samedi 20 février 2010

Allo, docteur, bobo !

La santé, tout comme l'éducation est un des fondamentaux de la qualité de vie.
Aujourd'hui au coeur des préoccupations des politiques, on oscille entre deux regards toujours calés sur l'économie sociale plutôt que sur l'effet santé.
Aujourd'hui il faudrait économiser sur les dépenses de santé pour combler un "déficit"...
Aujourd'hui il faudrait soutrenir les professionnels de santé libéraux à grand coups de finances publiques pour conserver un tissu de praticiens généralistes suffisant...

Faux débat et fausse piste. Ces deux démarches n'ont produit jusqu'à maintenant que des effets délétères, des déficits maintenus ou accrus, des installations en effet d'aubaine sans tenue sur le long terme.

Que faire alors ?

Mettre en place un système de santé gratuit tout simplement ! et c'est possible aujourd'hui en choisissant d'asseoir la collecte les ressources affectées à la santé sur des bases nouvelles.
La refonte du système de santé touche nécessairement toutes ses composantes, la pharmacie, le para médical...

En attendant d'argumenter, la lecture de la thèse de Anne-Laure SAMSON, soutenue en 2009 sur le thème "Les revenus des médecins généralistes" offre des éléments intéressants pour réfléchir au problème.

Lire la présentation de la thèse ICI
Lire la thèse ICI (c'est un peu dur dans le détail des analyses pour qui ne maîtrise pas les calculs statistiques et les méthodes d'investigation des sciences sociales; mais les conclusions sont à la portée de tout un chacun).

Communiste dans tout ça... La dérive marchande de la santé et la confusion entretenue par les assemblages public-privé font oublier que le système de santé n'est pas fatalement livré aux appétits qu capital.
Nationaliser les services de santé et leurs annexes de l'industrie pharmaceutiques en lien étraoit avec le développement de la recherche publique dans les centres universitaires serait une belle révolution. L'effriotement des standards de comportement des professions libérales de la santé devrait conduire à y réfléchir. L'argent public pour la santé publique, tout simplement.

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