaient pas bonnes à dire en langue de bois politiquement correcte depuis des décennies.
Ce matin on entend dire que les enseignants français sont bien mal payés, deux fois moins bien que les allemands dont on nous bassine la réussite économique bien égoïste au demeurant... Moins bien payés que les espagnols ou les portugais... au 22ème rang des pays de l'OCDE, aussi derrière tous les pays anglosaxons et le Canada, le Danemark, l'Autriche et la Suisse... Il en est de même pour la situation du salaire des enseignants comparé à celui des autres salariés à diplôme égal... la mauvaise position de la France est aussi signalée pour ce qui concerne les effectifs des classes et les conditions de travail...
Peut-on s'étonner des difficultés de recrutement en quantité, mais pas seulement quand l'accès aux métiers de l'enseignement ne se trouve plus être qu'une solution du pis aller ?
Il y a belle lurette que l'état d'urgence scolaire aurait dû être décrété pour ne pas laisser se perdre la jeunesse du pays dans un système scolaire, pour le moins à deux vitesses et où seule la pellicule d'excellence a droit de cité.
Dans un monde où tout est marchandises le pouvoir s'est accommodé au fil des ans de la marchandisation de l'école au travers de la marchandisation de la réussite scolaire. Cours de soutien, formations parallèles, tout se passe comme si on organisait l'échec pour dégager le créneau de sa réparation au profit d'une minorité qui en a les moyens.
L'observation attentive des dégats causés par la réforme des rythmes scolaires sur la valeur de l'école qui recule sur ses missions d'instruction publique et d'éducation est sans appel : les enseignants perdent du terrain dans une concurrence où leur professionnalité est mise à mal et dans la relation famille - école détériorée par un tiers mineur.
Mais l'école n'est pas en vase clos dans le bocal de sa crise. Les deux milliards consacrés chaque année au "raccrochage" des décrocheurs sont loin d'une efficacité suffisante.
C'est dans une vision plus large que les solutions peuvent se concevoir, en remettant l'école au coeur du projet social plutôt qu'en rayons au marché de l'avenir.
Le travail, la connaissance, l'organisation sociale, toutes les facettes d'une vie partagée en société sont à redessiner hors des ruines d'un monde capitaliste à bout de souffle.

Alors peut-être les grandes personnes au pouvoir seront fondées à s'interroger sur la médecine qu'elles destinent à une jeunesse qu'elles diagnostiquent malade de radicalisation...

Ne devrait-on pas AUSSI envisager de "déradicaliser" le gratin de la finance mondiale et des politiques qui les servent qui se gavent de compliments et de petits-fours au forum de Davos ? C'est une autre image de radicalisme religieux enfermé dans le dogme du profit et de l'argent roi.
En enfant de choeur docile, Valls préfère Davos à l'invitation des paysans bretons qui manifestent...

Etonnant ! Non ?


mercredi 20 janvier 2016

L'envers du décor

Le plan Hollande sera-t-il le dernier cadeau au MEDEF du mandat ? Rien n'est moins sûr !
Et pour abréger cette calamité le quinquennat a le mérite d'une brieveté que le septennat n'offrait pas.
Si cette illustration des effets de la politique gouvernementale est publiée dans l'Humanité du 19 janvier, elle ne convient pas aux lecteurs du "grand journal de référence", le quotidien du soir "Le Monde" qui a recruté une plume tout droit sortie d'un thik-tank proche du MEDEF, l'Institut de l'entreprise, et qui écrit ainsi à la gloire de ses anciens employeurs que "tant que le SMIC détruira des emplois il faut poursuivre et amplifier les aides aux entreprises.
Avec Macron passant de la banque d'affaires au ministère de l'économie, le gouvernement a bien besoin des gratte-papier du cathéchisme libéral pour asseoir son orientation qui met les salariés en lutte en prison et qui flatte les émirs pétrolés en montant sur la troisième marche des marchands d'armes de la planète....
En son temps Jules MOCH, autre ministre socialiste champion de la "troisième force" faisait tirer la troupe sur les mineurs grévistes de 1948 dix-huit mois après que les ministres communistes aient été évincés du gouvernement d'après-guerre...
La "politique de l'emploi" du gouvernement n'est pas qu'une affaire économique, mais quand elle l'est c'est pour servir les intérêts capitalistes dans la "guerre économique" qui fait de la lutte des classes l'objet de la Résistance.
Les temps ont-ils vraiment changé ?

dimanche 17 janvier 2016

Chansons en liberté...

