jeudi 31 mai 2012

Tout juste

Pierre Priolet, auteur  des "fruits de ma colère - Plaidoyer pour un monde paysan qu'on assassine" était l'invité du congrès de la FDSEA03 à Bourbon l'Archambault.
Juste l'invité qu'il fallait ! Un pur régal : juste, authentique, compétent, engagé et volontaire, sincère jusqu'au bout du souffle, c'est un homme de la terre, un vrai paysan que nous avons pris plaisir à rencontrer.





La quatrième de couverture de son ouvrage dit l'essentiel de son engagement et de son propos :


"Un manifeste qui nous concerne tous
Pierre Priolet produit des fruits en Provence. Ses larmes en direct sur France Inter et dans plusieurs émissions de télévision ont bouleverse le pays. Chaque fois sa présence, sa colère, ses mots simples et justes ont déclenche une avalanche de courriers et d'appels. Il était temps : ils sont des milliers d'agriculteurs, pris
comme lui à la gorge, a disparaître sans faire de bruit, dans l’indifférence.
Parce qu'il a les mots pour raconter les vergers a |'abandon, le paysage français qui se désertifier, l’humiliation quotidienne de paysans infantilisés par les subventions, le scandale de la grande distribution qui les étrangle, les pesticides autorises en Espagne alors qu'en France les agriculteurs sont traites de pollueurs, parce qu’il n’adhere a aucun syndicat et que sa parole est libre, Pierre Priolet est devenu en quelques mois Ie porte-
voix d'un monde qu'on assassine. Passionne, il ne se contente pas de dénoncer, il se veut aussi |’instigateur d'un projet pour bâtir un nouveau système de distribution qui se passerait des aides, et il se bat pour l'idée d’une société ou |’on consommerait plus juste.
Son livre est non seulement un appel au secours, mais encore une très efficace réflexion sur notre société et sur un système en bout de course."

mercredi 30 mai 2012

La garde rapprochée du capital


"les Grecs devraient commencer par s'entraider collectivement […] en payant tous leurs impôts".
C'est le propos de la Directrice du Fonds Monétaire International ; Christine Lagarde a un salaire annuel d'environ 373.000 euros, auxquel s'ajoute une prime de 67.000 euros. Le tout net d'impôts puisque, sous son statut de fonctionnaire international, elle bénéficie d'un régime fiscal spécifique et ne paie pas d'impôt sur le revenu.
Comme tous les petits roquets vindicatifs, elle jappe de loin ; Qu'elle aille se faire voir chez les grecs... lorsqu'elle aura payé ses impôts, elle serait un tantinet plus crédible ! non ?

Camarade Karl, ne vois-tu rien venir ?

La Grèce est en prise à une des pires crises de son histoire, à la fois laboratoire et bouc émissaire de la fièvre capitaliste qui enflamme l'Europe et secoue le monde.
La solution à gauche que les grecs ont semble-t-il plébiscitée lors des élections législatives est structurée dans le rassemblement d'une douzaines d'organisations sous la bannière de Syriza. Alexis Tsipras, leader de ce rassemblement était récemment reçu en France par pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon qui portent une analyse proche de Syriza.
Les socialistes grecs, tout comme la droite n'ont fait qu'accompagner la descente aux enfers d'un peuple étranglé par la loi du capital.
Qu'il se rebiffe n'est que normal et salutaire. la réédition en juin des législatives  ne peut qu'amplifier le mouvement déjà entamé et renforcer l'option du "front de gauche" grec de Syriza.
Le parti communiste grec est présenté comme marginalisé dans le processus politique qui se jouerait autour d'une recomposition de la gauche.
Ainé de trois ans du PCF, le KKE résiste dans la turbulence.

