samedi 28 avril 2012

1er mai

C'est le moment d'aller leur sonner les cloches !
Et sans modération.

vendredi 27 avril 2012

N... le petit


LE PETIT par PlaceauPeuple


127 ans après sa mort, la mémoire de Victor HUGO résonne encore aux justes accents de la vérité.

jeudi 26 avril 2012

Lettre à Jean



Avec sa "lettre à Jean", Philippe Torreton écrit une belle page du livre d'or du peuple de France ; et l'Huma dimanche de cette semaine a eu la bonne idée d'en faire une belle page.



Jean,

J'aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J'aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j'étais à Antraigues il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos, c'est sacré !

Pardon te t'emmerder, mais l'heure est grave, Jean. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le Figaro comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées , je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n'as que les titres d'une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l'heure est grave !

Jean, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette France que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette France qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s'abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s'immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l'on traque comme d'autres en d'autres temps que tu as chantés, celle qu'on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n'est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l'on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette France de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette France qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l'essentiel...

Echantillon de campagne

Un échantillon de l'humour chansonnier dont l'équipe des "Deux ânes" fait vibrer les cordes sur scène depuis des mois...
... pourquoi pas le décompter du temps de parole du candidat en passant ce clip en lieu et place de campagne officielle, ça libèrerait du temps de cerveau disponible chez les téléspectateurs, comme dirait le patron de TF1...
Rire à s'en débarrasser ou le conserver à en pleurer, la question est bien là.

mercredi 25 avril 2012

Pas de deux

L'entre-deux tour ne semble pas hisser la campagne au niveau d'un débat d'idées, de projets confrontés, et de bilans discutés. L'amnésique de l'Elysée qui nous gouverne encore pour quelques jours s'escrime à fracasser son concurrent et tirant dans tous les sens, promettant plutôt deux dois qu'une de faire demain tout ce qu'il n'a jamais encore eu la moindre intention de faire... sauf peut-être quand il s'agit de flatter les électeurs de Marine dans le sens du poil.
Sarkopen est en campagne.
Mais Sarko peine à masquer sa hantise de défaite face à tant de caciques de l'UMP, chiraquiens en tête, qui se projettent déjà dans un après perdu et qui ferait imploser la machine sarkoziste.
C'est certainement la stratégie du Front National qui se devrait de faire échouer le président sortant tout en tentant de faire fructifier au mieux ses succès du premier tour aux prochaines élections législatives. C'est alors que pourrait pousser en France comme dans beaucoup d'autres pays d'Europe une nouvelle droite fleurissant sur les ruines de l'UMP avec son aile la plus réactionnaire ralliée à l'extrême droite.
Et le Front National pourrait ainsi prospérer à l'abri du danger d'une exposition brutale à l'exercice du pouvoir qui démasquerait bien vite ses méfaits, tout en attendant une échéance suivante qui pourrait condamner les socialistes comme on les a vu perdre en Espagne et ailleurs quand ils gèrent la crise au détriment de leur peuple.
Cette politique de la terre brûlée à l'extrême droite sacrifierait Sarkozy et permettrait à François Hollande d'envisager plus tranquillement l'hypothèse de sa victoire.


A gauche, les déclarations d'intention n'ont guère attendu après la fermeture des derniers bureaux et l'affichage des résultats pour soutenir le candidat socialiste arrivé en tête au premier tour et battre définitivement Sarkozy au second.

Y en a qui...




Coup de gueule ou coup de sang, Yves JAMAIT le chante si naturel qu'il nous fait bien vite rebelle complice de la belle lutte face à ces vestiges du vieux monde des féodalités financières.
A écouter et à propager sans modération ! ... surtout par gros temps d'élection.
Grand merci à Sandrine qui m'a mis sur la piste de cette petite pépite colorée.

