jeudi 4 février 2010

... des suceurs de roues !



ah oui j'oubliais, des suceurs de roues, j'en ai horreur ! vous savez, ces cyclistes adroits qui roulent en s'économisant à l'abri derrière celui qui fait l'effort... Ils sont sur la photo, mais souvent en roue libre !
Alors bien sûr vous me direz que cette exigence n'est plus dans l'air du temps.
L'air du temps, c'est d'abord de paraître, de brasser de l'air, de dire ce qu'il faut dire dans le rôle assigné, de dire que ce que l'on avait à dire vient juste d'être dit, de dire que l'on n'a rien à dire, l'important étant de le dire...

L'important c'est surtout de fréquenter l'ombre des supposés puissants...
Pauvre vanité qui s'imagine que l'ombre de l'opportunité fait l'intelligence de la situation !
Ce monde est triste hélas qui réduit une compagnie supposée progressiste au triste spectacle des manèges d'ancien régime où il était de bon ton d'entendre le même sermon que son maître pour mériter d'en être le sujet.
La vanité des hommes n'a guère d'égal que leur capacité à oublier qu'ils en sont.
Le respect citoyen ne se réduit pas à la parole qu'on octroie, il est d'abord dans l'écoute, mais comment écouter ce qu'on ne sait pas dire ?
Le pouvoir réel ou supposé, exercé ou attendu, est bien le pire des poisons pour l'intelligence, comme pour la démocratie.
Il est dur de s'y résigner, mais il va falloir voter; Voltaire et les philosophes des Lumières, Baboeuf, Louise Michel et les révolutionnaires de la commune de Paris, Engels, Marx ou Lénine, Eluard, Picasso et Aragon... et combien d'autres, n'auraient-ils rien enseigné au hommes que la soumission à quelque sauveur suprème qui sut adroitement constituer sa cour ?
Il est dur de s'y résigner, mais il va falloir voter; Il ne nous restera plus qu'à attendre le 21 mars pour connaître le résultat...
La politique, l'ambition responsable de participer à la conduite de  la cité, c'est autre chose que ça.

Aucun commentaire: