mardi 26 juillet 2011

France "terre d'asile" ?

L'ex-Yougoslavie, théoriquement sortie de la guerre éclatée en de multiples morceaux divisés sur de multiples critères et sources de multiples répliques dont la violence n'est guère plus supportable que celle du conflit...
Des hommes, des femmes, des enfants en sont les victimes quotidiennes. 
La famille FEJZULAI en est un bien triste exemple. La France, jadis dite "terre d'asile" leur impose le calvaire de la clandestinité.
RESF 03 s'active pour soutenir cette famille qui attend depuis des mois une solution d'intégration en France pour échapper aux dangers qui les attendent s'ils sont expulsés vers le Kosovo.


APPEL  du 26 juillet 2011 à consulter ii-dessous

vendredi 22 juillet 2011

Afrique à faim

Pendant que tous les capitalistes du monde fauteurs de crises et de guerres se donnent la main pour sauver leurs rapines, des hommes, de chair et de sang, des femmes, des enfants, par milliers et par millions meurent au soleil de la corne de l'Afrique.
Quels pantins dérisoires font nos gouvernants dans leurs manigances trompeuses pour "sauver la Grèce". C'est le capitalisme financier qu'ils essaient désespérément de tenir la tête hors de l'eau en noyant l'humanité toute entière. 
En Espagne, En Italie, Au Portugal, en Irlande... mais aussi en France et en Allemagne le temps serait venu de dire stop à ces faiseurs de misère, à ces semeurs de morts.
Des suicides par dizaines à l'ONF ou à France Télécom, une agriculture asphyxiée par la finance encore plus que par la sécheresse, une industrie dépecée et expédiée en morceaux à l'autre bout du monde, le SAMU social qui explose, plus de la moitié des français qui ont gommé le mot "vacances" de leur vocabulaire, ça sent l'insupportable douleur d'une fin de règne que le roi ne sent pas. Un peu comme en 1788, l'indignation monte, la prise de conscience n'est pas encore pleine, il faudrait la nourrir de perspectives et de sens politique.
Il est temps de s'y mettre. Les échéances électorales d'ici ou d'ailleurs n'ont plus d'importance que pour celles et ceux qui émargent sur le bien public. Les somaliens affamés n'en ont que peu à faire, ni plus ni moins que les miséreux de chez nous.
La démocratie a besoin de se refonder dans la volonté commune des citoyens beaucoup plus sûrement que dans les discours ampoulés et creux des prétendants au trône.

Et pourtant l'ONU s'en occupe...

- 57,7




C'est enfin hier, dans un petit articulet en marge d'un grand papier sur la préparation de la rentrée par le Front de Gauche illustré par le trio Piquet-Buffet-Autain qu'on apprend que le fameux accord global incluant la candidature Mélenchon aux présidentielles, le programme et les candidatures communes aux législatives achopperait sur 10% des circonscriptions.
90% d'accord, c'est bien... Mais plus de 510 circnscriptions qui patinent ça veut dire quoi ? Ce n'est certainement pas chez les nouveaux représentants deshttp://lemai.org français de l'étranger que Sarkozy institue que le bât blesse. Alors, c'est où ?
La trop fameuse transparence dont les politiques de tout bord se gargarisent est-elle mal venue sur le terrain de jeu du Front de Gauche ? Qu'y a-t-il à cacher aux militants qui ont donné un feu vert à la candidature Mélenchon  avec un niveau d'assentiment bien mesuré ? Revoir Clémentine sur la photo avec Marie-George me ramène furieusement quelques années en arrière au temps des collectifs antilibéraux avec l'issue glorieuse dont chacun doit avoir gardé un petit souvenir.
Comment ça va finir ?

lundi 18 juillet 2011

Heureux comme un jardin dans l'eau...


Il est bien bon de cultiver son jardin, pour le palais, la bonne forme et la bonne humeur !
Les pluies de ces derniers jours ont su réveiller une végétation mise à mal par des semaines de disette en eau que quelques arrosoirs parcimonieusement distribués ne risquaient pas de compenser.
Alors, ça pousse ?



