mercredi 25 février 2015

Numériquement d'accord



Un petit bout d'intervention qui évoque des points de vue qui me sont chers depuis le siècle dernier et les tout débuts du "numérique"...

lundi 23 février 2015

Culture normande : p't'êt'bi'n qu'non !

Si vous trouvez que la culture coûte trop cher... Essayez donc l'ignorance, la bêtise, la sottise, la stupidité, la balourdise ou les turlupinades...
Après, celles et ceux qui verraient une relation de cause à effet entre les réductions de crédits publics, les projets de "grandes régions" et autres macronitudes quotidiennes peuvent aussi se tromper en oubliant que la culture, comme tout le reste est désormais marchandisée. La culture auvergnate peut commencer à compter ses abattis !

Voici ce que la tété régionale de Normandie rendait comme écho.
Le Centre d'art contemporain de Basse-Normandie annonce sa fermeture


Créé en 1990 à Hérouville-Saint-Clair, le Wharf, le centre d'art contemporain de Basse-Normandie, va fermer après 25 ans d'existence. Cette décision a été prise par la DRAC et la Région.

samedi 21 février 2015

L'art et l'histoire



Pour tout le "petit peuple" vivant l'espoir, attendant son "grand soir", Jean FERRAT a été, et à toujours restera, le porte-parole de la vie.
L'époque est malheureuse, aujourd'hui, qui se satisfait de quelques branquignoles crevant l'écran, sortant des urnes dans une démocratie d'Ancien Régime, ou roulant sur l'or des autres, que, jamais, leur manque de talent, de courage, de sincérité ou de respect n'a rendu vrais, courageux, talentueux ou respectables.
Pales copies  aujourd'hui des espoirs ambitieux d'hier, l'art est triste aujourd'hui, banal et sans ampleur ; un peu comme si la pensée s'asphyxiait sous les fards sombrement éclatants de l'apparence.
Et pourtant le "petit peuple" d'aujourd'hui fourmille toujours de la multitude de ses grandes et belles personnes qui, comme au temps de Ferrat enfant seraient capables de préserver l'enfant juif du sort infâme fait à son peuple.
Et pourtant le pinceau, la mélodie, le verbe et le crayon sont toujours féconds, dans l'ombre aujourd'hui.
La vigueur de l'art a toujours été un bon signal de l'état de son monde.

Ce n'est pas chez les chauffeurs de salle des vedettes d'aujourd'hui  qu'il faut chercher les talents passeurs de siècles.

Il n'y aura jamais de petit matin qui chante l'espoir du lendemain sans la modeste préparation de la veille au soir... C'est là qu'est le "grand soir", celui qui rassemble le "petit peuple" des grands hommes.

Picasso tient le monde au bout de sa palette...

Triste

Résultat, en deuxième mi-temps de l'émission "La voix est libre" d'aujourd'hui, les intervenants n'ont à AUCUN moment évoqué l'existence de la gauche autre que socialiste à propos des perspectives électorales de cette année.
Pas un mot du front de gauche.
Pas une virgule communiste.
Le débat des régionales à l'épreuve de la "grande région" Rhône-Alpes Auvergne se joue à droite avec les humeurs divergentes UMP Wauquiez et IDI Lagarde et à gauche avec des écolos qui rivaliseraient avec les socialistes...
Et pourtant pendant plus d'une demi-heure le président communiste du conseil général de l'Allier était dans le débat avec une poignée d'autres interlocuteurs(*) pour entendre égrenés les poncifs les plus éculés sur les couples infernaux urbain-rural, territoire riche-territoire pauvre, etc, etc.
Pas UN mot, pas la moindre remontée de bretelles des responsables de l'explosion d'une République désormais d'apartheid et dans laquelle les pôles directeurs sont engagés dans la concurrence européenne des métropoles et où les "territoires" des élus ruraux sont dotés à l'aune de leur conscience politique, où on ferme les écoles publiques pour mieux ouvrir les maisons publiques pour l'exercice libéral de la médecine ou du commerce.

A chacun son progrès.

