vendredi 28 janvier 2011

Moins 66 000


Moins Soixante-six mille, c’est le score atteint en cinq ans par le gouvernement de Sarkozy dans l’éducation nationale au chapitre du personnel. Belle performance pour l’Etat licencieur. 
Et surtout n’y voyez pas de lien avec les résultats à la baisse de notre école dans les évaluations internationales, pas de lien non plus avec l’augmentation des effectifs des classes, la plus grande difficulté à corriger les difficultés des élèves mis en échec par l’école, pas de lien avec les absences non remplacées, pas de lien avec l’abandon de toute formation des enseignants ailleurs que sur le tas, pas de lien non plus avec le fait que le nombre de candidats aux concours des métiers de l’enseignement est divisé par deux ou trois, pas de lien avec les démissions des plus jeunes, l’épuisement des plus vieux…
Ou plutôt SI, comme à la poste, à l’hôpital ou dans les gares, il faut bien faire le lien entre la dégradation du service et le hold-up du capital sur la vie même !
L’émotion gagne, et c’est légitime, à chaque plan social qui met à mal deux cents emplois ici, huit ou neuf cents par-là ! Chacun mesure à cette occasion la perte de vie que ça représente, les élus du secteur s’émeuvent –même ceux de droite parfois ! – et on se représente les productions qui disparaissent pour rejoindrez les expatriations précédentes en Asie du sud-est ou en Europe de l’est…
Le caractère massif des suppressions d’emplois dans l’éducation serait-il  la cause de son apparence indolore ?


mercredi 26 janvier 2011

Juste République ?


Le ministre de l'éducation ne manque pas d'imagination pour mettre l'école à la mode l'Oréal. Parce que les gosses de riches le valent bien ! ça va de soi.

Les décrets d'application des lois fabriquées à la chaîne par un parlement à la botte de l'exécutif sont parfois plus rapides à paraître les uns que les autres... Ceux qui déterminent le retrait des allocations familiales aux familles dont les enfants ont un trop fort absentéisme vont mettre les enseigants et les chefs d'établissements sous la pression directe des familles qu'ils ont déjà bien du mal à gérer. 
Mais s'il est vrai que l'absentéisme des élèves est très directement générateur d'échec scolaire avec toutes les difficultés associées qui s'y greffent, l'absence d'enseignants est tout aussi pénalisante pour la réussite de tous les élèves. Le nombre d'absences non remplacées explose dans les académies, aussi bien à l'école, au collège qu'au lycée. Parfois des élèves ont pu être privés d'enseignement d'une discipline depuis plus d'un trimestre (musique dans un collège de l'est de la France).
Alors là, n'y aurait-il pas quelques mesures "incitatives"

 à mettre en place 
(comme ils disent à propos des jeunes qui se laissent aller) .
Pourquoi pas amputer les revenus professionnels des cadres de l'éducation dont les choix et les décisions conduisent à ces effets à proportion de leurs méfaits ?
Pourquoi  pas envisager le même traitement "responsabilisant" (comme ils disent à propos des familles en peine) aux indemnités parlementaires des élus coupables du vote des budgets régressifs à l'origine des pénuries de personnels ?
Ce ne sont là bien sûr que des hypothèses d'écoles dont la mise en oeuvre est bien improbable puisque on n'a rarement vu les moutons, fussent-ils noirs, dévorer les loups !

Ce n'est pas le moment de baisser la garde pour la défense de l'école de la République !

Des attaques en cascades sur l’éducation nationale

mercredi 26 janvier 2011

Communiqué du Mouvement Jeunes Communistes de France

lundi 24 janvier 2011

m'a tuer !

... signé : l'école publique !


Je l'avais lu il y a déjà quelques mois; qu'il me revienne aujourd'hui, c'est bon signe, c'est qu'il continue de tourner sur les fils de la grande toile ! 
Une enseignante comme des centaines de milliers d'autres qui n'en peuvent plus de voir tuer leur école, notre école publique, l'école de la République par une poignée de calculateurs incultes, une enseignante décrit bien le drame de cette insupportable agonie du service public d'éducation.


 
Valeur humaine ajoutée, c’est à pleurer..!
                                                      
Monsieur Le Président, merci de lire ce message:
 

Concessions

La presse régionale rend compte de l'inauguration des travaux de rénovation du collège de Tronget. Près de deux millions d'euros investis au coeur du bocage par la collectivité départementale, c'est un engagement des élus départementaux qui se doit d'être souligné pour le soutien aux territoires laissés en friche par l'Etat dans sa liquidation des services publics de proximité.
Bémol sur un détail cependant...
Chacun connaît le penchant du pouvoir sarkoziste pour la réduction de l'emploi public; les manifestation de samedi 22 témoignaient de la résistance des enseignants et des parents d'élèves à la nouvelle purge prévue pour la rentrée prochaine avec la perte de 16000 emplois de fonctionnaires dans l'éducation !

