lundi 28 février 2011

Communistes de partout... Partout communistes !

En Autunois, les communistes de Saone et Loire font bien vivre la parole communiste dans le débat citoyen au plus près des gens.




La parole des élus et la voix citoyenne offrent les points de vue d'un bout du pays à l'autre,  croisant les problématiques et confrontant les pratiques.


Carrefour communiste, convergence des idées et des actions, le parti, organisation structurée, donne dans l'architecture de son expression Internet les clés de son ambition pour le pays et le monde.


Souplesse, réactivité, richesse des contenus et inter actions donnent à l'expression politique dans le monde de l'Internet le souffle dont a besoin l'expression traditionnelle sur les autres médias, papier ou audiovissuel.







L'agriculture en débat avec André CHASSAIGNE


Politiques à la Ferme - envoyé par tv_agri. - L'actualité du moment en vidéo.
En route pour 20 minutes de parler franc !
André CHASSAIGNE pose le débat à sa juste place en dénonçant l'approche simpliste et dangereuse du seul point de vue de la "compétitivité" et de la "rentabilité" qui ont précipité la perte de l'agriculture dans une série de crises qui s'autoalimentent.
La garantie de prix rémunérateurs aux producteurs ne relève pas de l'utopie pour peu que l'on s'attaque au démentèlement des systèmes spéculatifs et des circuits de commercialisation dont le principal objectif est la génération de profits intermédiaires.
Sortir l'agriculture de l'OMC... Faire passer l'urgence alimentaire avant les profits financiers... Conduire des politiques qui "tirent vers le haut"... Transformer la "maison Europe" avec une véritable politique sociale... 

samedi 26 février 2011

Plus ou moins ?


La communication numérique sous toutes ses formes est omniprésente dans tous les domaines. Sans être épargnée par les travers des autres médias, en les accentuant parfois, en générant de nouveaux aussi, ces fils d'information sont aujourd'hui tricotés par toutes les générations. Chacun en apprivoise les usages avec plus ou moins d'habileté; mais tous en sont partie prenante, ne serait-ce qu'au second degré quand les internautes font partager leurs informations et les exploitent dans leur activité professionnelle ou militante.
En aucun cas ces formes de communications et d'échanges, improprement dites "virtuelles", ne doivent se substituer aux modes plus traditionnels de la parole et de l'écrit papier. C'est de la bonne alchimie dans l'usage combiné de tous les médias que s'architecture une bonne communication.
... Le tout restant bien sûr conditionné par l'existence, la pertinence et la qualité du CONTENU ! Pour bien les faire passer, il faut produire des idées. 
Dans la communication politique, tout comme dans une stratégie commerciale, trois grands volets doivent s'ouvrir et s'articuler :
la proposition : constuction idéologique portant les objets du projet politique
la mesure de l'adversité : appréciation du niveau de l'adversité, de ses angles d'attaque et de la limite acceptable de partenariat/concurrence dans le camp allié.
la mobilisation : c'est dans ce domaine que les médias "chaleureux" sont naturellement privilégiés, mais l'assentiment, l'adhésion au projet et l'engagement dans le soutien se nourrissent à tous les supports en fonction des conjonctures.
Dans tous les cas de figure une faiblesse dans ce triptyque ruine une bonne part de réussite.

