dimanche 28 février 2010

Santé, état de danger !

Dans une discussion récente une amie s'insurgeait de voir les médecins du SAMU appelés à sortir en ville constater des décès quand leurs confrères généralistes ne se déplacent pas... Et on demande aux médecins des services d'être aussi aux urgences...

Dans son émission Sur la chaîne LCP, Elizabeth Martichoux analyse chaque mois une grande problématique de santé et de protection sociale en compagnie d’un expert.
Dans son émission de février consacrée à la douleur, de nombreux reportages témoignent de l'état de délabrement de notre système de santé.


C'est ainsi qu'Alain Serrie chef de service d'un hôpital public évoque la difficulté faite à la santé publique. Dans son hôpital l'équipe mobile de soins paliatifs d'un seul médecin et une seule infirmière sans secrétariat ne peut pas faire d'accueil ou de lettre aux familles... et quand le médecin est en congé, plus rien... les malades viennent mourir aux urgences !
"... nous fonctionnons avec 230000 euros, il nous en faudrait 800000 !"
Les 300 centres anti douleur des 3300 structures hospitalières sont aujourd'hui en danger.

Une émission à ne pas rater en la visionnant ICI
Allez sur le site de l'émission pour profiter des archives... c'est par là !

La santé : TGV pour quelques uns, marche à pieds pour les autres !

Inégaux face à la maladie, nous sommes en principe égaux devant l'assurance maladie. Et pourtant...
Hier avec mon camarade Daniel nous faisions ce constat ubuesque qu'il est maintenant plus facile d'avoir rapidement un vétérinaire à l'étable d'un veau malade qu'un médecin à son chevet.
Ce matin, mon camarade Jean me disait sa colère d'avoir reçu au courrier la facture d'un dépassement d'honoraires...
N'y aurait-il pas quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre système de santé...


Une émission sur La Chaîne Parlementaire abordait le sujet en janvier : un bien bel enseignement. Dommage qu'une telle émission ne soit pas programmée sur France 3 à une heure de grande écoute pour que soit plus belle la vie !

mercredi 24 février 2010

L'alchimie du pâté d'alouette !

Dépêche de l'AFP
"PARIS — Marie-George Buffet n'a pas exclu mardi la possibilité que le Front de gauche, qui réunit le PCF et le Parti de gauche, présente un candidat commun à la présidentielle de 2012, ce qui correspondrait aux attentes des partisans de Jean-Luc Mélenchon, probable candidat.
..."

Pas d'inquiétude, on en discutera après les régionales...

Les retraités battent le pavé.


CGT, CFDT, FSU, UNSA, FDSEA (ANRAF), FGR-FP, UNRPA, LSR
A l'appel de huit organisations, les retraités poursuivent leur mobilisation et sont dans la rue ce 24 février.
Aujourd'hui je manifeste…
… et ceci malgré la mollesse de l'appel et la limitation aux retraités ! comme si les problèmes des retraités d'aujourd'hui ne sont pas, et de façon plus sure encore, celle des actifs avec ou sans emplois !!!
Ce qu'ils disaient dans l'appel :
Les organisations constatent le développement du chômage et l'affaiblissement de la protection sociale des retraités comme des salariés.
NON, il ne s'agit pas d'un « affaiblissement », mais de la casse organisée des acquis sociaux
Unanimement, elles demandent au gouvernement de répondre aux revendications prioritaires des retraités.

En immersion dans l'enfer des sans droits...

Florence AUBENAS vient de publier
"Le quai de Ouistreham"
(éd. de L'Olivier, 270 pp, 19 €)



le mot de l'éditeur :
• En immersion dans le pays profond, ou :J.F. cherche travail désespérément.Comment vit-on en France, aujourd’hui, quand on a un revenu inférieur au Smic – voire pas de revenu du tout ?Pour le savoir, Florence Aubenas quitte temporairement sa famille, ses amis et son emploi de grand reporter au Nouvel Observateur pour vivre pendant 6 mois dans la France de tout en bas. Embauchée d’abord comme femme de ménage dans une ville de province, cumulant les contrats précaires, elle plonge dans un autre monde. Un monde où le travail est rare et les nuits brèves, l’exploitation maximale et la solidarité minimale. Où les lieux de rencontre sont le Pôle emploi et l’hypermarché local. Entre colère et résignation, chacun lutte pour sa survie.Document exceptionnel sur des Français invisibles, ce livre est aussi une extraordinaire galerie de portraits, un récit où la condition humaine se dévoile dans toute sa nudité.Comme le classique Dans la dèche à Paris et à Londres (George Orwell), En France devrait faire date dans l’histoire du journalisme.
• Née en 1961, Florence Aubenas est journaliste. Elle a fait la plus grande partie de sa carrière à Libération, qu’elle a quitté lors du départ de Serge July. Après son retour de captivité en Irak, elle a publié La Méprise – L’affaire d’Outreau (Seuil, 2005). Elle a été nommée présidente de l’Observatoire international des prisons en juillet 2009.


