vendredi 31 décembre 2010

Le projet communiste passé en revue

1er Numéro : Dossier du mois sur la sécurité


2ème Numéro : Dossier du mois sur les services publics


3ème Numéro : Dossier du mois sur l’école

Opinions et priorités

Un récent sondage d'opinion concernant les attentes des français par rapport à leurs élus départementaux ne manque pas d'intérêt.
Si dans un premier temps l'expression est déconnectée des compétences d'un Conseil Général, les résultats n'en montrent pas moins la radicalisation des opinions.
Globalement,  deux thèmes retiennent l'attention des français, l'emploi à plus de 50% et la sécurité à un peu plus de 25%; ensuite tous les thèmes recueillent de 14 à 17 %.
Mais ces chiffres sont trompeurs tant il cachent de différences entre la gauche et la droite.
En fait, sur les deux thèmes majeurs les comportements sont très différents. Si les électeurs de gauche et de droite sont presque également préoccupés par la situation de l'emploi (43% à droite et 57 % à gauche), l'écart est considérable sur le thème de la sécurité placé en première position à droite et en 7ème à gauche parmi les 9 retenus avec une différence de 30% (43% à droite et 13 % à gauche).

Il a l'étoffe d'un Président, LUI !

Stéphane HESSEL nous présente des voeux pour la nouvelle année. Bonne année et bonne santé à lui !



Les vœux de Stéphane Hessel pour 2011 sur Mediapart

Comment ne pas trouver chez cet homme l'intelligence et le sens politique propre à un chef d'Etat. Stéphane Hessel n'est-il pas président aux premières notes de la Marseillaise ? 
Merci à lui, pour cette réhabilitation de la République et de ses valeurs.
Tout comme il avait rejoint Walter BASSAN et Raymond AUBRAC Résistants d'hier et  par milliers les résistants d'aujourd'hui sur le plateau des Glières souillé par un candidat à la présidence de la République irrespectueux, gesticulant quelques années plus tôt là haut pour récupérer à son profit la mémoire de la Résistance. Stéphane HESSEL, avec son petit livre et ses interventions médiatiques montre bien que la résistance n'est pas vaine. Avec lui il nous faut croire à la capacité d'indignation et de Résistance de notre jeunesse et l'accompagner avec enthousisasme sur ce chemin.


Stéphane Hessel au plateau des Glières le 17 mai 2009

jeudi 30 décembre 2010

Le tazer et le goupillon

Depuis l'exposition de sa théorie fumeuse de laïcité positive exposée au Vatican en 2007, le président de la République n'a eu de cesse de miner les fondements laïques de notre République. Le monde de l'éducation en est par certains points emblématique tellement l'école privée confessionnelle a vu pousser ses avantages ces dernières années. Sur la ligne d'horizon des privatisations à tout va c'est le versant économique de l'affaire avec de nouvelles subventions des collectivités induites par la loi Carle (c'est de l'ordre de 200 millions d'euros de finances publiques qui vont ainsi chaque année dans les caisses des écoles privées confessionnelles, quasi toutes catholiques). Et quand il s'agit des personnels et des suppressions de postes la main est lourde pour châtier l'école publique et se fait caressante avec l'école privée. Cette dernière scolarise près d'un élève sur 5, mais une suppression de poste sur 10 seulement la concernera à la rentrée prochaine...
Sarkozy n'écrivait-il pas en 2004 à propos des jeunes des banlieues qu'il vait mieux qu'ils "espèrent spirituellement, plutôt que d'avoir dans la tête, comme seule religion, celle de la violence, de la drogue et de l'argent".
Et dieu sait qu'en matière de religion l'homme s'y connait

mercredi 29 décembre 2010

Prendre sa carte !

Voici une lecture intéressante pour qui s'intéresse à la vie du Parti Compmuniste, en France, d'hier à aujourd'hui. 
Le travail livré là par Roger Martelli avec la rigueur de l'historien illustre l'histoire d'une organisation politique inséparable de l'histoire du XXème siècle en France.
De la même façon cette lecture peut nourrir la réflexion sur le présent et sur l'avenir de ce parti mis à mal par la "modernisation" du jeu politicien de ces dernières décennies. Une organisation vaut d'abord par celles et ceux qui la font. Les statistiques, parfois difficiles à établir, déshumanisent le cours de la vie et du comportement des hommes et des femmes, des pensées, des actes et des relations. Mais suivre l'évolution des masses sur la ligne du temps et rapporter les modifications aux contextes des différentes époques enseigne aussi bien le sens des engagements, des luttes et des stratégies mises en oeuvre.


"Le chiffre, à la limite, en dit davantage sur celui qui le produit que sur le phénomène qu’il est censé décrire. Or, en matière de dénombrement de ses propres rangs, la direction communiste a eu une attitude fluctuante.

