jeudi 26 juillet 2012

... pas encore tout-à-fait trop tard !

Sauvons les abeilles !

Prenez le temps d'entendre le message... et, si la cause vous semble intéressante à soutenir ajoutez votre soutien en signant la pétition.


dimanche 22 juillet 2012

Humour

encephaloplat“Dans sa forme historique, le PC est mort; mais il a encore de l'avenir.”
André Chassaigne aurait cette citation à son actif pour mériter un prix d’humour en politique.
Réelle ou supposée, qu’importe, puisque son usage se partage sur la toile aujourd’hui la sentence mérite qu’on s’y arrête.
Trois éléments doivent faire sens une fois assemblés dans cette phrase :


  • une forme historique
  • un PC mort
  • un PC d’avenir
1. Une forme historique
    S’agissant d’un parti politique, évoquer une forme historique supposerait qu’il en existe d’autres. Or il est bien compliqué d’en trouver si tant est que dans sa définition française le parti politique est la structure des courants d’opinion qui concourent à l’animation de la vie politique du pays et de l’ensemble de ses structures démocratiques.
    Les politiques peuvent inspirer les spectacles des cabarets parisiens ou des amuseurs sur petit écran, mais ce n’est guère qu’une fonction accessoire.
    ...

    Des yeux pour voir l'écho

    [ ] Cette indifférence aux souffrances qu'on cause et qui, quelques autres noms qu'on lui donne, est la forme terrible et permanente de la cruauté.
    Marcel Proust  (À la recherche du temps perdu, Du côté de chez Swann)

    N'est-ce pas là le plus grand risque couru pour qui détient -ou croit détenir- la parcelle de pouvoir qui l'élèverait au-dessus de ses semblables ?

    "Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreurs.
    Guerres, crimes, vols, impudicités, tortures, crimes de princes, crimes de nations, crimes de particuliers, une ivresse d'atrocité universelle.
    Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas de chaque matin.
    Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût."
    Qu'écrirait aujourd'hui Charles BAUDELAIRE face à au déferlement médiatique que le monde connaît aujourd'hui avec radios, télévision, Internet et nouvelles générations de presse écrite ?

    mercredi 18 juillet 2012


    Le changement, c'est maintenant...

    L'arithmétique est un juge redoutable... Prenez le temps de faire le calcul !
    Combien d'années de votre salaire ou de votre retraite peut représenter le salaire qu'un club de foot est capable d'offrir à un seul de ses joueurs aujourd'hui ?
    Les émirs du Quatar propriétaires généreux du PSG vont en payer un quatorze millions d'euros par an... Le recrutement qu'ils assurent cette année leur coûterait quelques 170 000 000 d'euros...
    Bagatelle qui ne va pas beaucoup écorner leurs profits écumés en pétrodollars mais qui reste bien une insulte à l'humanité laborieuse.
    Est-ce bien pour ça qu'il faudrait jeter à la rue les milliers de travailleurs de PSA et à la ferraille leur outil de travail ?
    Et à chaque fois que nous allons faire le plein ne pait-on pas l'impôt le plus injuste qui soit pour nourrir les appétits délirants de ceux qui pataugent dans un océan de fric jetant par dessus bord aussi bien les émigrés d'Afrique que les miséreux du monde entier ?
    Le changement est pour maintenant, soit-disant, mais pour qui ?
    Au PSG ?
    Et à PSA...

    lundi 16 juillet 2012

    Entre PSG et PSA, le PS au pouvoir joue un numéro d'équilibriste entre les annonces indécentes des grands de l'argent roi.
    Le recrutement du PSG à grands coups de milliards d'euros est justifié par ses dirigeants avec une prévision de retour sur investissement rapide... plus de vente de maillots, plus de droits télé...plus de gogos aveuglés par un miroir aux alouettes qui leur ponctionne des euros qui seraient mieux placés en nourriture du corps ou de l'esprit.
    le décrutement de PSA à grands coups de milliards d'euros gagnés par les actionnaires quand le cours de bourse grimpe sitôt faite l'annonce des licenciements...
    Et dans tout ça la grande conférence sociale a débouché sur quoi ?
    L'augmentation du Smic en est à quel niveau ?
    C'est bien un numéro d'équiliTriste que le gouvernement tente vainement d'assurer en rassurant les puissants et en tentant de ne pas désespérer un peuple en souffrance.
    En 81 le grand virage à droite avait attendu trois ans pour s'inscrire au grand jour? Faudra-t-il bien plus de trois mois pour que François Hollande désespère Aulnay sous Bois ?


    Les déboires électoraux du Front de Gauche et la transparence du PCF qui s'y confond n'affûtent pas l'outillage idéologique nécessaire à la lutte.

    lundi 2 juillet 2012

    Intégration à grands pas

    La plus grosse fraction du NPA va rejoindre le Front de Gauche. Le parti d'Olivier Besancenot sera bientôt amputé de GA (pour "Gauche Anticapitaliste". Après les premiers partis de GU "pour "Gauche Unitaire") qui avaient participé aux premiers pas du Front de Gauche que va-t-il rester au petit facteur jadis chouchouté des médias ?
    Dans son article de l'Huma d'aujourd'hui, Mina KACI qui traite du sujet rapporte une évaluation à 800 du nombre des ralliés, la majorité des "cadres" du NPA.
    Pour le NPA ça fait certainement beaucoup. Pour gonfler le Front de Gauche peut-être eut-il mieux valu déclencher le ralliement de la part progressiste du Parti Socialiste... si tant est qu'elle existe !


    Mais l'essentiel de l'article n'est certainement pas dans cet épiphénomène de la contribution du NPA à la recomposition politique du pays ; c'est plutôt dans le titre (Une intégration à grands pas) qu'il faut chercher une clé de lecture de la perspective de publication d'un texte d'orientation du Front de Gauche sortant à la fête de l'Huma, d'une université d'été du Front de Gauche qui précède de quelques jours celle du PCF, du signe d'une "insertion à grands pas"...


    Intégration ou insertion ? à grands pas !


    N'est-on pas là en train de boucler avant l'heure les résolutions du congrès du PCF de Février 2013 en installant l'état de fait d'un nouveau parti-coalition avec le Front de Gauche réunissant le Parti communiste français, le Parti de gauche, Gauche unitaire, la Fédération pour une alternative sociale et écologique, République et socialisme, Convergences et alternative et le Parti communiste des ouvriers de France, etc.


    Il ne va pas manquer de zélateurs bruyants pour se féliciter de ces ralliements avec l'argumentaire facile selon lequel "on est dans la dynamique du renforcement et de l'union..."


    Posera-t-on jamais la question de savoir pourquoi tous ces ralliés de l'heure au Front de gauche ne font pas le pas de l'adhésion au PCF... et son corollaire, à savoir des concessions que fait le PCF pour intégrer la coalition.