mardi 30 novembre 2010

"Partenariat" public-privé

Il y a une certaine indécence à parler de "partenariat" public-privé quand il ne s'agit que d'abandon du public et de son pillage au profit du privé. De la même façon qu'un patron voyou assèche la trésorerie de son entreprise en mettant ses valeurs à l'abri ailleurs, l'état transfère notre richesse commune aux coffres privés des privilégiés de la fortune et des banques via de multiples dipositifs budgétaires et fiscaux, service de la dette, bouclier fiscal, exonérations en tous genres...

jeudi 25 novembre 2010

Les trois du Parti

Du passé, faisons table rase...
Les archives de l'INA peuvent nous aider à réfléchir, à décortiquer les problématiques du présent en revisitant les traces du passé. Certes, l'avenir ne commence que demain, mais il ne s'exonèrera pas du passé que nous devons comprendre au présent.
L'erreur n'appartenant qu'au passé ou à l'autre au présent, il est utile d'argumenter l'analyse qu'on en fait au présent pour déssiner une perspective d'avenir.
Beaucoup considèrent sans doute qu'il est superflu, inutile, voire même complètement contre productif de révisiter ce moment d'histoire de notre Parti, tellement le monde a changé...
Georges MARCHAIS, Paul LAURENT et Laurent LEROY ont pourtant existé et leur passage à la tête de notre parti n'a rien d'anodin.
On y croise aussi Georges SEGUY, Jacques DUCLOS, Henri KRASUCKI...
... du passé efforçons nous de faire notre miel !



retrouver ce média sur www.ina.fr


Parmi les choses qui "datent" l'interview de Roland LEROY à partir de la 18ème minute de cet extrait vidéo, ne manque pas d'intérêt.

mercredi 24 novembre 2010

VIVA OPERA

L'opéra est aussi un sport populaire !


C'est un régal de lire le bonheur dans les yeux des chanteurs comme dans ceux des spectateurs...


Bravo les artistes !

Le scorpion ou la vie ?

La France est en crise, n'est-ce pas ? Pauvre France...
Il n'y a plus d'argent public pour achever de commencer d'accélérer la mise à deux fois deux voies de la RCEA (dépense de l'ordre d'un milliard d'euros)... d'où le projet de concession à une société privée d'autoroute qui ferait des usagers en insécurité d'aujourd'hui les clients en sécurité de demain dès la barrière de péage franchie !
... il restait juste 7 milliards pour le programme d'armement SCORPION !




Il n'y a plus d'argent public pour l'accélération du commencement de l'achèvement de la mise à deux fois deux voies de la RCEA !
Et quand j'ai visionné cette petite vidéo présentant les grands mérites du SCORPION, cet environnement technologique coûteux assurant la communication des militaires en opération en milieu urbain hostile, je n'ai pu m'empêcher de penser aux...
... 

La bourse ou la vie

La mort est au rendez-vous sur la RCEA. Il ne se passe guère de mois sans que les pompiers soient appelés à extraire une victime de son cercueil de tôles broyées.
S'en suit le long et insupportable cortège de l'information, des gendarmes au maire de la commune... et puis la famille, l'entreprise... c'est la chaîne inhumaine de la souffrance qui s'enclenche, nouant les gorges et détournant les regards... et qui fera le lendemain la une du quotidien régional.
Toujours le même spectacle de désolation, la sciure sur le bitume, les épaves éclatées, les silhouettes des sauveteurs trop souvent impuissants face au drame, et qui se repassent le film de la fois d'avant à l'appel du bip...
Un instant d'inattention et l'écart à gauche est fatal...
Une seconde d'assoupissement et c'est le rétroviseur du 38 tonnes qui vole en éclat, l'effroi réveille, et pour cette fois la vie n'a tenu qu'à quelques centimètres sur les centaines de dizaines de millions de centimètres de la route quotidienne.
La fureur du vacarme de la collision, les soupirs et les pleurs qui s'en suivent doivent-il faire taire quarante années de bruit ?
NON.

Le président aux champs

Nicola Sarkozy honore l'Allier d'une visite champêtre.
France Bleu Pays d'Auvergne précisait l'information ce matin.
Les terres de la Montagne bourbonnaise sont peut-être les plus propices aux semailles que le président s'apprête à faire : juste une petite graine de brice qui voudrait bien germer dans le secteur Vichyssois d'ici à 2014 et aux élections régionales nouvelle formule consécutive à la réforme territoriale...