1. L’héritage du socialisme d’avant 1914.
Avant le PCF, le mouvement socialiste a lui-même manifesté un intérêt très relatif pour la statistique militante. De même que la pratique de comptage de l’électeur ne se stabilise
que lentement, à la charnière des XIXe et XXe siècles, de même le dénombrement des adhérents ne préoccupe guère le monde socialiste, qui vit encore sur la relative indifférenciation des organisations ouvrières, associatives, syndicales ou partisanes.
En fait, le socialisme hésite longtemps entre l’adhésion individuelle, « absolue et sans réserve » exigée par le Parti Ouvrier Français de Jules Guesde (1893) et la sociabilité coutumière des sociétés populaires, moins stricte et plus collective. Le parti socialiste des origines ne repose pas sur l’adhésion personnelle, mais sur l’agrégation fédérative de chambres syndicales, de cercles populaires et ouvriers et de coopératives ouvrières. Même
quand apparaît le « Parti » ouvrier, à la fin du XIXe siècle, l’ambiguïté persiste entre le ralliement des groupes constitués et l’engagement individuel. Dans un espace qui n’a pas encore arrêté sa propre conception de « l’adhérent », le réseau des sympathies
mobilisables, à la limite, compte davantage que l’adhérent « encarté » : à quoi bon établir une barrière entre l’intérieur et l’extérieur ? Le « eux » et le « nous » fonctionnent pour distinguer l’ouvrier du bourgeois, pas pour séparer les prolétaires entre eux, a fortiori pour diviser les « socialistes ».
... "
C'est ainsi que Roger Martelli entame son étude. Et dès sa première page il est intéressant de noter l'ambiguité mise en évidence de l'adhésion individuelle et du ralliement collectif de groupes de diverses formes d'organisations. Cette situation des précurseurs à la charnière du 19ème et du 20ème siècle n'est pas sans rappeler l'un des débats qui s'ouvre autour du Front de gauche aujourd'hui, de sa formation en parti avec des adhésions individuelles directes, ou d'une structure fédérative plus floue et plus souple...

En tout état de cause, le temps passé à cette lecture ne saurait être du temps perdu !



Paroles, paroles, paroles...


Voeux 2011 de Nicolas Sarkozy - envoyé par CN-PCF. - L'info video en direct.


Voilà qui fait branché, jeune et séduisant...
Mais on est là dans l'univers de la pub, utilisant le retournement d'image au service d'un produit, en l'occurrence le "front de gauche".
Quand bien même les élections américaines se la jouent de la sorte et à grands coups de millions de dollars, de spots TV et de déplacements de groopies, même si l'UMP et le PS chantent sur la même partition, pour ma part je ne pense pas que la politique soit un produit du marché. 
A faire ainsi appel à l'émotion plus qu'à la raison, au spectacle superficiel plus qu'à la compréhension et à l'action il ne me semble pas qu'on aide les citoyens à se ré approprier la chose politique.  Au bout du compte le message qui passe dans ce clip est dramatiquement régressif sur le mode "votez, on s'occupe du reste !"; seul la délégation de pouvoir décale sa cible, le parti communiste vous enjoint désormais de viser le Front de Gauche.
Sur la même veine que les auto collants parodiant d'autres campagnes de pub sur la Française des jeux ou autres, il est probable qu'un tel objet plaise, comme peuvent plaire les petites pastilles humoristiques des programmes radio ou TV, ou le dessin de presse. Mais ce n'est pas en réinventant les "fous du roi" qu'on va faire vaciller la monarchie capitaliste.
L'humour, la dérision, la moquerie des chansonniers sont des incontournables de la bonne santé intellectuelle d'une société; mais la raillerie du pouvoir ne fait pas pour autant le socle idéologique de la pensée politique du changement révolutionnaire que les communistes sont sensé porter.


Alors produisons du programme à force d'idées à confronter et à faire partager. Le petit cahier "pour un programme populaire et partagé" peut y contribuer. Il est plus urgent à faire partager que ce merveilleux court métrage !

samedi 25 décembre 2010

Les deux méthodes

Juste pour le plaisir de lire, et sans vouloir nécessairement faire de parallèle abusif avec le présent, voici les textes du débat de deux grands tribuns que l'Office universitaire de recherche socialiste a eu la bonne idée de publier.
110 ans en arrière, 20 ans avant le Congrès de Tours...


Le 26 novembre 1900, à l’hippodrome de Lille, 8000 militants socialistes assistent à la réunion contradictoire, animée par Gustave Delory, le maire de Lille, entre Jaurès et Guesde : à la fois rapport moral et d’activité des deux dirigeants à propos de leur attitude pendant l’Affaire Dreyfus, sur la participation à des gouvernements bourgeois, le socialisme municipal, la controverse éclaire aussi le débat « doctrinal » entre réforme et révolution. Les deux tribuns, dans le respect des convictions de chacun, s’expliquent et s’opposent avec force et tracent deux voies vers le socialisme. La réunion se termine sans vainqueur ni vaincu, avec des militants prêts à poursuivre la lutte contre le système, le but étant commun entre les porte-parole des deux grands courants du socialisme français. L’exposé franc de ces deux conceptions a captivé l’auditoire et la décision d’éditer le texte de cette controverse est immédiatement prise par la fédération du Nord.

90 ans, bien trop jeune pour mourir !




Dans le numéro des Echos daté d'hier, Renaud Czarnes s'intéresse à notre parti. Le seul fait que cette presse use de son encre pour le PCF est un signe manifeste d'existence.
Ensuite le contenu faisant écho aux points de vue de Roger Martelli qui vient de quitter le PCF et de Claude Mazauric qui reste est également digne d'intérêt.
Ceci dit le premier objectif du journaliste dans son propos n'en reste pas moins d'illustrer le profond déclin d'une organisation qui avait su mobiliset jusqu'au quart de l'opinion française.
L'option "front de gauche" serait-elle l'élixir de jouvence du seul parti survivant à près d'un siècle de tourmentes politiques en France ?



