lundi 27 septembre 2010

Retraite à 60 ans avec 37 annuités et demi, ça suffit !


Ce diaporama proposé par le Collectif villefranchois « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites » présente des arguments intéressants à partager ! Merci à Jean Claude Roux pour son signalement.


Temps perdus

Parmi les derniers soubresauts qui ont agité les restes décharnés de l'école de la République, la rentrée marquée par la mise en fonction des nouveaux enseignants sans formation professionnelle initiale est certainement le plus grand choc qu'elle ait jamais connu. Et ça passe presque inaperçu !
Désormais le métier d'enseignant n'existe plus !
Pour occuper les loisirs des enfants au centre de loisirs ou à la garderie, on exige bien un personnel formé... et c'est heureux ! Et voilà que pour leur apprentissage scolaire point n'en serait besoin.
Au-delà de l'indécence de la situation et de ses motivations économiques exigeant de l'Etat qu'il trouve les millions d'euros nécessaires au remboursement des impôts des plus fortunés, c'est bien au fondement social de l'école qu'on s'attaque ici.
L'école ne serait plus qu'un banal objet de consommation; le zapping des parents entre écoles pour peu qu'un enseignant ait le malheur de déplaire (réprimande à l'enfant roi, menace de redoublement...) est chose courante, entre établissements publics (assouplissement de la carte scolaire oblige) ou entre public et privé...
La crise ne menace plus l'école; la crise et les pouvoirs de droite comme de gauche qui ont eu à l'affronter après l'avoir déclenchée, ont déjà détruit l'école.

mercredi 22 septembre 2010

Liberté, Egalité, fraternitude

L'image que donne généralement la gauche française est celle de la diversité dans l'éloge de sa richesse et de la volonté affichée de toutes part d'en être à sa façon. C'est aussi l'image de la division renvoyée par une droite unie aux forceps sous la houlette autoritaire de Sarkozy (un président qui peine à tenir le couvercle sur son panier de crabes...).
La gauche renvoie plus souvent l'image d'un puzzle dont on aurait perdu des pièces que le bel agencement des jardins de Versailles. Pour beaucoup  qui s'obstinent à ne vivre qu'au présent, il n'est pas facile de savoir dire où on en est, et souvent plus difficile encore de présager où l'on va.
En fait, depuis plus de quarante ans le fonctionnement de la gauche française s'appuie sur le paradigme de l'union. Cette union se joue sur un modèle cyclique de rapprochements et de ruptures dans le modèle du "je t'aime, moi non plus", l'union ne valant que par la désunion qu'elle engendre.
Cette représentation du monde, cette manière de voir les choses, ne repose plus depuis des lustres sur  un constat de convergence ou de divergences idéologiques, mais plutôt sur les enjeux électoraux animant des jeux d'alliances opportunistes changeant au fil du temps.

La période du "programme commun de 1972 marque vraisemblablement l'entrée dans cette ère nouvelle.

mardi 21 septembre 2010

La traque

Eric Woerth, ministre dit « du travail » nourrit une grande méfiance vis-à-vis des travailleurs; et en particuliers des fonctionnaires de l'Education et de l'Equipement. Il a sorti en douce dimanche dernier au Journal officiel le décret qui donne à la Caisse Nationale d'Assurance maladie le contrôle des arrêts de travail de ces fonctionnaires d'Etat. Les médecins conseils de ces administrations vont certainement apprécier cette marque de défiance du gouvernement.
Ces politiques de gribouille font l'hypothèse que 10 à 13% des arrêts maladie seraient de complaisance et ainsi leur dénonciation permettraient ainsi de faire de l'ordre de 500 millions d'économie,
Une telle mesure est certes beaucoup plus facile à annoncer que de remettre en place les services de remplacement des enseignants qui ont été sacrifiés au point d'être rendu au bon usage du Pôle Emploi.
Première question subsidiaire, comment se fait-il que les deux autres fonctions publiques, hospitalière et territoriale, ne soient pas concernées ? L'état est bien mesquin de ne pas se préoccuper de la sauvegarde des finances des collectivités territoriales et des budgets des établissements hospitaliers qui sont aussi certainement affectés par les arrêts-maladie de complaisance de si nombreux agents fainéants... mais plus sûrement mises sur le flanc par les coupes budgétaires de l'Etat !
Seconde question accessoire : l'Etat en est-il rendu au dernier sou pour tenter de trouver 500 millions d'euros sur des arrêts maladie prétendus de complaisance des profs et des cantonniers afin de signer le chèque de 300 millions d'euros à Madame Bettencourt au titre du « bouclier fiscal » ?
Le ministre intime de la milliardaire vous dira que ça n'a rien à voir, circulez, y a rien à voir !
Et puis en période de grande méfiance du peuple à l'endroit de son gouvernement, c'est toujours de bonne recette démago que de montrer du doigt les fonctionnaires, ces privilégiés pour le moins aussi paresseux qu'ils sont ingrats envers leur Etat patron...