Agrandir le plan


C'est par là que ça se passe pour la "visite à la ferme"...

lundi 22 novembre 2010

Concession et péages : un virage dangereux

La RCEA est bien présente dans le paysage du Bocage Bourbonnais, et ce depuis son implantation 40 ans en arrière. Mais sa présence s'apparente beaucoup à celle d'un corps étranger. Sa tranchée a dévoré quelques terres agricoles, bousculé quelques circulations locales, mais tout compte fait, sans transformer fondamentalement le paysage des activités humaines, sans enrayer la logique de déclin d'un territoire en difficulté et sans ouvrir de perspectives enthousiasmantes sur le thème de l'attractivité.
Les observations de l'usage au travers des circulation de véhicules légers montrent des différences considérables entre la branche nord en Saone et Loire et le tronçon ouest du val d'Allier à Montmarault. Le différentiel d'activité économique dans l'environnement de l'axe de circulation suffit à l'expliquer.
Chacun s'accorde à constater que peu d'usagers locaux empruntent la RCEA pour circuler en direction ddu pôle principal à Moulins et du pôle secondaire de Montmarault. La densité du trafic poids lourds et la dangerosité combinée du tracé et du trafic suffisent à en décourager l'usage sur des trajets plus longs en distance comme en temps.
L'examen de la situation sur le secteur Tronget - Le Montet - Cressanges illustre ce constat.



Les trois circulations hors RCEA les plus empruntées par les usagers proches des diffuseurs de Marmagne et Cressanges des secteurs Tronget et Cressanges en direction de Moulins se font majoritairement sur l'ancienne RN 45 devenue RD 945 par Souvigny, desserte la plus courte. Ensuite la RD 137 par la forêt de Moladier et la RD 65 par Besson et l'ex RN 9 pour atteindre Moulins fournissent des solutions surtout choisies à partir de Cressanges.



L'usage de la RCEA à partir de Tronget en empruntant le diffuseur de Cressanges, avec les deux options d'arrivée sur l'agglomération moulinoise :
Dans les deux cas  le trajet est allongé de 30 à 50%, et dans l'hypothèse de la transformation en autoroute, la part du trajet sur autoroute excèderait à peine la moitié du trajet.


Pour les populations de l'ouest du canton du Montet, sur les communes de Tronget, Le Montet, Rocles, Saint-Sornin et Deux-Chaises l'usage d'une RCEA concédée à partir du diffuseur de Marmagne supposerait l'acquittement d'un péage - même modeste - pour un trajet là aussi plus long et sans grand bénéfice en temps. L'évitement du péage ferait emprunter l'itinéraire alternatif par les RD 33 et 65 pour atteindre le diffuseur de Cressanges, créant ainsi une zone plus dangereuse par l'augmentation du trafic sur des zones à circulation agricole.
Ces observations peuvent conduire à penser que l'usage de la RCEA mise à deux fois deux voies n'est pas une évidence pour les populations de ce secteur. L'intérêt peut grandir si la destination se situe dans la partie sud de l'agglomération moulinoise et surtout pour des trajets retour qui exigeraient une traversée de la ville et du pont Régemortes difficiles aux heures de pointes.


Pour ce qui est de l'approche du pôle secondaire de Montmarault dont la zone d'attraction atteint Tronget l'usage de la RCEA serait payant dans l'hypothèse de la mise en concession. Cette situation conduirait vraisemblablement au reversement du trafic local actuel sur l'itinéraire de substitution déjà très fréquenté. La dangerosité limité sur la RCEA serait alors compensée par l'acccroissement de celle de l'itinéraire de substitution dont le profil et l'usage agricole nécessiterait alors d'importants travaux d'amélioration (pistes agricoles, rectification de courbes et aménagements d'intersections).

Plus généralement, sur l'ensemble du département écartelé entre trois pôles urbains peu communiquants, sur la RCEA qui traverse en particulier le coeur bocager du départemen, les barrières de péage susceptibles de l'équiper ne feraient qu'ajouter à la coupure est-ouest qui faisait dire jadis qu'il n'y avait pas grand chose entre la côte de Vallière (sortie ouest de Moulins) et les côtes de Chatelard (sortie est de Montluçon).


Faire des concessions, ça paye !

Dans le débat sur l'accélération de la mise à 2 fois deux voies de la RCEA dans son tronçon central Allier et Saone et Loire, la question de la concession à une société autoroutière et le péage associé est une question centrale.
Le Conseil Général de Saone et Loire est contre, celui de l'Allier  pour... Les argumentaires s'affutent sur un constat : la faiblesse du financement de l'Etat, et l'affichage d'un échéancier de réalisation  qui mettrait l'achèvement de cet équipement à près d'un siècle de son premier coup de pelleteuse dans la campagne trongétoise au début des années 70, au siècle dernier.
Un Etat qui est en capacité de ristourner à une poignée de grandes fortunes 700 millions d'euros par an de leurs impôts, un Etat qui investit moins d'argent sur ses routes qu'il ne fait de cadeau fiscal à une dame dont la fortune est estimée à 17 milliards d'euros et qui reçoit bon an mal an un peu plus de 30 millions d'euros au titre du bouclier fiscal... Un tel Etat ne peut qu'être trop riche, pour être capable de telles largesses !
Est-il supportable de considérer que dans un tel pays, le nôtre, l'Etat vienne expliquer que ses caisses sont vides au point d'être incapable d'investir un milliard d'euros sur un axe routier en moins de 40 ans ?
NON.
La concession au privé de ce simple complément de réalisation serait la solution... bien sûr c'est le seul moyen pour qu'une société d'autoroutes fasse fructifier son capital sur le dos des usagers devenus clients. Les sociétés d'autoroutes ont d'ailleurs été privatisées, ce qui prive l'Etat de très importants moyens en recettes pour la maintenance de son réseau routier, qu'il a, de ce fait, transféré aux départements. 
Si une société d'autoroute est en capacité de financer un tel chantier, ce n'est évidemment pas sur ses fonds propres; elle aura recours à l'emprunt -tout comme l'Etat pourrait se porter emprunteur- pour couvrir la dépense.
Dans le cas de la concession, l'usager devenu client va devoir payer un droit d'usage suffisant pour que la société privée rembourse  capital et intérêt des ses emprunts, avec en plus la marge nécessaire à ses frais d'exploitation, mais aussi, et ce sera incontournable, la part de profits promise à ses actionnaires ! Si le niveau de recettes de péage s'avère insuffisant le concessionnaire va bien sûr se tourner vers la puissance publique pour rétablir le profit de son exploitation avec une subvention d'équilibre, et là, le citoyen pas nécessairement usager et à, l'insu de son plein gré, participera sur ses impôts au service des dividendes des actionnaires.
Au bout du compte, l'arithmétique en témoigne, il n'y a pas de solution plus coûteuse pour la nation que la concession au privé, elle participe activement du transfert de la richesse commune dans les coffres de quelques uns. Elle est encore plus coûteuse qu'un service de la dette - dite publique - faite au privé depuis que l'Etat a abandonné la maïtrise de sa monnaie en 1973.