mardi 22 février 2011

la preuve par quatre

Quand le comble du cynisme rejoint la négation du civisme, la loi devient scélérate.
1. La "défiscalisation" est une rengaine traditionnelle de la droite dont la politique sert la fortune.
De tous temps les plus fortunés ont rechigné àcontribuer au bien être commun; le partage et la solidarité ne font pas partie de leur vocabulaire. Tout au plus la charité, octroyée parcimonieusement donne le change. Jadis le puissant avait "ses pauvres", des miséreux à sa mercie.
Il est donc naturel pour servir les intérêts de l'oligarchie financière qu'on pratique au grand jour le jeu de la fuite fiscale, et à défaut d'émigrer en paradis fiscal, on trouve les petits arangement qui vont faire échapper à l'impôt.
2. Ne serait-ce que l'impôt plancher à 2500 euros par an, pendant 15 ans, c'est quand même un cadeau de près de 40 000 euros d'argent public qui vont manquer dans les caisses de l'Etat. Pour des champions de la réduction du déficit, n'est-ce pas un peu paradoxal ? Non bien sûr puisque c'est le service de la dette qui contribue largement à alimenter la rente et à creuser toujours plus le trou des finances publiques pour engraisser la richesse privée. Celles et ceux qui mettent leur compteur fiscal à zéro doivent bien mesurer leur imposture quand ils se serve des équipeemnts et services publics qui, dès lors ne sont plus financés que par les "autres", ceux qui contribuent à s'en ruiner pour être de plus en plus mal servi à l'école, à l'hôpital, dans les transports ou la distribution d'eau ou d'énergie...
3. Il s'agit bien d'une volonté gouvernementale; l'Etat, puissance publique en charge de la recette fiscale incite à ne pas contribuer à l'alimentation des ressources communes. C'est la bonne logique du moins d'Etat qui est tendre aux plus forts et féroce pour les plus fragiles.
4. Le cadeau à portée de la main, apporté sur un plateau, c'est de l'argent public détourné de sa destination qui va contribuer, non pas au bien être commun, mais à la constitution du patrimoine privé. On est bien là sur la veine spoliatrice d'une société qui prône comme Guizot en son temps "Enrichissez-vous"; en faisant mine de croire que la richesse des uns se fait sans dommages pour les autres.
L'exercice a ses limites, et elles sont socialement coûteuses. Tout le dispositif passant par la case des proffits bancaires, le rendement de la défiscalisationn devient de plus en plus incertain au point qu'une soixantaines de villes sont aujourd'hui déconseillées aux investisseurs dans le logement locatif. Les appartements restent vides ! Non pas que le mal logement soit résolu ! mais le dispositif a enclenché une vague de hausse des loyers telle que la fracture entre l'offre et la demande est ouverte. Une étude récente du Crédit Foncier fait état d'un niveau de la demande dans la fourchette de 6 à 13 € par m2 par mois quand le niveau de l'offre se situe de 11 à 245 € par m2 par mois. Il est bien évident que dans ces conditions l'offre ne peut plus rencontrer la demande. Et les "investisseurs" adeptes de la défiscalisation se retrouvent tout naturellement en difficulté avec des logements vides sur les bras... avec les annuités d'emprunts qui vont avec !


Les analystes insistent dans leurs conseils sur la nécessité pour les investisseurs de calculer leur coup sans tenir compte de la défiscalisation pour être sûrs du rendement espéré. Bel aveu, qui signe aussi l'ineluctable effet sur le marché locatif : une hausse aggravée des loyers.


Une loi à abroger, comme beaucoup d'autres du même tonneau.

