mardi 27 mars 2012

Passées les borne, il n'y a plus de limite !

Merci à l'Humanité d'avoir publié ce dessin-là.



INSOUTENABLES assassinats, c'est fait, c'est dit... c'est même redit à défaut d'être refait.

Insupportable spectacle de la justice expéditive aux ordres du ministre dépéché sur les lieux...
(S'est-on jamais posé la question de la présence du ministre de l'éducation dans la cour de l'école où le remplaçant fait défaut au petit matin d'un hiver grippal ?)
Mais depuis on n'arrête pas le progrès de la machine à enfumer les carreaux :

  • On avait le frère sous le coude, à mettre en garde à vue rallongée pour cause de terrorisme...
  • Et dans la famille on avait aussi le père qui porte plainte...
  • Sans compter "le troisième homme" hypothétique et susceptible d'avoir envoyé les vidéos les vidéos des crimes à la chaine de télé du Quatar bien connue des intellectuels du pied du PSG ou des droits télés du foot, vidéos qu'il ne faut pas voir, mais dont les journaleux de service servent la description INSOUTENABLE.
  • Alors, maintenant, on va où ?

Quel sera le prochain épisode de cette abomination qui obscurcit le ciel politique de la France à point nommé pour les faiblards du programme, candidats à la présidence de la République certes, mais plus manipulateurs d'opinions que candidats ?

Car au train où c'est parti, cet INSOUTENABLE fait divers va bien devoir continuer d'être recyclé tous les deux jours pour redresser Marine et booster le score prévisionnel du petit candidat aux talonnettes.
Les faits sont INSOUTENABLES, et l'exploitation qui en est faite est à vomir.
C'en est à un point où le slogan du nom du parti d'un candidat devrait être sur toutes les lèvres !
"DEBOUT LA REPUBLIQUE" !
Celles et ceux qui surfent sur la vague de sang qui déferla sur Toulouse comme sur Montauban ne méritent que l'opprobre d'un peuple qui n'est pas dupe de la manipulation d'opinion à laquelle on l'expose.

dimanche 25 mars 2012

La religion sécuritaire

L'alibi liberticide.
Les événements dramatiques de Montauban et Toulouse arrivent à point nommé pour stériliser la non campagne présidentielle et la réorienter hors du champ politique du bilan de cinq années de sarkozisme.
Le meurtrier "fou fanatique" n'a pas été pris vivant pour lui permettre d'être jugé. C'est pourtant ce qui avait été dit par les autorités dans une mise en scène médiatique comme on n'en a rarement vue. Impossible à neutraliser dans un petit appartement  ? Curieux quand même ! D'autant plus curieux que lui et son frère étaient apparemment connus des services de renseignements... 
(voir témoignage relayé par mon ami Jean-Claude ICI)
Au bout du compte le pays est sous le coup du traumatisme, pétrifié par l'abomination du crime, et perméable à toutes les manipulations d'opinions engagées à l'occasion par les professionnels de l'émotion.
Non seulement le président candidat est aux petits oignons dans un scénario sur mesure pour le servir, mais presque une demi douzaine de prétendants à l'Elysée lui emboîtent le pas et vont se prêter au spectacle du chagrin vindicatif de l'après drame.
Jean Luc Mélenchon, tout en ayant exprimé sa condamnation de l'acte odieux, n'a pas participé à ce choeur des pleureuses permettant aux caméras de saisir les mines défaites de celles et ceux qui allaient sitôt après s'en départir pour reprendre le cours de leur quête du meilleur sondage.
Au delà de l'alibi du thème sécuritaire relancé à l'occasion, c'est celui du communautarisme religieux qui s'est aussi immiscé dans la campagne. 
Le drame qui a touché la communauté musulmane comme celle des juifs ne perd rien de son insupportable violence, de son insupportable inhumanité, de son insupportable injustice, il ne perd rien de ce qui en fait un crime impardonnable, mais aussi désormais un crime impossible à juger dès lors que les balles des forces de l'ordre ont éteint l'action des juges.

vendredi 23 mars 2012

Et un, et deux, et trois zéros !