A titre d'illustration et sur la base incertaine des informations produites par la Maîtrise d'ouvrage lors de la réunion du Débat Public de Montmarault le tableau suivant donne une idée des redevances que les usagers seraient amenés à payer dans le cadre d'un système à péage ouvert réservant quelques créneaux d'usage gratuit pour les circulations locales (zoness vertes).

RCEA et développement local

Le dossier du débat sur le projet d'accélération de la mise à 2 fois 2 voies de la RCEA comporte des éléments intéressants. On peut s'attarder en particulier sur les activités du territoire traversé. La carte produite par l'IGN avec les données de l'INSEE est particulièrement claire.


Deux grandes situations peuvent être repérées selon que la RCEA traverse des territoires d'activités fortes ou faibles. Dans la traversée de l'Allier et sur la branche sud en Saone et Loire, la desserte d'activités en proximité est assez insignifiante. Par contre sur sa branche nord en Saone et Loire, la densité des implantations industrielles est telle qu'on peut associer à cet axe routier un rôle beaucoup plus important tant dans les flux de marchandises en approvisionnement de matière première et en issues de produits finis qu'en usage pour les populations du secteur.
Il est normal de voir évoqué le développement économique dès lors qu'il est question de création ou d'amélioration 'une voie de communication. Le projet de mise à 2 fois 2 voies de la RCEA n'y échappe pas. 
Mais, faut-il rappeler que cet axe existe depuis plus de trois décennies dans sa partie la plus ancienne. Et force est de constater que cette artère n'a pas généré d'évolutions marquantes dans l'environnement qu'elle traverse. Elle figure comme une saignée transversale dans le Bocage et la Sologne Bourbonnaise, croisant au passage les circulations naturelles sur l'axe nord-sud de la vallée de l'Allier.
De la même façon l'axe autoroutier de l'A71 assurant la jonction RCEA pour l'ouest de Montluçon reste une forme de tunnel dont la traversée de l'Allier n'a en rien enrayé le déclin industriel de Montluçon, pas plus qu'il n'a généré d'importantes activités nouvelles sur le "carrefour" de Montmarault.
Si la mise en sécurité d'un axe routier inadapté au trafic qu'il supporte est une nécessité d'évidence, le seul angle de vue de sa réalisation et des conditions de son financement ne sauraient suffire à la détermination du choix de la mise en concession.
La question du rôle qu'on assigne à cet équipement est primordiale.
Si le but est d'en faire une liaison européenne privilégiée pour un trafic de marchandises longue distance, alors la concession pourrait se concevoir  dans une économie spéculative qui tire plus de profit des flux que de la production et des stocks et où on ne rechigne pas à délocaliser les activités de toutes sortes, générant ainsi des circulations très abusives (ne voit-on pas des noix du Périgord voyager jusqu'en europe de l'Est pour se faire casser avant de revenir en France bien écalées...).
Par contre si l'objectif est de faire de cet équipement un des moyens du développement local, alors la concession est à proscrire pour privilégier une desserte fine du territoire et accroître son attractivité par son libre usage.

vendredi 19 novembre 2010

A vot' bon coeur m'sieur dame...

Apparemment tout le monde s'accorde pour dire que l'Etat n'a plus d'argent... Les collectivités sont mises au pain sec... La rigueur serait de rigueur, et, dans un tel contexte de misère publique il faudrait qu'il soit évident pour tout le monde que l'Etat ne peut assurer la mise à 2 fois deux voies de la RCEA qu'en quarante ans au moins ! bin voyons, ça tombe sous le sens !