* dont un représentant des maires ruraux qui ne doit pas déplaire ni aux socio-libéraux au pouvoir, ni au MEDEF avec sa belle saillie sur sa formidable "agence postale communale"... si c'est avec ça qu'on veut défendre le sens de l'Etat et des services publics, nous volà bien barrés !!!

vendredi 20 février 2015

Attali ou Attila

Ne cherchez pas plus la gauche dans le discours de Jacques Attali que du journalisme politique sur cette chaîne...
Mais au moins une idée ressort pour exciter la prétention du vieux beau habitué des salons mondains et des plateaux télé, la nécessité d'un programme politique pour fonder le débat attaché à un processus électoral.

Attali veut pondre un programme pour les prochaines échéances présidentielles...

S'il se dépêchait, peut-être pourrait-il en sortir un pour les élections départementales... et avec lui pas de souci, le modèle pourrait servir aussi bien à droite qu'à gôche avec une petite promesse de mise en concession autoroutière de routes nationales.

Sa constatation est frappée au coin du bon sens, les affrontements électoraux ne se font plus depuis des années que sur les personnes, hors de tout engagement programmatique, et donc sans aucun espoir de changement dès lors que l'important n'est plus que "d'être en place" ; pour y faire quoi ? C'est accessoire, et rien même devra suffire à satisfaire une petite cour de supporters dont la seule ambition d'être "du côté du manche" les fait profiter de quelques éclaboussures de gloire éphémère.
La fin d'une époque n'est pas nécessairement le début d'une autre en matière de progrès social et de satisfaction politique de l'intérêt du plus grand nombre. Toutes les "fin de règne" ont été marquées par la dégradation des comportements et la dissolution des valeurs partagées pour faire société. Nous y sommes aujourd'hui, à droite, comme à gauche, avec une perte de repères d'autant plus dramatique dans ses effets qu'elle potentialise les conséquences d'une accumulation de renoncements et de reculades sans précédent.

Aujourd'hui on s'inquiète de la difficulté des hôpitaux à faire face aux urgences ordinaires d'un épisode grippal pour l'hiver, de la même façon qu'en été ce sera pour autre chose... et on fait briller le nom d'une ministre qui déclenche un plan machin ! Sans qu'à aucun moment on pointe la responsabilité de celles et ceux qui ont fermé les lits d'hôpitaux par milliers depuis des années pour faire de soit-disantes économies ! Du moins d'Etat, moins de fonctionnaires agents hospitaliers, ça mène à ça ! La présence d'élus dans les structures de gestion ou de régulation du système de santé sert-elle à quelque chose ?
Idem en matière de communication et d'entretien des routes : le beau slogan culpabilisant des usagers de la tous coupables des résultats sanglants de l'insécurité routière fait l'impasse sur un entretien calamiteux du réseau, sur les marquages au sol  d'avant hier... la même maladie que sur le réseau ferré !

La boucle est boucles : à défaut de programmes, et donc d'engagements, les électeurs sont invités à voter en se prononçant tout au mieux sur un profil de "personnalités politiques" si peu "politiques" là où elles prospèrent que la différence gauche-droite s'est évanouie pour que seule la loi du marché soit imposée.

On voudrait faire la promotion de l'abstention qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Et c'est sur ce terreau de l'apolitique que peut briller aujourd'hui Attali comme Nicolas Hulot, un autre guignol de l'écologie, l'avait fait il y a quelques années en invitant les prétendants au trône à son casting verdoyant.

L'apolitique ou la politique, viendra bientôt le temps du choix nécessaire. Et ce n'est pas la perspective ATTALI qui ouvrira la voie, tout au plus servira-t-elle aux vétérans de la gloire social libérale pour atteindre la ligne d'horizon de leurs reniements.

C'est d'une autre République dont le(s) peuple(s) a(ont) besoin, et pas simplement d'un changement accommodant les restes avec les mêmes, une bonne REVOLUTION.

jeudi 19 février 2015

Depuis le temps...

... que ça ne marche pas, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas !
49.3 par-ci, "frondeurs" au piquet par là... L'autorité premier ministérielle s'affiche au coup de menton oblique et à l’œil sombre.

Désormais le progrès fait rage, comme disait une vieille canaille, les restos du cœur et les permanences du S'cours Pop seront ouverts le dimanche, et même 7/7-24/24...

Il y a quelques années un référendum avait fait gagner le NON... et le pouvoir en place avait dit OUI.

Il y a quelques années une élection présidentielle avait conduit à l'Elysée un président "de gauche"... qui une fois au pouvoir est bien "gauche" en conduisant à droite...

