mardi 31 mai 2011

sortir du nucléaire

La question énergétique est une préoccupation qui dépasse bien les frontières aussi tortueuses que poreuses de l'écologie.
L'actualité de la catastrophe japonaise a rallumé la mèche du brûlot. Et l'Allemagne vient d'annoncer sa sortie du nucléaire avec l'arrêt de toutes ses centrales à l'horizon d'une dizaine d'années.
Ne doutons pas que le débat va être ravivé en France par la même occasion, y compris dans le débat de la campagne des présidentielles où les écolos vont devoir occuper le terrain du vote utile au croche-pied à gauche.
Allemagne et France ne sont pas dans la même situation, la France produisant dans ses centrales thermo nucléaires plus de 80% de son électricité quand l'Allemagne n'en fabrique que 20%. Le rapprochement des deux chiffres suffit à comprendre que les solutions que l'Allemagne trouvera ne seront pas nécessairement adaptée à l'échelle hexagonale.
Le premier bémol est dans le vent. Quand les éoliennes allemandes manquent d'air, les allemands achètent de l'électricité à la France, et c'est un peu pour ça que la vieille centrale nucléaire de Fessenheim repousse l'âge de sa retraite.
Si la sortie du nucléaire en Allemagne passe par l'importation d'électricité nucléaire de France ou d'ailleurs... la charge et la nuisance, c'est bon pour le voisin !

dimanche 29 mai 2011

Politique discount

La loi du marché et le marché de dupes !


à voir ici... 
...  ou à revoir sur France 5 en Prochaine diffusion le jeudi 2 juin 2011 à 16:31


Ce soir, le documentaire de France 5 éclaire la lanterne des chalands des magasins de déstockages et des magasins d'usines en grappes dans la banlieue de Troyes ou d'ailleurs.
Pour y être passé récemment j'avais bien remarqué que les sandales que je lorgnais pour remplacer celles que j'avais aux pieds n'étaient pas tout à fait les mêmes, côté semelle et finition... Mais je pensais à des séries un tantinet différentes !
Au bout du compte c'est le même principe que le discount des grandes enseignes de la distribution. France, Italie, Tunisie, les fabrications spéciales alimentent les magasins de déstockage, les ventes privées sur Internet... Et les profits sont au moins aussi importants avec ces sous-produits déclassés qu'avec les produits de marque ordinaires !
N'y a-t-il pas comme un petit air de contamination dans le paysage politique français ?
Aujourd'hui si vous voulez profiter d'une bonne marque, le "Front de gauche" vous va bien, déstockage, défauts d'aspect et invendus du PCF, vous allez pouvoir investir à bon marché à gauche, sans cotiser, et, cerise dur le gâteau vous aurez la reconnaissance de la marque assurée, comme le vantait si bien un coco d'opérette qui évoquait samedi dernier le miracle mobilisateur de la campagne des cantonales...
Bayrou avait inventé le MODEM au milieu de la droite à côté de la gauche...
Pour les prochaines échéances, le microcosme des élus qui s'autodésignent candidats n'est plus très loin, après les fabrications spéciales, du monde de la contrefaçon. 

samedi 28 mai 2011

La messe est dite

A l'issue du congrès départemental de la fédération de l'Allier du Parti Communiste Français le débat sur la candidature à l'élection présidentielle débouche sur la perspective paradoxale d'un dissentiment consommé.
Le bulletin de vote qui sortira du chapeau de la conférence nationale en charge de le proposer va mettre Mélenchon (candidat obligé de la direction nationale) face à un autre bien calibré comme candidat repoussoir, et le tour sera joué !
Et ce n'est pas sans avoir entendu les avertissements et récriminations diverses, variées mais constantes envers la direction nationale comme les élus qui posent leurs choix comme autant de lignes de conduite impératives tout en affirmant que ce ne sont que contributions au débat ! (à condition qu'on les suive). ! Alors oui, la messe est dite, et ce n'est pas renonciation que de l'évoquer car c'est le meilleur des cas. Il est encore possible que l'accord global entre les formations du front de gauche sur l'ensemble présidentielles législatives ne soit pas bouclé favorablement ; auquel cas nous nous retrouvons dans la situation calamiteuses de l'après collectifs anti-libéraux, passant de pas grand chose à moins que rien...
Le comportement des élus, gourmands d'auto désignation et tenant l'organisation pour ce qu'elle est dans leur pratique, accessoire, vont faire mine de singer le débat démocratique en assujettissant l'existence de leur organisation à la pérennité de leur mandat.
Les benêts auront le choix d'opiner du bonnet en se rangeant dans les rangs des supporters indispensables à l'ombre muette  de qui veut briller en politique aujourd'hui.
Et le risque est grand de retrouver le grand désordre des collectifs antilibéraux qui avait conduit à la candidature de Marie-George Buffet... 