Les désaccords vieus de plus d'un siècle sont-ils soldés ?


ci-dessous, l'article des Echos
24/12/10 | 07:00 | Renaud Czarnes

Nonagénaire, le PCF veut croire en une nouvelle jeunesse

Alors que son influence n'a cessé de se réduire, le Parti communiste, qui fête ses 90  ans demain, parie sur un « renouveau » en misant notamment sur le Front de gauche.


La chute du mur de Berlin, l'effondrement du bloc soviétique l'ont enfoncé un peu plus, jusqu'aux désastreux 3,37 % de Robert Hue et, surtout, 1,93 % de Marie-George Buffet, aux présidentielles de 2002 et 2007. En 1978,

vendredi 24 décembre 2010

Le vieil homme et la terre

Stéphane HESSEL, à 93 ans fait figure de jeune homme tellement son enthousiasme est grand et sa rage de vivre communicante. Résistant rescapé de Buchenwald et de Dora, co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, il livre, dans ce petit fascicule intitulé "INDIGNEZ-VOUS !", la quintessence de son engagement, du résistant au militant des droits de l'homme.
Indidène Edition livre là une petite pépite à partager sans modération. Lisez, faites lire  l'opuscule de Stéphane HESSEL; il recèle des pépites de la pensée progressiste d'aujourd'hui.
Clin d'oeil de l'éditeur, en l'inscrivant dans sa collection "ceux qui marche contre le vent", 'oeuvre de Stéphane HESSEL ne peut pas être mieux servie dans son écrin.
Alors à trois euros l'unité, n'hésitez pas, achetez-le, prêtez-le, offrez-le, laissez-le traîner à portée de tous les yeux... 
Le gigantesque fossé creusé entre les très pauvres et les très riches, l'état de la planète et les droits de l'homme, les motifs d'indignation ne manquent pas... A chacun d'y inscrire les siens et de faire grandir l'insurrection pacifique des indignés.


La voix frèle de Stéphane Hessel a résonné sur le plateau des Glières pour dénoncer "l'horizon offert à la jeunesse dans la consommation de masse, le mépris des faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition de tous contre tous" avant de conclure sur son appel  à la Résistance :
"Créer, c'est résister.
Résister, c'est créer."
Un petit livre à acheter sans modération sur le site : 

mardi 21 décembre 2010

Carte de vigilance

Quand bien même la neige et les frimas paralysent bien facilement la « modernité » d'un monde qui savait fort bien s'en accommoder hier, ce n'est pas des cartes de vigilance de météo France qu'il s'agit, mais d'une carte d'adhérent de l'ANACR, de celle des anciens résistants, de celle des ami(e)s qui s'engagent pour passer la mémoire et conserver intacte la vigilance salvatrice de leurs ainés.

Et de vigilance il en est encore besoin aujourd'hui.
Il ne s'agit pas de l'inquiétude conduisant le plus souvent au repli des victimes à la soumission au fatalisme de leur sort.
Il ne s'agit pas du pessimisme amoindrissant les capacités d'action face au danger et enfermant dans le cercle vicieux du défaitisme.
La vigilance permet de reconnaître l'obstacle et d'envisager les solutions qui permettent de le vaincre et de le dépasser pour poursuivre son chemin.
Aujourd'hui de nombreux pays européens ont cédé aux sirènes de l'extrême droite dont la démagogie, le racisme et la xénophobie remettent en cause les fondement de la démocratie et les droits de l'homme. En Hongrie, aux Pays-Bas et en Suède l'extrême droite obtient des résultats impressionnants. Plus du quart des électeurs autrichiens ont porté leurs suffrages sur les candidats du FPÖ, doublant leur score en cinq ans.

En passant par le Danemark et la Norvège, par la Belgique ou l'Allemagne, on retrouve régulièrement les mêmes ressorts xénophobes aujourd'hui principalement concentrés contre « l'islamisation », les mêmes manifestations néo-nazies, les mêmes profanations de sépultures ou de lieux de culte...

Et en France, me direz-vous ?

lundi 20 décembre 2010

La privatisation sous la neige

Depuis quelques semaines et avec l'appui décisif d'une météo hivernale, les français ne vivent plus qu'accrochés aux alertes de Météo France, scotchés aux cartes de vigilance qui peignent quelques départements d'un bel orange précurseur du rouge vif !
La situation est grave, il neige en décembre, 2, 5, 10 ou bien pire 15 ou 20 cm de neige paralysent le pays. Les préfets arrêtent la circulation des camions, les automobilistes sont prisonniers des autoroutes... Nous ne sommes ni au Canada, ni aux confins du cercle polaire, et gageons que si les images de nos actualités télévisées font le tour du monde, elles doivent déclencher de belles rigolades là où la rigueur climatique est le lot commun pendant tous les mois d'hiver et où la vie ne s'arrête pas pour autant.
De rigueur il doit pourtant bien être question pour expliquer cette belle pagaille sarkozienne, mais ce n'est pas du côté de la météo qu'il faut regarder mais bien plutôt en direction de l'Elysée et de Matignon où les champion de la RGPP continue de démonter la République.