Dans la suite de l'article vous pouvez voir les vidéos de l'entretien de Hubert Artus avec Florence Aubenas, pour Rue89 le 21 février 2010

Quand la violence policière s’invite à la maison…


Paru dans l'Humanité du 22 février : une "bavure" de plus.
Mais les "bavures" sont-elles encore vraiment l'exception ? Avec la frénésie sécuritaire du pouvoir, la chasse aux sans papiers, l'exigence de résultats chiffrés, les forces de police et de gendarmerie n'en viennent-elles pas à inquiéter ?

 
"Coups, insultes, brimades… le 12 février, cinq amis du quartier de la Goutte-d’Or, à Paris, ont fait l’objet d’une violence incompréhensible de la part de policiers. Ils aimeraient que leur expérience aide à ouvrir le débat sur ces pratiques."

Lire la suite de l'article de Anne ROY dans la rubrique Société

Communiste dans tout ça... La dérive sécuritaire dans laquelle le pouvoir plonge le pays concourt au climat d'insécurité pour mieux justifier de sa gouvernance par la peur.

Quand les libertés publiques sont menacées, la liberté des individus mise en cause il est du devoir des communistes de s'en insurger et d'appeler à la résistance.
Il faut dire NON à une république de la peur et de la suspicion.

mardi 23 février 2010

Laisser-Passer... au micro-ondes !

Barbie passe bien au micro-ondes...
Ca y est, il revient ! Et cette fois en pleine région parisienne, à Roissy CDG.
Après des infestations dans certains aéroports européens, la première infection avait été localisée en France à l'aéroport de Nice en 2008. Mais le virus liberticide avait été désinstallé après de nombreuses plaintes.
Scanner corporel, le retour !

court mais crabe !

C'est bien là tout le drame de l'obéissance...

Communiste dans tout ça... l'avenir n'est pas nécessairement droit devant, surtout si la persévérance dans l'erreur conduit dans le mur ou fait tourner en rond. Il est bon de tirer l'enseignement de l'expérience sans jamais perdre de vue les objectifs d'émancipation des peuples qui sont toujours d'actualité. Ne transigeons pas sur les exigences de la lutte des classes et la nécessité de s'affranchir du capitalisme depuis les relations internationales jusqu'au petits arbitrages municipaux.

lundi 22 février 2010

Rien ne va plus, faites vos jeux !


 ... et faites vos comptes ! En 2008, 60 % de la population française âgée de plus de 18 ans a pratiqué les jeux d’argent, ce qui représente environ 29 millions de joueurs. Ils ont joué un peu plus de 9 milliards au PMU, un peu plus de 9 milliards à la Française des Jeux et plus de 18 milliards d'euros dans les casinos... Plus de 36 milliards d'euros mis sur le marché du jeu (moyenne de 1200 € par joueur).

Le hasard m'a mis sous les yeux un morceau de choix de la presse hippique qui guide les parieurs vers les espoirs de gains les plus mirobolants.
On commence avec un grand papier sur la retraite à 60 ans considérée comme dépassée, tous les poncifs y passent et les "solutions" sarkozystes y sont propulsées avec l'onction du parti socialiste et bien sûr des avis qui ne peuvent qu'émaner de spécialistes : travailler plus longtemps, cotiser plus quand on est travailleur... quant aux espoirs de revenus des pensions ? Et puis comme l'opinion est présentée avec quelques sondages majoritairement maintenant prête à ces nouveaux sacrifices... pardon, réformes incontournables voudrait-on qu'on dise !

dimanche 21 février 2010

Mieux vaut tard que jamais...


Faire des collectivités des pôles de résistance à la politique dévastatrice de Sarkozy…
La campagne des régionales a été révélatrice pour beaucoup à gauche et même d'élus de gauche de la faiblesse du mandat précédent :
Toutes les régions sauf deux dirigées par la gauche, et on parle aujourd'hui de faire des collectivités territoriales des pôles de résistance ! C'est bien le moment d'y penser !
Toutes les collectivités territoriales, et en particulier les régions et les départements gémissent face aux difficultés budgétaires insurmontables que leur fait l'Etat dans sa pratique de transfert de compétences sans compensation de ressources fiscales équivalentes. Les un font s'égrener les millions d'euros manquants au fronton du Conseil Général, d'autres vont en justice pour en récupérer, tous le disent et l'écrivent… Cette situation n'est guère surprenante, elle était inscrite dans le processus de décentralisation porté par l'idéologie du "moins d'Etat" partagée par la droite et le pôle réformiste social démocrate.

samedi 20 février 2010

Allo, docteur, bobo !

La santé, tout comme l'éducation est un des fondamentaux de la qualité de vie.
Aujourd'hui au coeur des préoccupations des politiques, on oscille entre deux regards toujours calés sur l'économie sociale plutôt que sur l'effet santé.
Aujourd'hui il faudrait économiser sur les dépenses de santé pour combler un "déficit"...
Aujourd'hui il faudrait soutrenir les professionnels de santé libéraux à grand coups de finances publiques pour conserver un tissu de praticiens généralistes suffisant...

