mercredi 21 juillet 2010

Pourquoi pas ?

Yannick NOAH chante en prison... pire pour des prisonniers de Maisons centrales enfermés pour de longues peines !
Je trouve l'initiative plutôt sympathique. Quand bien même le tennisman bien reconverti dans son métier d'artiste prévoit de sortir un  ouvel album bientôt, pas sûr que le public confidentiel auquel il offre son spectacle cet été soit la garantie d'un succès commercial ! Des grincheux trouvent toujours à redire... La damnation de l'enfermement mérite-t-elle d'être adoucie d'une petite parenthèse musicale du spectacle vivant ? Peut-être vaudrait-il mieux se ranger à l'avis des spectateurs enfermés, plutôt qu'au beauf de service qui va y aller de son bout de philosophie de comptoir et de morale à trois balles.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour ma part, je dis Bravo l'artiste.


vendredi 16 juillet 2010

Poste restante

Quand la Cour des Comptes se penche sur le cas de la Poste, elle trouve que cette vieille dame fait bien peu d'efforts pour s'ouvrir à la concurrence européenne qui va être parachevée dans 6 mois à peine ! 
Pensez donc, La Poste s'entête à vouloir distribuer du courrier 6 jours sur 7 ! Pire, elle peut encore en distribuer un peu à J+1 ! un comble... Comment voulez-vous que les concurrents aient assez de perspectives de profit s'ils doivent en faire autant jusque dans les campagnes les plus reculées de notre beau pays ? Il est grand temps que La Poste réduise ses ambitions de service public. C'est déjà bien parti depuis longtemps avec l'élimination des personnels statutaires, les points postes à l'épicerie ou aux frais des petites communes toutes fières d'avoir "conservé" un service dit public prêt à être livré au privé comme on a vendu la restauration scolaire à quelque marchand de soupe.
Etait-il bien nécessaire qu'un parlementaire socialiste, Didier MIGAUD, soit désigné par Sarkozy pour présider cette Cour des Comptes pour produire de tels rapports ? Probablement au nom de leur idole commune, le marché et sa première dauphine, la concurrence libre et non faussée.

socialo compatible ?




Cela fait des années, des décennies mêmes, que l'opinion dite publique réduit "la gauche" au parti socialiste. Pour le reste, ce ne sont que copeaux ou sciures régulièrement rebaptisés au gré du temps, extrême ou ultra gauche par-ci, gauche de la gauche par-là, les plus respectables se parant du titre enviable de "parti de gouvernement" ! comme si une organisation politique n'avait pas pour première ambition de mettre en pratique les précepte qu'elle porte en exerçant la responsabilité ordinaire de la conduite des affaires publiques...
Du coup, depuis 1972 et le fameux "programme commun", et surtout depuis 81 et l'accession de Mitterrand à la présidence de la République, à l'approche de toute échéance électorale la question dominante à gauche porte sur l'alchimie des alliances autour des socialistes : "to be au gouvernement" or "not to be responsable politiquement" ? Réclamer sa miette tout en dénonçant la goinfrerie du gourmand dominant, voilà qui pousse au grand écart et accentue les risques de claquage !
De fait la seule offre (parfois) lisible à gauche est celle du moins-disant politique à laquelle il est prudent de se raccrocher pour rester visible avec l'espoir d'une vice-présidence ou d'un hypothétique sous-secrétariat d'Etat.
Et pour le reste, ne reste que l'agitation et la gesticulation, une forme d'activisme d'autant mieux entretenue qu'elle sert de contrepoint aux gros pots de terre qui se voudraient de fer. Sarkozy a contribué à l'hégémonisme de l'UMP sur la droite de la même façon que Mitterrand avait opéré à gauche en mettant en œuvre la promesse qu'il avait faite devant l'Internationale socialiste à Vienne de réduite l'influence du PCF à moins de 5%. Malheureusement depuis, le temps et les communistes ont conduit à bien pire.


mercredi 14 juillet 2010

l'affaire bête en cours




Ce titre n'est pas de moi, mais je l'ai trouvé sérieusement rigolo...
Nicolas réclame la démission d'Eric ! ... de son poste de trésorier de l'UMP !
Que ne l'a-t-il pas fait plus tôt ! Le trésorier de l'UMP va démissionner pour éviter toute suspicion de conflit d'intérêt, comme dit son mentor président... Il aura fallu longtemps et un joli brasier sous la marmite élyséenne pour que Nicolas donne deux petits coups de soupape. Les démissions de Christian Blanc qui fumait ses cigares à nos frais et d'Alain Joyandet qui agrandissait en douce sa villa au soleil sans permis de construire annonçaient la couleur, il y avait urgence à lâcher du lest pour ne pas se crasher dans un moment critique pour la casse des retraites. Le mondial de foot avait été trop calamiteux pour fournir le dérivatif espéré juste avant les vacances au point que les politique avaient dû faire l'effort de récupérer et d'exploiter la calamité sportive pour occuper quand même le terrain avec autre chose que les sujets qui fâchent.