Y' a plus d' saisons ma pauv' dame !
Il est difficile depuis des lustres d'entamer une conversation sur le trottoir ou dans la file d'attente à la Poste qui ne touche pas à la météo !

Pensez-donc, on a connu un temps d'été au printemps et voici les giboulées de mars qui nous tombent en juillet. Ca me ramène aux propos de la Simone, une vieille dame qui visitait souvent ma grand-mère pour un petit café dans l'après-midi et qui disait souvent à propos d'une météo un peu capricieuse : "Pensez-donc, avec tout c' qu'y z'envoyont en l'air, des fusées d' toutes espèces, y z'ont tout détraqué l' temps !".
Trou dans la couche d'ozone, dérèglement climatique, réchauffement de la planète, fonte accélérée des glaces polaires... Même sans les ravages trop souvent constatés d'une activité humaine peu respectueuse de la planète, cette dernière nous rappelle qu'elle est toujours bien vivante, et qu'en vieillissant, elle change. Une génération humaine ne prend guère de place sur les centaines de millions d'années d'une échelle géologique. Les grands chambardements continentaux n'ont guère laissé de témoins pour nous les raconter et il est assez peu probable que nos descendants très lointains assistent à l'enterrement de la Terre.
Mais dans un monde où, aujourd'hui, la prise de risque et l'inattendu n'ont plus guère de place il devient difficile de s'accommoder des caprices d'une nature dont certains voudraient bien être les maîtres.
Aussi bien il aura fallu prendre grand soin d'un jardin sec avant de le voir exploser de vitalité après que la pluie soit venu gaver la terre chaude.

Commémoration de la Résistance

Dimanche 17 juillet, le comité local Meillard-Le Montet organisait la commémoration des combats du maquis Danièle Casanova à la stèle du Parc à Cressanges et à celle de La Vivère à Besson.
A Cressanges, les dépôts de gerbe de Jean Mallot, député, Marie-Françoise Lacarin, conseillère générale et Michel Moret pour l'ANACR et le moment de recueillement se jouèrent d'une pluie battante.
La cérémonie de Besson se présenta sous de meilleurs auspices ! Comme à Cressanges, un public nombreux avait répondu à l'invitation. Jean-Paul DUFREGNE, président du Conseil Général a rejoint la nombreuse assistance avec une délégation de la municipalité qui a réservé à toute l'assistance le meilleur accueil pour finir avec un pot de l'amitié partagé à la salle polyvalente autour de nombreux échanges.

Prise de parole au nom de l'ANACR devant la stèle de la Vivère à Besson :


Va donc, eh, patate !

Les petites patates peuvent faire l'ordinaire de la basse-cour... Mais aussi et pourquoi pas un petit régal à table.
Passées trois petits tours d'éplucheuse, bien asaisonnées de sel et poivre, thym, laurier et autres aiguiseurs de papilles au creu du bocal... stérilisation et rayon à la cave ! Pour une petite salade bien relevée, c'est parfait frais, mais sauté au beurre, ou encore mieux avec une petite graisse de canard c'est chaudelent recommandé.
Et pour jouer des couleurs n'hésitez pas à y ajouter quelques petites vitelottes et les petites carottes du dédoublement.
Bon appétit !
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jeudi 14 juillet 2011

Changer pour changer ?

Le débat sur la pertinence du découpage intercommunal commence à animer les conversations. A peine une dizaine d'années après la première phase le besoin de rajustement se fait sentir. Quelles peuvent bien en être les motivations ? S'agit-il de faire un constat d'échec et de viser un nouveau cadre de réussite ? S'agit-il d'ajuster les frontières à de nouvelles couvertures partisanes ? S'agit-il de parachever l'oeuvre déstabilisatrice du grand chambardement dicté par le libéralisme européen et mondial ?
Les élus d'aujourd'hui s'inquiètent de la disparition programmée des départements dans la réforme territoriale.