Faux débat et fausse piste. Ces deux démarches n'ont produit jusqu'à maintenant que des effets délétères, des déficits maintenus ou accrus, des installations en effet d'aubaine sans tenue sur le long terme.

Que faire alors ?

vendredi 19 février 2010

... dis papa, c'est quoi la politique ? ...

Tais toi et vote !

Est-ce du premier, du second ou du troisième degré ?
Vous le saurez peut-être dans une prochain article !
Cotisations, collectes et souscriptions, fêtes et cérémonies, impôts pour les indemnités... de toute façon tu payes !
Alors ?

Tais toi et paye !

Pourquoi le front de gauche ? en direct avec...


L'humain avant tout!
envoyé par frontdegauche. - L\'actualité du moment en vidéo.

Le Front de gauche en campagne dans le bocage...

De gauche à droite :

Nicolas THOLLET(Conseiller général du canton de Lurcy-Lévis, maire de Pouzy-Mésangy, Simone BILLON (candidate, maire de Châtillon), Yannick MONNET (candidat, conseiller municipal Moulins), Jean-Paul DUFREGNE (Président du Conseil Général de l'Allier), Luc BOURDUGE (Conseiller Régional sortant, candidat, conseiller municipal de Montluçon), André CHASSAIGNE (Député, tête de liste du Front de gauche en Auvergne), Marie-Françoise LACARIN (candidate, conseillère générale du canton du Montet, 2ème vice-présidente du Conseil Général, chargée des Solidarités, de l'Enfance, de la Famille, de la Dépendance et du Handicap, conseillère municipale de Cressanges), Vincent PRESUMEY(candidat, syndicaliste enseignant), Gérard BLANCHET (candidat, retraité enseignant syndicaliste), Romain BOUDET (candidat, jeune agriculteur syndicaliste).





Le 18 février les candidats du Front de gauche ont parcouru le bocage. A l'entreprise Décorétalage à Lurcy lévis en fin de matinée, puis Pouzy Mésangy, à la ferme au Vilhain après midi et Tronget en fin d'après-midi avant le meeting à Bourbon l'Archambault.
70 personnes ont répondu à l'invitation de la section locale du Parti Communiste au buffet débat.
Outre la présentation de la liste en présence de nombreux candidats, bon nombre de préoccupations ont été évoquées dans les échanges qui ont animé la rencontre durant deux bonnes heures.
L'éducation avec les lycées dans les compétences de la région, transports, demi-pension, sécurité, gratuité des manuels et des équipements, démocratie lycéenne et paroles des jeunes, des idées ont été avancées qui se retrouveront dans le programme du Front de gauche proposé aux électeurs auvergnats le 14 mars prochain.
Les problèmes de l'organisation des services de santé, l'énergie avec le volet "énergies renouvelables", les transports avec le TER et le risque de privatisation, le fret SNCF avec le processus de privatisation en marche, l'agriculture et le nécessaire soutien à une activité vitale dans nos territoires ruraux... Les idées fusent et inscrivent le débat électoral dans l'actualité de beaucoup de luttes sociales et dans le contexte de crise qui met à mal nos territoires et nos populations.
La réforme territoriale et les dégats qu'elle préfigure dans l'exercice de la démocratie se sont aussi invités dans les échanges d'une grande richesse.
La discussion s'est poursuivie tard autour du buffet après que les candidats soient partis pour leur dernière étape de la journée à Bourbon l'Archambault.

jeudi 18 février 2010

du 19 mars au 5 décembre

Commémoration de la guerre d'Algérie...
Qui ? Quoi ? Quand ? ...
Pourquoi ces tensions exacerbées à l'approche du 19 mars chaque année ?

A quelques jours du 19 mars, l'Union Nationale des Combattants s'adresse aux élus, maires, députés et sénateurs, pour les mettre en garde contre la sollicitation des anciens combattants d'une organisation concurrente...
La FNACA vraisemblablement.

Quel est l'objet de cette démarche à ce moment, et en pleine période électorale des régionales ?
La FNACA est une association spécifique de tous ceux qui ont participé entre 1952 et 1962 à la guerre d'Algérie ou aux combats du Maroc ou de la Tunisie.
Pour ces anciens combattants, la date commémorative à retenir est celle du 19 mars, date du cessez-le-feu avec les accords d'Evian entre la France et l'Algérie. Elle est plutôt considérée comme progressiste (voir l'expression "les cocofnacaca" dans la manifestation du 15 février à Marseille.) 
Pourquoi mettre en garde face à un adversaire considéré comme aussi peu important ? moins de 10% de anciens combatants peuvent-ils menacer le "monde combattant d'une profonde cassure" ?
La réponse pourrait venir de l'examen des positions locales exprimées sur nombre de sites et forums, tout comme la relation d'événements dans la presse.