Et pour ceux qui veulent s'essayer au karaoké, les paroles sont à découvrir plus bas.


lundi 23 avril 2012

La Peine


Les peurs les plus irrationnelles alimentées par l'extrême droite et la droite sarkoziste qui les exploite ont ajouté trois millions de voix au FN en doublant son score. Cette vision est à corriger des votes souverainistes de 2007, mais n'en contredit pas le sens profond.
Sans voir l'avenir à la seule lumière du passé, la situation ressemble fort à celle du milieu de la première moitié du siècle dernier.
L'alerte est considérable ; et elle l'est d'autant plus que le résultat ouvre la perspective d'une victoire possible à gauche certes, mais conforte le danger d'une extrême droitisation de la droite que l'on retrouve dans tant d'autres pays européens où la social-démocratie a démontré son incapacité à agir contre la crise.
La radicalisation du paysage politique ne renforce pas considérablement la gauche à la veille de législatives qui doivent être abordées sur la même piste de l'opposition à l'extrême droite en l'amplifiant encore.
Les résultats respectifs du Front de Gauche et du Front national sont bien à l'envers de ce qu'il aurait fallu pour assurer l'avenir d'un véritable changement.

La campagne du Front de Gauche a produit un effet bénéfique à gauche, le résultat est important après le naufrage du PCF en 2007 ; mais l'exploitation et l'usage de ce résultat vont exiger beaucoup de doigté pour naviguer sur une mer qui se fait grosse. Le pays a plus besoin d'un remorqueur de haute mer que d'un pédalo pour arraisonner les yatchs du capital qui a voté hier pour bien rester à l'abri des digues de ses privilèges.

dimanche 22 avril 2012

Bof

L'heure va certainement être à la satisfaction et à l'auto congratulation du côté du Front de Gauche. Rendez vous compte, on est passé de quasiment rien  à plus de 10%.
Encore qu'on pouvait espérer mieux, quand même ! les sondages l'avaient prédit !
Le score de l'extrême droite ne doit pas manquer d'inquiéter à côté de ça.
La baudruche centriste se dégonfle d'autant plus que le FN tire l'UMP dans le fossé de la droite.
La fille Le Pen a ajouté aux fidèles du pères les égarés du De Villers 2007 et surtout des électeurs de la cuvée Sarkozy 2007 revenus dans le giron de l'original...
Et au bout du compte, ça fait beaucoup, ça fait trop, et vraiment beaucoup trop.
Il ne fait aucun doute que les républicains attachés aux valeurs de la gauche, iront dans une quinzaine voter Hollande pour battre Sarkozy ! 
Et après, si c'est pour préparer la lente et inexorable descente aux enfers des renoncements socio-démocrates qui feront à nouveau le lit de la droite à la prochaine échéance,  les plus engagés des militants de gauche feront la tisane à l'eau tiède une fois de plus...


L'effet cliquet jouera une fois de plus, et l'extrême droite pourra berner quelques âmes perdues de plus, de trop.


L'expérience n'est pas banale d'avoir à déconnecter les idées des candidatures. on se croirait revenu sous le second empire avec un régime d'assemblées particulières qui réservait aux uns la discussion sans vote et aux autres... le vote sans discussion...
... s'est-on tant éloigné d'un tel modèle ? 
Et surtout est-ce sur cette voie de baillon qu'on est susceptible de rencontrer la démocratie ?
J'en doute.



jeudi 19 avril 2012

La place bleue était vide...

Grâce à François BONNET pour Mediapart, on en sait un peu plus sur le bide de Sarkozy à la Concorde... Grand écart de 25 à 120 mille !
Voir son article par ici.
Avec des images fournies aux médias lezs plus courus par les équipes des candidats, la supercherie devient pratique courante. L'art de l'image est aussi celui de l'expression produite par le cadrage, l'angle de vue...
L'image ne ment pas, elle ne fait qu'illustrer le mensonge de celui qui est derrière l'objectif.

lundi 16 avril 2012

La béquille ou le coup de pied au c...

