vendredi 30 novembre 2012

Egal... et si différent !

La même chose, ce n'est pas pareil...
Quand les parlementaires communistes ou plus largement "Front de Gauche" rechignent à donner leur assentiment aux choix politiques timorés des socialistes, ils sont accusés de tous les maux, d'une forme de trahison de leurs propres options ! Mais quand les parlementaires UMP et centristes se joignent aux socialistes pour entériner les choix diaboliques du TSCG, ce serait le choix de la "responsabilité" !
Que ces bonimenteurs révisent leurs gammes et réfléchissent à la portée de cette compromission. Quand les socialistes votent avec la droite, ou vice-versa, c'est qu'ils se retrouvent au centre sur les genoux de Bayrou. Quand les communistes s'abstiennent ou s'opposent aux orientations gouvernementales et que la droite fait de même, qu'on observe et qu'on dissserte sur les explications de vote... et on verra que si la droite est en rogne, c'est qu'elle trouve que les socialistes ne vont pas assez loin du côté libéral quand les élus communistes s'échinent à reprocher aux mêmes de ne pas aller assez loin du côté social !
Tout compte fait ces épisodes caractérisent assez bien le "social-libéralisme", un machin qui ne sert qu'à perdre du temps après avoir gagné des élections à gauche avant de repasser la main à la droite à force de démotivation de l'électorat de gauche... mais c'est promis, comme nos élites politiques apprennent d'autant moins de l'histoire qu'ils ont la prétention de la faire, ça recommencera la prochaine fois.
C'est comme les gants jetables de station service, ça habille aussi bien la main droite que la main gauche, et plus on en jette et plus on reprend les mêmes... et malgré tout ça sent le gasoil.
Accessoirement, pour celles et ceux qui ont des peines à repérer les positions politiques des uns et des autres quand elles ne transparaissent pas assez clairement dans les discours, il suffirait de repérer la position des élus dans l'hémicycle parlementaire depuis le perchoir du président.
Quand les socio-libéraux coiffent leur bonnet d'âne, ils écoutent en bleu.

Les idées en places

Les commentateurs politiques s'épanchent à propos des secousses qui affectent l'UMP sur le phénomène des courants et des tendances, laissant à supposer que la maîtrise de cette pratique serait gage de démocratie.
Et si c'était le contraire qui prévalait ? et si les parties étaient les meilleurs ennemis des partis...
Le constat est facile à faire que dans la crise que traverse l'UMP, les secousses ont le mérite de faire le tri. C'est un peu comme jadis quand, quelques temps après la batteuse on allait à la coopérative passer le grain réservé pour les semences au trieur, plus efficace que le tarare dans la porte du grenier à la maison. Le courant d'air du ventilateur et le passage par les grilles séparait bien le bon grain bien charnu à resemer, du petit grain et des débris réservés aux poules, la poussière et la balle s'envolant dans le courant d'air.
Je me garderai bien d'imaginer la récolte prochaine à l'UMP issue du semis des ingrédients sortis du trieur des élections internes, mais force est de constater que les positions révélées par le vote sur les motions révèlent au moins deux grands courants, l'un penchant fortement vers l'extrême droite, l'autre un peu moins "décomplexé" comme dirait Copé, plus libéral social-catho. L'ivraie séparée du bon grain rejoindrait le FN qui n'en attend pas moins (cf. évolution des partis de droite et d'extrême droite dans les autres pays européens dans la dernière décennie).

