lundi 27 février 2017

Avis de tempête

Le paysage politique d'aujourd'hui ?
Deux siècles plus tard, Géricault ne peindrait-il pas le naufrage de la République de la même façon ?
De la Frégate échouée sur les côtes de Mauritanie par un capitaine soupçonné de beaucoup d'incompétence au terrible spectacle d'une poignée de survivants ballottés par les flots sur leur pauvres planches de salut, n'a-t-on pas la représentation fidèle des "grands" de ce monde embarqués pour une croisière présidentielle et dont les vedettes des primaires sont sorties fracassées des écueils dès leur première sortie en mer "entre amis". 
Les survivants du radeau de la Méduse s'étaient faits cannibales... En est-il autrement sur le radeau des présidentielles ?
Pour la droite la fortune n'est pas accidentelle, elle s'accapare à la sueur des autres et les murs des châteaux ne sont pas toujours assez épais pour en dissimuler les turpitudes aux peuples de misère.
Pour la gauche, le verbe de la vindicte n'est parfois que paravent honteux pour mieux servir  la gloire aussi honteuse de ses maîtres... et s'en servir.
Les grandes envolées lyriques du discours du Bourget préfiguraient l'embauche, mousse du capitaine de pédalo ou fou du roi, d'un petit banquier d'affaire dans les coulisses de l'Elysée... pour en arriver là ? Échoués par l'échec diraient certains... Non, échoués par la réussite de ses inspirateurs et commanditaires pervertissant l'orientation des choix des citoyens, trahissant leur petite espérance, fidèlement soumis comme le furent ceux qui travestirent le Non à 54 % d'un référendum en consentement...
Du rabais de moitié des indemnités d'une députée européenne d'extrême droite à 8000 euros mensuel qui snobe les requêtes de la république dont elle se verrait bien maîtresse... aux langueurs de Pénélope détricotant le fil de sa fortune, ou au recyclage par dépit de quelques opposants de pacotille,  la fabrique d'abstentionnistes tourne à plein régime.

C'est bien d'une autre république dont nous avons besoin, de la République tout simplement, celle qui procède du choix éclairé des citoyens plus que d'une claque de courtisans, celle qui fait prospérer les idées plus que les ambitions, qui se nourrit de talents plus que d'incompétences, celle des autres plus que de soi...

A la vue du spectacle affligeant des prétendants d'aujourd'hui, pas si sûr que le temps soit venu de cette véritable Révolution démocratique.


"L'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune."  ... de cette vieille maxime de Jean de La Bruyère, nombreux sont ceux qui devraient y réfléchir, du ciel de la présidence de la République jusqu'aux tréfonds du plus pitoyable des conseils municipaux.