Et si la perspective tracée par la direction actuelle du Parti Communiste Français se résumait à la fondation d'un second pôle réformiste dans la paysage politique européen, une forme étendue du "Die Linke" expérimenté en Allemagne.
Le ressort principal d'une telle démarche tend à tirer à gauche une social-démocratie inclinant au centre.
Vous aurez beau chercher dans l'histoire, les réussites de tels processus ne sont pas faciles à trouver. Le rapport de force gauche droite comme les équilibres internes à la droite et à la gauche ne se résolvent pas en endossant le costume de l'adversaire ou du concurrent, mais bien dans la clarté d'un affichage sans ambiguïté des identités et des confrontations d'idées.
La théorie du moindre mal vient à temps au secours de celles et ceux qui prétendent être utiles dès aujourd'hui en s'engageant d'abord au service de l'idéal voisin à défaut de servir le leur. C'est ainsi qu'avec plus ou moins de bonheur la gauche française des trente ou quarante dernières années a redoré le blason des socialistes au dépends des communistes. Depuis le début des années 70 l'orientation conduisant à l'union de la gauche a-t-elle effectivement rendu le parti socialiste moins mou ou réservé dans ses ambitions de changement ? L'observation des parcours et des options de Mitterrand, Rocard, Delors, Strauss Kahn et tant d'autre fournit la réponse sans ambiguité, et c'est non.
Bien sûr, et Jean-Luc Mélenchon ne se prive pas de le rappeler, les 35 heures, la retraite à 60 ans... des mesures progressistes ont été prises, mais la plupart du temps sans engager les moyens garants de leur généralisation et de leur pérénité, y compris dans les domaines connexes.

Et après l'après...

Avec le plus que parfait, la conjugaison nous offre une solution pour parler de ce qui est bien installé dans le passé, bien fini d'accomplir.
Avec le Front de Gauche aujourd'hui il va nous falloir conjuguer un plus qu'à parfaire ou plus que futur à installer dans l'avenir presque proche d'après les législatives.
La stratégie du Front de Gauche, jusqu'à présent tactique électorale appliquée à plusieurs échéances, européennes de 2009, régionales, cantonales et aujourd'hui présidentielles et législatives, n'a pour l'instant pas dépassé la sphère des élus en terme d'organisation. L'objet est ressorti en amont de l'élection pour éviter aux candidats d'être comptables ou redevables de leur formation d'origine. Il est ensuite ajouté à l'intitulé du groupe d'élus issus du scrutin, en attendant d'être à nouveau ressorti à l'échéance suivante.
C'est bien dans cette acception du fonctionnement du Front de Gauche qu'on ne peut reconnaître qu'une tactique réitérée dans la conduite des processus électoraux du local au national. Le Front de Gauche figure bien le rassemblement électoral autour de l'organisation Parti Communiste Français, de quelques nouvelles organisations issues aussi bien du PCF que d'autres partis de gauche (PS, NPA) et ouvert à d'autres soutiens de campagne.
La tactique est bien l'art de la manoeuvre visant à combiner l'action des différents moyens à disposition pour obtenir le plus d'efficacité dans le résultat. C'est bien là une marque de réussite, pour l'instant au niveau de la méthode dans l'attente du résultat.
La stratégie couvre un espace plus large dans le temps ; elle n'est pas attachée et réduite à un moment particulier de la lutte servi par la tactique opportune, mais couvre bien plus l'ensemble d'une visée prise dans sa complexité. La stratégie doit d'abord s'ouvrir sur un état des lieux statuant sur les forces et faiblesses de chacun ; ensuite elle intègre les enjeux de la lutte et finalement vise autant à bien manoeuvrer ses forces qu'à exploiter les faiblesses de l'adversaire pour dessiner un après qui ne se résume pas au communiqué de la victoire, mais à la conduite de l'avenir.
Quand la tactique vise la victoire, la stratégie vise l'établissement du changement consécutif à la victoire. La stratégie contient en germe le modèle de l'après.
Jusqu'à maintenant, la construction du Front de Gauche à géométrie très variable (cf. les dernières élections régionales) ne risque pas d'accéder au stade de l'objet stratégique. Sauf si l'échéance présidentielle en est l'ultime exercice préfigurant la création d'une nouvelle entité politique, une forme de nouveau parti jusque là niée dans les discours, mais qu'on sent poindre entre les lignes des tribunes de Jean-Luc Mélenchon qui se dit désormais investi par l'engouement populaire que suscite sa campagne d'un nouvel avenir à donner au mouvement.

dimanche 15 avril 2012

et après ?