jeudi 17 février 2011

tous nourris

D'affaires en affaires, de Chirac aux emlpois fictifs de la mairie de Paris, du père Tibéri à l'emploi du fils Tibéri, de Woerth en Bettencourt, de MAM en Ben Ali, de Strauss Kahn en FMI par la grâce de Sarkozy, de Delors en Aubry en héritage de mitterrandie, le monde politique ne se donne à voir qu'à travers le prisme de relations, d'arrangements, petits ou grands, et qui se donnent en spectacle à la une de la presse à sensation ou dans les colonnes de la presse people.
Quand l'extrême droite passe de main de père à poigne de fille, c'est sous les tristes auspices de slogans populistes qui n'ont pas le parfum de la démocratie.
Jusqu'où notre république devra-t-elle sombrer pour échapper à ce spectacle désolant d'un peuple réduit à l'obligation de service d'une classe politique hors sol qui se voudrait tenir le haut du pavé quand elle patauge dans la boue du caniveau.
L'ère Sarkozy aura eu le mérite de l'affichage décomplexé de l'indécence, dîner du Fouquet's, yacht de Bolloré, vulgarité du propos... tout y passe, y compris les compromissions choisies des affamés de la gloire qui vont à la soupe dès qu'un portefeuille ministériel ou un nomination gratifiante se profilent.
Le pire serait d'autoriser la propagation du "tous pourris" que le titre du bouquin de Mélenchon suppose quand il tonitrue "Qu'ils s'en aillent!".
Non ils ne sont pas tous pourris par l'argent et la griserie du pouvoir. Ils sont tous nourris des mêmes illusions du pouvoir et tous soumis aux mêmes tentations à des degrés divers, à l'oubli de leur condition de simples locataires du mandat qu'on leur confie.
Il existe encore vraisemblablement dans le paysage politique des femmes et des hommes qui s'oublient en pensant plus fort aux autres qu'à leur propre personne. Ne plus y croire serait le meilleur moyen de précipiter la perte de ce qui reste de démocratie.

mercredi 16 février 2011

Le gouvernement ment et re ment

Ce n'est pas moi qui le dit...
Le Centre d'Analyse Stratégique (1) est une institution peu connue du grand public, placée sous la responsabilité du premier ministre et qui vient de publier quelques notes intéressantes : une souzaine de pages à lire avec attention ! 96 pour le tableau de bord de fin 2010...
Les éminents observateurs et analystes qui peuplent cette institution gouvernementale viennent de publier une note de synthèse "Tendances de l’emploi public : où en est-on ?"
Ce document est d'une belle richesse pour argumenter la condamnation des politiques publiques françaises et en particulier celle de l'emploi public. 
On y trouve entre autre pépite que la France affiche un taux d'encadrement "profs/élèves-étudiants" parmi les plus faibles de l'ensemble des pays de l'OCDE (2), privé comme public et de la maternelle à l'université.
L'humanité qui s'en fait l'écho dans sa rubrique "Société" du mardi 15 février focalise l'observation sur l'éducation , mais le document fourmilles d'autres éléments intéressants dans tous les domaines de la dépense publique, d'Etat ou locale.
Et encore la statistique gouvernementale porte sur 2007, et depuis 50 000 postes ont été supprimés et 50 000 autres sont promis à la perte d'ici 2013.




mardi 15 février 2011

Rien à voir...

Et pourtant !
Malgré ou grâce à la crise, les entreprises du CAC 40 annoncent des bénéfices faramineux, Total en tête avec des prix à la pompe exorbitants...
Les grands patrons s'octroient des rémunérations augmentées sans modération...
Près de 700 millions d'euros de "droits télé" sont versés chaque année pour que le ballon rond passe par la petite lucarne. 
Les contrats publicitaires doivent abonder cette manne, et au bout du compte ce sont bien les consommateurs qui payent ! Il suffit de déchiffrer le mur des logos des interviews d'après-match, les panneaux défilant au bord des pelouses décorées elles aussi.
Après tout, ce n'est que l'argent nécessaire à l'achèvement des travaux de mise à deux fois deux voies de la RCEA.
Aujourd'hui le service de cardiologie du CHU de Clermont est en grève, manque de moyens insupportable aux soignants qui s'élèvent contre la mise en danger de la vie des patients ! Un million de déficit !!!
L'administration de l'Education nationale révise à la baisse les effectifs annoncés par les établissements pour la prochaine rentrée, la ficelle est un peu grosse quand on constate que les chiffres retenus par l'administration, et qui seront démentis par la présence effective des élèves à la rentrée, sont calés sur les multiples de 30 qui permettent de fermer des divisions, de supprimer les postes à tour de bras.
C'est un inventaire à la Prévert qui pourrait être bien long mais qui devrait faire réfléchir tout un chacun à la nécessaire rébellion contre le pouvoir de l'argent qui n'a de cesse de vider les poches des plus faibles pour combler les coffres des puissants et satisfaire leurs fantaisies aussi indécentes d'inutiles.