La rigueur n'est pas de rigueur pour tout le monde, et, dans un tel contexte de misère publique, grâce à la belle mécanique du "bouclier fiscal" qui coûte bon an mal an 700 millions d'euros aux finances publiques
Liliane Bettencourt a reçu un chèque de  plus de trente millions d'euros... et avec ce simple détail il faudrait considérer que la RCEA ne peut qu'être donnée au privé en concession, péages des usagers à l'appui ! 
De qui se moque-t-on ?


Les 30 millions d'euros de cadeau fiscal à liliane de Bettencourt, c'est plus que l'Etat consacre à ses routes nationales chaque année !
... Et un an et demi de bouclier fiscal, ça paye toute la mise à deux fois deux voies de la RCEA ! Moins d'un milliard.


A quoi ça sert l'arithmétique ?


Au risque de rester seul à le penser, je persiste à croire qu'il est injuste de céder à la pression de la droite, ici comme ailleurs, injuste d'exonérer l'Etat de ses devoirs envers TOUS les citoyens, de quelque lieu du territoire qu'ils ressortent.
Non à la concession autoroutière et au péage; la route doit rester ou redevenir un espace public. Celle-là, comme les autres.


De l'argent public, il y en a; encore faut-il le récupérer là où il n'aurait jamais dû être mis à l'abri, accaparé par les privilégiés de la fortune et les banques.


Trop de camions nuisent à la sécurité sur les routes ! Et bien que l'on s'emploie à combattre efficacement la logique capitaliste qui fait de la SNCF le premier opérateur de fret routier du pays, et qu'on mette des trains sur les rails plutôt que des vélorails ! Il n'y a pas de fatalité à voir les noix du Périgord partir en camions en Europe de l'est se faire casser pour revenir dans d'autres camions en cerneaux écalés... Chacun des 5000 camions qui sillonnent la RCEA chaque jour peuvent apporter autant d'illustrations de l'abomination capitaliste.


L'humain avant tout, c'est SANS CONCESSION.



RCEA, le débat public



 Un jeudi soir à Montmarault, une salle bien pleine témoigne de l'intérêt de la population à l'endroit du sujet : l'accélération de la mise à deux fois deux voies de la RCEA.

Qu'en retenir ?
  1. Une conduite du débat par une présidente remarquable dans sa présentation comme dans le pilotage de la réunion, attentive à l'expression du plus grand nombre et exigeante quant à la qualité des réponses apportées.
  2. Une parole plutôt institutionnelle par la voix des élus qui ont "une longueur d'avance" sur le grand public qu'ils prennent à témoin de leurs options, ici en l'occurence la solution concession et péage.
  3. L'indigence et la médiocrité de la présentation et des réponses de la maîtrise d'ouvrage, sur le fond comme dans la forme; ceci au point qu'un sénateur et un président de conseil général ont pu stigmatiser une forme d'incompétence propre à remettre en cause la réalisation du projet.
  4. Des omissions suspectes de la maîtrise d'ouvrage quant aux options d'infrastructures proposées.
  5. La perception d'une impréparation limitée à la présentation du volet séduction pour la satisfaction d'une dévolution au privé de la gestion d'un équipement public.
  6. Un consensus gauche-droite suspect, réduisant la nécessité de la solution concession à une réduction du délai d'achèvement, sans aucune remise en cause des défaillance de l'Etat concernant un équipement structurant. Le Conseil Général de l'Allier est un peu comme la RCEA qui déroule son ruban de bitume tantôt à droite, tantôt à gauche de l'emprise prévue pour la quatre voies... très accidentogène dès lors qu'on ne roule pas à sa place !
  7. Une approche paradoxale de l'usage de l'infrastructure : la maîtrise d'ouvrage semble ignorer la faiblesse des usages locaux de la route actuelle dont la dangerosité est bien connue des riverains. C'est aussi sur ce point que le préfet de l'Allier notait l'origine extérieure au département de la plupart des victimes des accidents sur le tronçon bourbonnais de la RCEA. C'est aussi intelligent que de se féliciter de la faiblesse des victimes de naufrage dans notre département. Avec la concession et le péage, la sécurité serait là, mais la fréquentation n'en sera pas bien meilleure sur les sections à péages. Les usagers locaux aujourd'hui écartés par le danger, le seront demain par le péage, à quoi ça rime ?



mercredi 17 novembre 2010

La dette, la dette, la dette !

Un petit bijou de pédagogie sur "la dette" ! Prenez un quart d'heure de votre temps pour profiter de cet entretien d'un des auteurs d'un ouvrage intéressant sur le sujet brûlant.
Merci aux amis de l'Association de citoyens "Vivre ensemble" de l'avoir déniché.

A qui profite le système ?

Un interview d’André-Jacques Holbecq par Yves Michel.

« Il faut réduire la dette! ». On crie à la faillite! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d’aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : « Assez de cette gabegie ! Il est temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l’heure est au travail et aux économies ».

Ce qu’on ne nous dit pas, c’est qu’il y a une quarantaine d’années, l’État français n’était pas endetté, à l’instar de la plupart des autres nations, d’ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d’euros ! Pourquoi ? S’est-il produit quelque chose qui a fait que l’on ait soudain besoin de recourir à l’emprunt, alors qu’auparavant on se suffisait à nous-mêmes? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?