mercredi 28 novembre 2012

Terres

Depuis des décennies, sinon des siècles, la puissance publique n'a eu de cesse de vider les terres pour remplir les villes. Et quand ça n'allait pas suffisamment vite, une grande guerre passant par là, la terre restait aux veuves et aux gamins... L'exode rural a longtemps été associé à la montée en charge de l'industrie qui, délaissant ses petites implantations campagnardes se concentrait, gonflant les agglomérations urbaines en passant du charbon de bois au charbon de terre.
Le temps a passé et la folie des hommes n'ayant toujours pour horizon que le profit de quelques-uns au détriment de la multitude poursuit son oeuvre destructrice. Dans le même temps les concentrations urbaines ont troquées leurs zones industrielles noires de bruit sous le fracas des fumées pour des zones commerciales rutilantes et proprettes avec l'emplacement de parking neutralisé pour l'accès des fourgons de transports de fonds. Jadis, ici, le peuple des femmes et des hommes venait gagner sa vie, durement le plus souvent, de sueurs et de privation pour que le demain d'hier soit moins dur aux enfants. Aujourd'hui il vient payer son écot aux multiples églises de la consommation en sacrifiant le peu de monnaie qu'on lui consent pour jouer à la marchande, sacrifiant sur tous les autels du chemin de croix du capitalisme. Il en est aussi prisonnier que ses lointains ancêtres fréquentant la messe du dimanche à l'ombre du château.
Le travail a déserté la campagne après que ses véritables travailleurs en aient été chassés pour cause de modernisme bien sûr. Plus de commerce ou si peu, plus d'artisanat, même pas tout le nécessaire, plus de paysan non plus d'ailleurs. De services publics, on en perd la trace et surtout le sens quand il est plus glorieux pour les élus d'aujourd'hui d'offrir le gite et le couvert aux professions libérales qu'aux instituteurs qui avaient eu le mérite d'apprendre à compter à leurs parents et à lire à leurs grands parents. Mais de nouveaux maîtres naissent pour une terre qu'ils n'emportent guère au talon du sabot. La vie des bêtes et des plantes n'étant plus rien sinon parfois qu'une valeur marchande, on élève des droits ou des quotas et on cultive intensément la prime, les yeux rivés sur l'écran du marché qui dit ce que vaut aujourd'hui la récolte d'après demain. La machine infernale du capitalisme, après avoir ruiné un siècle d'industrie gaspillant au passage aussi bien l'énergie que la matière ou l'intelligence humaine s'est enfin penché sur le tombeau des campagnes agricoles, écartelant ce monde jadis si laborieux et respectueux de la nature, et du temps et des hommes, entre les extrémités des deux spectacles affligeants : des plus grandes détresses et des pires étalage de prétentions. Pendant que certains se meurent à petit feu quand ce n'est pas dans le paroxysme du suicide, d'autres se pavanent juchés sur des machines aussi monstrueuses par leur prix que par leur peu d'usage et pour lesquelles tout ce qui reste de nature est un encombrement. Des centaines d'hectares ajoutés aux centaines initiales, des vaches transformées en usines à gaz produisant accessoirement du lait...
Jusqu'où peut-on aller trop loin ?
Les jeunes ne seraient plus "employables" par défaut de formation ou d'expérience jusqu'à la trentaine au moins ; il est vrai qu'une formation vieille de plus de dix ans est peut-être un peu décalée face aux attente du moment, et ce n'est pas une décennie de petits boulots et de galère qui nourrissent un CV d'expérience.
Les seniors, trop vieux la quarantaine à peine passée ne seraient plus "employables" non plus ; ils coûtent trop cher d'abord, et puis surtout avec le temps il n'ont plus l'échine assez souple pour passer sous les fourches caudines d'un patronat plus attentif à la tenue des dividendes qu'à la qualité du travail.
Les autres, entre deux âges, font les frais des "restructurations", délocalisation et autres coups du monopoly capitaliste, ballottés par la vie difficile à gagner.
Les victimes ne sauraient être coupables, même si, à force de souffrir leur résistance et leur conscience s'émoussent.
Elles le deviennent cependant parfois quand à force de lâchages et de compromissions elles en viennent à préférer mordre les leurs plutôt que les défendre.
Trop rares restent aujourd'hui celles et ceux dont la conscience, charpentée de savoir et de savoir-faire, est encore capable de la fierté du savoir être pour les autres avant que pour soi.
Les médias s'attarderont peut-être bientôt sur l’évènement électoral des chambres consulaires de l'agriculture. C'est à la mesure des combats des ardents syndicalistes bourbonnais dont la mémoire est aujourd'hui contestée et dont les héritiers légitimes sont injustement malmenés qu'il faudra juger la vanité des prétentions de beaucoup.

Scoop ?

Le retour des vieux démons agite le PS
(lire l'article de l'Huma)
C'est sous ce titre que Lionel VENTURINI évoque le comportement du PS dans le débat budgétaire et les spéculations d'alliance avec le centre.
Sur ce point comme sur bien d'autres, le changement n'est pas pour maintenant et on attend toujours en vain une réorientation à gauche de la politique gouvernementale. Le ministère de l'intérieur n'est pas en pointe dans cette perspective avec un texte sorti aujourd'hui que des commentateurs auraient bien vu imprégné des relents de "l'avant changement".
Sans désespérer de pouvoir ajouter à l'éviction de la droite du pouvoir une orientation véritablement ancrée à gauche, force est de constater que le PS s'en tient à une ligne social-libérale héritée de Delors, oubliant bien vite que sans les suffrages mobilisés à gauche par le Front de Gauche avec Mélenchon, François Hollande n'aurait pas le loisir aujourd'hui de faire le tri dans les organisations qu'il invite à sa table. C'est ainsi que le nouveau chef des socialistes, Harlem Désir, reçoit les responsables du PCF, des radicaux et des écologistes... mais pas le Parti de Gauche qu'il considère dans l'opposition.
Outre la mesquinerie d'une telle démarche, ce comportement illustre bien comment l'hégémonie socialiste au pouvoir entend s'installer dans la durée, sélectionnant à l'occasion ceux qu'il convient de circonvenir ou de fustiger pour arriver à ses fins.