Ca va mieux en le disant

L'impact de la taille des classes sur la réussite scolaire dans les écoles, collèges et lycées français
Les dossiers évaluations et statistiques - Thomas Piketty et Mathieu Valdenaire (École des hautes études en sciences sociales) - N°173mars 2006
Cette étude, réalisée par Thomas Piketty et Mathieu Valdenaire ((École des hautes études en sciences sociales), utilise les données du panel primaire 1997 et du panel secondaire 1995 et exploite les discontinuités liées au franchissement des seuils d'ouverture et de fermeture de classes pour estimer l'impact des tailles de classes réduites sur la réussite scolaire. Au niveau des écoles primaires,l'étude met en évidence grâce à cette méthode des impacts positifs nettement plus élevés que ceux supposés habituellement. Une réduction d'un élève par classe de la taille de CE1 conduit à une augmentation de 0,7 point du score obtenu par les élèves défavorisés aux évaluations de mathématiques de début de CE2.

vendredi 21 janvier 2011

Pas de pays sans paysan !



Pas de pays sans paysans ! Ce slogan fleure un petit air de nostalgie.
Ce slogan n'émeut guère les agrimanagers d'aujourd'hui. Dans la toute puissance illusoire que leur accorde les marchés spéculatifs ils s'autorisent à vendre la récolte qu'ils n'ont pas encore semée ! Inconscients des chaînes qui les entravent au monstre capitaliste ils en oublient la mission première des travailleurs de la terre : nourrir leurs semblables.
Mais il est vrai que les "semblables" sont une espèce en voie de disparition dans un monde où la concurrence vaut mieux que la coopération, dans une société qui préfère voir ses enfants s'entretuer plutôt que s'entraider.

"Dieu qu'il faut être con..." si j'emprunte cette vulgarité à la belle voix d'une chanson à succès, c'est peut-être qu'il n'y a pas d'alternative pour évoquer ces apprentis sorciers qui vont spéculer sur le prix de leurs graines de colza avant de s'étouffer d'indignation en voyant le prix de l'huile flamber... du blé à la baguette la culbute est la même.

S'il reste dans la paysannerie française encore aujourd'hui quelques grandes et belles consciences, elle sont souvent les premières victimes d'élus qui les trouvent "dépassés", de banquiers qui les trouvent "dépassés", de jeunes qui en oublient leur héritage en les trouvant "dépassés"...

La souffrance n'est pas la chose qu'on expose à l'envie, encore moins chez les hommes et les femmes de la terre conduits aujourd'hui aux pires extrémités, sans que le monde autour d'eux s'en émeuve. Double peine que cette indifférence à la vraie souffrance au travail à l'ombre du clinquant des grosses machines de ceux qui font mine d'incarner la modernité...
Quand mon camarade Jean-Claude inscrit la pensée de Pascal extraite des "Provinciales" en tête de son site il confirme bien ce malheureux constat qui nous afflige :

« Etrange zèle qui s’irrite contre ceux qui accusent des fautes publiques et non contre ceux qui les commettent » (Les Provinciales

Ne sera-t-il pas bientôt trop tard pour sauver l'humanité des griffes des affameurs, qui viennent piller la terre de nos campagnes ?

jeudi 20 janvier 2011

Quand la pensée reprend le dessus l'espoir renait.

Le monde que le pouvoir  impose au travers des médias réduit la gouvernance à l'usage indécent de l'émotion en interdisant l'accès au sens produit par la raison.
Stéphane Hessel et Edgar Morin proposent dans cette émission sur France culture une approche intelligente du monde, confiante dans la capacité des citoyens à penser leur vie et leur action.
Ce petit quart d'heure mérite une pause attentive et réflexive...



Les matins - Stéphane Hessel et Edgar Morin
envoyé par franceculture. - L'info internationale vidéo.


Ces paroles d'anciens résistants sont des paroles de France libre dont bien des politiques de gauche devraient s'inspirer aujourd'hui pour nourrir leurs ambitions, sauf à les rabougrir à la mesure de leur petite personne.




Indignez-vous !
Stéphane Hessel
Indigène, Montpellier , 2010



La voie : pour l'avenir de l'humanité, n° 1
Edgar Morin
Fayard, 2011

Sarko franchit la ligne...

... Maginot !
Pas bon du tout à l'évaluation en géographie notre président confond Alsace et Allemagne !!!


Nicolas Sarkozy confond Alsace et Allemagne (en Alsace)
envoyé par guybirenbaum. - L'info internationale vidéo.