La dette publique, une affaire rentable envoyé par AtoumX2. - L'info internationale vidéo.
Merci aux amis de l'Association de citoyens "Vivre ensemble" de l'avoir déniché.


La solution est pourtant simple, et ce ne sont pas les propos de François Hollande ce matin dur France Inter qui en fondent les prémices : redonner aux Etats et/ou aux Communautés la maîtrise de la création monétaire, et cesser illico de payer des intérêts aux affameurs de la planète.

mardi 16 novembre 2010

Narko show

Sans surprise... si ce n'est le déplacement des tics vers les extrémités, les épaules ayant cédé une part de leur mobilité ératique aux bras et aux mains.
Mais le président ne parle pas avec les mains, il gesticule. Pour parler avec les mains, encore faut-il savoir parler ! et pour quelqu'un qui aurait dû par le passé toucher au métier d'avocat, la prestation est particulièrement piteuse.
De Villepin échappant au croc de boucher, parlait du problème de la France en parlant du président... Bien pire qu'un problème, c'est une bien mauvaise solution.
Il faut remonter loin dans l'histoire - et sur quelque bord que ce soit - pour trouver plus piètre personnage à la tête de l'état.
Auto congratulation et posture un tantinet moins superbe que jadis, mais le doute n'a pas sa place. Si la rumeur de la rue a franchi les grilles de l'Elysée pour atteindre son hôte, c'est pour lui faire rendre un hommage appuyé aux organisations syndicales qui ont conduit une action « responsable » contre la réforme des retraites. Il est vrai que l'intersyndicale a bien mérité ce compliment après avoir canalisé le mécontentement et les manifestants qui le portent dans la rue au lendemain de chaque échéance institutionnelle jusqu'après la promulgation... avec l'efficacité qu'on connait aujourd'hui !
Pour demain le dossier dépendance va faire s'apitoyer dans les chaumières pour trouver juste une réorientation supplémentaire de la solidarité intergénérationnelle vers le système assuranciel ! surtout ne touchez pas au grisbi.
Thiers, Poincarré et Pétain réunis, la droite la plus rétrograde se pavane au pouvoir, condamnée à bafouiller dès que le journaliste retrouve ses gammes de professionnel et pose la question juste, celle qui exige sa réponse et ne se satisfait pas d'une réponse prévue à la question que l'interviewé veut bien se poser.
Exit le bouclier fiscal et l'ISF réunis ! Tremblez, ténors de la fortune, au bout du compte il vous en restera un peu plus, juste un peu, juste de quoi exercer votre devoir de générosité dans le cadre du financement de la campagne présidentielle de 2012. Accessoirement vous n'oublierez pas de dire merci.
De la misère qui gangrène notre société rurale comme urbaine, de la pauvreté qui met par terre l'espoir des enfants et la dignité des vieux, du travail qui s'effiloche, des libertés qui explosent sous la chaussure noire du grand blond, de la souffrance d'un pays qui attend dans le couloir des urgences, RIEN.
A l'international, le culot est majuscule ! Il faut aider l'Afrique -qu'il disait à peine entrée dans l'histoire il y a peu...-, mais comment croire à la sincérité d'un propos quand toute sa politique encourage le pillage inique des richesses de ce continent au profit des grands intérêts capitalistes sur le marché des matières premières. Sarkozy est-il prêt à renoncer ou à payer au juste prix l'uranium ou le pétrole qui nous valent encore quelques otages ?
« Ma détermination n'a rien changé ! » : aveu tardif d'un échec sur la plupart de ses engagements de campagne ou maladresse dans l'usage d'un français approximatif qui aurait voulu signifier que sa détermination n'avait EN RIEN changé, à vous de choisir.
Le dépouillement des propos présidentiels ne manquera pas d'intérêt d'ici à 2012 pour trouver quelques chose dans rien, ou rien dans pas grand chose, si ce n'est l'aggravation constante des conditions de vie du plus grand nombre,

À suivre.

lundi 15 novembre 2010

Le travail c'est la santé !

François et Nicolas nous gratifient d'un remaniement que beaucoup jugent sévèrement de non-événement, tant il illustre le réduction de voilure du rafiot présidentiel. Du bon vieux RPR d'antan pour préparer les présidentielles, le moins de cacophonie possible... ils ont tous le doigt qui cherche la couture du pantalon et le regard qui guette la pupille présidentielle  pour y cueillir le signe d'une petite approbation qui doit faire chaud au coeur quand on voit tant de bannis de ministères. Il faut plaire, peut-être d'ailleurs ne faut-il que plaire. Dans de telles conditions, les domaines de compétences qui garnissent les différents portefeuilles ministériels sont de peu d'importance. Pour bien marquer la hiérarchie des grands courtisans, tout comme dans l'ancien régime les titres nobiliaires à rallonges nous donnait du Xavier de ceci et de cela au fur et à mesure où quelques beaux mariages consanguins étendaient son fief, le bon Bertrand, vassal souple de l'échine a hérité du titre "du travail ET de la santé" (de l'emploi aussi d'ailleurs).