samedi 12 février 2011

Petit pitre piteux

La prestation de celui qui préside aux destinées de notre république est généralement reconnue comme particulièrement calamiteuse, laborieuse, sans souffle ni intérêt devant une brochette de faire-valoir transparents.
La lecture des commentaires dans la presse permet de moins souffrir au spectacle présidentiel. Pour n'en avoir vu que de petits extraits,  il en reste cependant le spectacle peu flatteur d'un visage défait, secoué de spasmes dont l'expressivité calculée ne fait qu'amplifier les signes hypocrites d'irrespect.
Je ne parle pas du français approximatif ... Le forme calamiteuse ne rattrape rien au fond assez insignifiant sauf dans ses confirmations d'orientations désastreuses pour le pays et son peuple.
Rien ne va... donc on continue !
Mais à vrai dire, ne faut-il pas être bien benêt naïf pour s'imaginer que le petit Nicolas allait faire quelques annonces susceptibles de rompre avec la fuite en avant d'un capital aux abois.
Quand Nicolas serre la ceinture des plus faibles, Sarkozy sert la soupe aux plus riches.
Rien ne change !
Les places ne manquent pas dans la capitale, à commencer par celle de la Bastille, et sa voisine de la République... il existe même une place du Caire ; elles attendent toutes que le peuple de France se lève à son tour pour rétablir la démocratie et réclamer son dû à ceux qui s'empiffrent au détriment du peuple.
Il n'est pas trop tard pour que le peuple réponde massivement au "casse-toi pauv' con" par un "Dégage !" tout aussi déterminé, mais bien plus poli!

mercredi 9 février 2011



du capital aux capitaux

NON !
Il est banal de dire aujourd'hui que le monde tel qu'il est gouverné par les puissances capitalistes n'est considéré que par le prisme du profit, de l'accumulation des richesses accaparées par quelques une au détriment du plus grand nombre.
Banalité n'est pas fatalité, et Moralès, Chavez et quelques autres ont fait craquer le carcan capitaliste en Amérique du Sud. Aujourd'hui des peuples du nord de l'Afrique se réveillent plus libres et gourmands de démocratie.
MAM en Tunisie et Fillon en Egypte ont profité de leurs dernières vacances pour s'envoler dans les avions de dictateurs finissants pour s'épargner la rage libératrice des peuples qui se soulevaient, les pieds sur terre.
La crise que le monde traverse, sans cesse invoquée pour serrer un peu plus la ceinture des peuples, n'a rien de conjoncturelle, elle est consubstantielle des politiques libérales menées à l'échelle de la planète par les Etats-Unis et leurs petits valets, d'Europe ou d'ailleurs.
En observant le monde on peut facilement identifier trois couches de richesses. Leur connaissance t leur exploitation caractérisent assez bien les politiques lorsqu'on veut aller au-delà d'une vision simpliste et manichéiste de la droite et de la gauche, des conservateurs et des progressistes.

lundi 7 février 2011

le bruit du pas possible

Il y a déjà quelques temps qu'une rumeur bien incroyable se propage sur les fil de l'Internet...
Les trop fameux laboratoires SERVIER, récemment rendu célèbres par la légion d'honneur de leur patron et surtout par le scandale dit "du Médiator" devraient avoir pour filiale à 100% les laboratoires BIOGARAN, pas avares de publicité pour les médicaments génériques qu'ils produisent, et dont le PDG serait un certain François SARKOZY, petit frère de Nicolas, un François très intéressé à la recherche sur la maladie d'Alzheimer, maladie qui est aussi la grande cause santé de Nicolas...
C'est un peu comme si on s'enfonçait dans le cauchemar d'une partie de pêche qui se termine avec force jurons quand les fils sont tellement embrouillés qu'on fait trois noeuds pour en desserrer un ! 
Sans compter que de très mauvaises langues font même courir le bruit que des locations de locaux de l'UMP à Paris seraient payées par Servier... Pas possible ! Je n'y crois pas...

