vendredi 24 juin 2016

Enfin

Le vote des britanniques met l'Europe à l'épreuve...
Cette belle maxime du président français vaut-elle mieux que peau de lapin sur les marchés financiers ?
Que lui et ses semblables se souviennent de leur grand respect du NON des français à un référendum passé.

Que lui et ses soit-disant opposants de la sarkozie se souviennent de leur mépris pour la démocratie qui avait conduit les français un jour à voter NON sur le m^me score de 52/48%...

Il a fallu sortir Giscard de la naphtaline pour sauver le modèle initialement et définitivement ANTI DEMOCRATIQUE d'une Union européenne entièrement dévouée au dieu de pacotille du profit capitaliste...

Ce que les Grecs n'ont pas réussi à bousculer du carcan, les britanniques le réussiront peut-être... Qu'une monarchie parlementaire pose la question d'une gouvernance démocratique de l'Europe est quand même un comble !
Le pire reste à venir, d'Autriche, d'Italie, des Pays Bas ou même de France quand les marionnettistes du capital vont agiter leur pantins nationalistes et faire de l’extrême droite le repoussoir obligé d'une alternance sans alternative. Car la bourse de Paris va récupérer de l'activité... Les émigrés de la finance ne vont pas tarder de réclamer quelques avantages pour poser leur cul doré à Paris...

"Radio-Paris ment ! Radio Paris est allemand !", le slogan des résistants de Londres lancé sur les ondes ne pourrait-il pas reprendre un souffle d'actualité ?

L'avertissement sonne comme un espoir pour une gauche qui pourrait trouver là une opportunité d'un réveil idéologique qui la replace au cœur des aspirations populaires de changement et de progrès social.
Encore faudrait-il changer de braquet et renvoyer à l'école de la démocratie des élus plus soucieux de flatter leur cour que de se souvenir de leur petite extraction. Le peuple seul, dans son ensemble et non dans le petit échantillon des non abstentionnistes d'aujourd'hui, peut et doit prendre son destin en main, y compris en manifestant dans la rue contre la volontés des grands qui croient qu'ils nous gouvernent...

mardi 21 juin 2016

Trois bonnes paroles...

Des interventions des camarades du SNUipp au congrès de la FGR-FP à Caen...

INTERVENTION DE MARC LE DISERT

En cette année d'anniversaire du Front populaire, à l'issue duquel des avancées décisives pour le monde du travail ont été acquises, il serait tentant de faire le parallèle entre 1936 et 2016. Ce serait tentant mais pas pertinent. Nous vivons une toute autre époque avec une mondialisation exacerbée. Le paysage syndical est aujourd'hui bien plus fragmenté, le gouvernement de 36 n'est pas celui d'aujourd'hui. En 1936, la clé essentielle de la victoire a été le rassemblement, l'unité de forces sociales et politiques de gauche.
Depuis plusieurs mois, la mobilisation contre le projet de loi travail bat son plein. Malgré l'opposition de 70 % des Français exprimée dans les sondages, la mobilisation déterminée de centaines de milliers de salariés et de retraités, la seule réponse du gouvernement est le recours au 49.3 pour passer en force. Au-delà du fait que cette loi entraînerait un dumping social au niveau des entreprises d'un même secteur professionnel, elle exacerberait la mise en concurrence des salariés et, rapidement, la Fonction publique serait embarquée dans la même situation de précarisation et soumission totale à l'employeur. Les futurs retraités seront directement touchés ; moins de droits et des cotisations sociales qui vont manquer dans l'équilibre des régimes. Cet épisode montre que le dialogue social est mal en point dans notre pays. Combien la démocratie sociale est malade de pratiques qui tournent le dos aux exigences démocratiques exprimées de plus en plus fortement par les citoyens, notamment à travers les initiatives du type "Nuit debout" et au-delà. C'est, sans nul doute, un mouvement social plus large qui a pris racine dans la manifestation du 31 mars et qui met en évidence une aspiration à un changement de société. Il est temps d'inverser l'ordre des priorités du gouvernement pour répondre aux revendications des salariés et des retraités. Cherchant fébrilement des solutions, le gouvernement alterne les coups de menton autoritaires et tentatives de déminage des conflits. Ce qu'on peut apprécier, en revanche, c'est la combativité sans faille des retraités depuis 2014 avec les actions unitaires du groupe des "neuf" ; premiers décrets sur la loi vieillissement, fin du gel des pensions, mesures compensatoires pour les retraités redevenus imposables avec la suppression de la demi-part des veuves et veufs. Les actions, inscrites dans le durée n'auront pas été inutiles, mais rien n'est réglé sur le fond. Fiscalité, perte d'autonomie, petites retraites, paupérisation rampante de l'ensemble des retraités... Ce que veulent les retraités ce ne sont pas des ajustements à la marge pour corriger les situations les plus difficiles, ni même une augmentation dérisoire après le dégel des pensions, mais des mesures pérennes pour annihiler les dispositions régressives adoptées par la majorité précédente et l'actuelle et construire la véritable réforme fiscale promise.