Henri Salvador * Le travail c'est la santé *


Dommage qu'Henri Salvador nous ait déjà quitté, sinon je vous parie que Drucker l'aurait eu sur son plateau le jour où Xavier Bertrand va faire son "vivement dimanche".
Que Nicolas ait enfin compris que l'exploitation jusqu'à l'os des travailleurs qui s'épuisent au travail quand ils en ont, qui s'échinent à en chercher et à survivre pour les autres qui n'en n'ont pas ou plus. Non; la souffrance au travail, le management par le stress, non, notre président ne sait pas ce que c'est.
Que l'exploitation capitaliste des hommes et des femmes nuise gravement à leur santé, il s'en moque !
Qu'on lise dans les statistiques que les chômeurs fument plus... que les pauvres se nourrissent mal... il s'en bat les flancs !
Si jamais un début de commencement de prise de conscience survenait, au moins le ministre de la santé n'aura pas grand chemin à faire pour apostropher son collègue ministre du travail, le matin, en se rasant...

dimanche 14 novembre 2010

Remaniement...

A peu de choses près, les mêmes avec un petit jeu des chaises musicales.
Avec les présidentielles de 2012 en ligne de mire Sarkozy resserre son équipe gouvernementale sur les fondamentaux d'une UMP RPR.
Juppé revient, mais les sarkozettes Rama et Fadela s'en vont, emportant quelques autres feuilles mortes de "l'ouverture", Kouchner et Borloo... Pauvres pions de la diversité qui promenaient l'illusion du marionnettiste.


Au fond, rien ne change, le contraire qui eût été surprenant !


Fillon, exécuteur des basses oeuvres de son maître, n'a pas démérité aux yeux du président... Et c'est aussi une forme de bras d'honneur au peuple qui depuis des mois clame sa rogne dans la rue. 


Ceci dit le "guide" - tel qu'il se voyait l'autre jour à Colombey en singeant le grand Charles juché piteusement sur ses talonnettes - a bien du faire quelques déçus... pas le moindre poste de sous secrétaire d'état pour un grand syndicaliste de la CFDT ! Patience !


Depuis quelques années la République a été amputée de son véritable débat parlementaire; avec ce remaniement médiocrement médiatique, Sarkozy montre bien à quel point sa conception du pouvoir fait du gouvernement le faire-valoir fantoche de ses caprices et de ses humeurs. 
Après avoir ébréché le texte constitutionnel sur les sujets européens, le pouvoir en place éloigne encore un peu plus la République de sa devise. Pas de changement à l'intérieur !

samedi 13 novembre 2010

soleil rouge

« La normale » ...Travaillons moins, c’est gagner plus !

Chanson des « HUIT HEURES »

(Air de l’Internationale)


"Travaillons moins, c’est gagner plus !"
Ce simple vers renvoie le discours sarkoziste dans le camp d'une droite qui bégaie depuis toujours les mêmes discours rétrogrades.


Le 1er janvier 1906, J. F. Antourville, dédiait  cette chanson à la Commission Confédérale des Huit Heures et à ses bons amis les Poètes-Chansonniers Révolutionnaires.






1er couplet
Du Congrès de Bourges rayonne
Une revendication
Qui veut que tout chacun ordonne
Du labeur la limitation
Après huit heures Prolétaire
Laisse là bien ton attirail
Tu dois te rendre solidaire
De ceux qui n’ont pas de travail
(au refrain)

vendredi 12 novembre 2010

Le grand plongeon

Les petits profits ont déjà fait les grandes fortunes ; mais ça ne suffit pas, l'appétit venant en mangeant, les requins de la finance sont encore à l'affut.
En cause le financement de la santé animale, la solution serait par ici !


Vous aviez certainement déjà constaté -pour ceux qui vivent à la campagne près d'un élevage - que dans l'heure qui suit l'appel de l'éleveur inquiet pour la santé de sa bête, le vétérinaire arrive la soigner, examen, ordonnance et pharmacie délivrés sur le champ !


Vous avez pu constater qu'il était nécessaire à l'humain de prévoir bien à l'avance sa prochaine maladie s'il veut être soigné à temps sur rendez-vous en suivant son "parcours de soin" du généraliste au spécialiste, dans un mois et demi pour la coloscopie, deux mois et demi pour un scanner... 
Mais l'humain se console, lui, de la chance qu'il a d'avoir eu des ancêtres pas si lointains qui avaient inventé la sécurité sociale avec son assurance maladie ! C'est de plus en plus difficile de se faire soigner, on peut gémir longtemps sur un brancard dans le couloir des urgences, mais au moins, c'est de plus en plus mal remboursé !

mardi 9 novembre 2010

Merci GUY


Après s'être fait rare pendant quelques années – ne dit-il pas qu'il s'est économisé – Guy BEART revient sur les airs d'un nouvel album. En marquant ses quatre vingt printemps « le meilleur des choses » résonne comme une leçon de vie de poésie et d'engagement.
Chapeau l'artiste !
La tendresse et la malice courent toujours sur les cordes de la guitare ; mais la gravité vient aussi rimer dans un couplet sans concession sur notre société. Quel beau texte pour les écoliers !