Ne serait-il pas temps de changer les piles de leur sonotone ?

C'était au temps...


... où Ernest MONTUSES écrivait

Premier Mai

Tremble jusqu'en ta base, et gémis, ô vieux monde
Monde d'iniquités, de chaînes et d'erreurs,
Regarde le soleil jeter sa tache blonde
Encore quelques ans sur le crime et l'horreur.

Jouis de tes plaisirs, va, recherche à la ronde
L'orgie et les festins et les vins les meilleurs,
Achète de ton or un peu d'amour immonde,
Courbe sous ton mépris le front des travailleurs.

Insulte ces parias et débauche leurs filles,
Chasse de ton palais le mendiant en guenilles
Qui vient y réclamer la croûte de pain ; mais

Quand tu t'éveilleras demain de tes débauches
Sur les tapis épais où l'ivresse te fauche,
Frissonne en écoutant le chant du Premier Mai


Le poète aujourd'hui pourrait dédicacer ses vers à quelques "belles personnes" d'aujourd'hui : Valls qui aime l'entreprise et le 49.3, Macron qui travaille le dimanche, DSK qui se relaxe et le patron du MEDEF... avec bien peu de chance d'être compris car, chez ces gens-là, on ne conte pas, on compte.
... 

lundi 16 février 2015

jamais deux sans trois


Ce qu'en dit "La Montagne" sous la plume de Leïla Aberkane

"Canton de Souvigny : Simon tente sa chance contre Dufrègne
Le canton de Souvigny, c’est celui du président du Département Jean-Paul Dufrègne et de sa vice-présidente, Marie-Françoise Lacarin. Les bookmakers parieraient sur leur réélection. A droite, Yves Simon tentera sa chance.
Le canton de Souvigny est historiquement à gauche. Elle y est toujours bien implantée avec deux poids lourds du conseil général : Jean-Paul Dufrègne (56 ans) qui en est le président depuis 2008 et Marie-Françoise Lacarin (61 ans), 2ème vice-présidente chargée des Solidarités.
Le conseiller municipal de Saint-Menoux et la maire de Cressanges, élus communistes, mèneront cette campagne des élections départementales, ensemble pour la gauche. Dans le canton de Souvigny, l'heure n'est pas à la dispersion de la majorité départementale qui réunit les écologistes, les communistes, les socialistes et le parti radical de gauche. Partir rassemblés devrait compliquer un peu plus la tâche de la droite, qui espère reprendre ce "nouveau" canton, résultat de la fusion du canton de Souvigny, de celui du Montet et débordant sur le saint-pourçinois.
Mais, une élection n'étant jamais jouée d'avance, la messe n'est pas dite pour la droite qui, avec Yves Simon (63 ans) n'a pas dit son dernier mot. Le maire de Meillard défendra la droite « gaulliste », précise-t-il sous la bannière URB. Elu deux fois, battu deux fois, il s'engage dans sa cinquième campagne pour obtenir un siège au Département. Il se présente avec Aurélie Schabert (31 ans), conseillère municipale à Souvigny. Leur victoire est-elle possible ? Ce sera sans doute difficile. L'arrivée de candidats du Front national, Xavier Sainty et Henriette Pastor, ne devrait pas arranger les affaires du binôme URB. Il peut en revanche peut-être compter sur les nouvelles communes du saint-pourçinois intégrées dans le nouveau canton de Souvigny : la plupart sont favorables à la droite. Le binôme Simon\Schabert y a ses relais : la maire de Contigny, Dominique Masquelet, est la remplaçante d'Aurélie Schabert et le remplaçant d'Yves Simon est le maire de Besson, Frédéric Verdier.
Marie-Françoise Lacarin dont la remplaçante est Nathalie Bidaut (conseillère municipale à Souvigny) et Jean-Paul Dufrègne qui a comme remplaçant Jean-Marc Dumont (1er adjoint au maire de Tronget), avaient été élus dès le premier tour aux précédentes cantonales, alors que la gauche était divisée."