Jamais deux sans trois : Eric va abandonner son poste de trésorier ! pour se consacrer à son vrai métier de fossoyeur du progrès social. Nicolas veut absolument qu'il enterre notre système de retraites à l'automne. Si la mort naturel ne l'atteint pas d'ici là, l'assemblée des godillots UMP pratiquera l'euthanasie à la rentrée sous les ordres des thuriféraires au pouvoir.

Pour que ces basses besognes s'opèrent dans la discrétion il est bien sûr plus prudent de détacher les casseroles (Une grosse batterie de cuisine !) qui frelintent aux trousses des hommes du pouvoir. Les affaires politico financières, petites ou plus grosses sont autant de boulets aux chevilles des petits valets zélés des grandes fortunes gavés de fraîche mal blanchie et qui se voudraient valeureux pur sang... de sang bleu UMP il va de soi !

Vive les vacances !
Le dossier de l'Huma pour mieux comprendre "l'affaire Bettencourt"
Un éditorial de Patrick Apel Muller...


 

mardi 13 juillet 2010

Attention école... EN DANGER !

Le régime sarkozy fait passer l'école de la diète à l'asphyxie !


Avec la prochaine saignée envisagée pour « mobiliser les gisements d’efficience visant à respecter la contrainte du non remplacement d’un départ sur deux pour la période 2011/2013, sans dégrader les performances globales. », c'est plus qu'une cure d'austérité une véritable amputation du système éducatif de la nation et à terme une jeunesse sacrifiée ; seule celle des beaux quartiers sera épargnée en surfant sur la fortune de ses héritages. Le tri social sélectif  est engagé au mépris des principes mêmes de notre République.


L'école en danger


Comment peut-on à la fois rendre 30 millions d'impôts à  une des plus grandes fortunes de France sous couvert de bouclier fiscal et mobiliser les moyens indispensables au bon fonctionnement du service public d'éducation ? ... comme de tous les autres d'ailleurs !













samedi 10 juillet 2010

Le service public n'est pas sarko compatible


5000 postes en moins dans les Hôpitaux de Paris... Des dizaines et des dizaines d'établissements provinciaux menacés de fermeture par Roseline, la sinistre des bleus !
Une éducation nationale mise en lambeaux au point que le syndicat des Inspecteurs d'académies conteste globalement et très publiquement les orientations gouvernementales...

Des transports publics désarticulés pour être mieux vendables au privé...

Des services de l'énergie tous orientés vers le profit maximum au détriment de la sécurité de fonctionnement et d'approvisionnement...

Non décidément, le concept de service public n'est pas compatible avec les dogmes capitalistes célébrés par le sarkozisme.
L'aggravation de la situation prend des proportions d'autant plus inquiétantes que la France, jusque là Etat de Droit, n'est plus aujourd'hui qu'en état de droite, cahotant dans le caniveau des affaires politico-financières.

Et si on changeait tout ça, sans attendre 2012... du vrai changement cependant, pas pour les copies roses qui poussent à l'ombre du FMI ou du social libéralisme européen complaisant avec le capital qui l'entretient.
Dans un régime démocratique, c'est au peuple de se gouverner; et les sursaut démocratiques qui ont sauvé la République n'ont jamais obéi au calendrier électoral !

Qand j'y pense...


L'espoir préserverait-il de la déception ?
Ce serait un sujet de dissertation intéressant auquel tout bon élève pourrait répondre sur un plan en trois actes,  du grand classique, du genre oui, non, mais si...
Oui bien sûr, la méthode coué peut toujours faire ses preuves avec les individus creux chez qui seule l'autosuggestion résonne.
Non bien sûr, l'espoir n'étant assis que sur les impondérables, toutes choses sur lesquelles on ne peut que bien peu, il est tout à fait illusoire de s'imaginer que la déception est exclue; ne serait-elle pas plutôt ineluctable ?
Mais si, voyons, l'espoir misant sur l'accessible, il privilégie le moyen ou le médiocre, celui qui s'accommode, qui se plie, c'est tellement commode, Et par nature, celui en qui on va placer son espoir ne peut être que la pâle copie du nécessaire. Pas de déception donc, c'était prévisible, en faisant le choix de la demi-mesure, l'espoir n'autorise que le prévisible !
C'est d'ailleurs pour ça que La Fontaine a pris de son temps pour écrire quelques fables qui fait parler la grenouille ou le boeuf...
L'espoir est tristement incomplet, jamais l'utopie !

Dommage que les échéances électorales n'aient jamais suscité que de l'espoir à gauche !

vendredi 9 juillet 2010

Les petits ruisseaux font les grandes rivières...

La loi, la dite loi, peut-elle être scélérate ?