Télé Attila

L'as-tu la télé nouvelle
L'as-tu, l'as-tu là ?
Pas la télé à bretelles
Celle de Papa

La télé toute en lamelles
D'éclairs et d'éclats
Qui te tranchent la cervelle
Comme un coutelas
C'est pourquoi elle s'appelle
Télé Attila

vendredi 5 novembre 2010

RESISTER !

"La Résistance est le refus absolu, total, le refus physique du thème qu'on vous impose. Ce n'est jamais un acte désespéré, ni une folie, mais une certaine conviction profonde, la croyance en certaine valeurs si intégrées à soi, qu'on se sauve en les sauvant."
André Gillois

Il est aisé de vérifier combien cette pensée s'applique justement à l'engagement des Résistants, femmes et hommes courageux qui ont su faire face à la barbarie pour rétablir la liberté et l'honneur de la France avec la République trop souvent au prix de leur vie.

Sans galvauder le terme ou en banaliser un usage inapproprié, la Résistance à toute forme d'oppression, de contrainte ou de violence qu'elle soit politique, économique ou sociale, reste bien l'ultime moteur de la sauvegarde et le seul qui garantisse l'intégrité des valeurs et des acteurs qui les portent.

Il est juste et bon de s'insurger contre le sort que le pouvoir fait au peuple de France aujourd'hui comme hier.
Il est aussi salutaire de ne pas courber l'échine devant quelques prétendus potentats qui confondent démocratie et démagogie.

jeudi 4 novembre 2010

Profil

Dix ans ont passé... 


Qui sait si le gros bloc de scorie, haut d'au moins deux étages, échoué sur la pente est de l'Etna est toujours là ? Toujours est-il que, ce jour là, il avait le profil révolutionnaire d'un tribun du Jeu de Paume ! Et il incarne bien la volonté tranquille se défiant du monstre qui le toise...

Trop d'ego mais guère d'égaux

Mélenssaigne ou Chalenchon ? va-t-on devoir faire semblant d'avoir le choix, et jusqu'à quand ?
Il n'y aura pas de guerre d'ego a-t-on dit sur tous les tons en parlant de la perspective de la candidature du Front de gauche en 2012 depuis les vélléités de Lean-Luc Mélenchon et l'offre de service d'André Chassaigne.
Si les ego sont bien perceptibles, en fait il n'y a guère d'égaux !
Au-delà du fait qu'il ne saurait plus être question de candidature communiste, il n'a échappé à personne que le député communiste et le chef de file du parti de gauche ont écrit leur livre, et se livrent à une petite course en slalom parallèle dans laquelle le débat politique ne trouve pas nécessairement son compte. Pas plus que ça facilite la prise de position communiste.
André Chassaigne chez Ruquier il y a quelques semaines, Jean-luc Mélenchon chez Drucker dimanche prochain, la hiérarchie des agitateurs d'antenne donne un avantage évident à Mélenchon. Avantage d'ailleurs validé par la présence furtive de Pierre LAURENT sur le plateau de "vivement dimanche", avec Clémentine AUTAIN qui en profite pour ressortir du purgatoire post collectifs anti-libéraux de la précédente campagne présidentielle.


"aujourd'hui "beaucoup de communistes mettent en moi beaucoup d'espoir", a-t-il fait valoir, avant de recevoir Pierre Laurent (PCF), Clémentine Autain (La Fédération) et Martine Billard (PG)..."

Alors ? on en fait quoi ? on le prend tout de suite ? on le remercie ? On attend ? jusqu'à quand ?
... et, c'est mesquin je vous l'accorde, si c'est le "front de gauche" qui présente un candidat, les moyens matériels et humains de la campagne se mobiliseront-ils dans les mêmes proportions que le pâté d'alouette ?


La façon dont la presse en parle n'est guère à notre avantage : voir article de Marianne2


Quand va-t-on dénoncer le caractère anti démocratique de l'élection présidentielle, renforcé avec le quinquennat et l'asservissement de l'élection législative au scrutin présidentiel qui le précède ?


Quand va-t-on dénoncer les prétentions hégémoniques des socio démocrates du parti socialiste à représenter LA gauche ?


Quand va-t-on poser la question de la perspective communiste autrement que dans la l'instrumentalisation de notre organisation  au profit d'une construction dite "d'ouverture" qui ne fait que couvrir de la poussière de quelques autres, notre gîte mal en point ?


J'aurais préféré que Pierre Laurent annonce la candidature d'André Chassaigne sur la grande scène de la Fête de l'huma, plutôt que le voir chez Drucker faire valoir mineur de Mélenchon.


L'image de la politique crève de se réduire à la politique de l'image.

mercredi 3 novembre 2010

Gonflé !