lundi 26 novembre 2012

Caviar

Le changement, c'est maintenant !
C'est quand, maintenant ?
Demain, peut-être...
Et si ça tarde trop, quand les esturgeons connaîtront le prix du caviar ils deviendront requins à défaut de se constituer en coopérative ouvrière... 

Clubs de supporters ou parti ?

Depuis plus d'une semaine l'actualité politique est circonscrite au champ de bataille de la droite où s'étripent les prétendants au trône de "Président".Ce spectacle bien peu ragoutant pourrait réjouir la gauche au pouvoir... Mais ce serait oublier bien vite que l'usage au parti socialiste fut bien peu différent quand Martine et Ségolène se crêpaient le chignon sur la place de Reims. 
La question vient aux lèvres de certains politiques aujourd'hui, à droite comme à gauche, de la pertinence des partis dans le paysage politique français et de leur usage.
Le peuple a-t-il vraiment besoin des partis pour être représenté ?
Les guerres intestines ont jeté l’opprobre sur les partis et malmenée la confiance des militants et des citoyens. Faut-il en réduire la portée ? Faut-il les éliminer ?
A mon sens au contraire, ils ont besoin d'être réhabilités dans leur responsabilité d'animateurs du débat démocratique et pour ce faire recadrer les fonctions respectives des élus et des directions politiques.Le constat est d'évidence, les partis ne sont plus aujourd'hui que des accessoires mobilisés à l'échéance électorale. Dans une forme de mouvement centripète les élus concentrent à la fois pouvoir et orientations au seul profit de leur mandat. L'exemple des directions nationales des grands partis ne saurait faire oublier les fantaisies provinciales ; le cas auvergnat du parti socialiste peut illustrer la chose avec la triplette Souchon au Conseil Régional, Gouttebel au Conseil Général et Godard à la mairie de Clermont et à la tête de la Communauté d'agglomération. Chacun coiffe sa casquette de chef de clan, rassemblant autant que possible une petite cour d'obligés dont la préoccupation première est de rester maître du paysage concurrentiel de son propre camp. Sur les cinq groupes politiques du conseil général du Puy de Dôme, il n'y a pas moins de quatre groupes de gauche, des socialistes se retrouvant dans trois d'entre eux.
Ce exemple est choisi à dessein pour épargner l'Allier autant que ses élus.

jeudi 22 novembre 2012

Gaspillage

1,3 milliard de tonnes d'aliments partent à la benne chaque année chez ceux qui ont trop pour que ceux qui n'ont rien crient famine en silence.
Les infos de la journée sont revenues en boucle sur le sujet, pour faire prendre conscience ou pour culpabiliser ?
La prise de conscience n'est plus si simple dans le monde d'aujourd'hui où le consommateur des pays dits "développés" est bien loin des producteurs qui le nourrissent.
Il en est loin par la connaissance en ignorant beaucoup de ce que représente la culture, l'élevage ou la pêche. Le consommateur d'aujourd'hui n'a pour interlocuteur nourriture, le plus souvent, que l'employé(e) à bas coût qui tente d'atteindre le rayon du supermarché en slalomant entre les caddies avec son trans palette chargé de fruits toujours glacés au sortir de la chambre froide, de boîtes ou de paquets. Il est rare d'avoir en face de soi un marchand de primeur, un vrai boucher ou un épicier authentique connaissant à la fois la matière et son métier, et qui en parle. L'industrialisation de la nourriture, à la source agricole qui n'est plus paysanne comme à tous les maillons de la chaîne de transformation et de la distribution a conduit à faire de la nourriture qu'une marchandise de l'offre. Pour s'en convaincre il suffit d'observer le comportement des gens le long des étals du marché et dans les rayons d'un supermarché. Les démarches sont bien différentes, au delà du relationnel, dans le rapport aux choses. Il n'est pas rare de croiser aujourd'hui quelqu'un qui ne sait pas éplucher les bettes-cardes, ou qui n'imagine pas qu'on puisse accommoder des restes.

lundi 19 novembre 2012

Au fait, c'est qui ?