jeudi 12 février 2015

La guerre du monde

Pendant plus de la moitié du siècle dernier les tensions mondiales ont traversé l'Europe d'ouest en est, que ce soit dans la paix ou dans les pires conflits. Dès le sortir de la première guerre mondiale et la constitution de l'Union Soviétique, un monde bipolaire joue sa concurrence sur son l'équilibre de ses conquêtes...
La seconde guerre mondiale, funeste mais victorieuse parenthèse dans l'affrontement idéologique des deux blocs, les a vu s'allier avec autant de force face à l'Axe nazi-fascistes qu'ils avaient d'intérêts concurrents. Au début du conflit, les russes, impréparés, tentaient de gagner du temps avec le pacte germano-soviétique donnant prise au discours sur une complaisance coupable sacrifiant la Pologne face à l'Allemagne nazie... de la part de ceux qui avaient signé à Munich deux ans plus tôt la mort de la Tchécoslovaquie.
La victoire des alliés mise en perspective après Stalingrad et la lente reconquête occidentale passant par l'Afrique avant que la tenaille se referme plus fermement avec le débarquement de 1944 va se concrétiser avec le partage de l'Allemagne vaincue. 

L'enjeu des derniers mois pour les alliés n'est plus la victoire qui est inéluctable ; mais bien plutôt la part d'Europe et du monde regagnée à l'influence de chacun des camps vainqueurs.

mercredi 11 février 2015

Pauvre Terre

L'édition de cette semaine de La Terre livre aux bourbonnais un scoop intéressant un giga projet de mega golf dans l'est du département... 300 hectares pour 27 trous, ça doit faire dans les dix hectares et quelque du trou... On évoque parfois la profondeur abyssale de celui de la sécu... que ne dira-t-on pas de la largeur de celui du golf de Montcombroux les Mines ?
Jadis là-bas on creusait de grands trous pour sortir le charbon de la terre...
Avant même jadis, nos plus lointains ancêtres de l'Âge de Bronze perçaient aussi des trous dans des petites plaquettes de schiste noir pour les offrir en bracelets à leurs belles pour la St Valentin de l'époque !!!
Aujourd'hui on a creusé six forages à 100 mètres de profondeur pour remplir les arrosoirs du golf... le courant de la Besbre et du Roudon voisin n'y suffiraient pas...
Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous !
Là  quand même on n'y va pas avec le dos de la pelleteuse et ça ressemblerait presque -jamais deux sans trois - à la suite du barrage de Sivens, au projet de Center Parc à Roybon... Trois hameaux de 275 villas et 136 appartements, hôtel de 96 chambres, parking adéquats... 120 millions d'euros d'investissements... 10 millions d'euros de plus que le budget d'investissement annuel du département de l'Allier ! 
Des japonais, puis des Hollandais... 
Des terres agricoles ? Pffftttt ! On va bien avancer des créations d'emploi, il faudra bien du petit personnel pour satisfaire aux exigences des belles personnes qui viendront se mettre au vert en terre bourbonnaise.
En repensant à "la soupe aux choux" je revois le Glaude et le Bombé derrière le grillage, prêts à recevoir les cacahuète des friqués qui viendraient assouvir ici leurs DSKaseries (besoins de ceux qui sont à l'abri du besoin) au cœur de nos nouvelles ruralités.

Parcs de loisirs, golf ici, chasse ailleurs, jeux et accidentellement culture, la terre s'offre à l'usage de la distraction dans la bonne logique capitaliste du plus grand profit...
Du coup la terre restant à l'usage vivrier de la subsistance, de la culture et de l'élevage se ratatine par tous les bouts, goudron, ludosphère, nouvelles industries agricoles...
Pauvre terre que la terre des riches !

En même temps que l'agriculture paysanne expire, le journal de la terre, La Terre, agonise en ne paraissant plus chaque semaine... mais chaque trimestre à partir du mois prochain.

Merci quand même au journal de la délivrance d'informations de cette veine !
Mais comment peut-on arriver aujourd'hui à n'avoir plus pour ce journal que 6000 abonnés ?
Quand le Parti Communiste revendique plus de 10000 élus locaux dans 800 municipalités, même sans compter les 250 conseillers généraux ou régionaux qui sont la plupart du temps déjà élus municipaux, n'aurait-on pas là quelques ressources inexploitées pour sauver la presse communiste ?