INTERVENTION JOEL CHENET

Pour éviter les répétitions avec les intervenants précédents, je ne m’attarderai pas sur les conséquences économiques et sociales, de la poursuite de politiques gouvernementales très marquées par les orientations néo libérales préconisées par Bruxelles. Deux remarques seulement :
-       Les actions contre la loi travail ne concernent pas que la France. Des mouvements sociaux avec grèves très puissants se poursuivent en Belgique contre un projet dont l’inspiration, les objectifs, les effets sont ceux de la loi El Khomri. La question sociale est de retour en Allemagne, Italie, Espagne Les réserves du FMI sur ses propres directives est significative.
-       En plus positif, dans la Fonction Publique la fin du gel du point d’indice même si la mesure est dérisoire, et dans l’Education nationale les mesures indemnitaires obtenues et la revalorisation des fins de carrière auront des conséquences positives à court et moyen terme pour les retraités.
Je vais m’en tenir au questionnement au coeur de toutes les réflexions : quel l’avenir pour la FGR-FP ?
La décision du SE UNSA, puis du SIEN de se désaffilier rendent cette question urgente et incontournable. Près d’un tiers d’adhérents en moins, brutalement suite à une décision de sommet ce n’est pas anodin. Cela affaiblit la FGR FP, nuit à sa crédibilité, ses capacités d’intervention, interroge sur son avenir à court et moyen terme.
Le SNUIPP dans congrès de Rodez a rappelé son attachement à la FGR-FP et la volonté de ses militants de tout faire pour qu’elle continue son chemin engagé il y a 80 ans.
Ce congrès doit tracer des perspectives, redonner un élan pour l’ensemble des militants attachés à leur fédération.
Le premier écueil à éviter est, nous semble-t-il, celui du repli sur l’entre soi. Au contraire la FGR doit déployer son activité comme ces dernières années : informer les militants, leur donner des éléments d’analyse pour favoriser les mobilisations. Elle doit poursuivre son engagement dans l’inter UCR, dans le groupe des « 9 » en apportant ses propositions, sa compétence pour proposer des consensus entre organisations différentes. Actions qui ont conduit à des évolutions, certes mineures, des positions gouvernementales. La compensation de ½ part veuf et veuve pour les retraités non imposables en est un exemple. En ce sens il nous semble incontournable que ce congrès réaffirme, après le succès des mobilisations du 9 juin 80 départements concernés, son engagement pour poursuivre l’action unitaire à la rentrée : préparation du colloque au CSEE, appel unitaire aux retraités, mobilisations sans attendre dans la perspective du 1er octobre. En étant attentif à respecter nos mandats et faire valider chaque étape par la CE.
C’est en partant de cet acquis que nous proposons de nous interroger sur la construction de nouvelles perspectives.
Pour le SNUIPP la FGR-FP est un exemple unique dans un monde syndical fractionné, divisé. Regroupant des adhérents d’horizons divers, syndicats, adhérents directs, associations, elle
fait la démonstration qu’il est possible de refuser la logique du fait majoritaire mais au contraire après débats d’arriver à des consensus pour la défense des intérêts des retraités, de mener l’action.
Aujourd’hui quelles démarches ?
Première voie : l’appel aux organisations de retraités des fonctions publiques à nous rejoindre. Soyons réalistes. Les organisations syndicales de retraités qui regroupent les gros bataillons de syndiqués ont toutes leur UCR ou fédération de retraités. Cela ne veut pas dire renoncer à cette option, des possibilités peuvent exister du côté des magistrats ou de la caisse des dépôts, certains syndicats de la territoriale. Mais elle restera au moins dans un premier temps, sans doute marginale.