dimanche 12 février 2017

Branchitude

Si vous arpentez les allées d'une foire exposition, d'une année sur l'autre, vous sentez quelques tendances se dégager. Du classique, l'ameublement offre toujours son meilleur en quantité dans les grands espaces, très certainement les plus chers... Pour le reste, la présence d'une famille de produits sur de multiples stands désigne les vainqueurs du hit-parade. Tantôt c'était le poêle à bois, ou l'isolation des combles,,, L'énergie ! Et cette année, les marchands de panneaux solaires semblent avoir retrouvé une nouvelle jeunesse.
L'agressivité commerciale dans ce secteur tient certainement à cette présence massive, avec tant de concurrence, difficile de ne pas partager la clientèle des chalands. Et puis les conditions ont évolué qui sont soulignées dans tous les argumentaires. Ce sont ces constantes qui signent cette nouvelle forme d'entourloupe :
la simplicité sans dégradation des biens : plus besoin de remplacer une partie du toit, ça se pose n'importe où, y compris par-dessus les tuiles de couverture, ou dans un coin du jardin...
l'autoconsommation : vous consommez directement l'électricité produite par vos panneaux (ce n'est plus l'argumentaire de la revente à prix fort à EDF qui facture ensuite plus bas la consommation domestique, source d'un "profit" susceptible d'amortir l'investissement qui devenait réellement profitable au bout de 7 ou 10 ans. Là on fait briller l'avantage immédiat d'une baisse de consommation sur l'alimentation EDF ; cette immédiateté ne peut que séduire les plus vieux qui voudraient bien profiter de leur investissement rapidement...
Le dénigrement d'EDF : au moindre signe de scepticisme sur l'offre enrubannée, les interlocuteurs brandissent tous l'imparable "vous êtes agent EDF" ! comme si le service public de l'électricité ancêtre du marchand d'électricité d'aujourd'hui faisait figure d’épouvantail ringard face à la modernité d'un marché libéralisé qui produit chaque année plus de précarité énergétique en même temps qu'elle sert plus de deux milliards de dividendes aux actionnaires d'une entreprise désormais privée.
L'autonomie : évolution naturelle d'une société qui fait du particulier avec l'éloge de la différence le moteur de l'individualisme dans la différenciation, qui devient vite discrimination, c'est désormais tendance de s'autosuffire... à la condition bien sûr d'en avoir les moyens ! De la précarité du logement avec la rapacité des bailleurs et de la misère grandissante qui met une bonne part de la population en difficulté, on s'en tape. L'important c'est bien de soutirer encore un peu de pognon à ceux qui n'ont pas épuisé leurs économies dans l'assurance obsèques.
La gratuité : dans une société tellement conditionné par la pression économique qui soutire au plus grand nombre pour engraisser une petite élite, la quête de la bonne affaire pas chère, et la gratuité par dessus tout, viennent à point nommé pour emporter l'assentiment... Sauf qu'elle est bien feinte cette gratuité d'apparence. Le matériel doit bien être financé, et heureusement qu'EDF, endetté jusqu'au cou, ne s'en occupe plus ; nous sommes désormais libres d'avoir directement recours à la banque pour financer la chose... Un petit crédit de plus, à moyen terme, ça ne coûte pas si cher ! ... mais ça se paye. et c'est la banque qui, au bout du bout fabrique du fric avec les beaux rayons de notre astre solaire.
Si le soleil brille pour tout le monde, il en est désormais qui voudraient bien en faire leur portefeuille. Quand les marchands du temple font la loi, peut-on s'attendre à ce qu'elle soit profitable au peuple ?

Quelle belle société du CAC40 va proposer un modèle de panneau solaire portable adapté à la vie des sans-abri, un truc qui leur épargnerait la pluie... Si jamais ça se faisait on ne tarderai pas à leur réclamer une taxe d'habitation...

La financiarisation de l'économie sera repérée d'ici quelques décennies comme la révolution ultime de l'économie capitaliste à la fin du XXème siècle après le dépassement-déplacement de la production.

L'outil indispensable à ce phénomène et qui en devient la machine infernale est héritier de ce qui alimente la guerre du feu moderne : la bombe atomique. Le numérique, comme tout progrès dans les découvertes conçues dans l'esprit des hommes peut enfanter de la pire comme de la meilleure des chose en fonction de l'usage qu'on en fait (Le rayonnement des Curie en est un bel exemple).

L'énergie et la communication sont aujourd'hui les deux grands foyers de la machine capitaliste. Ils alimentent sa mondialisation en même temps qu'on voudrait nous convaincre que chacun vivra mieux dans le circuit court autonome de son balcon
Le compteur Linky entre dans l'appareillage de la financiarisation du monde de l'énergie tout comme le mirage des productions domestiques, et tout naturellement celles et ceux qui militent pour la re-création d'un service public universel de l'énergie, mais aussi de l'eau, et pourquoi pas de l'air qu'on vendra bientôt en bouteille après avoir verbalisé les pollués à grand coûts de vignettes et autres stratagèmes.

Dans le même temps il ne faut bien évidemment pas s'affranchir de la transition énergétique qui doit être planifiée et conduite sous l'autorité de la puissance publique. Pas plus d'uranium que d'énergies fossiles, tout renouvelable, OK. et il y a là une certaine urgence.