L'UMP a l'air en délicatesse avec sa démocratie interne... quand ce n'est pas avec la démocratie tout court ( cf. referendum de 2005).
La guerre des clans n'a fait que s'aiguiser dans une campagne interne finissant en pugilat médiatique entre deux hommes défendant les mêmes idées. Tout au plus c'est l'emballage qui diffère peut-être un peu sous le même ruban et la même étiquette...
La place est bonne !
C'est vraisemblablement ce que les citoyens ordinaires vont se dire ce matin en voyant deux ambitieux figurants de la Sarkozie tentant de conquérir la direction politique du pays après celle de leur parti s'agonir de noms d'oiseaux pour ressortir leur victoire du non choix des militants de leur parti qui les ont également partagés sans les départager.
Ce ne serait que risible si de telles mascarades ne disqualifiaient pas la démocratie dans des têtes troublées pour les jeter dans les bras de l'extrême droite qui n'en attend pas mieux.
Match Copé-Fillon : 0 - 0 avantage au Front National.
A défaut de demander, d'écouter et de respecter le choix des citoyens ces deux là, comme d'autres, ne méritent guère que le carton rouge et la disqualification de leur équipe si on veut que la moitié des citoyens qui boudent les urnes les retrouvent.

Le partage

Le mot "partage" vient depuis quelques jours occuper le devant de la scène des discours des dirigeants communistes. Q'il s'agisse pour Pierre LAURENT du communisme du partage ou de l'ère du partage chez Daniel BESSAC, le mot mérite qu'on s'explique sur son mode d'emploi, à plus forte raison chez les communistes dont c'est un peu la marque de fabrique , celle des "partageux".
Le capitalisme délirant secoué par sa énième crise procède aussi du partage, de celui qui est propre aux accapareurs, le partage inéquitable qui réserve l'essentiel à une minorité de privilégiés et la portion congrue à la grande majorité conservée en survie tant qu'elle est utile au gavage des puissants.

jeudi 15 novembre 2012

Régression mémorielle

L'article de Maud VERGNOL  paru dans l'Huma du 9 novembre porte bien l'essentiel.
Du slogan de campagne tant de fois répété - Le changement c'est maintenant - il ne reste plus aujourd'hui que feuilles mortes, les fruits de l'action gouvernementale sont à l'abri des salles des coffres.
Il est vrai qu'aujourd'hui nous ne sommes déjà plus "maintenant"... Maintenant n'était que le temps des urnes, un temps qui reviendra aux prochaines échéances électorales, bien-sûr !
La confusion mémorielle, si utile à la droite pour brouiller les pistes de sa responsabilité convient aussi aux socialistes dont les rappelés de la guerre d'Algérie doivent se souvenir.
Non les morts de toutes les guerres ne sont pas à oublier 364 jours par an dans la même fosse commune que l'on fleurirait chaque 11 novembre.
L'abomination des guerres est toujours la même, mais pour qui veut l'éviter, la combattre et l'empêcher il est bon d'en connaître et d'en faire connaître l'originalité des causes. 
Les soldats français victimes de 14-18, les résistants massacrés de 39-45, les disparus d'Algérie ou d'Indochine et les morts en Afghanistan aujourd'hui méritent chacun leur leçon d'histoire.

mercredi 14 novembre 2012

Des pansements d'honoraires

Dépassement : le mot est à la mode ; des professions libérales de santé revendiquent le droit aux dépassements d'honoraires ! Les communistes se réclament plus utilement, dans la lutte pour le mieux vivre de tous les peuples, pour le dépassement du capitalisme.
Les uns dépassent les bornes quand les autres veulent dépasser la chose.
Et si les retraités de la fonction publique revendiquaient un dépassement de pension en même temps que les salariés du privé un dépassement de retraite... sans oublier les travailleurs réclamant leur dépassement de salaire !
Utopique ! et pourtant, si la vie a un prix, avant d'avoir besoin de recourir aux professionnels de santé gourmands de dépassements d'honoraires, il serait utile d'opérer en bonne médecine préventive un relèvement radical et conséquent des salaires, des retraites et des pensions pour que, des plus jeunes enfants aux plus âgés des vieux, la faim, le froid, le stress de l'inexistence, la marginalisation à tous les degrés, ne ruinent pas des santés aussi précaires que leurs vies.
La peur au ventre ne nourrit pas. Celle du lendemain non plus, et le sentiment confusément partagé par beaucoup que le pouvoir ne fait que changer de mains de nantis démobilise celles et ceux dont l'engagement sera toujours indispensable au véritable changement, maintenant comme demain.

mardi 13 novembre 2012

Liberté – Egalité - Fraternité


Le changement, c'est maintenant ?