Le SNUIPP propose que nous nous engagions sur une seconde voie qui lui semble plus porteuse d’avenir à court terme.
La FGR-FP est la seule fédération qui ne regroupe que des retraités des fonctions publiques. C’est aussi –je viens de le rappeler- la seule organisation qui a une expérience d’un pluralisme aussi large. Elle peut faire la démonstration de sa spécificité et son originalité en agissant pour la défense des intérêts des retraités des Fonctions Publiques tout en inscrivant son action dans la revendication plus large de reconnaissance des droits de tous les retraités du pays. La FGR-FP retrouvera ainsi sa vocation d’origine tout en travaillant aux solidarités au sein du monde des retraités.
Depuis des années, il y a un recul des droits et des conditions de vie des retraité-e-s des 3 fonctions publiques : mise en cause du code des pensions, baisse des pensions, remise en cause du minimum retraite garanti, action sociale. Les projets sur la réversion, qui pour l’instant ne concernent que les retraites complémentaires, nous interpellent car il y aura une transcription dans notre régime.
La référence aux 6 derniers mois, le statut même des fonctions publiques sont dans le collimateur des candidats à la primaire de la droite.
Interrogeons-nous aussi sur les conséquences de la décision positive de revaloriser certaines fins de carrière. La péréquation, l’assimilation ne doit-elle pas revenir en débat ?
Pour le SNUIPP l’avenir de la FGR réside dans la réaffirmation de son ADN. Nous proposons que la fédération soit à l’initiative de rencontres, d’offre d’espaces de débats, de séances de travail, sans exclure quiconque, avec les organisations retraités des fonctions publiques. Travail d’échange, d’analyse – dernier rapport du COR par exemple – de proposition et d’action. Réfléchir, travailler sur les convergences possibles avec le régime général mais en ayant la volonté de pas renier ce qui est lié au statut de la fonction publique.
Cette démarche n’est pas irréaliste et vouée à l’échec. Les syndicats d’actifs de la fonction publique se réunissent, engagent des actions spécifiques sans affaiblir bien au contraire les actions menées avec tous les salariés.
Pourquoi en serait-il autrement pour les retraités. Quel mal y aurait-il à défendre l’idée d’une pension égale au SMIC et dans le même mouvement argumenter sur la reconstruction d’un véritable minimum garanti de pension pour les fonctionnaires ? Les fonctionnaires ont
aussi de « petites pensions » notamment dans la FP et FH. Pourquoi ne pas argumenter sur les spécificités de notre statut, du niveau de recrutement, de nos missions ?
Les UCR ont pour principale préoccupation les retraités du régime général. et je le comprends quand l’on compare les masses des différents régimes. Faire le choix d’une partie des retraités sans lier leur sort à celui des autres, c’est faire perdre l’ensemble.
Nous sommes convaincus que cette démarche spécifique de rassemblement des retraités des fonctions publiques serait à la fois bénéfique aux retraités fonctionnaires comme à l’ensemble des organisations de retraités et pourrait des organisations partenaires à nous rejoindre.

Ce congrès devrait dégager selon nous une double démarche :
  • Réaffirmer notre engagement dans les actions unitaires en débat pour la rentrée
  • Lancer un appel solennel à toutes les organisations des retraités des fonctions publiques à se rencontrer travailler et agir ensemble.