La pub est aguicheuse qui propose de profiter d'une forme de  "défiscalisation", ou plus exactement du renversement du processus fiscal.
Normalement la puissance publique collecte l'impôt pour offrir aux citoyens le soutien collectif de divers services qui ne peuvent pas être administrés au niveau des individus, sauf à être nécessairement discriminatoires : protection santé, éducation, sécurité collective, infrastructures et transport...
Le moyen-âge connaissait les péages pour charioter deux bricoles sur le chemin seigneurial... aujourd'hui tout a changé avec le péage autoroutier !
Jadis les bonnes familles s'offraient le service du meilleur précepteur pour assurer l'éducation de sa digne progéniture, sans compter l'usage inadéquat de la servante... Aujourd'hui dès qu'on jubile d'avoir économisé deux euros sur ses impôts, on s'empresse de commander quelques cours particuliers pour sa marmaille dont l'école bat de l'aile !

mercredi 7 juillet 2010

N'en parlons plus !

De quoi ?
De l'affaire ? des affaires ? Chaque jour apporte son lot de révélations, de rumeurs et de démentis... C'est épuisant d'assister ainsi en direct à l'agonie d'une pseudo démocratie confisquée par l'argent.
L'autre siècle avait déjà connu ça, le "mur de l'argent", les "200 familles", à chaque fois ce concubinage de l'argent et de la politique a conduit la droite à son extrême.
Que le pouvoir et l'argent aient convolé en tristes noces, la soirée du Fouquet's, la petite croisière méditerranénne sur le yacht de Bolloré, et combien d'autres épisodes l'ont depuis longtemps illustré... Mais le voile levé sur des pratiques aussi insultantes pour la masse des citoyens ordinaires auxquels le pouvoir voudrait imposer cure d'austérité sur régime de rigueur avec amputation de décennies d'acquis sociaux fait toucher le fond, ou le sommet de l'insupportable.
Il est temps que les politiques reponsables et soucieux du maintien de la République fasse entendre leur voix autrement que dans le concert de la confusion médiatique des affaires. Sans prendre ce risque et cette responsabilité, c'est l'extrême droite qui encore une fois se verra renforcée dans un élan populiste qui ne fera que rajouter une punition supplémentaire à la démocratie.
Pas facile dans un pays où les médias et pour une part la justice sont aux ordres...
Le spectacle de la sarkozie est aussi piteux que celui des footeux bleus; si on veut que le pays comme le ballon tourne rond il est urgent de changer de dirigeants, de joueurs et de jeu.
2012, ce sera trop tard, il y a urgence !

dimanche 4 juillet 2010

trente millions d'heureux

Grosso modo un français sur deux part en vacances, ne serait-ce que quelques jours chez la tente Décathlon en province... Ca doit faire 30 millions d'heureux !
Quant aux chuchotements à l'ombre des villas de Neuilly, petit village de l'ouest parisien orphelin de maire depuis que Nicolas a grandi jusqu'à devenir locataire de l'Elysée, ils causent aussi de 30 millions... trente millions d'euros  que le "bouclier fiscal" brandi par Nicolas retourna vite fait dans les coffres suisses de Liliane...
Morale de l'histoire : si toute la moitié du petit monde il est heureux, y a qu' le grand monde qu'il est euros !
Le jour de la disparition du grand Laurent TERZIEF, La France perd plus qu'un grand artiste; il y a bien VALEUR et valeurs ! Parce que nous le valons bien !
Et il est des chaînes dont les maillons attendent d'être fondus au feu de la colère du peuple.


Ma France n'est ni en bourse, ni sous les ors de la République, pas plus que dans les coffres suisses. Ma France moderne, c'est celle du vieil Hugo... et la mémoire de Jean nous en fait conserver l'espérance. N'attendons pas qu'il faille choisir l'exil pour résister, agir et regagner le légitime, l'heure n'est plus à la composition, au compromis sitôt devenu compromission, le temps des rebelles est le temps d'aujourd'hui.



jeudi 1 juillet 2010

Des bleus à blâme

Décidément, rien ne nous sera épargné dans cette abomination footballistique. Non seulement le spectacle n'a pas été assuré par les artistes, mais on veut nous faire ingurgiter à tout prix des heures d'antennes de ce mauvais thriller. Et cerise sur le gâteau, passée l'invitation d'Henry à l'Elysée, il faut se coller une audition parlementaire ! Mais de qui se moque-t-on ? Nos députés sont-ils rendus au point de négatitude du onze tricolore pour se livrer à une telle mascarade ?
N'y a-t-il pas pour les élus de la nation mieux à faire sur d'autres sujets sportifs anodins dont le match est déjà engagés, mais dont l'issue serait encore incertaine si les forces qui se disent progressistes rentraient réellement sur le terrain des luttes plutôt que se cantonner dans les conférencees de presse d'avant ou d'après match  : je pense à la casse des retraites, à la casse de l'école, à la casse des services publics en général mais de l'énergie, de la poste ou de la SNCF en particulier... 
Excusez ces propos dissonnants, je sais aussi que le foot est "populaire", et quand il s'agit de consserver ou gagner des voix, les voies des élus sont impénétrables.