mercredi 17 février 2010

Liberté, égalité, kokopelli

Pour celles ou ceux qui ne connaissent pas encore, Kokopelli est une association dans laquelle oeuvrent des militants de la biodiversité et d'un usage intelligent de la nature. Conservateurs de variétés anciennes de plantes potagères et fervents défenseurs du droit des hommes à vivre hors du joug des grands groupes agro industriels les membres de cette association sont en but à de nombreux procès.
Ne pas respecter les lois du fric, rendez-vous compte ! Faire la promotion de la conservation et de l'échange de ses propres semences ! mais c'est un acte criminel face au monopole des semenciers qui prennent en esclavage les jardiniers et autres producteurs réduits à de la petite main d'oeuvre saisonnière pour cultiver les hybrides stériles et autres végétaux génétiquement trafiqués à grand renforts d'intrants produits par les mêmes...
Merci Kokopelli pour cette petite boufée d'air pur, et bon courage !
Par ICI, allez sur le site de Kokopelli, ça en vaut la peine.
Il est toujours temps de lutter pour que la vie ne deviennent pas qu'une marchandise !
Allez lire ICI le Manifeste pour la Liberté des Semences de Vie de Raoul Jacquin et Dominique Guillet
Et si le débat écolo vous titille les neurones, allez voir ICI, sir le site de LIBERTERRE, l'article intéressant de Dominique GUILLET qui met en lumière les biais de la théorie du réchauffement climatique...

Faut pas pousser !

Retenez votre souffle et accrochez vous au bastingage, ça tangue en Europe !
La sortie de crise est pour après demain pour les plus faibles, peut-être.
Les puissants qui ont joué et perdu un peu ont regagné leur mise avec les différents plans de relance qui balancent des milliards d'euros ou de dollars à la spéculation, les primes des fameux traders, les dividendes et les salaires des grands patrons en témoignent honteusement.
L'europe de l'euro n'a jamais été un territoire d'égalité économique; les différences d'un état à l'autre sont très importantes, et pas seulement entre l'ouets et l'est, entre les membres fondateurs et les nouveaux venus. Les faiblesses des différents pays européens sont d'autant plus importantes que certains avaient été raccrochés à grand renfort de calculs compliqués à la zone euro.
aujourd'hui, les dominos vacillent; tous les dirigeants européens savaient depuis longtemps que les chiffres du déficit grec étaient pipés. Sur les marchés financiers les obligations grecques sont à un taux deux fois supérieur aux allemandes. Jusqu'à quand la zone euro peut tenir de tels écarts ?
Les moins touchés sont partagés entre le soutien pour empêcher que le système se casse la figure et le jeu du chacun pour soi. La perspective qui se dessine est bien l'éclatement de la zone euro dont la construction artificielle au service des appétits capitalistes montre ses limites avec la crise. La banque centrale européenne, indépendante des pouvoirs politiques ne joue que le jeu de l'argent roi et les pays victimes vont se voir appliquer des mesures d'austérité drastiques :
  • le 14 décembre : le gouvernement grec promet de faire passer le déficit du pays sous les 3% du PIB en 2013, avec notamment un plan d'austérité dans la Fonction publique, un programme de privatisations, une baisse des dépenses militaires et une fiscalisation accrue de certains revenus.
  • le 2 février, le gouvernement grec durcit son plan d'austérité en annonçant un gel total des salaires des fonctionnaires, un relèvement de l'âge légal du départ à la retraite et une augmentation des taxes sur les carburants.
  • le 15 février : les ministres des Finances de la zone euro demandent à Athènes de s'engager, si besoin est, à prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre ses déficits, via des coupes dans les dépenses ou de nouvelles taxes. Un premier point d'étape est prévu pour le 16 mars.
Déjà en 2008 les grecs avaient commencé de vendre les "bijoux de famille" en cédant le port du Pirée à des capitaux chinois (une porte d'entrée intéressante en europe pour les chinois !).
La crise a accéléré le processus et d'autres pays sont à la peine comme le Portugal et l'Espagne... A qui le tour ?

mardi 16 février 2010

Retraite et reblochon...

Du côté de Thônes, des Aravis et du Val d'Arly, la tradition paysanne fromagère a conduit jusqu'à nos papilles un délicieux fromage : le reblochon. L'histoire veut que l'origine de ce fromage remonte sept ou huit siècles en arrière, quand les paysans devaient livrer le produit de la traite des vaches aux ordres religieux propriétaires des terres. Las de tout donner sans qu'il leur reste rien pour leur compte, les paysans faisaient une seconde traite de leurs vaches (blocher signifiant traire dans le dialecte local) ; ils "re blochaient" et faisaient du lait très crémeux qui restait après la première traite le fromage désormais appelé "reblochon".