Raymond Domenech ne se déballonne pas ; licencié pour faute grave après le naufrage de l'équipe de France au Mondial d'Afrique du Sud, il envisage de réclamer près de trois millions d'euros d'indemnités à son ancien employeur, la Fédération Française de football !
Le grand manager de la prestation calamiteuse de l'équipe de France pendant des années, conclue en apothéose en Afrique du Sud à grand renfort de larmes de Roselyne et de coups de menton de Nicolas revendique le ballon d'or en guise de retraite chapeau.
Quand bien même le droit du travail est un droit qui devrait toucher à l'universalité, cette revendication a bien le goût de l'indécence.
Quels gagne-petit, ces salariés jetés dehors par les patron américains de Molex, quelles chichiteuses, ces petites mains de Lejaby qui sont mises au chômage pour que leur patron aille faire du fric sur le dos de leurs copines africaines ou asiatiques ! 
Décidément les travailleurs manquent d'ambition... Les quelques dizaines de milliers d'euros que leurs patrons voyoux rechignent à leur octroyer suffisent à leur revendication pour "partir dignement" !
Raymond, lui, n'a pas le désespoir modeste !
Bien dans la veine sarkoziste de l'insolence de la fortune, ne mériterait-t-il pas pour faire face à ses grands frais un complément de revenus sur un poste de sous-secrétaire d'Etat à l'éthique sportive que Nicolas lui réserverait dans le prochain remaniement ? 


Selon que vous soyez riche ou misérable, (in)compétence et (in)dignité vous seront payées bien différemment !



mardi 2 novembre 2010

A qui le tour ?

Après Stéphane GUILLON, après Didier PORTE - pour l'ancienne formule - après Raphaël MEZRAHI dans la nouvelle, c'est au tour de Gérald DAHAN d'être viré de France-Inter !


L'humour dit politique de Gerra, Dahan, et quelques autres ne me faisait pas souvent exploser de rire; je les trouve souvent trop faciles, égratigneurs de surface. Je leur préfère dans le genre ALEVEQUE ou PORTE dont on sent que le propos n'est qu'échantillon d'une pensée d'autant plus difficile à acheter qu'elle n'est pas à vendre ! Le premier des talents n'est-il pas d'être soi ?


Ceci dit l'exclusion, la pratique et la méthode, restent INSUPPORTABLES. 


La relation que fait "rue 89" est intéressante.


"Ecoutez la différence !", tel était le slogan de France Inter... Baillonner la différence serait plus au goût du jour, à moins qu'on ne resuscite l'image de marque de Pathé-Marconi vieille de plus d'un siècle : "la voix de son maître".


L'humour et la politique ne font plus bon ménage sur France Inter, radio du service public, que le pouvoir veut à sa botte. Et rien de tel pour les basses besogne que d'enrôler quelqu'un dont le passé produirait une image plutôt en contradiction avec ses intentions. Philippe Val à la direction de France inter ça ne peut que renvoyer à l'impertinence de Charlie Hebdo... Mais au bout du compte, ce n'est jamais que Kouchner ou Besson au gouvernement : une "prise" de Sarkozy.
Y a-t-il pire frileux que celui qui choisit toujours le giron du pouvoir en place ?


Et pourtant, si l'art de l'humour est difficile, Gérald Dahan avait été choisi comme le "fou du roi" acceptable, celui dont on sait qu'il assure, même avec un soupçon de dérision, la permanence du pouvoir à l'antenne; et c'est un peu l'anesthésiste de service qui va provoquer le sourire béat et entendu au moment où le bourreau remue le couteau dans la plaie. En un mot, l'humour de la "tranche matinale de France Inter" n'a pas, si tant est qu'elle l'eut un jour, vocation à éveiller les esprits à l'injustice et à la cruauté du monde, mais bien à calmer les ardeurs revendicatives dans la logique du :
"ça fait mal; mais mieux vaut en rire puisque c'est comme ça !"



Gérald Dahan
envoyé par franceinter. - Regardez plus de vidéos comiques.


Et dans ce cas là, plutôt que de confesser qu'il avait fait une erreur de casting, le patron peut même trouver un motif très 'professionnel" pour accomplir son forfait. La période d'essai n'a pas été concluante ! Fermez le ban.

lundi 1 novembre 2010

Edifiant spectacle

Jean Pierre BRARD fait ici une belle intervention ; dommage que le velours de l'Assemblée Nationale soit si vide ! Son argumentaire peut bien servir partout, et tous les jours.
Quand on parle de retraite les bancs de la majorité se vident.



Formidable exposé de la situation de Jean Pierre Brard
envoyé par achblog. - L'info video en direct.



Si nous étions en démocratie, une majorité des députés qui se respecte prendrait au moins la peine d'écouter son opposition...
Si nous étions en démocratie un président plafonnant à moins de 30% d'opinions favorables dans les sondages prendrait au moins la peine d'essayer de comprendre la rumeur qui monte de la rue...
Si nous étions en démocratie le premier dirigeant d'une organisation syndicale ne s'aventurerait pas à parloter de futures parlottes avec la présidente du MEDEF en plein conflit sur un plateau télé...
Si...
La dictature du fric est encore là ce soir, bien en place ! Est-ce qu'on va bientôt s'occuper de son cas ?


merci Michel pour le signalement de cette petite vidéo éducative !