L'élection présidentielle, c'est comme la santé, l'éducation en France...
C'est à DEUX VITESSES !
Tous les grands stratèges, les observateurs, les commentateurs, les experts, les politologues, et peut-être même les pêcheurs à la ligne, tous vous ont toujours dit que le deuxième tour se joue entre l'UMP et le PS, Sarkozy et Hollande.
Ce que dit la loi électorale est juste un peu différent, il n'y est question que des deux candidats arrivés en tête du premier tour.
Mais baste, on ne va pas rentrer dans ces détails qui retardent la marche en avant de la démocratie... à DEUX VITESSES !
A y regarder de plus près, il y aurait eu les deux grands (quand bien même l'un a besoin de ses talonnettes pour être au même pupitre que l'autre), les petits pour le folklore et le défoulement marginal des frustrés, et quelques moyens servant d'appoint  aux deux qualifiés d'office du second touren en allant à la soupe dans l'entre deux.
Curieusement, était-ce un enseignement de la crise ou un regain de lucidité populaire, il semblerait que la campagne de Jean-Luc Mélenchon pour le Front de Gauche bouscule l'arithmétique habituelle du médiatiquement correct.
5, 6 7, 8, 9, 10%... c'était au soir d'un meeting que la barre du score à deux chiffre faisant tituber Jean Marc Sylvestre dans les couloirs de la Bourse !
11, 12, 13, 13,5, 14%...
Je suis sûr qu'à droite comme rue de Solférino on va dire que Mélenchon s'essouffle, sa progression ne se faisant plus que par demi point !
François Bayrou, doublé... et un !
Marine Le Pen, doublée... et deux !


... au suivant !


L'intérêt limité que je porte aux sondages, sinon pour dénoncer la vaste entreprise de conformation de l'opinion dans le constant matraquage de leurs chiffres, ne doit pas susciter d'enthousiasme irréfléchi ni de vente à l'encan de la peau d'ours qui n'est pas encore sortie des urnes. Mais il est utile de souligner, au-delà de la valeur du score, son évolution qui ne peut que ragaillardir l'esprit révolutionnaire asphyxié par tant de désillusions rose bonbon ou tant matraqué par le bâton du capital triomphant.


En attendant un hypothétique "grand soir" préparons au moins une "grande soirée électorale" pour bientôt. C'est encore le meilleur moyen de lutter contre les ravages de la démocratie à DEUX VITESSES !

dette d'enjeu

Pendant des mois et des mois, des années durant les"pères la rigueur" de toutes les couleurs ont expliqué l'impérieuse nécessité de se serrer la ceinture... pour ne pas "laisser aux générations futures le poids de notre vie à crédit". Ils osent même parler de pédagogie pour vendre aux plus benêts leur potion d'escroc.
Au hasard d'un passage sur le blog de Jocelyne, il est bon de grappiller deux bonnes illustrations de la vanité de "la dette", pour peu qu'on se souvienne que les États n'ont pas toujours été obligés de passer sous les fourches caudines des banques pour se financer. Les banques centrales doivent être là pour un financement sans intérêt puisqu'il s'agit du bien public et que la thésaurisation est bien là la malhonnêteté socio économique majuscule qui gave des plus riches avec les fonds de poches des plus pauvres.
La loi scélérate de 1973 ouvre l^ère du pillage des finances publiques par les fortunes privée.



Mélenchon contre la loi Pompidou-Rothschild... par Antipenseunique


Aujourd'hui les milliers de milliards d'euros d'intérêts versés aux banques prêteuses (sans compter les recapitalisations corrigeant leurs écarts de conduite dans les crises) sont autant de salaires de fonctionnaires non remplacés et non embauchés pour faire face aux besoins de populations à la peine.
Aujourd'hui les milliers de milliards d'euros d'intérêts versés aux saigneurs des peuples sont autant d'équipements publics d'éducation, de santé, de communication, de culture, etc. qui font défaut aux population en attente de mieux-être et qui sont confronté à l'appétit de profit des entreprises privées auxquelles la puissance publique brade les services publics qu'elle devrait assurer.