Euro comme un poison dans l'or

La crise, mot magique et réalité dévastatrice, la crise est devenue l'outil de la gouvernance capitaliste des états, riches et pauvres confondus. Les dirigeants politiques des grandes "démocraties" sont-ils aujourd'hui bien autre chose que les instruments des grandes puissances économiques ? Marionnettes brillantes et dérisoires à la fois qui occupent les médias sur tous les registres jusqu'aux plus insanes, ils font mine de gouverner alors qu'ils ne sont plus que capitaines de galères des banquiers. L'austérité, remède miracle des crises claque aux oreilles des peuples comme le fouet à celles des galériens. Et Sarkozy veut enchaîner le peuple de France en modèle docile du capital avec la "règle d'or" de l'interdiction du déficit public... 
L'heure est à jeter les matons par-dessus bord et à reprendre le commandement du rafiot.
Non l'austérité n'est pas le remède, c'est une politique plus dure aux plus faibles qui n'est douce qu'aux plus puissants ; l'austérité aggrave le mal.


Les crises européennes étaient prévisibles depuis le tout début de l'union monétaire européenne. Cette dernière n'avait pas pour ambition de faire en sorte que les plus faibles progressent pour rejoindre les mieux lotis ; bien au contraire la règle d'or de la concurrence imposait que les pauvres restent pauvres pour que la pression s'exerce à la baisse sur ceux qui l'étaient un peu moins.

mercredi 13 juillet 2011

Afghanis... quand ?

1, 2, plus cinq aujourd'hui, ça fait 69... 
Jusqu'à combien de victimes va-t-on devoir compter ?
Jusqu'à quand l'aventure militaire en Afghanistan va-t-elle durer ?
Jusqu'à quand va-t-il falloir endurer les discours falacieux vantant la réussite des opérations militaires jadis destinées à la capture de Ben Laden, maintenant consacrées à la sécurité civile des populations afghanes ?
Le pied de nez terroriste à la visite éclair et surprise de Sarkozy n'en est que plus insupportable. A peine avait-il ripé les talonettes, et deux semaines après la libération des deux otages français les talibans repassent les plats avec un sens de l'à-propos médiatique on ne peut mieux maîtrisé.
Créatures de la CIA américaine sous le beau nom de "résistants" aux forces soviétiques de l'époque, les talibans émancipés de leurs inspirateurs sont devenus terroristes.
L'asservissement de la politique à la religion qu'ils professent menace toujours l'Afghanistan de sa chape obscurantiste et la voie démocratique ne passe pas plus par les talibans d'aujourd'hui que par ceux d'hier ; pas plus qu'elle ne s'exporte des grands Etats de la planète au feu des canons.
Les soldats français n'ont rien à faire dans ce bourbier américain.
Et dans cette circonstance comme avec l'aventure lybienne entre autre on peut mesurer aujourd'hui l'effet délétère de l'instauration de l'armée de métier.
Une armée de conscrits susciterait certainement en son sein comme dans la population de ses concitoyens des réactions plus vives et plus salutaires que les votes d'assentiments socialistes à la politique va-t-en guerre de Sarkozy que nous venons de voir à l'assemblée.
Quand bien même la guerre "moderne" peut se faire au joystick des télécommandes, elle n'a rien d'un jeu ; et il est grand temps de la mettre hors la loi. tout simplement.
La paix n'est pas une maladie, et bien des peuples de la terre en attendent la guérison, en Afrique, au Moyen Orient, et en Afghanistan.

vendredi 8 juillet 2011

La révolution territoriale


Le préfet et les élus frémissent à la perspective des changements de périmètres des communautés de communes ou d'agglomérations. 
Le lundi 11 juillet l'expertise commandée par le Conseil Général va permettre aux élus de nourrir leurs discours de justifications savantes pour décrire ce que le bon sens et la simple observation  livrent aux citoyens ordinaires. Les bassins de vie de l'Allier de la dernière décennie perdurent avec quelques évolutions à la marge; les constats qui présidaient à l'élaboration des communautés au début des années 2000 perdurent.Certains pôles secondaires sont morts-nés comme celui du canton du Montet dans les années 90. Des études du même géographe quelques années plus tôt soulignaient l'opportunité de développer un bourg centre autour du Montet et Tronget. Raté !
Le centre de l'Allier, espace du bocage au carrefour des trois espaces d'influence des trois villes fortes est passé à côté de son accession au grade de pôle secondaire. En refusant l'implantation d'une moyenne surface commerciale, la commune de Tronget à abandonné l'idée de concentrer les flux qui s'éparpillent dans cinq directions principales pour l'ensemble des services. 