parti pris


mardi 10 février 2015

Décolorstop

La pub télé fait parfois brandir à une lavandière réjouie la petite lingette magique qui va conserver l'éclat des couleurs de sa garde-robe après avoir joué le supplice du tambour à laver...
Las, le produit miraculeux n'a pas franchi l'octroi du Bourbonnais ; Les élections départementales qui se profilent à l'horizon "lointain" du mois prochain voient disparaître la couleur  des étiquettes, mieux, l'épreuve du pouvoir l'aurait dissoute... 
La notabilité suffit-elle désormais au choix démocratique ?
Cette marque de défiance pour la démocratie n'est guère étrangère à l'ensemble des dérèglements qui conduisent, élection après élection à la désaffection citoyenne dans l'abstention massive qui parfois, arithmétiquement fait augmenter la part du parti de la haine.
C'est bien là une forme de mépris pour ceux qui les ont faits, oublieux qui'ils sont d'être sortis un jour d'un nid bien politique affichant la couleur.

Il est tout aussi vrai que le coucou existe.

lundi 2 février 2015

Complètement shootés

Lu dans le dernier numéro de la revue du SNUipp, ça laisse pantois !
L'argent, on croit le savoir, gouverne tout, mais dans ce cas de figure, ne faudrait-il pas s'interroger sur l'état de santé d'un état qui envisagerait de développer conjointement un dispositif de légalisation du commerce de la drogue pour satisfaire les besoins de fraîche du ministère du budget et conjointement un dispositif d'éducation et de prévention face aux dangers de la drogue avec les ministères de la Santé et de l'Education ?

Le creuset de cette réflexion est le think-tank (laboratoire d'idées) Terra Nova (proche du parti socialiste) sur le site duquel on peut consulter l'étude (et de nombreux autres textes sur le sujet au terme d'une petite recherche sur le thème de la légalisation du cannabis) :
lire par ici : Cannabis : Réguler le marché pour sortir de l’impasse
L'alcoolisme est un fléau pour la santé publique... mais les lobbys alcooliers sont efficaces ! et vous verrez plus surement une petite commune rouvrir un bistro qu'une école.
Le tabagisme est un fléau pour la santé publique... mais les lobbys du tabac sont efficaces et leurs études pointent du doigt la dangerosité des cigarettes électroniques  qui (peut-être bien effectivement dangereuses pour la santé) leur font perdre quelques "parts de marché"...
D'où la conclusion de Terra Nova, si la consommation de stupéfiants est dangereuse pour la santé, mieux vaut en maîtriser la distribution, au moins le monopole d'Etat garantira les recettes face aux dépenses entraînées par la consommation ; et si possible il serait bien que le modèle économique fasse que les recettes liées à la consommation produisent plus d'argent que ne coûteront les actions de prévention ou de soins des consommateurs usagers...
Cynisme, pas si sûr, certains vont parler de "réalisme", ou de "pragmatisme"... c'est aussi pour ça que ça ne les effraie pas, les mêmes, d'expérimenter l'ignorance en sacrifiant l'école de l'égalité républicaine avec les nouveaux rythmes ou la pauvreté en sous-traitant l'écriture de la loi macron au Medef.

Le changement, à l'école, c'est pour quand ?

Dans les discours, pas de problème ! on cause, on discute (et encore ?), on visite ministériellement la campagne profonde, et après ?
2511 postes nouveaux devraient être attribués à la rentrée prochaine dans les deux tiers des départements qui n'en perdent pas. Mais comme les trois quarts de ces postes vont compenser les allègements de service en REP + il n'en restera que 800 pour améliorer l'accueil de 23400 nouveaux écoliers...
Et pendant ce temps ceux qui vivent leur métier d'enseignant dans les écoles de notre campagne bourbonnaise mesurent au quotidien ce que signifie la sortie du dispositif REP avec les public qui subsistent !
4000 postes seraient nécessaires pour rétablir les réseaux d'aide qui avaient été dépouillé...
Il en faudrait au moins 1800 pour retrouver le niveau des moyens de remplacement de 2008...
Dans les promesses gouvernementales (plus de maîtres que de classes, scolarisation des tout petits...) c'est aussi par milliers que les postes manquent à l'appel... 
Et ne parlons pas des besoins liés à la formation, aussi bien initiale que continuée, et qui conditionnent pour une bonne part la réussite de l'école face aux défis d'(aujourd'hui.
Une République qui baisse le salaire de ses enseignants comme elle le fait au 1er janvier dernier au prétexte d'une augmentation du prélèvement pension civile, qui dépense 11% de moins que la moyenne des pays de l'OCDE pour ses élèves de primaire, qui paie ses enseignants en début de carrière près de 10% de moins que la moyenne des autres pays de l'OCDE (un écart qui s’accroît encore après 10 ans de carrière)...