Des perspectives claires doivent nous permettre de dégager une feuille de route, pour faire vivre la FGR-FP, lui donner une force nouvelle, incontournable indispensable pour construire la défense et l’action des retraité-e-s du public comme du privé.



INTERVENTION DE BERNARD LIOURE

Débattre du rapport d’activité, c’est déjà se tourner vers l’avenir et les efforts que nous aurons à faire pour le mandat qui vient.

Convergence des luttes entre générations

Dans la Fonction Publique d’État, l’âge moyen de départ à la retraite a augmenté de 2 ans ½ en 4 ans. La tendance est la même dans les autres Fonctions Publiques et dans le Régime général.
Dans le même temps, des campagnes médiatiques insupportables mettent en opposition « l’opulence » dans laquelle vivraient les retraités avec la pauvreté qui frappe de plus en plus jeunes… nous serions les fauteurs de crise, les voraces insatiables qui mangent le pain de leurs enfants et de leurs petits-enfants sans se soucier de leur avenir : c’est ignoble !!!
Depuis des années, nous combattons ces d’oppositions générationnelles et mettons au contraire l’accent sur les solidarités qui unissent les générations. Nous gagnerions sans doute à mieux encore mettre en exergue le parallèle impressionnant qui existe entre les courbes d’augmentation de l’âge de départ à la retraite et le chômage, des jeunes notamment pour mieux pointer face à l’opinion qui sont les vrais fauteurs de crise.

Pouvoir d’achat

Nos organisations syndicales « d’actifs » respectives ont bien pris en compte, me semble-t-il, les effets néfastes des mécanismes générés par ces réformes successives des retraites qui tirent les pensions vers le bas et poussent les fonctionnaires à travailler plus longtemps.
Je suis moins sûr qu’elles aient intégré pleinement les effets de la rupture avec les salaires et de l’indexation des pensions sur les prix… pourtant cela est dévastateur ! Nous devrons mettre l’accent sur ce point.
L’OCDE pointe un risque de paupérisation des retraités.
L’INSEE dans un rapport de 2014 intitulé « Vingt ans de réformes des retraites : quelle contribution des règles d’indexation ? » indique :
« Depuis la fin des années 1980, le mode de calcul des droits à retraite a connu de nombreux changements visant à limiter la progression des dépenses de pensions en part du Produit Intérieur brut (…)
Parmi les facteurs de cette modération, les règles d’indexation jouent un rôle majeur. Depuis la fin des années 1980, c’est l’indice des prix qui sert à revaloriser les pensions
Les montants des pensions à la liquidation devraient certes continuer à augmenter. Toutefois, les pensions vont évoluer moins rapidement que les revenus d’activité et l’écart entre les deux sera plus important dans les scénarios de croissance plus forte. Similaire en 2010 à celui des actifs, le niveau de vie moyen des ménages de retraités n’en représenterait plus que 85 % à 70 % en 2060… »
Les rapports, qu’ils émanent de la Fonction publique au travers de son rapport annuel, ou de la CNAV mettent peu ou pas en cet aspect en lumière.
On y parle du niveau des nouvelles pensions mises en paiement (flux), du niveau de la pension moyenne (stock)… pour lesquels on constate dans le cas général une relative augmentation, due à un effet de « noria » découlant de carrières plus complètes… et d’améliorations indiciaires… dont, permettez-moi de l’ajouter, les anciens retraités n’ont pas bénéficié.
Pour ce qui concerne les enseignants qui relèvent du champ de syndicalisation de mon propre syndicat, les nouvelles améliorations indiciaires, non négligeables, annoncées pour les fins de carrière posent à nouveau avec force la question de l’assimilation et de la péréquation, faute de quoi nous serons à notre tour les « fonds de cuve » de l’effet de noria… et que dire de nos camarades anciens instituteurs ?
Cette question est primordiale. Elle est facteur déterminant d’une problématique qui nous tient à coeur, celle de la place du retraité dans, ou hors, de la société.
Elle se pose de façon très concrète aux retraités lorsqu’il s’agit de faire des travaux dans leur logement, de changer la chaudière ou encore de remplacer leur voiture.
Les nouveaux modèles sont plus performants, plus agréables, plus sûrs, mieux équipés… mais plus chers. Les retraités peuvent-ils bénéficier des progrès technologiques ? Ou doivent-ils rester en marge, « calcifiés économiquement » à une situation figée à jamais au moment de leur départ en retraite ?... car c’est bien de cela que sont porteuses les lois de 2003, 2009 et 2013 qui font dépendre l’évolution de nos pensions à l’indice INSEE… lois que nous devons nous attacher à faire changer.