La recette du reblochon aurait-elle inspiré nos généreux réformateurs du système des retraites qui envisagent de tondre une deuxième fois la laine sur le dos des travailleurs, les faire cotiser plus, plus longtemps... non pour se faire un fromage, mais pour toucher encore moins !

la dictature de l'opinion et la démocratie

Qu'est-ce que l'opinion ? Qu'elle soit publique ou que ce soit la mienne ou la vôtre, l'opinion sera toujours l'avis ou le jugement qu'on porte au fond et en fin sur un sujet quelconque. Elle porte une information qui se confronte à d'autres dans le constat de leurs différences.
Et on peut en changer, Eric BESSON n'a-t-il pas successivement eu une bonne opinion de Ségolène ROYAL avant de s'en faire une meilleure de Nicolas SARKOSY pour gouverner la France ?.
En soi l'opinion ne rend pas compte du cheminement qui conduit à sa  formulation pas plus qu'elle éclaire sur son fondement intellectuel. Il est possible de rencontrer deux personnes ayant une mauvaise opinion du chef de l'Etat, l'une à l'extrème droite, l'autre à l'extrème gauche ; dans le résultat d'un sondage, ces deux opinions seront identiques. Et pourtant les réalités qu'elles recouvrent sont fort différentes.

lundi 15 février 2010

La honte citoyenne

Les uns sont au chaud, leur séant posé sur le velours de l'Elysée.
Les autres sont obligé de cavaler par dessus les grilles de leur entreprise fermée par le patron.
Le président reçoit les uns qui l'écoutent sagement les endormir, retraite et concertation, calendrier du dialogue social, on verra après les grandes vacances...
Les autres ont reçu samedi leur lettre recommandée les enjoignant de rejoindre une usine hongroise pour 450 euros mensuels en trois huit, pourvu qu'ils parlent bien la langue... Quant aux grandes vacances elles commencent tout de suite !

L'insécurité n'est pas où on l'attend...

Ca va mieux en le disant !
Ce témoignage ne fait qu'illustrer un peu plus la duplicité et le mépris de ceux qui nous gouvernent, de ce côté de l'atlantique nord comme de l'autre.


Un ex-chef de la DGSE:"Al Qaida est mort en 2002" (extraits)
par ReOpen911

Combien de mesures liberticides, des prisons de Bagdad à Gantanamo, jusque dans la honte de nos "centres de rétention", ont été infligées aux hommes et aux femmes innocentes.

Pourquoi ? Pour banaliser la gouvernance par la peur, la peur de l'étranger, de l'autre "qui n'est pas comme les autres", jusqu'à la peur d'avoir roulé trop vite, mangé trop gras, trop bu, trop b... trop voté même parfois puisqu'ils ont réussi à détourner de la vie citoyenne la moitié des électeurs qui votent avec leurs pieds !
Les terroristes ne sont pas nécessairement où on vous dit qu'ils sont; ils ne se cachent pas forcément très loin dans les montagnes afghannes... parfois ils ont les rênes du monde derrière des masques qu'ils voudraient respectables.

dimanche 14 février 2010

Comment ça va ?

Tout va très bien, tout va très bien... Mais à part ça il faut que je vous dise :
Il faudrait augmenter les tarifs d'EDF de 24% pour faire face aux investissements nécessaires... Curieux depuis que les intérêts privés sont entrés au capital, les bénéfices d'EDF filent dans les poches des actionnaires; du coup l'entreprise ne disposant plus des marges nécessaires à son maintien et à son développement il faudrait que ses clients mettent la main à la poche... Ne faudrait-il pas que les usagers se rebiffent ?
Tout va très bien, tout va très bien... Mais à part ça il faut que je vous dise :

Dérèglement climatique !

Rien ne va plus !
Le président a des vers,
Et il neige en hiver...
Et las, la neige est là hélas
Le génie est tailleur.

Curieux le toit de nptre maison ! n'est-il pas ?

samedi 13 février 2010

Mémoire de bronze et de pierre

La mémoire est-elle soluble dans le temps ?
Le sens de l'histoire se tisse en suivant la trame des fils de la mémoire. Les hommes qui passent laissent aux hommes qui restent le soin de fixer au mur au regard des passants ces plaques de marbre ou de bronze, d'élever au bord des chemins aux yeux des passants ces stèles plaquées d'émail ou de granit... Les monuments égrènent ainsi généralement la litanie des douleurs et des gloires collectives.
Que reste-t-il pour les passants d'après qui osent prendre le temps de cueillir au bord du chemin comme au coin de la rue la trace en lettres d'or ou en lettres noires le souvenir de celles et ceux qui ont vécu pour faire vivre l'histoire ?


... à propos, si je m'attache à cette image, à la gloire de quelle mémoire suis-je attaché ? Les victoires napoléoniennes ? Le soldat inconnu de la grande guerre ? ...