Récital Alain HIVER chante Guy BEART  

5 & 6 mars 20
Deux rendez-vous avec la chanson française avec l'Amicale Laïque de Tronget...
... à consommer sans modération !

jeudi 7 janvier 2016

Merci Jean

Souvenir de Gurs...
C'est avec les voeux de Maité Extramiana que ce poème arrive en bribes...
Merci mes camarades pour ce message d'espoir à partager sans modération !

Jamás nos daremos por vencidos/
Nous ne nous rendrons jamais


Je Nous souhaite en 2016 de ne pas trembler

de ne pas désespérer du bonheur un jour pourtant.
Je Nous souhaite en 2016 de ne pas renoncer
à la révolution, aux grands sentiments,
de rétablir le sens des mots
de renverser l’ordre homicide des choses
de ne jamais accepter l’injustice comme naturelle
de proclamer permanente l’insurrection des consciences
contre le monstre des monstres,
ce capital dégoulinant de sang, de fric, de malheur,
qui pousse la majorité au cannibalisme

Je Nous souhaite en 2016 de rester éveillés
de ne pas croire l’aliénation immuable
même si beaucoup s’y résignent par abandon,
et préfèrent lui ressembler au lieu de se rassembler,
se corrompre au lieu de rompre
se taire alors que les bouches ont tant à dire,
renoncer à toute espérance fût-elle désespérée,
abdiquer toute pensée émancipatrice

Je Nous souhaite en 2016 de ne pas trembler
de ne pas désespérer du bonheur un jour pourtant
de ne pas s’habituer lâchement au servage
de ne pas imaginer autre chose que le factice
de ne pas vivre que pour l’espace étriqué du soi
de ne pas renoncer à faire monde, à exister avec et pour tous,
à être « autre » en ouvrant cœur et frontières
aux « barbares » qui campent aux portes de nos cités
et qui ne devraient effrayer que les bourgeois

Je Nous souhaite en 2016 de revenir aux grandes colères
d’en réinvestir le chant de la lutte des classes
de les mettre au service du « oui » à un monde nouveau
de mépriser ces quelques-uns qui carriérisent, qui se servent,
au lieu de servir, avec tendresse et altruisme,
de mettre au diapason le dire et le faire
loin de tout spectacle fétide qui régale le système,
de bannir ceux qui ne sont que baudruches gonflées à la comm.

Assez de vivre de miettes, de frustrations, de haines, de peurs,
assez de concurrences fratricides, de compétitions létales,
assez de tout ce qui déshumanise !

Entends camarade, même le dos au mur et sous les ruines,
entends ce frémissement, cette pulsation, ce bourgeonnement.
Entends camarade, tant qu’il y aura un/e résistant/e,
le rouge rougeoiera.

Jean Ortiz


Publié sur Blog Humanite.fr du 29/12/2015

L'aveu

Dans son édition du 17 décembre dernier l'Huma Dimanche traitait du résultat du second tour des élections régionales en évoquant la défaite dubie par Frant de Gauche.