dimanche 19 décembre 2010

Programme commun

A défaut d'avoir conçu un programme communiste les communistes proposent de collecter les intentions populaires à mettre en partage pour déterminer ce que la gauche devra faire.
Ce nouveau programme commun émanerait d'une base populaire à faire adhérer à un projet de changement  calé sur l'échéance des présidentielles de 2012.
Pourquoi pas ? Encore qu'il n'est pas certain qu'il soit judicieux de confier à "l'opinion publique" le soin d'éclairer le débat politique de perspectives de changement.
Rien ne vaudrait une bonne analyse sur laquelle se développeraient des argumentaires idéologiquement bien consolidés avant d'être mis en débat...
Mais bon, pourquoi pas ? Si au moins les communistes y réfléchissent avant d'être appelés à valider une candidature...

samedi 18 décembre 2010

les motions et l'émotion

Le Parti socialiste perpétue une pratique des tendances bien dans l'air du temps chez les politiques qui se préoccupent plus d'assurer leur présidence de groupuscule que d'être utiles à leur organisation. L'éloge de la diversité, source de richesse, n'est plus à faire... et aujourd'hui l'unité est nécessairement suspecte, chacun s'ingéniant à se créer ses propres alliés et parfois même ses adversaires pour justifier une stratégie de rassemblement.
Et dans la période récentes, c'est même hors du PS que les ficelles sont tirées avec Nicolas le marionnettiste qui vient gouverner les débats internes du PS depuis l'Elysée en posant DSK au sommet du FMI !
Ce sont au moins six motions qui avaient eu droit de citer au dernier congrès du PS avec à leur tête presque autant de candidats à la candidature pour les présidentielles sans oublier Delanoe, Hollande ou Montebourg à côté de Martine Aubry... et Jean Mallot !


On pourrait penser que l'amas chaotique des socialistes les met à la merci des remous de la prochaine grande marée électorale ou de la moindre tempête médiatique.

vendredi 17 décembre 2010

Avant l'heurt... c'est pas leurre !

C'est pour bientôt l'ânée nouvelle... eh oui, le temps est dur à porter qui fait pousser des oreilles aux prétendus potentats, sauf si c'est la liberté qui gouverne le temps et les idées, et il serait grand temps  d'
é...

jeudi 16 décembre 2010

Le mirage de la montagne



Beaucoup ont versé une larme au seul nom du Titanic; qu'il s'agisse du drame de la modernité capitaliste en quête de profit précipitant 1 500 vies perdues le 15 avril 1912 dans les eaux froides de Terre Neuve, ou du spectacle sur grand écran cinématographique de la beauté bleue du désespoir en figure de proue.
Nombreux sont ceux qui tremblent encore au seul nom de Tchernobyl et pourtant bien souvent les mêmes se félicitent de notre production d'électricité nucléaire. Le couvercle est trop lourd qui garde au chaud dans sa marmite l'intordable problème des déchets qui mijotent à La Hague entre deux coups médiatiques de Green Peace qu'on n'écoute guère dès qu'il s'agit de la prolifération des armes nucléaires, dans la même marmite où se mijotent la modernité des profits capitalistes.


A la veille du déclenchement de la deuxième guerre mondiale, à la fin des années 30, bien peu s'inquiétaient du camp de concentration de Dachau ouvert en Allemagne depuis 1933, ni de celui de Rieucros ouvert en France en 1939. Bien peu avaient lu les récits des prisonniers antinazis évadés de leurs prisons et publiés aux éditions Plon en France en 1935. Mais comment peut-on encore se cacher derrière le petit doigt honteux d'un "on ne savait pas..." ? Là aussi le syndrome de l'iceberg frappait fort. Et il a fallu le courage et la détermination de la Résistance pour faire chavirer l'énorme glaçon plutôt qu'attendre qu'il fonde en s'imaginant qu'on conservera toujours les pieds au sec.


Beaucoup de situations peuvent s'illustrer de la sorte, la crise économique et sociale et le naufrage de la solidarité, la construction européenne et le naufrage de la démocratie... Chacun peut bien constater qu'il n'y a pas assez de canots de sauvetages sur le rafiot du capitalisme pour sauver les meurt la faim d'Afrique, les gamines de Thaïlande ou les chômeurs français. Et nombreux sont ceux qui applaudissent un jour ce qui les fait pleurer le lendemain, non pas parce qu'ils ne savaient pas, mais bien plutôt parce qu'ils ne voulaient pas savoir, persuadés qu'ils sont de respirer à l'abri, perchés sur la partie émergée de l'iceberg. 


Tous ont été surpris par l'invisible qui n'est pas l'imprévisible; le pouvoir confisqué par une élite, fut-elle républicaine, n'en reste pas moins aveugle, sourd et muet aux appels de la masse qui lui tient la tête hors de l'eau, qu'il s'agisse des électeurs ou des militants des formations dont elle est issue. Le petit théâtre politicien campé sur son sommet glacé ne joue que pour les premiers rangs de courtisans. Cet aveuglement ne cesse de creuser le fossé où coulent l'écoeurement, l'abstention, la ghettoisation des banlieues livrées au contrôle policier, de la pauvreté livrée au cataplasmes caritatifs...