Trop poli pour être honnête, le ministre ne manque pas de casseroles dans sa batterie de cuisine... Pris les doigts dans le pot de confiture, ça devrait le rendre plus discret et prompt à s'effacer pour profiter pleinement de la sienne de retraite, anticipée.
Pour préserver la présomption d'innocence il est utile d'écouter quelques extraits sonores sur mediapart...
On est ensuite évidemment convaincu de l'urgente nécessité de punir les abominables profiteurs de la Réublique que doivent être les instits et les cantonniers de l'Etat !!!

lundi 20 septembre 2010

Les copeaux d'abord

... raboter les niches fiscales ! Le credo de Bercy dans la phase de préparation du prochain budget n'a d'autre objet que de donner l'illusion que l'équipe à Sarko veut laver plus juste en supprimant quelques privilèges abusifs !!! La ficelle est un peu grosse et il n'est guère simple de convaincre que les privilèges sont dans les classes populaires !
Et au bout du compte on envisage d'onc de punir les jeunes mariés... Petit, mesquin, et surtout insupportablement mensonger, le message gouvernemental prétend de ce fait supprimer un privilège permettant aux nouveaux mariés de payer moins d'impôts. Pensez donc jusqu'à présent les nouveaux mariés ou pacsés pouvaient faire trois déclarations distinctes pour l'année de leur union, deux en individus célibataires jusqu'à la date de l'union et une en couple pour le restant de l'année. Ce qui correspond à la réalité heureuse et banale des couples qui se forment et se préparent à affronter la vie souvent bien dure qu'on leur fait.  
Même la très pieuse Christine Bouttin s'en émeut...


Et si on causait Bettencourt, amis de Bettencourt, protecteurs ou profiteurs de Bettencourt, n'y aurait-il pas de ce côté-ci plus de grain à moudre et de fric à récupérer pour le bien public ?

ça c'est de la pédagogie !

Merci à Gromi qui m'a mis sur la piste de ces deux petits sketches !
L'enjeu de la bataille des retraites, c'est simple comme bonjour ! 
Quand le pouvoir annonce qu'il va faire de la "pédagogie", soit disant pour faire comprendre aux gogos que nous serions le truc qu'il nous impose, c'est qu'il veut nous emfumer pour mieux faire passer son arnaque.


Au nom du père (Delors Jacques et sa désinflation compétitive de 83 qui décroche l'augmentation des salaires), de la fille (Aubry Martine et ses emplois jeunes qui laisse à penser qu'on pourrait bien aujourd'hui accepter des emplois seniors...) et du saint esprit (Jospin Lionel et l'introduction de son épargne retraite), les socialistes ont largement contribué à la préparation du terrain aujourd'hui labouré par Sarko.