jeudi 7 juillet 2011

Les Trissotin détricotent la République

Territoire et démocratie représentative, c'est la République qui est mise à mal.
S'il est un mot de notre vocabulaire qui fait flores dans le discours politique aujourd'hui, c'est bien celui-là qui souligne une forme d'appropriation plus concurrencielle que coopérative.
Dans sa définition ordinaire il désigne une étendue de terre qui dépend d'une autorité, état ou juridiction, un espace rapporté à quelque chose. Les entités territoriales sont aisément reconnaissables en France ; état, régions, départements, cantons et communes sont définis dans des frontières qui rassemblent et séparent en même temps des populations pour leur administration. A chaque niveau de collectivité territoriale correspond un panier de compétences qui caractérise son identité fonctionnelle. Parmi les éléments du découpage de notre géographie politique, il en est deux qui restent problématiques, le canton et la région.

mardi 5 juillet 2011

ça c'est du vrai !

C'est juste un petit clin d'oeil pour un gros coup de coeur !
Avec Alain, c'est comme avec Marx (1), le courant passe tout de suite, celui du sang rouge de l'humanisme, le vrai ! Pas celui du concert des pleureuses, mais celui qui sent la sueur et la peine, le sens de l'autre ; et passé la porte, la finesse et l'intelligence du coeur, la cavale des crins d'une guitare virtuose, la chaleur des cordes de la voix, une voie bien tracée, bordées des doutes qui font les convictions. Tout y est dès que nos regards se croisent  et que la poignée de nos mains s'ouvre aux autres.
Alain est un artiste comme il ne s'en fait guère. Il interprète à merveille quelques bien beaux artistes, Moustaki ou Brassens, et pourquoi pas Renaud... Mais entre toutes ses interprétations, celle de Ferrat restera la plus belle, une pure interprétation, celle qui fait le lien des artistes et des sens.
Et puis, l'artiste est aussi compositeur, auteur et interprète de sa propre poésie, et c'est aussi le signe du vrai, du grand, du beau, du simple copain qui sait faire le bien.
Alors n'hésitez pas, si vous avez un spectacle à faire en cadeau, invitez Alain, la musique fera le reste !
(1) Karl, le vrai aussi !
Quand le pirate a honte, il écoute avec vous sur l'écran noir...

vendredi 1 juillet 2011

L'eau bénite du capital

L'hebdomadaire de la France rurale ouvre un dossier "sécheresse" dans l'édition de cette semaine. Comme toujours la lecture de l'ensemble du journal est un régal pour appréhender et comprendre les problématiques de la ruralité et les ravages du capitalisme sur la terre.
Dans son dossier "sécheresse", l'article d'Olivier CHARTRAIN présente un nouveau volet du dépeçage du bien public par le pouvoir sarkoziste : la mise à l'encan des barrages hydro-électriques qui jalonne le cours de nos rivières et de nos fleuves.
La France a été pionnière en son temps dans ce domaine, installant des usines hydro-électrique pour exploiter le gros potentiel des cours d'eau du pays et produire une électricité qu'on a crue longtemps écol'eau, avant qu'on s'interroge sur les dysfonctionnements générés dans l'écosystème par ces équipements...
Toujours est-il que la principale révélation de l'article d'olivier CHARTRAIN, outre le fait du bradage annoncé de ce bien public, c'est la profitabilité des installations. L'exemple de Génissiat, sur le Rhône qui produit un chiffre d'affaire moyen de 4000 €uros par heure pour un coût de 1400 €uros : une marge bénéficiaire de 65%, ça peut exciter l'appétit des rapaces de la finances. 
D'où les projets de privatisation !


Toute ressemblance dans la démarche avec les concessions autoroutières remises au privé ne saurait être qu'accidentelles...
Et il faut certainement avoir une certaine sécheresse du coeur pour s'indigner encore qu'on donne au riches le bien commun des pauvres, pour appauvrir un peu plus les plus pauvres en enrichissant toujours plus les plus riches.


Article de La Terre à découvrir en lisant la suite...