mardi 20 décembre 2016

Ils vont dans la paix du saigneur

Aujourd'hui un monde plein d'injustices, fait de murs, de camps, de barbelés, d'exclusion et d'intolérance... les politiques ne savent plus que faire la guerre... Grands marchands d'armes officiels d'un côté, trafiquants de tout poil de l'autre... mais bon dieu, qu'ils foutent la PAIX aux peuples en commençant par le leur !
Depuis que les Etats Unis de Bush ont allumé le feu en Irak, en passant par l'Afghanistan ou les Balkans, de la guerre du Golfe en 1990 à sa réplique en 2002, en passant par l'effondrement des tours du World Trade Center le 11 septembre 2001 la planète n'a eu de cesse d'être mise à feu et à sang... 
Combien d'hommes et de femmes ont péri dans l'abomination des guerres ? Combien d'enfants n'auront pas la joie de vivre et le bonheur de faire le monde de demain ?
Pour que l'arc en ciel se lève au petit jour pour embrasser toute l'humanité, ce n'est pas d'un grand soir que nous avons besoin, mais plutôt d'une bonne révolution qui fasse sauter les chaînes et les verrous, laissant à leurs combines mortifères ceux qui s'entendent comme larrons en foire pour qu'ils nous foutent la paix, et redonner enfin la parole au peuple ; tout simplement !

dimanche 18 décembre 2016

Salut l'artiste

Renaud à l'antenne Télé du service public ! Il n'y a bien que là d'ailleurs qu'une production comme celle là peut vivre. 
Entouré d'une pléiade de copains et d'amies, de potes de toutes les générations l'artiste était ce soir au cœur d'un bien bel événement où se sont croisés le talent, la tendresse, la poésie, le cœur et le cran, la vie et l'humanité en suivant le chemin d'un Renaud aussi éclectique que fidèle, un poète lumineux, un bon copain pour tous ceux qui savent que la vie, la voix et la voie de l'humanité passent par la désobéissance.




Ma France, belle, rebelle, qu'on fredonne avec Ferrat, Brassens, ... et Renaud.
Merci Renaud et tes copains d'un soir.

A voir et à revoir par ici, intégral ou extraits, c'est beau : http://www.france2.fr/emissions/merci-renaud/videos/

dimanche 11 décembre 2016

Candide à...

Une évidence, ingénuité, crédulité, la nature même du candide est ancrée dans sa crédulité, une croyance simple et banale bornée à la frontière  de sa personne.
C'est aussi l'évidence en cette période pré-électorale, dès lors qu'on observe l’éventail des candidatures réelles ou supposées, certains parlent du "bal des ego"... pas si juste sauf à quitter l'univers des bals populaires et du piano à bretelles pour s'inviter dans les divertissements de cour pour y jouer du pipeau.
Les candidats sont tellement importants de leur personne qu'ils se doivent de participer à l'exposition préalable de leurs de leurs mérites sur les rayons de primaires bien arrangées ou dans la promo tapageuses d'une sollicitation assez bien orchestrée pour être satisfaite.
Dans tous les cas l'important est d'y croire, et de propager sa foi. De raison, de débat et d'idées croisées ou construites, point n'est besoin. Dès le départ l'horizon est tracé et toute autre visée ne peut être que sacrilège et déloyauté.
L'autoproclamation de Jean-Luc Mélenchon est d'autant plus pointée du doigt par celles et ceux qui procèdent de la même façon au nom du "rassemblement" !!!

La modestie balayée par le sens aigu des responsabilités, toutes les résistances à la candidatite sont abattues et la prolifération du bien particulier vient alimenter le malaise général. Chacun va jurer ses grands dieux qu'il est vain d'ajouter des candidatures à la liste déjà trop longue... mais le "moi" ne peut pas être surnuméraire ; ce sont toujours bien les autres qui, de trop, ne devraient pas tarder à rentrer dans le rang pour se rassembler sous la bannière du rassembleur qui sommeille en chacun...

Au bout du compte la "primaire" ne joue d'autre rôle que de présenter au moins pire l’exhibition des divergences préalable à l'arrangement du puzzle... et chacun de se plaindre des pièces rebelles restées hors de la boîte des petits arrangements consentis.

Que reste-t-il de la démocratie dans tout ça ? Le vertige au bord d'un fossé, une faille, un abîme entre le pays réel des citoyens ordinaires et celles et ceux qui font profession de les représenter, là bas de l'autre côté du bulletin de vote.

vendredi 9 décembre 2016

Demain

Akenini.com c'est 100% humour !!! Le site d'humour le plus complet au monde !:

"En suivant le chemin qui s'appelle "plus tard", on arrive sur la place qui s'appelle "jamais"...

T'es un peu con, Sénèque, d'avoir écrit cette vérité vraie.
*

vendredi 2 décembre 2016

Ce qui est fait...

... n'est plus à faire !
Le suspens et le charme de l'indécision sont enfin rompus. 
Comment des gens normaux pouvaient-ils imaginer qu'un président ayant gouverné cinq ans aux destinés du pays en tournant le dos constamment aux engagements qu'il avait pris devant ses électeurs puisse de représenter ? 
Il aura fallu attendre quatre ans et demi pour qu'il redevienne normal, le temps d'un acte de contrition.
François Hollande va ainsi, l'esprit tranquille, pouvoir se présenter au dieu des essuie-glaces socialistes, raclant à gauche avant les élections et glissant à droite immédiatement après.
Et nous allons voir, à n'en pas douter, quelqu'un que le doute n'effleure même pas en se rasant nous expliquer que cette même divinité exige qu'il fasse don de sa personne à la primaire pour rendre justice de l'action cataclysmique qu'il a conduit sous l'autorité bienveillante de son mentor qui vient de se déclarer forfait.
Prochain coup de menton et regard oblique à droite, Valls annonce qu'il est prêt...
Comme on n'a pas effleuré un instant les problèmes des français dans le grand carnaval des primaires de la droite, il ne faut guère se faire d'illusions sur le grand enfumage qui va couvrir les deux mois qui viennent avec les délibérations vertueuses de ceux qui ont quitté le rafiot socialiste trop tôt pour se peaufiner l'image, ou trop tard, ne sachant comment se libérer du boulet présidentiel à la patte.
Chômage et crise économique, pauvreté, logement, déséquilibre production de biens et de services, services publics et abandon territorial, démocratie à l'agonie, fractures sociales, économique, numérique, territoriale, culturelle,... Dans un pays en miette, la crise économique, politique et morale est au plus profond comme elle a pu l'être en d'autres moments de l'histoire.
Le pays sera-t-il assez solide d'une force citoyenne suffisante pour en sortir autrement que par le passé, en empruntant le chemin de la paix et de la concorde.
Le pays échappera-t-il au martyre consenti par le cortège des fidèles d'une droite en pèlerinage ou sous la botte de son extrême à l’affût ?

L'espoir n'est pas dans les recettes tièdes et resservies, aussi réchauffées que refroidies des champions du fast-food politique : trop grasses des sinécures des gens en place, trop salées pour le bon cœur des citoyens...

La France insoumise n'est pas encore toute avec Mélenchon... il est urgent de la ressortir de l'impasse mortifère de l'abstention.
C'est avec cette belle moitié des citoyens que la nouvelle République peut s’échafauder au-dessus d'un tapis de copeaux de bois blanc éparpillés dans la sciure.

Ce qui est à faire n'est pas encore fait.