Première partie





Deuxième partie


"en 68, on ne réclamait pas une plus grosse part du gâteau... mais la totalité de ta putain de boulangerie !"

vendredi 17 septembre 2010

de la couverture au mouchoir

Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et sans le sou !
Jamais cet abominable adage ne s'est autant approché de notre quotidien.
L'annonce faite dans le journal "Les Echos" des mesures de restrictions des dépenses d'assurance maladie préparée dans le projet de budget ne laissent aucun doute sur les orientations gouvernementales à la solde du patronat et des grandes fortunes. Ne touchez surtout pas au grisbi !
La couverture maladie se rétrécit encore un peu plus, reversant l'effort financier sur les mutuelles et les assurances privées qui ne manqueront pas d'augmenter leurs cotisations pour faire face à la dépense nouvelle.
Le taux de remboursement des médicaments à vignettes bleues passerait de 35 à 30% ; le ticket modérateur à la charge des patients en cas de consultation de médecins, d’infirmières, de kinés, serait relevé de 0,5 point le remboursement sécu passant de 70 à 69,5%, et les frais de transport ne seraient plus systématiquement remboursés.
Au bout du compte c'est 2,5 milliards d'euros qui vont être prélevés dans les poches des français, directement ou par le biais de leurs assurances complémentaires.
Si cette indiscrétion ajoutée au dossier des retraites ne vous fait pas lever le coeur, allez découvrir le quotidien difficile des amateurs de maroquinerie Louis Vuitton contraints de faire plusieurs boutiques pour acheter plus de deux babioles  détaxées...
Et pour parachever votre consolation et vous convaincre de cotiser à la fondation "sauver les riches" jetez un coup d'oeil au bilan 2009 du "bouclier fiscal" :
  • Il a profité à 18.764 contribuables (même nombre que l'an passé)
  • Il a coûté 679 millions d'euros à l'Etat, soit une centaine de millions de plus que l'an dernier. 
  • La moyenne des chèques adressés à ces heureux contribuables par leur percepteur est de 36.186 euros. 
Mais cette moyenne cache encore une inégalité bien grande : 
1,8% de ces contribuables les plus fortunés, les 1169 contribuables possédant un patrimoine de plus de 16 millions d'euros et disposant d'un revenu annuel supérieur à 43.000 euros se sont partagés 423 millions d'euros, soit, en moyenne, 362000 euros, 10 fois plus que la moyenne de l'ensemble,
... à ces grandes fortunes, l'Etat ristourne le tiers de leurs impôts ! il leur faudra bien ça pour supporter les déremboursements de la sécu qui s'annoncent !
Et quand on s'approche de Neuilly et de Bettencourt, c'est à 30 millions d'euros qu'on met la barre du cadeau de l'Etat à la dame de L'Oréal... qui le valait bien au dire de ses valets Eric et Nicolas !

Pauvres riches, faites vos jeux, rien ne va plus, abonnez-vous au casino Sarko, vous voyez bien que l'Etat est pourri de déficits, que la sécu est dans le rouge, que le système de retraites ne peut plus se financer, profitez-en pour encaisser avant d'élire...

Heureux les autres qui ne seront pas peu fiers d'avoir percé dix trous supplémentaires à leur ceinture pour avoir le droit de réélire Sarkozy en 2012 sans plus de couverture sociale, ils ne leur restera que leur mouchoir pour pleurer.

mercredi 15 septembre 2010

Une petite visite à Jean-Claude...

... s'impose, tout naturellement ! 
Jean-Claude écrit la vie en trempant sa plume dans l'encre de sa terre ; la tête dans les étoiles, et les pieds bien sur terre, il a soif d'idéal et la souffrance, les rages et les espoirs qu'il nous offre en partage méritent qu'on s'y arrête.
Sarkozy, les Roms, la vie rude du paysan, mais aussi des photos de ses voyages... D'ailleurs en m'attardant sur celles de la Loire, fleuve sauvage, je pensais à l'urgente nécessité de la crue... sociale bien sûr ! il serait salutaire que le flot du peuple sorte de son lit, qu'il fasse craquer les digues que pouvoir politique et patronal tentent de consolider sans cesse... 

École : silence, on privatise...

Le texte  de Caroline FOUREST, relayé par une amie, est à la fois inquiétant et révélateur ; il ne laisse pas d'inquiéter dans ce qu'il révèle des ambitions dévastatrices du pouvoir en place vis-à-vis de l'école. Révélateur il l'est aussi de la persistance de professionnels de l'information, de journalistes d'investigation, dont la saine curiosité peut éclairer les citoyens.
Vous pouvez lire des choses fort intéressantes sur son site, et pour mieux la connaître lire l'article qui lui est consacré sur Wikipedia.