Alors oui, quand bien même le Front de Gauche ne serait pas la panacée et le seul terreau d'un avenir idyllique, c'est par là que passe le changement de paradigme qui doit redonner au peuple la maitrise de son destin, c'est avec le Front de Gauche que le peuple peut aujourd'hui REpredre le pouvoir.

jeudi 22 mars 2012

Insondables sondages

Jean-Luc mélenchon atteindrait les 13%... dépassant peut-être le milieu du centre et s'approchant d'une extrême droite dégringolante Marine de guère.
Pourquoi pas ; et si les citoyens électeurs potentiels choisissaient le candidat dont le programme sert au mieux ses intérêts, ce candidat du Front de Gauche devrait atteindre des sommets proches de 100%.
Mais les français sont ainsi faits qu'ils sont certes frondeurs et turbulents mais qu'ils entretiennent, et c'est bien dommage, une part de comptempteurs béats plus prompt à consoler les stars de tout poil qu'à lutter contre leur propre mal !
Et si ça changeait...
Première étape : la réussite du Front de Gauche dans son rôle de machine de guerre électorale donne pour l'instant l'impression de bien se conduire avec Jean Luc Mélenchon à la barre.
Deuxième étape : ne pas se trouver avec un score intéressant aussi embarrassé qu'une poule avec un couteau et redonner aux partis la pleine maîtrise de leur destin et surtout la pleine capacité à produire une ligne idéologie capable de charpenter le hall d'accueil de tous ces nouveaux venus, ou revenus, d'une vraie gauche politique.
Troisième étape : transformer l'essai et mettre la pression sur les élus, président comme parlementaires pour faire passer en drapeaux et banderolles dans la rue ce que les bulletins n'auraient pas complètement écrit dans les isoloirs.
Les sondeurs ne sont pas encore assez curieux pour scruter les intentions des citoyens pour demain... peut-être de peur d'y découvrir l'effrayant destin d'un peuple souverain !

mardi 20 mars 2012

Ah ça ira, ça ira, ça ira !

avoir
Un Zenith auvergnat plein à craquer...
Une Bastille noire de rouge de toutes les couleurs...
Tout compte fait les sondeurs sont un tantinet pressés de rendre des résultats "corrigés des variations saisonnières" comme on disait jadis des statistiques du chômage : Mélenchon accrocherait les 11 % !


Une chose est sûre, l'essentiel de la campagne tourne autour de lui. Les autres candidats, et surtout les deux plus gros prétentieux prétendants, lui courent aux basques en égrainant leurs mesurettes pâles copies des solutions préconisées par le candidat du Front de Gauche, l'imposition des plus riches en serait bien l'exemple emblématique !

samedi 17 mars 2012

Et alors ?




L'UMP fait ses choux gras de cette petite vidéo relatant une friction entre Jean-Luc Mélenchon et François Hollande à l'occasion d'élections internes au PS il y a une quinzaine d'années.
Ne serait-ce pas l'hommage du vice à la vertu ?
Au moins Jean-Luc Mélenchon a fait preuve d'une certaine constance et son honnêteté politique l'a naturellement conduit à quitter le PS pour fonder son "Parti de Gauche"; mais les tripatouillages et affaires qui fleurent bon le scandales garnissent suffisamment les bibliothèques des boudoirs bourgeois de la droite et de l'extrême droite pour qu'il soient appelés à plus de discretion sur ce petit événement.
Je trouve même que Jean-Luc Mélenchon en conforte une bonne image.


Quand l'affaire Boulin sera éclaircie... Quand le suicide Beregovoy aura livré ses secrets... quand tous les hommes politiques de premier plan au plus petit mandat auront confessé leurs petites trahisons... 


Alors les "politiques" recouvreront peut-être la confiance qu'ils cherchent désespérément à grand coups de com ou de "démocratie participative".


Après, la démocratie ?
La dérive clientéliste des état-majors politiques et l'autonomie grandissante des élus qui les phagocitent, largement développées depuis plusieurs décennies à gauche comme à droite en même temps que l'abstentionnisme grandit, n'en n'est certainement pas la meilleure garantie.



mardi 13 mars 2012

Curieux ! non ?