Approximations

400 des 8000 nouveaux adhérents de cette année étaient reçus Place du Colonel Fabien par Pierre Laurent. Son discours grince par endroits des airs de refondateurs, partisans de la métamorphose ou de la mutation du parti, novateurs ou rénovateurs, d'autant plus attachés au changement qu'il ne les affecte pas. La nouveauté ne fait que mot en s'affranchissant du passé. Les communistes n'ont pas commis que des erreurs ; non ?


"... Oui, un communisme de nouvelle génération. Car le grand défi de notre temps, le grand enjeu d’avenir est celui du partage.
.."

(extrait du discours de Pierre Laurent aux nouveaux adhérents reçus au siège du parti samedi dernier.)
Il faut un certain culot pour asseoir un communisme de nouvelle génération sur l'enjeu du partage ; quelle perspective les communistes d'hier et d'aujourd'hui, par essence "ringards et dépassés" poursuivaient-ils donc pour mériter telle leçon ? N'ont-ils pas depuis Baboeuf en passant par bien d'autres mérité leur nom de partageux ? N'en déplaise aux jeunistes, il n'est pas pour l'instant de monde sans grand-mère, et le respect des jeunes ne se nourrit pas du mépris des vieux.

lundi 12 novembre 2012

La confrontation sociale semble inéluctable

Interview de Jean-Luc Mélenchon - « La confrontation sociale semble inéluctable » : La Riposte

"... Hollande et Ayrault mettent la gauche et les salariés en grand danger..."
Nécessaire, mais pas suffisant, Jean-Luc Mélenchon cristallise une part des énergies communistes. Mais quand se posera-t-on la question de ce nécessaire "à côté" qu'il propose ? Que manquerait-il donc aux communistes d'aujourd'hui pour jouer leur rôle naturel de porteur légitime des causes révolutionnaires dans un projet humaniste ? Un peu moins d’accommodations avec le pouvoir, un peu moins de concessions électoralistes au tuteur réformiste, un peu moins d'approximations idéologiques (partenariats public-privé, mise en concession, substituts associatifs, etc)...

vendredi 9 novembre 2012

ainsi soit-il.

En groupe, en ligue, en procession... la messe n'est pas encore dite qui libérerait l'esprit des peuples accaparé par le brouhaha religieux.
Il ne se passe pas de jour, de toutes les semaines que soit ramené sur le devant de la scène médiatique un effet de soutane décoiffant tantôt le musulman, tantôt le juif, ébouriffant le catholique ou flattant le mormon.
Ne pourrait-on pas vivre un temps mort dans ce bruit religieux qui pollue jusqu'à l'asphyxier la respiration citoyenne d'un Etat laïque où les sans foi existent...
Rien en cela ne gomme l’insupportable violence que le fait religieux suscite dès lors qu'il prétend arbitrer la vie publique en s'accaparant le pouvoir politique.
La France, de par son histoire, a souvent souffert des tentatives des plus réactionnaires farouchement opposés à l'Etat laïque, et les reculades n'ont pas manqué, quand bien même certains fronts résistent. Les catholiques disposant de leur école libre, les juifs et les musulmans ne manquent pas d'en réclamer de même. La loi sur l'interruption volontaire de grossesse fait encore brandir des pancartes...
Beaucoup n'ont pas compris que la liberté de tous ne peut s'exercer que dans la limite commune à chacun.
Le dernier épisode en date, avec le mariage pour tous, n'a pas manqué de soulever le tollé des religieux, et des catholiques en particuliers. Mais de quel droit une religion ou une autre s'érigerait-elle en groupe de pression politique, à la fois sur les autres religions et surtout sur celles et ceux qui n'en ont pas ?
Les curés, les imams et les rabbins ont le droit de vote ! Qu'ils l'exercent dans l'isoloir ou dans l'activité militante d'une organisation politique en tant que personne, que citoyen égal, et ça suffira bien.
Plus grave, de par le monde, comptabilisez les zones de conflits où les étendards religieux couvrent les cadavres des victimes...
Ce n'est guère rassurant pour celles et ceux qui dessinent un avenir progressiste à l'humanité.