Debout les damnés de la terre ! 
Jamais l'Internationale  n'a mieux mérité d'être l'hymne du peuple universel.
Ami si tu tombes, un ami sort de l'ombre à ta place... 
Il y a 70 ans certains ne s'encombraient pas l'esprit de préoccupations électorales.


Aujourd'hui, c'est Sarkozy qui désigne le candidat socialiste en propulsant Strauss Kahn au FMI, faisant de  la gauche social libérale son hochet ou son "fou du roi"... C'est l'orchestre gouvernemental qui fait danser les socialistes sous les lambris dorés du pouvoir.


Notre place n'est pas là mais plutôt sur la place publique des bals populaires.


L'urgence est dans la mobilisation des forces progressistes, la production d'idées, leur agencement dans un programme de Résistance et une stratégie de reconquête qui ne soit pas dictée par l'adversaire.

mercredi 15 décembre 2010

A la soupe !

La rigueur de l'hiver frappe Jean Pierre Jouyet au portefeuille.


Ce dernier vient de voir sa rémunération de président de la Haute Autorité des Marchés Financiers (AMF)diminuée de 231 708 euros annuels à 150 000 euros !
Joli tour de passe-passe...
Lorsque Sarkozy avait nommé ce haut fonctionnaire à la tête de la Haute Autorité des marchés financiers, le salaire de ce poste était passé de 149000 à 220000 euros pour éviter à ce monsieur une baisse de ses revenus !!!
Mais ce n'est pas tout, Monsieur Jouyet continue de percevoir son salaire de fonctionnaire à 85000 euros annuels ; tout compris il va rester à l'abri du besoin avec quasiment 20000 euros mensuels.
Voilà un "événement" qui ramène opportunément Monsieur Jouyet à notre bon souvenir !
Certes vous comprendrez que quelqu'un qui a pour mission de surveiller le bon déroulement des petites fêtes spéculatives des boursicoteurs ait une rémunération qui l'approche de la cour des grands...
Ne faut-il pas une bonne dose de culot, de mépris et d'inconscience à tous ces beaux messieurs qui ne sortent pas les doigt du pot de confiture et qui sermonnent les chômeurs rechignant à accepter un travail qui n'est pas le leur à un tarif revu à la baisse...



mardi 14 décembre 2010

Pas de crise pour les budgets de la mort

Cela fait des mois et des mois que "la crise" est d'actualité, bienvenue pour serrer un peu plus la ceinture des plus pauvres et gonfler encore plus les nantis. 
Il faudrait poursuivre la casse des services publics en supprimant les fonctionnaires à gogo... la crise !
Il faut réduire les dépenses de santé, dérembourser les médicaments, augmenter le forfait hospitalier... la crise !
Il faut supprimer 16000 postes d'enseignants et mettre l'école publique en charpie... la crise !
Il faut se dépécher de casser le système des retraites par répartition, cotiser plus et toucher moins... la crise !
Mais attention, vous pouvez être fiers des performances françaises ! Certes celles de l'école mesurées dans la dernière enquête PISA sont assez calamiteuses en nous plaçant 19ème en français, 17ème en maths et 22ème en sciences sur 35 pays de l'OCDE... loin derrière beaucoup et en baisse depuis dix ans !!!

Maintenant dans l'industrie de la mort le palmarès est un peu plus glorieux... pour les va-t-en guerre !

lundi 13 décembre 2010

Plus je réfléchis, moins je crois

Sarkozy a mis la France sous l'emprise de la croyance en évacuant le raisonnement et la raison du processus politique dans un monde où les oeillères médiatiques rétrécissent le temps au présent. Sans référence compréhensive au passé, comment voulez-vous que des citoyens devenus spectateurs imaginent un futur différent du présent ? Fatalité, et dérivatif dans un partage virtuel des misères du monde de "Plus belle le vie"...
La vie est si courte qu'elle donne à peine le temps d'apprendre, de connaître et de comprendre... Dans ces conditions comment voulez-vous que j'ai le temps de croire ?
La croyance ne s'accorde bien qu'avec la paresse intellectuelle; elle convient bien aux tenants de l'ordre établi, des certitudes A priori et des conduites dogmatiques, autoritaires et propres à la soumission.
Le plaisir de la pensée en action convient mieux à la vie intense des sensations, des sentiments, des émotions et de la création inscrite dans les trois dimensions du temps. Et quand le doute l'habite, la réflexion chemine, se cogne et se confronte en faisant son miel de toutes les rencontres tant d'opposition que d'assentiment. C'est bien dans le va-et-vient incessant d'hier à aujourd'hui que ce construit la perspective de demain, les projets les plus visionnaires plongeant parfois leurs racines bien loin dans le passé, et dessinant leur objet que pour des générations lointaines.

Gauchiste

Le préfet de l'Allier  essaie de justifier la "rétention" d'un syndicaliste de SUD prétendument colleur d'affiches du NPA lors de la visite de Nicolas Sarkozy en Montagne Bourbonnaise.
Décidément nous sommes sous la dictature du principe de précaution !
J'ai quand même envie de féliciter le préfet dont la gendarmerie érigée en service aux ordres a évité au président un nouveau dérapage... Imaginez qu'un syndicaliste malicieux s'approche du passage du cortège présidentiel, et lui lance quelques quolibets à propos de régime des retraites, de casse du service public, de... les sujets ne manquent pas ! 
Il aurait fallu qu'à cet endroit notre grand président ait lâché dans un cri de dédain, de fureur et de mépris bouillant un retentissant "Casse-toi, pov C...!" ou encore "descend de ta montagne si t'es un H...!"