jeudi 24 mai 2012

Fumée grise

Quand les cardinaux s'enferment au Vatican pour désigner leur cheferie papale, c'est la fumée blanche qui les libère de leurs tergiversations et qui fait monter au balcon celui qui figure l'unité de leur choix.
Qu'en est-il des rencontres extérieures du nouveau président français en passant par Camp David, Chicago, Bruxelles ou Berlin ?
Les grands du monde à l'échelle de la planète des riches ou de l'europe du capital n'ont de cesse de se rencontrer pour soit-disant rechercher des "accords" qu'ils ne trouvent généralement pas, et c'est la règle qui veut ça, pour que le jeu continue !
Depuis quelques jours et le grand festival neuropéen mobilise les médias et la grande loterie s'organise pour savoir si Hollande va réussir à dégommer Merkel au chamboule tout...
Tristement dérisoire ! L'un comme l'autre sait très bien que les choses ne vont pas changer, puisque pour l'Allemagne (comme pour la France à un degré moindre), l'acceptation de la mutualisation de la dette dans les euro-bonds consisterait à dénoncer le système qui permet à l'Allemagne de se financer à moins de 2% quand la Grèce est à plus de 20%.
Mais c'est justement parce que la Grèce est taxée à 20 %, l'Italie, l'Espagne ou le Portugal à taux fort également, que les banques peuvent se permettre de prêter à taux plus faible à l'Allemagne ou la France.
De solidarité européenne dans tout ça... pas plus que d'efficacité économique, c'est l'encadrement de la misère des peuples et de l'opulence des rentiers.
Des coups de menton de Hollande, pas plus que des gesticulations sarkozistes, rien à attendre qui change véritablement la donne, l'un comme l'autre ont de la considération pour la "DETTE".
Et tant que nos dirigeants politiques partiront du principe que la dette publiques est si légitime qu'il est du devoir des peuples d'en assurer le remboursement aves tant force intérêt qu'ils ne leur reste rien pour vivre, le changement de maintenant ne sera qu'enfumage.
La social-démocratie d'aujourd'hui ne porte pas mieux que celle d'hier les aspirations populaires, au mieux elle peut faire office de béquille ou de déambulateur à un capitalisme sénile, grabataire encore vivant sur son lit d'or quand le peuple se meurt de faim de liberté, de soif de justice, d'ambolie d'égalité.


Des siècles, des millénaires peut-être courus à la loi du fric... pourquoi pas essayer, ne serait-ce que pour quelques décennies la loi des hommes, des peuples, la SOCIALE ?


A force de le déconsidérer sous différents déguisements, peut-être faudra-t-il pour ça ré-inventer le communisme pour avoir la chance d'être autorisé à tenter de croire l'expérience possible.


Et ça c'est possible, à l'echelle du quartier comme à celui de l'Europe ou du monde, quand les lampions de la fête s'éteindront  et que l'ingratitude sera le lot commun de ceux qui pensent pour agir plus qu'ils ne calculent.

Perspectives législatives

La première circonscription en débat sur FR3 Auvergne



mardi 22 mai 2012

Le privilège de l'amitié




L'adaptation de l'hymne du congrès socialiste de 1977 (musique de Théodorakis et paroles d'Herbert Pagani) par Alain HIVER propose une "mise à jour" qui enrichit le texte de fort bonne façon et ajoute à la mélodie l'humanité ronde et chaleureuse, incomparable de l'auteur, compositeur et interprète qu'il est, de si grand talent.


Privilégiés d'un soir, le week-end dernier au passage en Ardèche, l'accueil de Joke et Alain à Marcols les Eaux était pétrit de cette humanité, une humanité qui puise dans sa fréquentation de FERRAT les exigences d'un engagement courageux et sans concession. 


Dori et Nadine, Carmen et Pierre, quatre jurassiens de Saint Claude qui partageaient la table de Joke et Alain samedi soir avec Laurence et Thibault, Suzon et moi, se souviendront certainement longtemps comme nous de cette grande soirée qui nous a vu tenter de partager la compréhension du monde avant qu'Alain accompagne la poire digestive d'une "Terre humaniste" à la guitare... très, très tard dans la nuit de la vallée d'Ardèche, il y avait comme une forme de communisme mis en chantier au domaine de Salomony.
Une cuisine de rêve, des vins d'Ardèche aussi généreux que nos hôtes, tous les ingrédients d'une belle amitié sur les lèvres comme au fond des yeux étaient bien réunis pour nourrir cette belle rencontre.