Deux grandes familles de comportements s'observent autour des objets mémoriels chez ceux qui s'y intéressent ou qui y travaillent.

vendredi 12 février 2010

La croyance est paresseuse


Une proposition de loi pour "instituer un enseignement dans le cadre scolaire des religions et de leur pratique." a été déposée à l'Assemblée Nationale par une brochette de députés de droite soucieux de remettre notre jeunesse dans le droit chemin de la bien pensance.
Les attendus de la proposition expriment la délicatesse d'une pensée toute en nuances. Nous avons à faire à des poètes, à de fins philosophes :
"Notre société ne doit pas se résigner à voir ses enfants régler leurs différends à coups de couteaux. Elle a la responsabilité de les aider à maîtriser leurs instincts violents et à les éduquer à la courtoisie."
Toute inquiétude quant à la signification d'autres intentions est levée dès lors qu'ils affirment :
"La présente proposition de loi s'inscrit aussi dans le cadre du débat sur l'identité nationale voulu par le Président de la République".
Et, cerise sur le gâteau", les auteurs invoquent la crise et font référence sans le citer cette fois à la "moralisation du capitalisme" de Sarkozy !
Démagogie ou insigne faiblesse intellectuelle, je vous laisse le choix... Toujours est-il que nous avons là un exemple de ce qui contribue à la perte des repères fondamentaux et des valeurs républicaines. Sans que cela soit dit explicitement, cette proposition fait écho à l'affaire de la burka.

jeudi 11 février 2010

Trop tard pour pleurer ?


Il n'est jamais trop tard… pour sauver les crocodiles !
La réforme territoriale rencontre une fronde des élus des collectivités territoriales de la commune à la région, et même parfois jusque sur les bancs du parlement. Cette grogne dépasse le camp politique de l'opposition pour inquiéter aussi des élus locaux de droite.
Le slogan mobilisateur sur la perte de la proximité et la mise en danger de la démocratie locale est facile à adopter pour soutenir la protestation dans les rangs citoyens.
S'agit-il donc d'un coup de tonnerre dans un ciel serein ? Est-il si simple de contester une orientation dont les effets néfastes habitent d'abord les représentations électives ?
Non ! La situation faite aujourd'hui au tissu territorial n'est que l'aboutissement d'une lente mais sure régression démocratique accompagnant le dé tricotage des structures héritées de la Révolution et qui s'étaient confortées pendant presque deux siècles jusqu'à l'émergence de l'Europe dans la seconde moitié du XXème siècle.

mercredi 10 février 2010

Le poulet d’élevage, ça s’arrange !


Jambonnettes de poulet au vin blanc 
A défaut de disposer d'un beau volatile à plumer, qui a pu courir librement, se nourrir à l'envie, prendre le temps de mourir pas trop jeune et pas trop stressé... le rayon du super market aligne ses morceaux de viande blanche, de petits bouts panés à confondre avec le poisson du même nom, des bêtes sans tête et des pattes sans corps : de la volaille démontée, déstructurée... et même parfois dénaturée !
La découpe de volaille fait partie des viandes assez bon marché aujourd’hui. La volaille la moins chère étant généralement élevée à toute allure, la viande ne se tient guère et reste assez pauvre en goût. Prendre le temps de la cuisiner un peu lui redonne quelques attraits. Je vous propose ici une petite expérience à ma façon, bien goûteuse ma foi !



Pour quatre personnes
Ingrédients :
  • Quatre cuisses de poulet
  • Un oignon jaune et une échalote
  • Une carotte
  • Un petit blanc de poireau
  • Une cuillère à soupe de moutarde
  • ½ litre de bouillon de volaille ou 1 cube
  • ½ litre de vin blanc sec
  • 20 cl de crème
  • Sel, poivre
  • Huile d'olive

lundi 8 février 2010

Suppression de la Taxe Professionnelle : mécanisme et effets...

Jacques MIZOULE nous propose une découverte simple et pratique du mécanisme et des effets de la suppression de la taxe professionnelle avec son remplacement par les nouvelles mesures fiscales sur les entreprises.

Chasses présidentielles, le retour !


Une chronique édifiante et remarquable de Thomas LEGRAND sur Slate et France-Inter...
Pratique d'un autre siècle, un conseiller de Nicolas Sarkozy les réhabilite les chasses présidentielles pour en faire un instrument d'influence.
Les chasses présidentielles! On avait oublié que ça existait. Ou plutôt on pensait que ça ne pouvait plus exister. D'ailleurs, un président du XXIe siècle qui avait dit, je cite... «Je veux changer la pratique de la république : plus de simplicité plus de proximité, plus d'authenticité» (spot de campagne, avril 2007) ne pouvait pas réactiver pas cette institution caricaturale de notre république aux accents monarchiques que sont les chasses présidentielles.
Allez lire la suite ici...

SANS PAPIERS NI CRAYONS

Jeudi 11 février - 19h 30
au Colisée à MOULINS
RESF (Réseau Education Sans Frontières) organise la projection du film
SANS PAPIERS NI CRAYONS
suivi d'un débat avec la participation d'un représentant de la Cimade.

L'actualité immédiate et proche ne cesse de souligner l'importance des questions relatives aux droits fondamentaux, dont le droit d'asile et les droits des enfants.
Que tous les militants de gauche s'y retrouvent !