Imaginez l'effet désastreux d'une telle glissade en pleine campagne de reconquête de l'opinion sous Fillon 3 !

On l'a échappé belle.

samedi 11 décembre 2010

Le Réveil Paysan

Le Réveil Paysan à la maison, et la situation de métayer du grand-père laissée en héritage au fils m'avaient appris petit enfant une autre condition de paysan que celle des "agri-manager" d'aujourd'hui. C'était le temps dur d'une autre forme de respect de la nature, des bêtes et des gens, le temps d'une coopération à taille humaine... Au travail, dans la lutte ou dans la fête, le vivre ensemble avait du sens dans la campagne paysanne, sans qu'on ait besoin d'en faire un discours sur le "territoire". Le temps efface certainement bien des aspérités qui déchiraient la vie, des peines, des difficultés, des mésententes parfois aussi transmises de générations en génération... Le travail éprouvant ne se faisait pas trop dans la solitude d'une cabine climatisée sonorisée aux accents  populistes des radios commerciales, un oeil rivé à l'écran et le téléphone portable à l'oreille...

vendredi 10 décembre 2010

Le souvenir et l'espoir

Quand les communistes associent politique et spectacle, ce n'est pas pour faire de la politique un spectacle comme tant d'autres discours qui étouffent micros et caméras.  
samedi 29 janvier 2011
à Bourbon l'Archambault
Les communistes de l'Allier vont faire de cette journée un grand rendez-vous politique et festif.
Le volet politique de la journée occupera la fin de matinée à 11 heures, avec l'accueil de Pierre LAURENT, secrétaire national du PCF pour sa première venue dans l'Allier. Ne doutons pas que ce meeting aura la vertu mobilisatrice dont notre département a besoin à quelques semaines des élections cantonales, dans le contexte toujours brûlant des réformes antisociales du gouvernement.La perspective de 2012 qui obnubile déjà les médias pour réduire le débat au choix réducteur et simpliste du rose ou du blanc en taisant toute véritable construction alternative émaillera aussi les échanges qui ne manqueront pas de se poursuivre autour du déjeuner convivial qui s'en suivra.


A partir de 15 heures, place au spectacle.
A quelques semaines de l'anniversaire de la disparition de Jean FERRAT, les communistes de l'Allier ont choisi de lui rendre hommage au travers du spectacle  "Jean d'ici, FERRAT le cri" proposé par Jean-Marc MOUTET. La scène résonnera de tous les accents de la vie de Jean FERRAT, accrochés au fil de ses chansons. C'est une évocation émouvante créée en 2001 pour faire mieux connaître l'homme et mieux comprendre son oeuvre.
En 2004, Jean FERRAT disait de ce spectacle qu'il était pour lui un "mémorable récital, où j'ai pu voir passer ma vie en chanson, de la plus belle façon et avec beaucoup d'émotion".


Gageons que ce temps de retrouvailles avec notre ami Jean sera un grand moment de bonheur partagé.


Plus tard dans la soirée, les jeunes de la JC animeront une nuit musicale pour clore ce premier grand rendez-vous des communistes en 2011.
Un avant goût du spectacle vous attend dans l'extrait vidéo suivant :





En 1964, Jean Ferrat découvrait l'Ardèche.
Au micro de Discorama il confiait : "J'ai découvert quelque chose qui, je crois va beaucoup compter pour moi, j'ai rencontré un "pays" nouveau, que j'ai aimé, que j'aime. Et je crois que j'irai très souvent. Parce que je suis bien là bas. Ce pays m'a frappé par sa beauté, par son calme. Et par sa population..."

Quelques temps plus tard il écrivait "La montagne". Véritable hymne à l'Ardèche. Formidable témoignage sur cette période ou les jeunes ardéchois quittaient la terre que leurs ancêtres avaient façonné, pour aller en ville chercher une vie meilleure. Du moins le pensaient-ils...

Combien de chansons a t'il écrit en pensant à ces terres d'Ardèche où il posa définitivement ses valises 10 ans plus tard ?

En retour, Jean-Marc Moutet, un enfant du pays, avec la complicité de Cécile son épouse, lui rend hommage dans : "Jean d'ici Ferrat le cri".

Un spectacle, créé en 2001, avec l'aide de Joël Bioux ("L'inspecteur Tigan").
A la première personne, Jean-Marc joue l'enfance, les débuts, la carrière, la retraite ardéchoise et les grandes rencontres, de l'auteur de "Ma France". On y croise, Aragon, Christine Sèvres, Isabelle Aubret, Gérard Meys, Guy Thomas, Francesca Solleville, Jean Saussac, l'ami peintre ardéchois...

Un texte ponctué d'extraits de chansons en versions originales et de diapos.


D'autres infos et vidéos sur le site Facebook du spectacle...

Réservations auprès des responsables des sections avant le 20 janvier 2011 !

jeudi 9 décembre 2010

Passées les bornes, il n'y a plus de limite !