Mais cette révolution ne peut pas prospérer sous l'empire de la finance. L'enjeu majeur redevient l'accès également possible à tous les citoyens aux fondamentaux de la vie : l'énergie, quelle qu'en soit la forme, tout comme l'eau, l'éducation, la santé, l'habitat et la communication, sans compter le gâteau sur la cerise, la CULTURE.

Et le choix est simple dans l’éventail des candidatures au prochaines échéances électorales, des pires replis communautaires de l'extrême droite aux régressions antisociales de la droite ou du nulle part de Macron, jusqu'aux atermoiements consensuels des socialistes englués dans la débâcle social-libérale européenne, il ne reste plus guère que la perspective tracée par Jean-Luc Mélenchon dans la perspective d'une 6ème République ré instituant une véritable démocratie, par et pour le peuple.

Au point où nous en sommes aujourd'hui, ce n'est pas en accrochant quelques panneaux solaires à la rambarde du balcon à côté des antennes satellites et du pot de canabis...

Au point où nous en sommes aujourd'hui, ce n'est pas en collant quelques post'it bleus, verts ou rose sur les pages sombres de la vie de tous les jours qu'on va la changer. C'est le livre qu'il faut ré écrire, certains appelleraient ça une Révolution, ça peut même se faire avec des crayons ; et elle serait plus belle de toutes les couleurs.

mardi 7 février 2017

Au courant ?

EDF aurait des dettes : 37 milliards
Du coup 5000 postes menacés, plus de 70 boutiques fermées, et un gros morceau de RTE à brader…

D’où vient la difficulté ?
Avec la privatisation, depuis 2005 EDF verse des dividendes à ses actionnaires :
  • 2005 : 1 659 000 000 €
  • 2006 : 2 436 000 000 €
  • 2007 : 2 688 800 000 €
  • 2008 : 2 688 000 000 €
  • 2009 : 2 415 000 000 €
  • Etc. à raison de plus de 2 milliards d’euros par an, ce sont près de 30 milliards qui ont été ponctionné dans l’entreprise EDF pour rémunérer les actionnaires.

La dette ne serait pas de 37 milliards sans cette hémorragie,et une baisse des dividendes de 10% suffirait à préserver les 5000 postes promis à la fermeture…

  • 16 milliards avaient été engloutis en Angleterre pour le rachat de British Energy en 2009…
  • Sans compter les frasques d’AREVA, des EPR qui n’en finissent pas de se construire et de faire sauter le compteur avec des coûts multipliés par trois… de 3 à 10 milliards d’euros à Flamanville ou en Finlande, et avec le projet d’en construire deux en Angleterre au moment où tous les efforts de l’industrie nucléaire devraient se réorienter vers les solutions du démantèlement…
  • Sans compter le rachat à des prix exorbitants des productions éoliennes ou photovoltaïques revendues à perte…
  • Sans compter la vente forcée à bas prix d’énergie à des marchands qui ne produisent rien, ne transportent rien, qui n’investissent dans aucune infrastructure, mais qui vendent ensuite leurs contrats en concurrence avec les profits à la clé…

Avec 70% de hausse des tarifs depuis la Privatisation, des usagers pressurés depuis qu’ils ne sont plus que clients… Des salariés décimés et des métiers sacrifiés, Fillon, Macron, Hamon, ont tous, en responsabilité, contribué à cette agonie d’EDF.

Le service de l’énergie est certes un pilier vital de la production et de l’économie, mais c’est aussi un bien commun du peuple des citoyens.
Comme pour d’autres secteurs vitaux, eau, santé, éducation, communication, la seule organisation qui vaille dans cette circonstance est la nationalisation. Un point, c’est tout.
On ne parlera plus de précarité énergétique quand on aura dégagé les actionnaires, Etat y compris, pour consacrer la marge libérée aux investissements, à la recherche et à l’emploi en ajustant les tarifs aux besoins.
Servir ou se servir, Investir ou Profiter, dans la 6ème République le changement de paradigme fait la révolution citoyenne, tout simplement.