Des indices concordent nombreux pour projeter l'image d'un avenir de la France hors de celle des ruines du sarkozisme. Une à trois semaines encore...
Un roquet grincheux de l'UMP prétend que la gauche est une imposture intellectuelle...
Quelle imposture, et de quelle gauche ?
S'il vise les tergiversations mollassonnes de la social-démocratie, celles d'hier, d'aujourd'hui ou de demain, il se trompe : il ne s'agit pas d'imposture mais de renoncement politique.
S'il vise les options proposées par la gauche française aujourd'hui incarnée par le Front de Gauche et la multitude de celles et ceux qui s'y retrouvent, il se trompe : il ne s'agit pas d'imposture intellectuelle ; mais bien plutôt d'une véritable posture intellectuelle proposant une analyse de l'existant et une perspective de changement cohérente dans ce qui fait une véritable politique de gauche, redonnant au pays le sens de la démocratie, du partage contre l'accaparement, du commun face à l'illusion du chacun pour soi, de tout ce qui fait vibrer les trois cordes de notre devise républicaine.

  • La liberté emprisonnée dans les geôles du capital, enchaînée aux boulets de la misère oppressive a besoin que le peuple la revendique comme une valeur aussi universelle d'inaliénable.
  • L'égalité galvaudée par les puissants comme l'obstacle passé de mode de leur inextinguible appétit mérite d'être redorée aux frontons des écoles qui devraient désormais étayer les premières années de la vie autrement qu'elles le font en confortant toutes les différences sociales et économiques au point de les avoir rendues quasiment naturelles dans la conscience collective d'un peuple sans boussole.
  • La fraternité,  paradoxalement la plus faible des charpentes républicaines a trop souvent été récupérée par celles et ceux qui, accédant au pouvoir en font un emblème détourné pour faire tolérer l'injustice qu'ils produisent.

La France libre n'est pas à droite, encore moins à son extrême brunâtre, l'une comme l'autre cuisinent dans la même gamelle que le centre pour servir la soupe au capital.
Elle n'est pas non plus dans les options centristes des raisonneurs "raisonnables" de la social-démocratie qui n'a jamais été capable d'autre chose que de soigner le cancer capitaliste avec quelques tisanes.

en campagne avec le Front de Gauche

17 avril à 20 heures, rendez-vous à Saint-Pourçain, salle Vuiton au Champfeuillet


et jeudi, pourquoi pas aller faire un tour à Paris ?



mercredi 11 avril 2012

Le semeur et la grande faucheuse

Il y a bien longtemps déjà que Jean Marie Pelt et beaucoup d'autres ont tiré la sonnette d'alarme devant l'insupportable descente aux enfers d'une agriculture empestée de pesticides. De la recrudescence de certains cancers, des atteintes à le fertilité masculine, de nombreuses études font état des dangers de l'exposition des paysans aux produits phytosanitaires dont l'usage est d'autant plus développé qu'il est source de profit.
Le film documentaire proposé sur la télé publique le 17 avril prochain est un rendez-vous à ne pas manquer, même s'il fait se coucher tard avec un passage à 23 heures en seconde partie de soirée.
Des images pour comprendre, des mots pour apprendre, des femmes et des hommes sacrifiés sur l'autel du profit des multinationales de la chimie et de l'agro-alimentaire, et, s'il ne dit pas tout, au moins il amorce le questionnement de l'intelligence sur quelques dogmes économistes.