IN-SUP-POR-TABLE


Invité de l'émission "Parlons Net", sur France-Info, Alain Minc, le conseiller du Président de la république, a évoqué le problème de l'assurance maladie. Pour régler "l'effet du vieillissement' sur les comptes de la Sécu, il a une solution toute simple, qu'il qualifie de "progressiste" : faire payer les "très vieux" qui coûtent trop cher selon lui à l'Etat.
Le conseiller et ami de Nicolas Sarkozy évoque une anecdote personnelle : "J'ai un père qui a 102 ans. Il a été hospitalisé 15 jours dans un service de pointe. Il en est sorti. La collectivité française a dépensé 100.000€ pour soigner un homme de 102 ans. C'est un luxe immense, extraordinaire pour lui donner quelques mois ou quelques années de vie".
Et de poursuivre qu'il trouve "aberrant" que l'Etat "m'ait fait ce cadeau, à l'oeil".
Et il poursuit : "Je pense qu'il va bien falloir s'interroger sur le fait de savoir comment on va récupérer les dépenses médicales des très vieux, en ne mettant pas à contribution ou leur patrimoine, quand ils en ont un, ou le patrimoine de leurs ayants droits".
Il s'en serait déjà entretenu avec Nicolas Sarkozy.
Que restera-t-il aux "très vieux" et "très pauvres"? A part la corde on ne voit pas... Il n'est en tout cas pas étonnant que seuls 17 % de nos aînés ont l'intention de revoter pour Nicolas Sarkozy en 2012 contre 30% pour le candidat du PS (même ça c'est affligeant).



En France aujourd'hui, c'est l'euthanasie de la République.





Parlons Net Alain Minc, la crise et la rigueur
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Quatre sujets et une idée pour le déficit de la sécurité sociale  (2'02")

savoir lire

Le ministre dit "de l'éducation" a-t-il jamais appris à lire autre chose que le bilan de chez l'Oréal ?
Il reste assez hermétique aux préconisation de l'OCDE (qui par ailleurs n'a rien d'un groupuscule gauchiste !) qui soulignent par exemple l'importance capitale de la préscolarisation dans la réussite scolaire, tout comme la baisse du redoublement...
Nos gouvernants ont réussi à diminuer de moitié le nombre d'enfants de moins de trois ans dans les écoles maternelles en dix ans. Toutes les études montrent que la scolarisation précoce est plus importante pour les enfants des milieux les plus défavorisés.
Plus d'un tiers des jeunes de 15 ans ont connu l'expérience du redoublement dont on a prouvé depuis belle lurette que c'est un handicap supplémentaire pour les élèves issus des couches les plus défavorisées. Et quand l'OCDE préconise le développement de dispositifs d'aide aux enfants en difficulté, justement pour palier au redoublement, le gouvernement supprime 3000 postes des  Réseaux d'Aides Spécialisées aux Elèves en Difficulté (RASED) ! Honte aux faibles, et si un petit de la haute est en difficulté, pas de souci, le marché est là pour l'aider, avec quelques euros papamaman va bien payer le soutien scolaire qui va bien, ou le recours au cabinet privé du psychologue ou de l'orthophoniste...
Quand il faut allonger la scolarisation obligatoire et consolider le collège, l'UMP préconise un retour 50 ans en arrière avec un examen d'entrée en 6ème !!!
Et pour ceux qui échoueraient ? faut-il préconiser une section "jardin d'enfants" à Pôle Emploi avant qu'ils atteignent l'âge d'être chômeurs ?


Mais attention, qu'on ne s'y méprenne pas, le gouvernement ne fait pas d'erreur dans SA politique éducative et plus largement SA conduite des affaires du pays est une réussite. Sarkozy est en place avec son gouvernement et la majorité qui les soutient pour servir les intérêts de la bande du Fouquet's, et ils y réussissent !


Ce ne sont évidemment pas les mesures cosmétiques que Luc Chatel envisage en souvenir de son passage chez L'Oréal, qui vont sceller la réussite scolaire du plus grand nombre, bien au contraire. Seule la petite élite à consolider chez les privilégiés l'intéresse.


Pour que le peuple de France offre à sa jeunesse une école fondatrice de son avenir démocratique les soins palliatifs des réformistes socio-libéraux ne font pas l'affaire.


C'esst de véritable changement que notre République a besoin, d'une ambition au moins égale et déterminée que celle qui avait animé les reconstructeurs de l'après-guerre voilà plus d'un demi-siècle.


Il suffit peut-être pour s'en donner les moyens de faire rétrocéder à la collectivité nationale les biens dont elle a été spoliée par les puissances d'argent et de les utiliser au bénéfie de tous pour la formation, le travail, la santé et le repos mérité de la retraite.


Attendre l'échéance de 2012, c'est s'obliger à choisir entre peste et choléra.


L'exercice sportif de la lutte est bon pour la santé, dès aujourd'hui !

mercredi 8 décembre 2010

Casser mieux pour échouer plus !