Alors, si vous croisez le nom d'Alain HIVER au coin d'une affiche, n'hésitez pas, allez à sa rencontre, son humanité vous invite. S'il interprète FERRAT, ce n'est pas sans l'avoir longtemps fréquenté à Antraigues sur la Volane et avoir gagné son amitié complice. Il chante aussi Brassens et Moustaki  pour en exprimer la richesse de la poésie et la force des mots. Mais Alain est aussi auteur compositeur, un vrai chanteur, chansonnier comme il dit dans ses "Chants d'Espoir" !


Homme à côtoyer sans modération, ce poète nuit gravement aux idées reçues...
... et c'est heureux !



lundi 21 mai 2012

Stupide ?

"Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît."
Audiard , le père, fleurissait ainsi le dialogue des "Tontons flingueurs" dans la réplique culte de Lino Ventura...
L’universitaire italien Carlo M. Cipolla, spécialiste de l'histoire économique, s’est penché sur ce phénomène si banal qu'est la stupidité. En identifiant les lois fondamentales qui la régissent, il construit son argumentaire et explique comment la reconnaître.

L'Humanité Dimanche du 16 mai présente cet ouvrage comme un clin d'oeil à qui veut bien sérieusement se pencher sur les errements de la pensée et des comportement qu'un simple badigeon médiatique élève quotidiennement au rang de Nobel de l'intelligence.

Que sont donc les cinq lois de l'humaine stupidité ?
1. Chacun sous-estime toujours inévitablement le nombre d'individus stupides existant dans le monde.
2. La probabilité que tel individu soit stupide est indépendante de toutes les autres caractéristiques de cet individu.
3.L'humanité se divise en quatre grandes catégories : les crétins, les gens intelligents, les bandits et les êtres stupides.
4. Les non-stupides sous-estiment toujours la puissance destructrice des stupides.
5. L'individu stupide est le type d'individu le plus dangereux.

Le petit bouquin à 7 euros définit le crétin comme celui qui agit au bénéfice de l'autre en même temps qu'à sa propre perte, les gens intelligents comme ceux dont l'action est profitable aux autres en même temps qu'à eux-mêmes, les bandits agissant à leur profit tiré de la perte des autres...
"... est stupide qui entraîne une perte pour un autre individu ou pour un groupe d'autres individus, tout en n'en tirant lui-même aucun bénéfice et en s'infligeant éventuellement des pertes."

Si l'auteur note que l'individu stupide est plus dangereux que le bandit, c'est bien qu'il a noté que dans nos démocraties, si la loi protège contre le bandit, elle ne punit guère la stupidité.

"L'essentiel à retenir -écrit-il- est que le résultat de l'action d'un parfait bandit est purement et simplement le transfert de fortune et/ou de bien-être. Après l'action d'un parfait bandit, le bandit dispose sur son compte d'un plus qui équivaut exactement au moins causé à autrui...
Dans un pays sur la pente descendante, la fraction d'êtres stupides reste égale à x ; cependant, dans le reste de la population, on remarque parmi ceux qui détiennent le pouvoir une prolifération inquiétante de bandits à tendance stupide..."

... à lire sans modération pour décrypter autrement les journaux de 13 heures ou les résultats électoraux !