dimanche 6 février 2011

Suicide : 160.000 tentatives par an


Le suicide fait des ravages. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 160 000 tentatives par an en France, et plus de 10.000 décès. En cette 15ème journée nationale de prévention, les journalistes de M6 se sont intéressés à un milieu très touché par le problème, le milieu agricole, frappé par la crise et l'isolement. Un paysan se suicide chaque jour. Dans l'Allier, des groupes de paroles se sont organisés...
Un paysan poussé au suicide chaque semaine en Allier ? est-ce bien supportable ? C'est deux fois plus que les victimes de la RCEA, un score déjà ibtolérable... et alors ?
Le reportage de M6 évoque cette sombre facette d'une agriculture abandonnée par les pouvoirs publics à l'appétit sans limite des financiers dans une course effrénée au profit et à  la compétition.
Il reste malgré tout quelques syndicalistes conscients et responsables, malmenés à la fois par les casseurs de le profession qui n'ont plus guère d'égards pour les hommes et par un environnement par trop indifférent à leurs vraies difficultés.
Le sujet est très court mais il a au moins le mérite de rendre hommage à cette belle poignée de vrais résistants de la terre : Jean-Claude DEPOIL, Jean-Louis GRENER, Pascal BOUDET.

Silence on casse de la République

L'obsédé qui nous gouverne ne voit dans chacun des citoyens de ce pays que des présumés coupables. Il ne se passe pas de semaine sans qu'un événement semble justifier à ses yeux la mise en place de mesures dites "de sécurité" pour faire face à des dérèglements qu'il ne cesse de provoquer dans sa conduite des affaires du pays. Ses plus fidèles lieutenants truffent leurs villes de caméras espionnant à foison les moindre faits et gestes, capables même selon certains d'identifier de possibles délinquants ! si le progrès fait rage, celui de l'état policier m'enrage.
Un crime abominable soulève justement des montagnes d'émotion. Et à chaque occasion notre petit président s'y perche, tel le coq de la ferme au sommet du tas de fumier et qui croit que c'est lui qui fait la lumière du jour jour en s'égosillant là à chaque lever de soleil.
Et bien non,  monsieur le président votre posture est indigne. Non pas que le respect de soi et des autres s'accorde avec l'indifférence; bien au contraire ! mais la gesticulation ostentatoire et accusatrice, le rictus d'une commisération factice, rien ne signe la responsabilité de chef d'Etat, qui devrait justement aider au passage du ressenti à la raison, de l'émotion à la compréhension, et en l'occurence du désir de vengeance à l'exigeance de la justice.

samedi 5 février 2011

La paix sur terre

Jean FERRAT le chantait si bien : 
"... Vous n'étoufferez pas le chant du renouveau !"
Les soulèvements populaires de Tunisie ou d'Egypte ont eu à faire face à une violence d'état, mais restent profondément responsables dans la détermination de leurs peuples à établir leur démocratie. La paix civile leur appartient.
Face à ceux qui se veulent grands de la planète (Etats Unis, G8 ou G20, Europe...) et qui figurent le plus souvent comme les plus grands fauteurs de guerres, leurs exigences détonnent et incommodent. Leur appétit de liberté est grand, leur jeunesse prête à vivre, pourvu qu'ils échappent aux tutelles qui se trament en coulisses comme aux  tentations religieuses qui ne manquent pas de profiter de ce nouveau terreau.
Qu'on leur foute la paix avec les rengaines de vieux maîtres colons. Qu'on les aide à grandir, dignes et libres ! Ils ont plus besoin de notre respect que de l'expertise de nos "services d'ordre"...
EcouterJean Ferrat dans la collection de aniel LEVIEUX