L'OCDE vient de rendre public son rapport trisannuel avec un résultat assez calamiteux pour la France qui pointe loin dans le classement et surtout qui met en relief des évolutions à la baisse et des écarts qui se creusent pour reléguer les plus faibles en plus mauvaise posture encore.
La synthèse des réultats de l'enquête ne manque pas d'intérêt : on la trouve ICI.
Télécharger la synthèse des résultats du Pisa 2009


Et si la réussite de Sarkozy produisait d'abord intentionnellement l'échec scolaire... Assez évident sur le fil de l'individualisme et de la compétition...

mardi 7 décembre 2010

Dérives libérales

La disparition de Claire VILLIERS, grande militante de la justice sociale et de l'espoir démocratique, éclaire l'évolution de la CFDT. Et plus largement la décoloration du mouvement social et politique dans le dernier demi siècle.
La grande transformation de la CFDT, organisation autogestionnaire prônant la propriété sociale des moyens de production, devenue aujourd'hui gestionnaire social-libérale du consensus des partisans du marché ne doit rien au hasard au fil de ses directions, de Maire en Notat puis en Chérèque...
L'UNSA face à la prise de position majoritaire de la FSU dans la fonction publique de l'Education subit la même dérive. Les autres formations y échappent-elles vraiment ?
Du côté politique le Parti Socialiste navigue dans les mêmes eaux du compromis centriste... Le Parti Communiste efface progressivement son identité révolutionnaire au sein de rassemblements amalgames dont la première vertu est de poncer les aspérités idéologiques pour assouplir l'assemblage.

Désobéir

Une forme nouvelle de lutte chez les fonctionnaires a vu le jour avec la désobéissance revendiquée. Cette forme de résistance au travail à une pression devenue intolérable dans la forme (cadence, rendement) et/ou dans le fond (orientation et objectifs, méthodes). 
C'est la légitimité de la commande qui est en jeu. 
"Nous devons être respectueux de la démocratie, mais quand quelque chose apparaît non légitime, même si c'est légal, il nous appartient de protester, de nous indigner et de désobéir".
C'est ainsi que Stéphane Hessel, grand résistant, concluait la journée de rassemblement des "désobéisseurs" au forum organisé à Paris pour structurer leur mouvement.
On trouve des personnels hospitaliers qui refusent d'industrialiser leur intervention auprès de patients qui ont besoin d'humanité autant que de soins, des postiers qui en viennent à ne pas distribuer tout le courrier quand on leur impose de servir 3000 adresses en moins de sept heures, des agents d'EDF qui rebranchent les compteurs coupés, des enseignants, des agents de Pôle Emploi... Tous s'insurgent contre des mesures de démolition programmée des services publics. 

mardi 30 novembre 2010

"Partenariat" public-privé

Il y a une certaine indécence à parler de "partenariat" public-privé quand il ne s'agit que d'abandon du public et de son pillage au profit du privé. De la même façon qu'un patron voyou assèche la trésorerie de son entreprise en mettant ses valeurs à l'abri ailleurs, l'état transfère notre richesse commune aux coffres privés des privilégiés de la fortune et des banques via de multiples dipositifs budgétaires et fiscaux, service de la dette, bouclier fiscal, exonérations en tous genres...

jeudi 25 novembre 2010

Les trois du Parti

Du passé, faisons table rase...
Les archives de l'INA peuvent nous aider à réfléchir, à décortiquer les problématiques du présent en revisitant les traces du passé. Certes, l'avenir ne commence que demain, mais il ne s'exonèrera pas du passé que nous devons comprendre au présent.
L'erreur n'appartenant qu'au passé ou à l'autre au présent, il est utile d'argumenter l'analyse qu'on en fait au présent pour déssiner une perspective d'avenir.
Beaucoup considèrent sans doute qu'il est superflu, inutile, voire même complètement contre productif de révisiter ce moment d'histoire de notre Parti, tellement le monde a changé...
Georges MARCHAIS, Paul LAURENT et Laurent LEROY ont pourtant existé et leur passage à la tête de notre parti n'a rien d'anodin.
On y croise aussi Georges SEGUY, Jacques DUCLOS, Henri KRASUCKI...
... du passé efforçons nous de faire notre miel !



retrouver ce média sur www.ina.fr


Parmi les choses qui "datent" l'interview de Roland LEROY à partir de la 18ème minute de cet extrait vidéo, ne manque pas d'intérêt.

mercredi 24 novembre 2010

VIVA OPERA

L'opéra est aussi un sport populaire !


C'est un régal de lire le bonheur dans les yeux des chanteurs comme dans ceux des spectateurs...


Bravo les artistes !

Le scorpion ou la vie ?

La France est en crise, n'est-ce pas ? Pauvre France...
Il n'y a plus d'argent public pour achever de commencer d'accélérer la mise à deux fois deux voies de la RCEA (dépense de l'ordre d'un milliard d'euros)... d'où le projet de concession à une société privée d'autoroute qui ferait des usagers en insécurité d'aujourd'hui les clients en sécurité de demain dès la barrière de péage franchie !
... il restait juste 7 milliards pour le programme d'armement SCORPION !




Il n'y a plus d'argent public pour l'accélération du commencement de l'achèvement de la mise à deux fois deux voies de la RCEA !
Et quand j'ai visionné cette petite vidéo présentant les grands mérites du SCORPION, cet environnement technologique coûteux assurant la communication des militaires en opération en milieu urbain hostile, je n'ai pu m'empêcher de penser aux...
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