Il me semble que nous avons à approfondir cette question, entre nous, avec nos partenaires syndicaux et associatifs et la mettre au coeur de l’action que nous aurons à mener à la rentrée. Faire changer les règles d’indexation est un enjeu majeur qui doit être au centre de nos actions, notamment de celles que nous sommes appelés à mener dès la rentrée.

jeudi 16 juin 2016

Les soubresauts du désespoir

Depuis des mois et des mois la mobilisation contre la loi dite "travail" s'amplifie. En suivant l'histoire de ce projet du gouvernement obéissant aux injonctions dérégulatrices de la Commission européenne (suite de la loi Macron) on constate que les coups de menton du premier ministre ont accompagné les zig-zag en marche arrière d'une équipe qui maîtrise assez mal la pratique du repli.
Tout l'exécutif fustige l'agitaion de vieux ringards minoritaires... le président voudrait-il faire passer le score pitoyable de sa popularité dans les sondages pour un soutien majoritaire d'un peuple pris en otage par la CGT ?
Las, malgré les compliments appuyés de la droite et du patronat, le soutien affiché par les dirigeants de la CFDT fait pâle figure face à la détermination des neuf syndicats qui restent unis et opposés dans ce conflit face au gouvernement.
L'usage des débordements de casseurs marionnettes en marge des manifestations justifie l'appel à l'ordre policier, masquant la réalité d'une mobilisation populaire déterminée.
Manifestation trouble fête avec l'Euro de foot...
Mouvement social ruinant le "reprise économique"...
Que d'insultes au bon sens ne faut-il pas entendre dans le vacarme organisé pour couvrir le bruit de la contestation !
Les pelouses "hybrides" des petits baigneurs millionnaires en crampons coûtent combien d'écoles dans les quartiers nord de Marseille ou d'ailleurs ?
Les gradins tout neufs des jeux du cirques d'aujourd'hui coûtent copmbien de scanners dans les hopitaux ?
Le déploiement policier et les dispositifs de sécurité privés qui doivent encadrer les hordes de "supporters" qui s'approchent des stades pour casser leur vis-à-vis tout aussi bien entrainé à la castagne que défoncé à la bière coûte combien de services aux personnes âgées qui tremblent devant leur télé à la vue du spectacle affligeant de la violence quotidienne ?

Va-t-il falloir qu'on s'étonne longtemps avant de voir, au prétexte de toutes ces manipulations de l'opinion, débouler le régime autoritaire et policier d'un nouveau Pétain ?
Après la loi "travail" faut-il attendre la loi "famille" et pour finir le vert de gris d'une loi "patrie" achevant de défigurer la République ?
La liberté de manifester avec la CGT serait confiné dans l'étendue un peu déserte du Larzac...
L'égalité serait assurée dans l'accès de tous aux services du Secours Populaire et des Restos du coeur obligés de présenter une offre satisfaisant tous les particularismes religieux...
La fraternité serait invoquée pour assurer la chohabitation paisible des renards de la haute et des volailles à plumer encagés dans de la basse-cour... sans oublier la construction de "camps aux normes internationales" pour loger "décemment" les migrants de toutes les douleurs !

Le temps presse pour conjurer les errements d'une République à la dérive qui va devoir bientôt se trouver un président plus providentiel que jamais. Si les citoyens n'avaient plus le choix qu'entre un prête-nom des banquiers et un  héritier de Pétain le temps serait venu d'entrer en résistance dans les urnes.
Il en est encore temps. ... mais pour combien de temps.