Les uns sont au chaud, leur séant posé sur le velours de l'Elysée.
Les autres sont obligé de cavaler par dessus les grilles de leur entreprise fermée par le patron.
Le président reçoit les uns qui l'écoutent sagement les endormir, retraite et concertation, calendrier du dialogue social, on verra après les grandes vacances...
Les autres ont reçu samedi leur lettre recommandée les enjoignant de rejoindre une usine hongroise pour 450 euros mensuels en trois huit, pourvu qu'ils parlent bien la langue... Quant aux grandes vacances elles commencent tout de suite !
La place des dirigeants syndicaux de ce pays n'était pas à l'Elysée ce matin, mais à Dreux avec les salariés de Philips. Ils ne sont pas assez nombreux me direz-vous pour être à la fois partout où les boîtes ferment et où les salariés se font jeter comme de vulgaires kleenex ! Certes, mais plus ils attendent et moins ils seront nombreux face à la multiplication des catastrophes sociales et économiques que le capital et le patronat provoquent.
La bénédiction élyséenne du visqueux de la CFDT suffit ; après tout il faut bien qu'il mérite d'un prochain remaniement ministériel !
Qu'au moins les autres soient à leur place, avec celles et ceux qui luttent, sur le terrain.
Pour lire ce qu'ils en disaient voilà deux mois là-bas... un clic ICI
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