Doit-on se résoudre à perdre l'école de la République pour satisfaire les ambitions des forces qui, pour asseoir ou consolider leur pouvoir on plus besoin d'ignorance que de culture et d'intelligence ?

Non, l'école est aussi un pôle de résistance républicaine face aux assauts de la barbarie libérale.



Il neige en hiver


Les journalistes diraient que c'est un macronnier, le machin qu'on (re-re-re)sert chaque année la saison venue.
Il neige, c'est l'hiver, les chasse-neige sont de sortie... les lignes électriques mal entretenues s'effondrent mettant des milliers de foyers au noir...
Pendant que quelques petits syndicalistes coquins coupent le jus et la parole à Manuel VALLS en meeting dans le Doubs... ils sont joueurs ces gars là, mais c'est vrai qu'ils n'ont pas dû comprendre qu'ils avaient à faire à des gens sérieux, des grands hommes... que des mecs qui causent en saccade, qui jouent des bras en saccade, qui opinent du bonnet de travers en saccade...
Si justement ils ont bien compris qu'ils avaient à faire à des marionnettes gesticulant au bout des fils tirés par le Medef et le petit monde de la finance. Le marionnettiste ventriloque a même mis dans la bouche de sa créature qui regarde en biais :"j'aime l'entreprise !"... vous savez dans l'entreprise il y a le macron et puis la masse des autres, parfois même des femmes pour beaucoup "illettrées", pas comme les facteurs qui vont tenter de leur faire passer le permis de conduire pour qu'elle aillent jusqu'à Pôle Emploi en auto...

Le mépris trahit souvent la faiblesse de ceux qui se croient forts, mais c'est aussi le miroir que leur tendent ceux qu'ils ne respectent pas. Et quand le pauvre a froid, c'est dans la compagnie chaleureuse de ses semblables qu'il trouve le réconfort.

dimanche 1 février 2015

C'est capital !

Il est capital de comprendre le fonctionnement du capitalisme pour ceux qui en profitent comme pour ceux, beaucoup plus nombreux, qui en souffrent.
La grande ritournelle des libéraux qui nous gouvernent, prétendument de gauche ou assumant fièrement leur allégeance au monde de la finance qui les chouchoute à droite, ce serait que le pays est à sec, plus un radis, les poches à l'envers...
Baliverne que cette prétention à planquer la fortune des uns sous la misère des autres.
Chaque année à date fixe il est fait état de la rémunération des actionnaires du CAC40 et des grands patrons ; les chiffres de cette occasion sont d'un autre registre que ceux de l'actualisation des pensions de retraite, des minimas sociaux ou des salaires... sans compter que les pourcentages ne s'appliquent pas aux mêmes bases, les uns pouvant envisager de se payer une ou deux baguettes de pain quand les autres comptent en Ferrari.
La richesse produite dans le pays, nonobstant la crise et les délocalisations ne cesse de progresser. Et en fait tout se passe comme si la volonté première dans la gouvernance capitaliste des pays et du monde ne consiste qu'à s'accaparer une part plus grosse du gâteau au détriment du plus grand nombre.
Les chiffres chuchotent parfois à celui qui tend l'oreille.
La hausse continue de la part salariale dans la distribution de la richesse produite débouche sur un renversement de tendance au début des années 80, le revirement du gouvernement Mauroy en 83 en est la marque. Ensuite la diminution rapide de la part salariale en moins de 10 ans la fera retomber en deçà de ce qu'elle était au début des années 70. A cette chute brutale suivra une longue période de baisse ralentie.

Laïcité !



Le discours de Jean-Luc Mélenchon le 12 janvier ne manque pas d'intérêt pour recaler les grands principes d'une laïcité active, pilier fondamental des institutions de notre République Une et Indivisible, Laïque et Sociale...
Il a le mérite de clarifier les risques d'une instrumentalisation d'événement dramatiques pour affliger encore plus profondément des valeurs Républicaines déjà bien malmenées.