S'il fallait une seule raison pour voter Mélenchon un prochain week-end, vous la trouverez assurément dans ce film qui ouvre les yeux sur ce que devrait être une vision politique de l'écologie rendant aux citoyens la maîtrise de leur destin et de la destinée du monde qui n'est qu'un peu le leur : les hommes appartiennent plus sûrement au monde que le monde leur appartient.


C'est peut-être aussi là que se dessinerait un projet communiste aussi respectueux des hommes que de la nature qui les environne.


OGM, pesticide, insecticide, fongicide, herbicide, bactéricide, raticide...
... ne riment-ils pas trop avec le suicide d'une agriculture dont la vocation première est de garantir la vie et la survie de l'espèce humaine ?


samedi 7 avril 2012

A vous de juger !

Une émission qui portait bien son nom en 2007...





dans une quinzaine de jours il sera temps de prononcer le verdict au fond des urnes. Et pour être sûr que ça change, le vote Mélenchon s'impose.
Comme un slogan repris sur le dessin humoristique d'un lycéen dans l'huma d'hier le dit si bien

Il vaut mieux penser le changement plutôt que de changer de pansement !

mercredi 4 avril 2012

à vos marques...

Entretien de Jean-Luc Mélenchon pour "Cerises", le journal en ligne des "communistes unitaires :

"... Vous avez clairement dit que vous ne participeriez pas à un gouvernement sous l’autorité de François Hollande. Comment faire pour que cela ne soit pas perçu comme faisant passer au second plan l’enjeu d’une victoire de la gauche ?
Je ne participerais pas à un tel gouvernement parce que ce n’est pas de ma personne dont il s’agit. Je représente des courants, des électeurs qui ont des avis peut-être différents sur cette question et je ne dois trahir personne. Il reviendra aux composantes du Front de gauche de prendre position.
..."

Par ailleurs, et ce n'est pas en totale contradiction puisque "Il reviendra aux composantes du Front de gauche de prendre position", ce qui autorise Serge FAUBERT à envisager comme "pressentis" trois communistes ministrables dans le premier gouvernement d'un quinquennat Hollande.

Les bruits et rumeurs sont les outils ordinaires de la déstabilisation de positions établies. Celle du Front de gauche dans la campagne des présidentielles l'est assurément sous la conduite de Jean Luc Mélenchon. Ce dernier affirmant à qui veut l'entendre qu'il ne sera pas ministre de Hollande, il n'est pas anodins de tester l'hypothèse de la participation de ministres communistes. Est-il vraiment nécessaire de laisser courir sur une telle piste ?

L'expérience du pouvoir n'est-elle pas, paradoxalement, le plus formidable révélateur des faiblesses humaines.

mardi 3 avril 2012

35 heures

Une dizaine de semaines de campagne présidentielle sous le signe de "l'équité", c'est le spectacle édifiant d'une démocratie enchaînée aux grilles des médias.
389 heures et 4 minutes pour l'UMP sous les projecteurs des plateaux télé et aux micros des radios.
368 heures et 38 minutes pour le Parti Socialiste...
A y regarder de la sorte, c'est justement logique : la semaine de propagande du PS dépasse à peine les 35 heures quand l'UMP travaille plus pour gagner plus avec une semaine qui frôle les 40 heures.
Face à ces forçats de l'audience les autres ne sont évidemment embauchés qu'à temps partiel et en coupure, histoire de compliquer un peu plus la vie des idées.


C'est quand même curieux quand on y pense, à quel point ça se ressemble... on dirait qu'ils se sont donné le mot, non ? à moins que ce soit cette répartition matraquée à longueur de journée qui finisse par donner dans les urnes le résultat qu'ils attendent...


Un accident de parcours cependant : cette année la campagne du Front de Gauche propulse le score de Mélenchon dans les intentions de vote à un niveau incongru pour le plan média des "majors" politiciens rose et bleu.


(évaluations arrondies à partir des observations du CSA qui a en charge le contrôle du traitement des candidats par les médias... et qui trouve que ça va très bien comme ça !)