à votre santé

Si la bonne santé peut faire figure de normalité, force est de constater qu'elle est souvent fragile ; bactéries, virus et autres accidents de la vie se chargent de la mettre régulièrement en péril.
Depuis la nuit des temps les hommes en ont conscience et s'ingénient à déjouer tous les pièges qui mettent leur bonne vie en danger. La médecine et toutes ses disciplines s'y emploient d'arrache pied constamment. Et les progrès considérables dans ce domaine doivent être salués. L'ingéniosité et l'intelligence humaine font parfois merveille.
Mais, car il y a un mais, force est de constater que les avancées dans le combat gagnant contre les maladie est de plus en plus entravé par la loi du marché dans un monde capitaliste qui privilégie les valeurs boursières à celles de la vie humaine.
Il reste des maladies rares qui ne représentent pas pour les laboratoires des marchés suffisants, d'autres moins rares mais dont les marchés ne sont pas solvables quand elles frappent des populations trop pauvres...
Et depuis quelques années la gestion de l'offre de soins calquée sur les plus banales offres de service commerciales est calée sur des ratios de "rentabilité" qui conduisent à une réorganisation dévastatrice en terme d'emploi et d'équipement dans toutes les régions, qu'elles soient densément peuplées ou non. Fermetures de lits, de services, d'hopitaux, de maternités, cabinets médicaux...

L'ami des riches va encore frapper... les plus pauvres !

L'ami des riches et l'UMP avaient évoqué la suppression de l'mpôt de Solidarité sur la Fortune dans le cadre de la réforme fiscale qu'ils prévoient.
L'affaire serait du plus mauvais effet quand toutes les mesures gouvernementales broient les populations laborieuses ou inoccupée réduites à la mendicité des aides publiques (RSA, APA...) ou condamnées à faire la queue sur les trottoirs des Restos du Coeur ou du Secours Pop'...

Il n'en serait peut-être plus question. Mais l'ISF subirait une grosse cure d'amaigrissement pour s'approcher du modèle allemand :le gouvernement prévoit un rendement de 1,2 milliard d'euros en recette, au lieu des 3,3 milliards de 2010.
Et encore la formule actuelle ne met-elle aucun milliardaire sur la paille puisque les plus riches ne cessent d'augmenter leur fortune au rythme fou des spéculations de tous ordres, matières premières, biens immobiliers et maintenant produits alimentaires !

mercredi 19 janvier 2011

Il y a des jours où tout va...

... mal ! diraient les poussifs grincheux qui ne savent pas où ils habitent, à gauche, à droite ou au milieu... et qui ont la peur au ventre dans leur recherche d'un improbable équilibre.
Le temps de la peur serait venu... il est vrai que le congrès de Tours du Front a de quoi inquiéter avec le passage de témoin du furieux à sa progéniture. Mais bon, l'extrême droite a été à la hauteur de sa réputation, ville bouclée, présence policière... pas assez malgré tout puisque les sbires des maîtres des lieux ont réussi à mettre bien mal en point un journaliste, journaleux diraient-ils dans leur jargon de l'âge de pierre. Il ne suffit pas d'en avoir peur, il faut simplement être déterminé à extirper la honte du paysage démocratique. Ce combat là est politique et ne se satisfait pas d'embarras gestionnaires.

lundi 17 janvier 2011

Quand Ben Ali décore Strauss Kahn...

... ça se passe de commentaire !



En visite le 18 novembre 2008 à Carthage, Dominique Strauss-Kahn n'a pas manqué de féliciter le président Zine El Abidine Ben Ali pour la pertinence de ses choix économiques : « Je m'attends à une forte croissance en Tunisie cette année, la politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents.

mardi 11 janvier 2011

Le débat public sur le projet d'accélération de la mise à deux fois deux voies de la RCEA se poursuit et entre dans sa phase finale. Les contributions au débat dans les cahiers d'acteurs ne manquent pas d'intérêt, les interventions dans les réunions organisées par la commission non plus.


Le site de la commission particulière du débat public RCEA regorge d'informations...


L'urgence est sur toutes les lèvres, la situation de laissé pour compte du tronçon central Allier Saone et Loire revient régulièrement, et les délais de réalisation sont souvent pointés du doigt quand on atteint ou dépasse la décennie.


Un point crucial du débat cristallise depuis le début sur l'option de mise en concession retenue par le maître d'ouvrage dans son projet. La concession serait la solution, et la seule, permettant un achèvement à moins de dix ans.


Il suffit parfois de rapprocher certains chiffres pour démasquer la supercherie et le marché de dupes proposé par l'Etat.






lundi 10 janvier 2011

Moins il y a de fond, plus il y a de forme

De retour de Villejuif où se tenait samedi dernier la "rencontre nationale des animateurs et animatrices de section du Parti Communiste Français", je vous livre ici quelques impressions et sentiments que l'événement m'inspire, à chaud... et quelques autres balivernes.