vendredi 4 février 2011

Spéculations

Argent, or, billets ou billons(*) ?
Un article intéressant sur la spéculation monétaire au XIXème siècle en France...
La France du milieu du XIXème siècle est difficile à imaginer en rapport avec celle d'aujourd'hui, sauf peut-être à regarder plus largement l'image du continent européen. La France du milieu du XIXème siècle n'est qu'à deux générations de la Révolution Française, guère moins des aventures guerrières de Napoléon qui avaient mis l'Europe à feu et à sang. La restauration de la monarchie n'entravait que provisoirement la réinstallation de la République... Mais depuis 1793 l'accaparement bourgeois de la Révolution était consacré et le jeu du pouvoir s'établissait entre les restes nostalgiques de l'Ancien Régime et les titulaires prétentieux de la richesse. Encore balbutiant au milieu du siècle leur essor prodigieux va accompagner la Révolution Industrielle et en faire un formidable levier pour asseoir leur domination. 
De Gracchus Babeuf avant hier, Jaurès hier matin, Guy Mocquet et Maurice Audin hier soir, la litanie des victimes de la cause du peuple est trop longue. 
La justesse des analyses marxistes qui ne perdent rien de leur éclat sous plus d'un siècle d'histoire, les frémissements du monde aujourd'hui tout comme les combats titanesques de la Résistance ou de la décolonisation hier, tout nous invite à inscrire notre pensée et notre action dans l'histoire en visant loin devant. Le politique aujourd'hui a besoin, tellement le manque en est criant, d'une vue prophétique du monde d'après demain, pour dessiner plus justement celui de demain.

jeudi 3 février 2011

L'art de l'art

C'est l'adresse d'une belle pépite que Michèle m'a envoyée dans son dernier mail... 
Pour qui aime MONET, ses coquelicots, ses Nymphéas ou sa cathédrale de Chartre, pour ceux qui savent profiter des inventions de ce paysagiste révolutionnaire, et peut-être aussi pour celles et ceux dont la fibre esthétique reste un peu tendre, cette réalisation sortie par le studio "Les 84" pour la Réunion des Musée Nationaux à l'occasion de l'expo du Grand Palais en 2010 est un véritable enchantement.
Ces créateurs en arts graphiques se disent dans leur slogan "French but happy & creative" ! Le voyage à travers l'oeuvre de Monet qu'ils nous proposent en illustre bien tous les termes.
De l'art de Monet ils ont fait leur art, c'est un véritable enchantement poétique, et que je trouve tellement en phase avec l'oeuvre du peintre qu'elle en est augmentée.
Allez-y, c'est par là : http://www.monet2010.com/fr#/voyage/ 
N'hésitez pas à renverser l'encrier de Monet ! Et laissez vous guider par la musique et la lumière...
Bon voyage !


http://www.les84.com/ et par là vous rendrez une petite visite aux créateurs !



mardi 1 février 2011

Réforme territoriale, assis sur la marmite

Coup de bambou dans un ciel d'orage !


A court d'argument, la violence s'impose...
Depuis des années les "penseurs" capitalistes nous rabâchent que notre pays est malade de son millefeuille institutionnel, trop de communes, des communautés de communes trop petites,  des régions trop petites pour "être compétitives" face aux grandes régions plus autonomes de nos voisins, des départements qui ne serviraient à rien, etc. etc.
La démocratie a malgré tout ses exigences, des exigences qui déplaisent à celles et ceux qui voudraient achever de livrer le pays et la vie aux "marchés" financiers.
Le mal a bien gagné quand on voit des collectivités passer des marchés avec des entreprises de l'autre bout du pays ou d'ailleurs, pendant que les petites entreprises locales survivent dans le meilleur des cas ligotées et bâillonnées dans les filets de la sous-traitance.
Mais c'est la loi ! la loi du marché pour les marchés publics...
Et alors, ne serait-on pas en droit de contester la loi lorsqu'elle s'avère porter l'injustice et la misère ?
Indignez vous ! comme dirait Stéphane Hessel...
Résistez ! comme il a résisté !