« Suppression de 16 000 postes d'enseignants, classes plus chargées, classes maternelles amputées, suppression progressive des réseaux d'aide spécialisée aux élèves en difficulté (Rased), accélération des logiques de ghettos avec la fin de la carte scolaire, suppression des instituts universitaires de 
formation des maîtres (IUFM), loi Carle sur le financement de l'enseignement privé par les municipalités... La liste est longue et bien connue.

mardi 14 septembre 2010

Fête faite !

80ème anniversaire de la Fête de l'HUMA !
... et la fête était grande, à la hauteur de l'événement, à la hauteur de l'ardeur des 600 000 festivaliers passés à la Courneuve en trois jours, à la hauteur des enjeux des luttes pour la vie, la liberté, la démocratie, à la hauteur de l'ambition des communistes pour notre pays, notre monde et l'humanité toute entière !
De vendredi à dimanche soir ce sont des dizaines, des centaines de rencontres, des milliers de regards croisés dans lesquels se lisaient la sérénité, le plaisir et l'envie. Qu'il soit accoudé au coin du bar pour se rafraîchir au cidre en discutant de l'avenir de l'agriculture normande, attentif aux interventions des invités des Amis de l'humanité rendant hommage à Jean Ferrat, assis en tailleur sur la pelouse de la grande scène pour écouter Souchon ou chanter avec Dutronc, régalé de choucroute en discutant avec les copains qui la servent de l'agonie de l'industrie lorraine, ou en arrêt devant la banderole exigeant la retraite à 60 ans "parce que nous le valons bien !", toutes et tous avaient les yeux qui brillent et le regard droit de celui qui sait résister... 




vendredi 10 septembre 2010

télé réalité

"...  un paf obscène est à la une" comme chantait Ferrat !
Hier soir c'était sur la 2 du service dit public !
En plat unique, du pouvoir en place, trop cuit et resservi cent fois, mais l'excès de cuisson n'a jamais attendri la carne. Le fond idéologique ne change pas d'un iota, il faut que la populace en bave un peu plus, plus longtemps, et, cerise sur le gâteau, qu'elle dise gentiment merci ! Car ça pourrait être pire !!!
L'entremet est servi par Ségolène, comme tous les desserts légers, ça brille dessus, mais c'est bien mollasson à l'intérieur; et puis l'essentiel est dit quand elle insiste sur la nécessité d'attendre 2012 pour revenir en arrière. La messe est dite, les deux thuriféraires sont dans leur rôle et quand bien même on inverserait les positions, Ségolène a bien rappelé son soutien à l'allongement de la durée de cotisation, ce qui rend complètement illusoire la retraite prise à 60 ans.
Au café pousse café, un duo de charme a été infligé aux téléspectateurs insomniaques : François et Bernard devisent sur leur déception face au discours de Fillon; leur accord est touchant. Que pouvaient-ils attendre d'autre de l'équipe Sarkozy ?
De deux choses l'une, si l'unité syndicale est si furieusement forte, pourquoi entretenir dix armées d'état-major et faire se regarder en chiens de faïence les quelques salariés qui restent syndiqués ? Et si des divergences existent, qu'elles s'expriment et qu'elle deviennent argumentaires pour gagner l'adhésion du plus grand nombre contre le seul adversaire qui vaille, le patron ou l'Etat patron. Et là on verra si quelques uns ont besoin qu'on leur remonte les bretelles pour éviter qu'ils se déculottent trop facilement.
Les travailleurs, les jeunes en formation, et même les retraités ont besoin d'une autre cuisine, de mets un peu plus roboratifs que le brouet qu'on leur sert; la cuisine syndicale a besoin de plus de piment, de profondeur dans le goût, de finesse dans l'assaisonnement, de force dans le plateau de fromage et de fraîcheur au dessert !