NA-TIO-NA-LI-SA-TION, ... ça rime avec Mélenchon !

Au bout du rouleau...

  • Un village à quelques encablures de Pau...
  • Un vrai centre social avec une équipe de bénévoles en charge de l'activité culturelle...
  • Une programmation  de culture de fort belle facture qui va butiner à Avignon tous les ans, et ailleurs aussi...
ça valait le déplacement !

Tout ça pour un merveilleux moment de bonheur partagé autour d'une création d'Avignon en 2015 :
"Au bout du rouleau" , une performance scénique d'une heure et demie, de et par Didier Landucci et Gérard Dubouche.
Ca réchauffe l'atmosphère d'un jour d'hiver, et personne n'en ressort indemne, assuré de ne plus dérouler un papier hygiénique de la même façon !!!



Un chômeur de longue durée, persuadé d’être victime de la mondialisation, décide de faire un coup d’éclat en prenant en otage un grand patron, le leader mondial du papier toilette. Il veut rappeler à tous que les actes de consommation, même les plus insignifiants, ont des conséquences écologiques, économiques et humaines parfois insoupçonnées.
Plus maladroit que dangereux, il devra composer avec un homme froid et cynique qui fera tout pour contrarier ses plans.
Coup de folie ou acte de résistance ? Chacun d’entre reste libre d’apprécier qui, du ravisseur ou/et de notre monde est réellement au bout du rouleau.
Une comédie intelligente et humaine pleine de nuances… c’est drôle et émouvant !

Tant de talent pour tant de plaisir, le petit théâtre avait fait le plein des trois cents fauteuils, et c'est sur de multiples ovations que le silence est retombé avant que les discussions s'animent autour d'un verre et avec les comédiens pour prolonger la soirée tard dans la nuit.

Belle récompense pour la persévérance et l'enthousiasme d'une belle équipe de bénévoles.

Si ces deux colibris-olibrius jouent près de chez vous, surtout n'hésitez pas, allez les voir !
Et si vous avez envie, ou besoin, de programmer une bonne comédie citoyenne, n'hésitez pas non plus, c'est un régal.

un échantillon avec le teaser

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Festival Avignon Off 2016 - Rencontre débat "La société de consommation"
Compagnie Atelier Théâtre: "Le bonheur des dames de Zola" Invités: Florence Camoin, autrice et metteuse en scène Pierre De Langaigne, comédien Compagnie Boni and Prod: "Au bout du rouleau" Invités: Gérard Dubouche et Didier Landucci, comédiens


Pardon, Pars donc.

Fillon comme tout "grand" qui se respecte réclame "le bon dieu sans confession" et l'exercice médiatique de son "pardon" ne va convaincre que la petite part d'inconditionnels qui lui restent.
Dans le dernier avatar en date de cette pitoyable aventure le prétendant au trône républicain a commis au moins trois erreurs redoutables dans une situation "normale" :
  • Accuser l'autre pendant ses excuses : sa leçon aux journalistes devrait être épinglée dans les ressources des cours de média-training !
  • Trouver des excuses à ce qu'il a fait : le caractère "légal" de son action et le fait qu'elle ait été communément partagée donne automatiquement l'impression d'un regret de pure forme...
  • Dramatisant trop l'exagération de ses remords face au miroir de ses déclarations passées revendiquant l'image d'un monsieur d'autant plus "propre" qu'il avaient autour de lui des adversaires ayant des choses à se reprocher, sa sincérité en apparaît plus feinte, figeant le doute sur l'honnêteté qu'il avait l'intention de restaurer.
Maintenant, la situation est-elle normale ?