Permis de construire


C'est au pied du mur "normal" qu'on va voir le maçon "normal" devenu président.
L'inadéquation des moyens et des ambitions va-t-elle rester criante à l'ombre de quelques mesures symboliques mais de peu d'effet, ou, maintenant, le changement va-t-il descendre de l'affiche du fond de scène pour vivre sur la scène de la vraie vie ?
La diminution de 30% des rémunérations présidentielle et ministérielles flatte certes celles et ceux qui s'insurgent depuis longtemps du niveau indécent des gains des privilégiés de la fortune qui nous font les poches pour enfler leur fortune privée... mais c'est plutôt à l'examen de l'augmentation du SMIC que le peuple va pouvoir s'assurer d'un coup de barre à gauche.
Après, parmi les propos intéressant le renouveau d'une vie démocratique et la reconnaissance de l'action citoyenne, on a pu saisir la référence faite à la vitalité et à l'importance du monde asssociatif. Flatterie revivifiante d'un bénévolat essoufflé ou véritable reconnaissance ? Le ressort associatif va-t-il se voir libéré des impératifs du relais d'une action publique défaillante ?
En tout état de cause, toutes les opérations caritatives du monde ne remplaceront jamais l'alimentation normale d'une société en marche, qu'il s'agisse d'un toit, d'un repas, d'un vêtement, d'un savoir ou d'un soin.
Et c'est bien en tous points de l'action politique que le repérage et la sollicitation juste des ressources utiles à la conduite de l'action publique vont signer la sincérité de l'engagement du changement annoncé.
Plus que jamais la vigilance est de mise... Une vigilance qui va de pair avec la confiance indispensable dans la conduite et l'accompagnement du changement, une confiance ne se trahit pas deux fois.

dimanche 13 mai 2012

à voir...


La vitesse de la lumière étant largement supérieure à celle du son, tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con.

Pas encore partis ?

Allez, ouste... en apprentissage chez Paul AMPLOI !
Jusqu'au dernier moment la bande de Sarkozy va sévir. C'est un peu comme s'ils voulaient passer leurs nerfs après la défaite et punir ces mauvais citoyens qui ont dit STOP plutôt qu'encore.
Parmi les dernières en date, le décret fixant les nouvelles conditions de l'apprentissage dès 14 ans... Fini la scolarité jusqu'à 16 ans... 
J'entends déjà les sociologues de comptoirs s'en féliciter entre deux verres car, pour "les racailles qui ne veulent rien apprendre, rien ne vaut un bon patron..." et sa pédadagogie du coup de pied au cul !


Dans la limousine du capital, la marche arrière se prend toujours en bas à droite.

vendredi 11 mai 2012

Banderilles ou coton-tiges




Ca va mieux en le disant...
Ce petit morceau d'interview contient tout, tout ce qu'il convient de savoir et mesurer pour comprendre que les stratégies politiques d'accomodation sont -comme toujours- vouées à l'échec.
Le capital n'a pas, comme le Parti Communiste Français, effacé la lutte des classes de ses grands principes.
Il n'a pas eu non plus à mendier quelques alliances improbables entre Modem et FN et en passant par les rejetons du RPR pour dicter sa conduite à plus de 48% des électeurs français.
C'est quand même simple et clair ; à moins que le plus important soit de paraitre...
La séduction n'a jamais été le meilleur argumentaire des politiques de progrès, au mieux celui des populistes, poujadistes et totalitaires de tout poil. La banque ne s'y trompe pas.
Dans l'arène de la crise les socio-démocrates ont-ils bien autre chose que des coton-tiges à piquer au cou du capital ? Et tous les "élus" des conseils d'administration des caisses locales de la banque ont-ils compris le sens des propos de Monsieur Chevreux ?