mercredi 8 septembre 2010

Bonnet rose et blanc bec

La journée de manifestations du 7 septembre marque un moment important de la lutte engagée contre le pouvoir sarkoziste et sa politique anti sociale. Certes il en manque toujours qui ont eu peur de mouiller leurs semelles sur les pavés revendicatifs... Mais plus de deux millions et demi, c'est déjà quelque chose dans l'état de dépolitisation de la société française aujourd'hui !
Le pouvoir autoritaire installé à l'Elysée comme à Matignon et à la Place Beauveau fait passer la police avant la justice comme il sert les privilégiés au détriment du plus élémentaire de la justice sociale.
Les grands médias, bons serviteurs obligés du pouvoir, ne cessent d'en vanter les mérites et les annonces de réalisations, à venir peut-être... Et pour partir à l'assaut de leurs moulins à vent, ces dom Quichottes d'opérettes invitent quelques fous du roi, Chérèque par-ci, Hollande par là ! Face à ce pitoyable spectacle le moindre guignol mérite sa statue au fronton de l'Opéra.

vendredi 3 septembre 2010

bascule !

ça y est, on est passé de l'autre côté, de la République, comme de la démocratie. Aux dires du Président dit de la République et de ses dits ministres, la police n'est plus aux ordres de la justice...
De l'Etat de droit nous venons de basculer dans l'état de droite... c'est une situation assez inconnue des générations d'aujourd'hui; les plus anciens l'ont déjà connu dans des circonstances cataclysmiques. Et aujourd'hui tout le monde (ou presue !) fait comme  si le pouvoir poursuivait des visées ordinaires soucieuses du respect des principes républicains !
L'instrumentalisation de la violence, la phobie de l'étranger, le délire sécuritaire par caméras, fichiers ou milices interposés a fini de miner les fondement de notre démocratie en nourrissant les plus bas instincts d'un peuple manipulé à grand renfort de médias.
La grande saga de l'été avec les démêlées Bettencourt est emblématique de cette dérive du pouvoir et de sa capacité à anesthésier une opinion qui devrait se proccupper fort du sort qu'on lui prépare; pendant qu'on parle de ça on ne discute pas des retraites !
Et les syndicats et les politiques ont bien mordu à l'hameçon, puisqu'ils évoquent aujourd'hui la difficulté d'un Woerth pour conduire la réforme...
Avec lui ou avec un un autre, le problème est le même : la réforme en question est INSUPPORTABLE, point.
Demain il sera trop tard, la liberté sera mise en cage.
Trop tard pour les beaux marchands de discours bons gestionnaires de la descente aux enfers...

mercredi 1 septembre 2010

C'est la première fois qu' ça s'fait !

Il faut un certain culot et une agrégation chez l'Oréal pour produire cette belle sentence quand on est ministre de l'éducation !
C'est à propos de la formation des nouveaux enseignants que le ministre s'appliquait au jargon sarkoziste. Pensez donc les nouveaux enseignants sont accueillis cette année ! Ouaouhhh ! Ca c'est moderne et sacrément coûteux !
La réalité est un peu plus triste et angoissante, dans les trois jours qui précèdent la rentrée quelques formateurs d'IUFM tentent de dispenser en trois heures les rudiments qu'ils devaient déjà essayer de faire tenir en trois mois de formation les années précédentes !!!
Bel accueil ! et progrès incontestable !!!
Ce matin c'est la rentrée et le ministre vient sur la radio de nos impôts vanter les mérite de l'action de son gouvernement.
Tout va très bien madame la marquise...

Capital pub...

Peut-être l'avez-vous déjà vu sur votre petit écran, ERDF, société en charge de la mission de service public de distribution de l'électricité dans le pays et issue du dépeçage d'EDF fait sa pub. Maîtrisant plus de 95% du marché, cela peut paraître curieux; quels nouveaux "clients" peut-elle espérer parmi ses millions d'usagers qui n'ont pas le choix !!! Si ce n'est pour enfoncer un peu plus le clou et voler au secours des fournisseurs privés qui empruntent le même réseau en essayant de faire rentrer dans les têtes qu'ERDF n'est pas là que pour servir de tuyau pour l'électricité d'EDF ! Ce petit plus dans la confusion des esprits n'est pas anodins au moment où le gouvernement enjoint EDF de fournir le quart de sa production à bon marché à ses propres concurrents. Tout ça sous couvert de promotion de la proximité avec les "clients". Encore heureux que les fils viennent jusqu'à la maison, et pour ça la pub ne sert pas à grand chose !