Voir des extraits vidéo ci-dessous...

dimanche 7 février 2010

L'homme qui rit dans les cimetières !

L'indignité du comportement de celui qui préside aux destinées du pays ne peut que soulever l'indignation et le dégoût.
Les gesticulations outragées de quelques personnalités de son camp face au travail du documentariste qui met sur nos écrans "Walter, retour en Résistance" en rajoutent sur le même registre.
Ils sont pris la main dans le sac de la liquidation de l'histoire nationale et des avancées sociales et politiques que le Programme National de la Résistance avait mises en perspectives.
N'est pas De Gaulle qui veut ! et ce ne sont pas les talonnettes qui donnent de la hauteur de vue, et encore moins de la hauteur d'esprit.


En avant goût du film "Walter, retour en résistance"

Walter, retour en résistance
Si les amis de mes amis sont mes amis, alors Walter en fait nécessairement partie.
Walter BASSAN, résistant déporté a été compagnon de déportation de Robert FALLUT. Ils partagent tous les deux, aujourd'hui comme hier, le même idéal de justice, de liberté et de paix. Ils partagent tous les deux le même appétit de la transmission et du maintien de la mémoire. Ni l'un ni l'autre ne range l'histoire à l'abri de la naphtaline, ils l'ont faite et la font vivre de toutes leurs force pour enseigner les valeurs de la République aux plus jeunes générations.


A travers l’histoire de Walter, ancien résistant, ancien déporté haut-savoyard et sur fond de politique actuelle, deux questions se posent tout au long du film :
« Qu’avons-nous fait des idéaux du Conseil National de la Résistance ? »
« Résister se conjugue-t-il au présent ? »
Voir la bande annonce du film...
... à déguster sans modération !

Faire vivre l'esprit de la Résistance !

L’ancien numéro deux du Medef, Denis Kessler, se réjouissait, le 4 octobre 2007, dans le journal Challenges de la politique de Nicolas Sarkozy. Il expliquait le pourquoi de sa joie : « Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! ».

C’est cette détermination, celle mise par Nicolas Sarkozy à démolir la politique sociale de la France, celle définie par le CNR au sortir de la guerre, que veut décortiquer le documentariste Gilles Perret. Le tout dans un excellent film « Walter, retour en résistance »


Toute une série d'articles à venir ici bientôt...

samedi 6 février 2010

Technologies dites nouvelles...

La roue fut en son temps une très nouvelle technologie !
S'il faut remonter 3500 ans en arrière du côté de la Mésopotamie pour en trouver les premières traces, elle est restée sans usage sur le nouveau continent pendant de  nombreux siècles !
Amélioration considérable du chemin de rondins qui permettait de transporter des charges lourdes, elle allait révolutionner la vie des hommes, et parfois même des bêtes et des plantes !
Avec la roue c'est un grand saut technologique qui relègue au rayon des antiquités les deux perches croisées accrochées au dos des bêtes qui portaient les charges d'un campement à l'autre.
Avec la roue on va plus vite, plus fort et plus loin !

vendredi 5 février 2010

avec la banque postale, ça déménage !

Il y a quelques années l'opportunité pour la Poste de se désaisir de sa propriété pour devenir locataire d'un local municipal laissait quelques illusions à certains quant au maintien des services postaux sur le site de Tronget.
Quelques années plus tard à l'occasion d'une restructuration le bureau de Tronget gardait la partie financière avec la banque postale, la responsabilité courrier étant assurée au Montet.
Or voici quelques mois, à l'occasion de la rénovation du bureau du Montet, restructuration des locaux et installation d'un bureau pour la banque postale... Plus de banque postale à Tronget !
Le bureau de poste de Tronget a déjà moins d'ouverture en semaine, moins de fréquentation, moins de "rentabilité" ! Le tout bien organisé pour aboutir à la disparition prochaine de l'enseigne jaune et bleue si rien ne bouge !
La Poste demandera alors à la commune qui l'avait logée à bon compte de fournir le personnel pour garder une agence postale communale, ou mieux encore mettra un point poste chez l'épicier du coin...

L'humain avant tout !

La Liste du Front de Gauche s'affiche sur le web... Un site pour s'informer et participer à la campagne dans chacun des quatre départements de la région !
Des propositions, la liste, quelques chiffres, l'agenda de la campagne et l'appel à participer doivent faire de ce site le carrefour des soutiens et des contributions au programme du Front de gauche...
... visitez et contribuez sans modération ICI !

Face aux crimes du marché, quelles armes juridiques pour les citoyens ?

William BOURDON publie aux éditions de La Découverte un ouvrage qui mériterait de passer par beaucoup de mains et de paires d'yeux.
Depuis le temps qu'on vous le dit, le marché est un brigand, le marché n'a rien d'humain, sinon ses proies !


Faites l'effort de lire et dites ce que vous en pensez...