C'est bien effectivement la preuve par l'échec qui fut administrée deux dimanches de suite à l'auberge espagnole où chacun venait surtout grignoter au pot commun sans y apporter grand chose.
Hasard  ou coup de génie, le choix de l'illustrateur ne pouvait pas mieux convenir à la situation. Les trois leaders nationaux du Front de Gauche,ici saisi en octobre lors de la présentation de leur liste aux régionales en Ile de France, le regard perdu dans trois directions différentes, ont presque adopté l'air surpris du temps des résultats.
En perdant les deux tiers du peu d'élus qui restaient dans les conseils régionaux après la grande cacophonie de 2010 le PCF est bien plus pénalisé que tous les autres groupuscules constituant le Front de Gauche avec lui.
Avec une présence réduite de 1 à 7 ou 8 élus dans 5 seulement des treize grandes régions métropolitaines perdus dans des assemblées de plusieurs centaines de conseillers, le poids des communistes élus devrait leur remettre un peu les pieds sur terre. "Les faits sont tétus" écrivait Lénine dans sa "Lettre aux camarades" du 17 octobre 1917...
Ils le sont tout autant aujourd'hui. Et le constat affligeant qui mesure la perte du vote ouvrier en faveur du Front de gauche ces seules quatre dernières années en passant de 14 à 10 puis à 7 et 5% devrait quand même interroger avant de se poser la question de la candidature aux présidentielles de 2017.

mercredi 6 janvier 2016

Messe ou congrès ?

Ce texte proposé du côté de La Riposte a le mérite d'être écrit à l'encre militante, en langue de chair plus qu'en langue de bois. Brouillon aussi perfectible qu'imparfait, il va sembler à beaucoup éloigné à cent lieues des échanges policés et bien encadrés des "ruches" qui font depuis longtemps le miel des directions communistes dont les orientations si justes ont conduit à tant de succès électoraux depuis...
... allez Hue ! encore un effort et la page de l'Huma présentant les hémicycles des grandes régions n'usera plus d'encre vermillon, même en mêlant les traces du PCF aux autres élus du "Front de Gauche".


Le prochain congrès respirera-t-il à l'abri de la pollution des présidentielles de 2017 ? Pas sûr, car rien ne vaut la projection sur la prochaine élection pour faire l'impasse sur le résultat de la précédente, avant même d'avoir posé la première majuscule d'un texte programmatique de la grande organisation communiste officielle, 
Le grand déballage d'idées et de choses de ce texte officieux prendrait alors un caractère dérisoire s'il ne témoignait de la survivance d'un idéal communiste qui se retrouve aussi dans tant d'organisations...
C'est parfois dur, 
... et parfois surprenant !
Ou inattendu.
Locaux ou nationaux les exemples sont légions. Mais ces rencontres, pas toujours virtuelles, comme avec Maité Estop Extramiana et Jean Ortiz sur les chemins du Camp de Gurs, appportent la preuve quotidienne que le potentiel communiste est aujourd'hui plus souvent dehors que dedans... un peu comme dans la société qui ne met en lumière que la moitié de ses citoyens prétendument actifs sans considération pour son autre part d'ombre dont elle a éteint les espoirs..
Penser en liberté aide à défendre justement la liberté de penser, et le terreau communiste en est tellement fertile que l'espoir perdure, hors jeu, justement.

mardi 5 janvier 2016

Michel Galabru tire sa révérence

Un autre artisan de la bonne humeur l'avait croisé sur le plateau de Drucker... un petit hommage simple, pétri de sincérité et d'admiration.

lundi 4 janvier 2016

Linkee

Un petit reportage rafraichissant, dans tous les sens du terme !
Aujourd'hui il fait dans les -15°c au centre du Québec, à Warwick... et Lucien et Marie Prévost sont à l'abri de l'installation d'un nouveau compteur, si jamais les canadiens adoptaient la nouveauté française d'EDF ! La clé de leur bonheur tranquille ? ils sont à l'abri du harcèlement des "mauvaises nouvelles" des chaines d'infos en continu... ils n'ont pas d'électricité !


Pour ce qui est de Linkee, la municipalité de Paris vient d'émettre un voeu pour qu'il ne soit pas installé à Paris... Tiens-tiens ! Pourquoi donc ? Des socialistes municipaux auraient-ils découvert la tromperie sur la marchandise qui vise surtout à faire payer plus et mieux les usagers d'un service de l'énergie devenus à l'insu de leur plein gré des clients à plumer ? Qu'en pensent les Macron et Valls qui aiment l'entreprise ?
Pour sûr nos deux canadiens n'en sauront rien.