jeudi 10 mai 2012

La honte vert de gris

Le vote FN, en passant de père en fille aurait-il changé au point que les commentateurs le posent désormais dans la normalité ?
Avec les présidentielles le score, la répartition géographique, la sociologie ou la motivation des électeurs de l'extrême droite mérite d'être observés et analysés pour mieux les réduire.
Le score.
Globalement la fille ne fait pas mieux que le père dix ans plus tôt. Il n'est donc pas juste d'évoquer une poussée massive du Front National. Tout au plus il ne s'affaiblit pas. Sa progression sur trente ans est certes significative de l'ordre de 15% mais, sur ce point, la position des autres formations n'a que bien peu d'effet sur les accrocs de la haine.
Jean-Luc Mélenchon avait justement fait de la lutte contre le FN un axe déterminant de sa stratégie de campagne. Force est de constater que la réussite n'est pas au rendez-vous ; plus encore l'intention de faire avec le Front de Gauche un score plus élevé que celui du FN est balayé à la sortie des urnes avec un résultat quasi deux fois supérieur pour l'extrême droite. Le PS et les autres candidats de gauche n'ont guère appuyé dans le sens de Mélenchon, laissant à Marine Le Pen l'espace suffisant pour masquer ses insuffisances derrière son discours démago. Quant à Nicolas Sarkozy, grand prédateur des voix FN en 2007, en copiste zélé des thèses de la famille Le Pen, et pourtant aidé par une belle brochette de conseillers qui donnent la chair de poule, les Guéants, Hortefeux, Buisson, ou le transfuge Besson, il n'a pu conserver cet avantage sur l'original ; et les suffrages de la haine ont rejoint la maison mère sur la bonne mine de la blonde au sourire carnassier.
Un électeur sur cinq pour le FN, c'est beaucoup, c'est beaucoup trop, c'est même insupportable quand on le rapproche de ce qui se passe dans les autres pays européens où les mêmes sbires s'approchent dangereusement du pouvoir.

lundi 7 mai 2012

Aie rose

L'ail de Limagne est moins rose que celui de Lautrec... et pourtant, les partisans de Nicolas Sarkozy ont senti passer leur mal et leur cri de douleur est bien rose en Auvergne.
Les quatre départements de la région Auvergne font de François Hollande leur champion du second tour. Puy de Dôme, pourquoi pas ; En Allier la vieille tradition communiste s'émousse, mais la règle du désistement républicain n'est guère contestée. Mais où les choses sont un peu plus cocasses, c'est dans tout le sud de la région. Le Cantal a-t-il été contaminé par la Corrèze sa voisine ? Les vaches de salers en baissent piteusement les cornes en pensant à la peine du grand penseur du charcutage des circonscriptions de l'UMP.
La Haute-Loire elle aussi a rosi, profitant d'une bonne mère en réparation sur son piton de lave, les ponots se sont encanaillés en délaissant la leçon de leur jeunot ministre...
Quelles perspectives peuvent être dessinées par ces résultats projetés sur l'échéance des législatives ?
Sursaut de la droite qui réclame sans honte un partage des pouvoirs avec une chambre des députés UMP, c'est assez peu probable. Le modèle habituel est plutôt dans le "malheur au vaincu" avec un résultat amplifiant le premier jet.

dimanche 6 mai 2012

L'effet boomerang

Attention le Bérézina, c'était aussi une histoire de retraite !
Ouf...
C'est fait !
... mais tout reste à faire.


Cinq bonnes heures d'observation des résultats, d'analyse et d'échanges entrecoupées par le verdict de 20 heures...
... ça fait du bien, une forme de soulagement du premier temps de l'après, de ce premier temps dont on sait qu'il est vital puisqu'il nous est accordé à la faveur de l'échec de l'annéantissement : nous n'avons pas nécessairement gagné (à défaut d'avoir un concurrent dans la course), mais au moins l'adversaire a perdu, et c'est bien là la moindre des satisfactions qu'on puisse avoir ce soir.
Pour la suite... dormir un peu d'abord... rêver, parce que c'est la vie, et puis repartir demain à l'éveil de nouvelles consciences, comme d'habitude, tout simplement.



samedi 5 mai 2012

Timbrés

La Poste avait raison ; celles et ceux qui se disent "sages", veilleurs attentifs à la surveillance des lois de la République auraient-ils perdus la raison à la veille d'un deuxième tour d'élection qui leur fouetterait les sangs ?
L'espace d'un avis a suffi pour faire disparaître le harcèlement sexuel du catalogue des comportements répréhensibles en France.
Le calendrier ne s'est pas arrêté au 1er avril, mais c'en est à se demander si DSK ne serait pas candidat surprise dimanche matin...

Peut-être devrait-on inciter les femmes que nous voulons nos égales à partir en campagne puisqu'elles ne risquent rien elles non plus désormais faute de loi à complimenter les hommes de leur entourage à grands traits de "c... molles, de "p'tite b..." ou d'offres  de service conditionnelles.