Quelle nouvelle ce matin ! au lendemain d'une pleine soirée prime-time hier soir et le grand show médiatique de Villepinte d'avant-hier, le candidat président gagne un point et en vient à devancer son concurrent officiel au premier tour... non sans qu'un autre institut de sondage moins complaisant produise le résultat inverse... 
Pourquoi ne se pose-t-on pas la question simple du "à quoi ça sert ?"
Peut-être de peur de démasquer l'entourloupe et de vérifier que les faiseurs de sondages sont d'abord des faiseurs d'opinions.
En faut-il plus pour juger de l'usage des sondages électoraux produits dans des institutions privées gouvernées à droite ?
Philippe Poutou n'arrive pas au demi pour cent, cette fois-ci ; ça remet le phénomène Besancenot à sa place.
François Bayrou reste aux alentours des 12 %, à quoi ça sert le centre ? béquille de la droite courtisée par les socialistes...
Marine Le Pen baisse un peu autour de 16 %, à quoi ça sert une extrême droite dont le portefeuille d'idées hideuses fait le bonheur de Sarkozy...
Et si ces deux derniers se rejoignaient d'ici à quelques jours autour des 14 %...

lundi 12 mars 2012

Bel ouvrage

France Télévision programmait hier soir les deux parties du film documentaire de Gabriel Le Bomin et Benjamin Stora, "La déchirure".
En première partie de soirée, c'est le parti pris de la mémoire et de l'histoire, de la culture et de la réflexion politique sur la tragédie des 8 années de la Guerre d'Algérie.
Les deux volets articulés autour de la charnière historique de 1958 vont faire référence dans le paysage audiovisuel français. 8 jours avant les commémorations du 19 mars, 50 ans après sa résolution cette initiative marque un tournant dans l'approche de la relation de la France au conflit colonial.
Le film est d'une grande richesse et d'une rigueur que la double signature Le Bomin-Stora marque fort justement. La violence insupportable de la guerre est présente sans ostentation morbide mais sans mise en scène voyeuriste non plus. Le travail minutieux sur les archives a permis de rendre là ce petit chef d'oeuvre pédagogique qui devrait satisfaire à l'enseignement des lycéens sur ce sujet.










"La déchirure", le titre du documentaire mériterait le pluriel tant il révèle 
DES déchirures :
  • celle des deux rives de la méditerranée partagée par la colonisation
  • celle de l'Algérie partagée entre ses peuples autochtones et les européens qui s'y sont installés en plus d'un siècle
  • celle de la France partagée entre tenants et opposants à la colonisation
  • celle de la gauche française dont une part a vu ses convictions ébranlées par l'épreuve de la confrontation
  • celle de la droite française partagée jusqu'à la plus extrême radicalité du terrorisme suicidaire de l'OAS
  • celle des soldats citoyens confrontés à l'abomination de la torture de le sale guerre
  • celle des Harkis abandonnés
  • celle des pieds-noirs déracinés
  • celle de la République vacillant sous une forme de coup d'état en 58 qui signe le changement de régime parlementaire en présidentiel sous la plume constitutionnelle de De Gaulle
  • celle d'une armée trois fois défaite en passant par la débâcle de 40, la cuvette de Diên Biên Phu au printemps 54 en Indochine, et l'arrêt des hostilités au cessez-le-feu du 19 mars 62 quand des chefs militaires avaient toujours pour objectif de conserver l'Algérie française.
  • celle d'une France d'aujourd'hui toujours partagée sur la commémoration de la fin du conflit entre ceux qui revendiquent le 19 mars (date anniversaire du cessez-le-feu) et ceux qui ont établi le 5 décembre au motif de l’inauguration du monument national érigé le 5 décembre 2003, quai Branly à Paris, à la mémoire de tous les soldats morts en AFN de 1952 à 1962.
  • et d'autres encore...
L'échange apaisé et respectueux des participants au débat qui a suivi le passage du documentaire à l'antenne de France2 montre bien qu'il est possible de cicatriser des blessures qui ne saignent que par la volonté de celles et ceux qui les rouvrent dans la nostalgie d'un passé que De Gaulle avait compris dépassé.