Pas si sûr.
Ne va-t-il pas falloir désormais que quelques bénéficiaires d'argent public demandent pardon de leur usage légal, qu'un titulaire du RSA fêtant l'anniversaire de son enfant vienne s'excuser d'avoir ainsi dilapidé l'argent qu'on lui donne pour cacher sa misère à sa progéniture, qu'un chômeur indemnisé vienne battre sa coulpe pour avoir honteusement consacré une part de ses indemnités à faire soigner l'une des caries de son épouse, ou qu'un retraité de la fonction publique se repentisse publiquement d'avoir consacré une part de sa pension pour aider son enfant à engraisser un marchand de loyer ?

Après la bulle Macron, c'est au tour de Hamon de briller dans les sondages. S'ils sont aussi clairvoyant que lors des primaires, les baudruches ont du souci à se faire.

Sans que ce soit facile d'y échapper, la seule solution reste le développement des idées en marge du brouhaha médiatique des affaires et autres bons coups. C'est tout l'enjeu d'une campagne à gauche susceptible d'éclairer les consciences et faire que les intérêts bien compris de notre peuple trouvent leur expression dans les urnes au printemps prochain.

Le succès des rassemblements autour de Mélenchon dimanche dernier est un signe encourageant.

vendredi 3 février 2017

... à rien.

Pas de jaloux, à droite comme à gauche les "primaires" ont fait leur effet. 
Le mythe de l'affrontement courtois entre amis tous disposés à se réunir au matin du jour d'après a vite volé en éclat.
Responsable : le petit peuple des électeurs qui ont eu l'outrecuidance de ne pas choisir le bon candidat. Non content d'avoir snobé le vainqueur promis par son état-major, ce n'est même pas sur son plus valeureux challenger désigné que les voteurs et les voteuses ont jeté leur dévolu, mais sur un des faire-valoir de deuxième division arrivé dans le convoi des revanchards.
Et donc, tout naturellement, à droite comme à gauche, les "grandes personnes", celles qui se donnent l'importance qu'elles n'ont pas jusqu'au premier rateau, s'empressent de faire les délicats, mauvais perdants rechignant à rentrer dans le rang pour soutenir le vainqueur.
C'est le fait des "ténors" candidats, mais, et c'est aussi de la sorte que l'embarras grandit dès lors que chacun ne sait plus de qui se réclamer pour être du côté de la gamelle.

Quel spectacle que celui là !

Non seulement il faut supporter l'étalage indécent des turpitudes des uns ou des autres, mais en plus il faudrait s'intéresser au banc des remplaçants où s'impatientent les recalés du casting.

Un peu trop peut-être pour une République Française qui doit mériter mieux pour rester l'héritière de la Révolution comme de sa dernière victoire sur le nazisme ou se sa sortie du colonialisme...

Dessiner une perspective nouvelle pour demain n'est aujourd'hui possible au bal des prétendants qu'en faisant monter Mélenchon sur scène avec ses musiciens.
Le contre-feu élyséen de Macron abuse pour l'instant nombre de nigauds pour qui droite et gauche se confondent dans la gouvernance à géométrie variable des socialistes, vitupérant le capital dans les mots du Bourget pour mieux le servir en faits avec les loi Macron ou El Khomri.

On n'est jamais mieux battu que par les siens, pour peu que les ambitions, béquilles naturelles de la médiocrité, prennent le pas sur la conscience qui fait défaut.

De ce fait, Benoit Hamon aura bien autant de "soutien" chez les socialistes que Ségolène Royal en avait eu en son temps ou que Sarkozy dans son camp en 2012...

Du coté de la "France Insoumise" on sait au moins qu'on ne peut compter que sur soi, et c'est plus sûr.
... plus rassurant aussi avec le "Phi" en emblème, au moins on y pense !

Mais ce n'est pas gagné, loin s'en faut ; et quel dommage, quel gâchis, que dans ce paysage dévasté le Parti Communiste se soit éteint en ne sachant plus à quel autre remettre les clé de sa survie.
L'offre politique claire et rassembleuse à gauche peut se dessiner, Jean Luc Mélenchon ose écrire sa partition.
Mais c'est d'une orchestration dont nous avons besoin pour redorer la République, pas d'un concours de solos.

Dans tout ça, les "primaires", ça servait à quoi ?