D'un pays qui a interdit la burka, qui songe à exiger la parité, il est urgent de faire celui des "droits de la femme" !
Et en attendant, le Conseil Constitutionnel aurait au moins pu faire le moindre effort de garantir aux affaires en cours un juste achèvement, ne serait-ce que pour le respect des plaignantes aussi bien que pour celui de la présomption d'innocence des mis en cause.

Mais il est vrai qu'on a vu dans ces derniers jours de campagne avancer le projet d'une présomption de légitime défense pour les forces de l'ordre... alors peut-être que dans la foulée du dérèglement des esprits les harceleurs pourraient bénéficier d'une extension de cette présomption en invoquant un décolleté trop généreux.

Tout simplement SCANDALEUX.

vendredi 4 mai 2012

Un petit coup de pouce pour un grand coup de pied au c...




Mensonge, falsification... Sarkozy n'a pas de mots assez forts pour "traiter" son adversaire du moment dans la cour de récré médiatique.
A y regarder de plus près, c'est bien celui qui dit qui l'est !

Des nouvelles du Front : l'un dans l'autre

Depuis quelques années toutes les échéances électorales mettent à l'affiche de la gauche celles du FRONT DE GAUCHE.
Ce modèle de rassemblement, dernier avatar en date pour parer au grignotage du PCF par les autres forces de gauche ou par le désintérêt abstentionniste a fait sa place en phase électorale et les derniers résultats ne devraient que conforter ses partisans.
Désormais, il faut s'y habituer, les candidatures du PCF s'affublent automatiquement de l'étiquette du Front de Gauche ; parfois même jusqu'à en oublier le signe de la famille nourricière. Il est vrai qu'on lui doit d'autant moins qu'on s'en réclame moins.
Le rassemblement a bien toujours été la vertu cardinale de tout politique qui se respecte et qui veut associer à sa cause une part grandissante de citoyens convaincus. Or depuis quelques années, et à en croire les chantres de la nouveauté, le rassemblement ne pourrait se faire que dehors et la vertu de l'ouverture ne saurait récompenser personne qui ne soit sorti de chez soit pour aller émousser ses idées loin de ses bases.
C'est toute la mécanique de l'adhésion et de la conduite idéologique de l'organisation politique qui se trouve bousculée.
Curieusement ce sont les élus qui portent avec le plus de convictions la démarche nouvelle et qui depuis quelques décennies l'ont perfectionnée.

mercredi 2 mai 2012

Ce soir...

Face à face et côte à côte.
Ce soir les deux candidats qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle vont se retrouver sur le plateau du studio et sur tous les écrans et la plupart des radios. Il faut absolument que l'audience soit au rendez-vous pour cet affrontement bien préparé. De la largeur de la table à la hauteur des chaises, jusqu'à deux climatisations particulières sous la table pour que chaque champion ne puisse souffrir du moindre coup de chaleur... L'événement médiatique est bien là et personne ne peut y échapper.
Chaque citoyen se doit bien sûr de s'informer et de mesurer les arguments de l'un comme de l'autre pour confirmer son prochain choix dominical.
Est-il vraiment besoin de ce spectacle pour satisfaire l'ego des deux candidats promis depuis des mois à la dispute finale ?
Que reste-t-il de démocratie dans ce grand barnum qui autoriserait le temps d'un week-end l'expression des intentions politiques de chacun pour s'empresser de contraindre tous les citoyens, sitôt les lampions du premier tour éteints, à se ranger du côté du moins pire.
A aucun moment tous nos experts politologues ne s'interrogent sur cette mascarade présidentielle qui confisque la parole du peuple au profit des grosses écuries capables d'investir des cents et des milles pour dresser l'opinion comme on forme l'otarie à tenir sa balle en équilibre. Le Front de Gauche a secoué un peu le cocotier consensuel du bipartisme entre UMP et PS
Aujourd'hui, François Hollande dit bien que Nicolas Sarkozy a échoué dans les cinq années de son premier mandat présidentiel.
François Hollande se trompe