Ferrat chantait...

Le ciel se fait lourd, les roses se fanent

Nous vivons le temps des derniers Tziganes





Il n'aura pas fallu longtemps pour que les roses se fanent. Le soleil de l'été leur a été fatal, et l'automne n'offre plus qu'un bouquet de rosses, d'épines sèches.
Le secours catholique découvre l'explosion de la pauvreté et en particulier chez les femmes...
Les restos du coeur s'inquiètent de leur approvisionnement pour l'hiver face à une recrudescence dans l'afflux des bénéficiaires...
... le secours populaire n'avait-il pas repéré un accroissement considérable des jeunes et des vieux en quête de secours...
Interrogeons-nous sur ce qui reste des ambitions socialistes d'hier chez les ambitieux d'aujourd'hui au pouvoir et aux ordres du capitalisme mondial ancré à Francfort dans les coffres de la BCE avec Merkel en chien de garde menaçant. 

mardi 6 novembre 2012

Débalonnés

Le football est un sport collectif opposant deux équipes de onze joueurs dans un stade. L'objectif de chaque formation est de mettre un ballon sphérique dans le but adverse, sans utiliser les bras, et de le faire plus souvent que l'autre équipe.

Ainsi parlait Wikipedia...

Depuis quelques temps ne devrait-on pas y ajouter quelques compléments au chapitre des coups ?
Des coups de bourse, depuis que les clubs sont cotés en bourse et que les émoluments des vedettes crèvent les plafonds de la décence et de l'entendement réunis...
Des coups de têtes, des coups de pieds ou de poings parfois même américains dans les tribunes ou aux abords des stades des clubs dits de supporters...
Un des derniers exploits en date après le tacle aux pectoraux de Zlatan...




La place de la Bastille devient la place de la baston pour les supporters du PSG et des supporters croates du Dynamo de Zagreb... ambiance électrique à lire ici !


Sinon pour se réconcilier avec la civilisation il suffit d'aller en page 26 du tome 2 de la BD de Jul "Silex and the city" publiée chez Dargaud, et là on peut reprendre son souffle !
La dimension regressive du mal social d'aujourd'hui, bien accompagnée par les pseudo remèdes qui entretiennent le mal en préservant les pompiers pyromanes qui mettent les villages et la planète à feu et à sang de leurs ravages peut sauter aux yeux.
Dommage qu'il soit plus glorieux d'aller brailler dans les tribunes d'un grand stade ou à secouer la main courante des pelouses rurales que de voter ou de militer !

Retour vers le futur



La lecture des albums de Jul, un pur régal !
La sortie en feuilleton dessins animés de la BD est plaisante aussi, mais rien ne vaut la lecture des albums avec l'arrêt sur image, le retour sur la bulle d'avant, la fixette sur le petit détail de décor d'une vignette...
A consommer sans modération... et à faire connaître autour de soi !
Peut-être faudrait-il en imposer une cure de lecture à l'ensemble de notre "personnel politique" pour les amener à plus de modestie et de respect pour le monde des humains avant tout...

jeudi 1 novembre 2012

100 000 000

d'euros pour Ronaldo !
C'est ce que le PSG serait en capacité de proposer au club espagnol de Ronaldo pour se l'acheter !!!
... ce n'est rien après tout ! rien que ce que peuvent coûter à l'Etat  ou aux collectivités près de 2500 fonctionnaires en milieu de carrière sur une année... 
Ce n'est rien ou pas grand chose, à tel point qu'il serait peut-être salutaire d'envisager la suppression d'un club de foot sur deux pour éponger la totalité des dettes du pays et de ses misérables. 
En toucher moins pour gagner plus ! Sans compter qu'on éviterait ainsi à de pauvres bougres d'acheter quelques produits dérivés que ce soit, de s'abonner à leur triste spectacle ou de miser sur les paris dits "sportifs".
Injure faite à l'humanité, insulte proférée à la face de la misère qui en est gourmande, irrespect majuscule, il existe malheureusement des hommes et des femmes aui, ayant perdu le sens des choses et de la vie, sont prêts à trouver normal que les millions passent dans les poches des bourrins des pelouses ou d'ailleurs plutôt qu'ils ne soient utiles au développement de l'humanité, ou au soulagement de ses souffrances.
Quie les millions d'euros proviennent des coffres des émirs du Quatar ou d'ailleurs ne change rien à l'affaire, il faudra bien que ce doigt d'honneur fait aux humbles soit payé de retour à son plus juste prix, celui du coup de peid au Culte...