"... par-delà les faits historiques, le film se situe rigoureusement à hauteur d’homme…",

jeudi 8 mars 2012

plus sept moins 130

Cette arithmétique est sans fondement puisqu'elle opère sur des choses bien différentes ; mais...
7, à la louche c'est peut-être en millions d'euros ce que la collecte des pièces jaunes de Bernadette Chirac  a pu produire. En dix ans elle a été diminuée des deux tiers environ en passant de 15 millions l'année faste de l'après-franc à 5 ou 6 ces dernières années. Quand bien même les frais de gestions de ce grand cirque semble démesurés au point que certains pensent que le TGV coûte plus qu'il ne récolte, il se fait quelques petites choses pour les enfants et les ados hospitalisés que la puissance publique aurait pu inscrire dans les projets de ses établissements de santé pour peu que la dimension humaine des soins prévale sur la recherche d'économies budgétaire.
C'est ainsi que la direction de l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris programme une économie budgétaire de 130 millions d'euros en 2012 dans ses établissements parisiens.
Les difficultés d'ores et déjà rencontrées, dénoncées quotidiennement par les personnels, et qui font la une de la presse assez régulièrement ne s'en verront pas soulagées, bien au contraire.
Et ce seront des risques supplémentaires pour qui rentre à l'hôpital en bonne santé d'en ressortir malade.


L'inadéquation des moyens et des ambitions est criante. Toutes les opérations caritatives du monde ne remplaceront jamais l'alimentation normale d'une société en marche, qu'il s'agisse d'un toit, d'un repas, d'un vêtement, d'un savoir ou d'un soin.



mercredi 7 mars 2012

Du bois dont on fait les flutes

Jean Luc Mélenchon fait un malheur dans ses meetings, affluence record, belle ambiance, jeunesse au rendez-vous... les ingrédients d'un succès sont là pour souligner le talent du candidat.
Certains parlent du tribun, comme si ce n'était qu'une question de forme...
D'autres s'insurgent du supposé "populisme" de gauche du candidat du Front de Gauche...
Quelques-uns se hasardent même à penser qu'il ne s'agit là que de slogans de harangues d'un fort en gueule sans fond...
Ils ont tout faux, sur toute la ligne.
N'en déplaise à tous les "politologues" de salons qui glosent plus volontiers sur les maniaqueries des autres candidats, les sourires et les emportements de circonstances, ce qui fait le succès de Mélenchon dans sa campagne, c'est d'abord son intellect, l'intelligence politique de son OPA sur le PC, sa capacité d'analyse et de synthèse qui met à genou bien des contradicteurs, sa sensibilité au mal du peuple de France qui lui fait trouver l'écho de son propos chez ses auditeurs.
AUCUN

à droite gauche ou gauche à droite ?

Pas très adroite, la candidate à la présidence de la République allemande de la coalition de gauche "die Linke", Beate Klarsfeld, affiche son soutien à Sarkozy dans la compétition présidentielle française.
La clarté du débat gagnerait à éviter ces jongleries grotesque par dessus le Rhin.
Que les néo communistes allemands choisissent la chasseuse de nazis pour les représenter face au très consensuel candidat de tous les autres partis réunis des socialistes à la droite de la droite, n'aurait rien d'étonnant si cette dernière n'avait pas fait allégeance, dans sa prise de position du 29 février dernier, à la candidature de Nicolas Sarkozy en France. Qu'elle mêle ses intentions à celles de la chancelière Merkel a quand même de quoi étonner.
Entre ses prises de position et l'orientation de ceux qui l'ont choisie il doit bien y avoir une source d'erreur !
... à moins que les promoteurs du front de Gauche ne soient prêts à confesser leur soutien à Sarkozy avec le même enthousiasme que la candidate de "Die Linke" ! 
La gauche à droite est maladroite ! 
La gauche adroite est aussi mal à droite...