Au cours des dernières décennies, l'extension sans freins de la mondialisation s'est accompagnée de la multiplication des violations, directes ou indirectes, des droits humains de la part de ses acteurs principaux, multinationales et grandes institutions financières.
Les atteintes à la santé publique et à l'environnement, notamment, sont de plus en plus graves, sans que les victimes aient les moyens d'obtenir des réparations et, a fortiori, la sanction des responsables, faute d'un droit international adapté.


Lire les bonnes pages de l'ouvrage ici.

Agriculture : plus les revenus baissent, plus le vote à droite progresse !

En 2009, le revenu net par actif non salarié des exploitations professionnelles chuterait de 32% (-23% en 2008 et + 20% en 2007), d'après les comptes prévisionnels de l'agriculture rendus publics en décembre dernier.

"En 2009, les aides européennes de marchés et revenus agricoles progressent de 3 % de plus qu'en 2008. Les aides nationales diminuent de 13 %."

Les faillites et les suicides augmentent...

jeudi 4 février 2010

Sauvons AMINA de l’expulsion !


A l'invitation d'Icham RADY,
Rassemblement :
SAMEDI 6 FEVRIER 2010 à 10 Heures
Face à Athanor, devant la sculpture symbolisant les droits de l'homme

... des suceurs de roues !



ah oui j'oubliais, des suceurs de roues, j'en ai horreur ! vous savez, ces cyclistes adroits qui roulent en s'économisant à l'abri derrière celui qui fait l'effort... Ils sont sur la photo, mais souvent en roue libre !
Alors bien sûr vous me direz que cette exigence n'est plus dans l'air du temps.
L'air du temps, c'est d'abord de paraître, de brasser de l'air, de dire ce qu'il faut dire dans le rôle assigné, de dire que ce que l'on avait à dire vient juste d'être dit, de dire que l'on n'a rien à dire, l'important étant de le dire...

Communisme pluriel

Parler de pluralité à propos de communisme est à la fois paradoxal et d'une éclatante évidence.
Paradoxal si on s'en réfère aux temps anciens et glorieux de l'histoire du premier parti politque de France...
D'une grande évidence si on s'intéresse à l'exemple le plus récent des comportements politiques dans un parti qui fournit une grande diversité d'approches stratégiques dans les régions pour affronter l'échéance électorale de mars prochain...
Il serait bien imprudent de décréter la vérité dans l'une ou l'autre de ces configurations.
Le travail de recherche de Julian Mischi présenté dans son ouvrage "Servir la classe ouvrière, Sociabilités militantes au PCF" a le mérite de dépoussiérer l'approche et la compréhension du déclin du PCF dans le dernièr demi-siècle.

Un communisme pluriel

Laurent ETRE présente l'ouvrage du sociologue Julian MISCHI, "Servir la classe ouvrière, sociabilités militantes au PCF" dans l'Humanité du 3 février (Tribunes & idées).  
"Retour sur un communisme pluriel
Le sociologue Julian Mischi analyse les mobilisations communistes durant la phase d’essor du PCF. Une démarche qui éclaire aussi la réalité du communisme d’aujourd’hui.
... "


Servir la classe ouvrière, sociabilités militantes au PCF de Julian Mischi. Éditions Presses universitaires de Rennes, 2009, 341 pages, 19 euros.
Lire l'introduction de l'ouvrage ICI 
Lire la table des matières ICI
Acheter l'ouvrage en ligne ICI
Télécharger le bon de commande ICI

mercredi 3 février 2010

« Nos enfants nous accuseront »

... Dis papy c'est quoi ce qui nous rend tous malades ?
- C'est d'abord le fric petit !  Celui qui manque aux centaines de millions d'enfants, de femmes et d'hommes, qui manquent d'un peu de tout et même parfois de tout, de logement décent, de soins,  d'éducation, de nourriture tout simplement jusqu'à en mourir, qui souffrent du Sida, de la lèpre, de la tuberculose qui revient ou du paludisme... sans que les AUTRES ne lèvent un cil. Révolte-toi petit, pour devenir un homme.
- C'est aussi le fric petit ! C'est le même, mais c'est celui des AUTRES, celui qu'ils nous ont pris... Ces quelques AUTRES sont aussi frappés par la maladie, mais pas la même ! Eux qui ne savent rien faire que faire faire du fric au fric, ont la maladie du pouvoir, des rolex et des ministères... comme petit Jean, tu sais, celui qui n'a pas encore eu l'EPAD de la Défense dans son portefeuille, mais ce n'est que partie remise, papa Nico veille au grain, il lui avait bien dit  d'ailleurs, "tu seras malade Président, mon fils"...





nos_enfants_nous_accuseront
par beloutte


Avec un article à lire pour apprendre d'un clic ICI ...
Un autre pour comprendre LA !

... et ce qu'en dit la critique de Télérama :
pas tendre

Bio - pas bio ? la vie, à mon avis, c'est quand même un peu "bio", logique ! Non ? Alors discutons-en  pour séparer le bon grain de l'ivraie et profiter du bon vin sans l'ivresse...