Pour avoir vécu une rencontre du même type à La Défense il y a un peu plus de deux ans, la première impression est celle du rétrécissement.
Le temps tout d'abord, puisque la rencontre de cette année se concentrait sur la journée du samedi alors que la précédente avait couru sur deux jours, ajoutant une longue soirée de travail au siège du Parti pour quelques uns. Samedi, de 10 h à 16 h 30 avec la coupure du déjeuner, ça faisait quand même un peu court !
L'Espace des Esselières, à Villejuif, en banlieue sud n'avait pas la dimension glorieuse de La Défense ! C'est une forme de modestie dont je me félicite, et pas seulement sous l'angle de la trésorerie !
Le nombre des participants était vraisemblablement moindre que celui de la précédente édition, peut-être diminué de moitié. La délégation de l'Allier, réduite à deux, contribuait à cette diminution. Sans que nous ayons eu d'information sur la participation les délégués devaient être environ 600.
La différence était aussi sensible à l'accueil. Lors de la rencontre précédente l'entrée sur le parvis de La Défense était marquée par la multitude des sollicitations de distributeurs de tracts des différentes tendances qui s'exprimaient. Samedi dernier seul un tract se faisait l'écho de la réflexion de communistes réagissant aux débats du Conseil National de la veille et réclamant la désignation d'une candidature communiste pour les présidentielles de 2012. Il est vrai que certaines des tendances s'exprimant en interne il y a deux ans ont vu leurs promoteurs quitter le parti pour d'autres horizons avec plus ou moins de bruit médiatique.


Étions nous pour autant dans une forme d'homogénéité retrouvée sur les trois thématiques offertes à la discussion ?

  1. élargissement du Front de Gauche et place du PCF
  2. Programme populaire partagé
  3. Ambition 2012

mardi 4 janvier 2011

Une vie plus tard, ou le monde à l'envers...

D'hier...
Dans les années 30, la gauche manifestait et les républicains défilaient par milliers au cri de "dissolution des ligues factieuses". 
Les mouvements d'extrême droite en France se sentaient pousser des ailes, jalouses de leurs voisins allemands, italiens ou espagnols qui avaient pris le pouvoir avec Hitler, Mussolini ou Franco.
L'étranger était leur cible favorite, sans oublier les communistes... Les juifs étaient déjà mis au pilori par les précurseurs de Pétain.


... à aujourd'hui !
En Béarn le maire socialiste de Billère, une petite commune proche de Pau, fait réaliser par une compagnie d'artistes une fresque murale dénonçant les expulsions des étrangers... La devise républicaine figure en bonne place sur le mur de la petite salle des fêtes, tout comme le logo de RESF, association emblématique de la défense des enfants victimes de la politique gouvernementale vis à vis des étrangers sur le territoire français.

dimanche 2 janvier 2011

Perspective présidentielle

Depuis de nombreux mois, l'ombre de l'élection présidentielle de 2012 obscurcit l'horizon politique des échéances qui la précèdent. Depuis que la dimension médiatique de la politique a largement supplanté sa logique  programmatique, accompagnant la personnalisation des enjeux exacerbée par le mode de scrutin présidentiel, la question de la candidature est omniprésente. Elle range tout au rayon des accessoires et laisse à croire que le produit politique sur le marché présidentiel est réduit à la bonne mine de son emballage. Surtout ne cherchez pas à déchiffrer la composition du produit ni ses recommandations d'usage... encore moins sa date limite d'utilisation optimale ! Qu'il s'agisse de Miss France ou du président de la république, nous en voilà rendu au même modèle : la présélection des primaires devrait rendre une poignée de finalistes qualifiables assez proche du côté du teint et des mensurations. Après le choix final sera bien ancré dans l'opinion par une bonne campagne médiatique avant que le peuple d'en bas soit appelé à le confirmer et que le pays tout entier ne crie au triomphe de la démocratie.


Prochaine perspective, l'application IPhone qui évitera les longs déplacements au bureau de vote...
Appelez le "36 15 Oulala Gloup" (numéro surtaxé au même taux que la participation aux primaires socialistes... eh oui la démocratie a un prix !), pour Nico tapez 1, pour Domi, tapez 2... pour Lionel c'est trop tard.

le syndrome du larbin

Merci à Sandrine pour ce petit clip accroché à son mur de facebook !
Le diagnostic est sans appel, la maladie est grave. L'épidémie a déjà fait de tels ravages à tous les niveaux qu'il est urgent de mettre au point le vaccin qui neutralisera au moins la prolifération du mal.
Le syndrome du larbin envoyé par juliendusud