La Sécheresse au coeur

André Chassaigne, député communiste du Puy de Dôme, est intervenu à l'Assemblée nationale pour évoquer les difficultés de l'agriculture confrontée à la sécheresse et plus largement à l'ensemble des calamités agricoles.
La réponse de la ministre de l'écologie en l'absence du ministre de l'agriculture éclaire les choix gouvernementaux soutenus par les organisations professionnelles à sa solde, FNSEA en tête.
La sécheresse est d'abord un aléas climatique ; au même titre qu'un excès d'humidité elle remet en cause la marche normale des exploitations agricoles, quelle qu'en soit la production. Certaines sont plus touchées, mais toutes sont impactées.
Mais la sécheresse fonctionne aussi comme le formidable révélateur de la crise agricole ; elle démultiplie les effet de la crise qui depuis des années frappe l'agriculture paysanne. Dans le même temps elle pousse les feux d'une réorientation vers l'agroindustrie de production qui fait suite à l'industrialisation des activités intermédiaires de transformation et de distribution du secteur agroalimentaire.



mercredi 25 mai 2011

Le socialisme n'est pas rose

Le peuple d'Espagne s'indigne ; les places de 200 villes bruissent des voix populaires qui ont fait défaut au pouvoir socialiste qui a pris une belle raclée aux élections régionales et locales.
Sous les coups conjugués de Pascal LAMY à l'OMC, de DSK au FMI et de Jose Luis Zapatero en relais efficace de la rigueur l'Espagne frémit, gémit, s'anémie, victime elle aussi de la pandémie capitaliste.
Est-ce à cette extrémité de petits valets du capital que se rétrécit le socialisme ?
Certes pas ! Et l'abus de langage "modernisé dans les années 70 pour préparer l'avènement de Mitterand fait plus de ravages qu'on l'imagine.
La social-démocratie à l'allemande ou à l'espagnole n'a guère de social que la mesure de la dose supportable de capitalisme sans révolte. Le renversement du capitalisme et l'établissement d'une société plus juste et plus humaine dans un monde de paix et de coopération n'est pas au préambule de son programme. Tout au plus on y trouve quelques pansements à poser sur les jambes de bois que les maîtres du monde ont la délicatesse de proposer aux vies qu'ils amputent. Ce sont les Kouchner humanitaires ou les Valls va-t-en guerre qui vous le disent... sans oublier Martine AUBRY, digne fille de son père Delors, qui trouve que Christine Lagarde ferait bien l'affaire pour succéder à DSK à la tête du FMI !!!
Dans le même temps, ceux qui défrichaient la voie du socialisme au coeur de leur projet, les COMMUNISTES, se sont évanoui.
Où sont les communistes Espagnols, Allemands ou Italiens ? Il en existe encore éparpillés dans des litanies de groupuscules ou happés par la "modernité" de nouvelles formations faire valoir d'une gauche de renoncement. Et quand un parti communiste subsiste ses militants ont bien du mérite de résister. N'est-ce pas ce qui nous attend ?
En France, nous suivons le même chemin ; il n'est que de voir les gesticulations de tous ceux que le mot communiste encombre, de tous ceux pour qui l'organisation du parti n'est qu'un accessoire dépassé, des élus hors-sol qui ne s'embarrassent pas d'attendre d'être sollicités par leur parti pour s'autoproclamer candidats...
Parler de révolution c'est bien, la saluer quand elle pointe son nez quelques part, c'est généreux, mais tout faire pour empêcher que ses graines populaires ne lèvent avec la belle promesse d'une récolte de bien vivre c'est mettre la barre à droite, Kouchner, Buisson, DSK, Delors, et combien d'autres petits ou grands qui ne font qu'usurper le mot pour mieux empêcher la chose : le socialisme
Le socialisme n'est pas rose quand les socialistes n'en cultivent que les épines.

mardi 24 mai 2011

Tour de carte

Parmi les ambitions internationales de notre président à talonnettes, le grand projet de l'Union de la Méditerranée était un des fleurons de sa politique à l'international...
La réussite est au rendez-vous dès qu'on fait un petit tour de carte. 
DSK au FMI a mis le feu en Grèce et au Portugal, sans compter les Irlandais auparavant et les Espagnols qui se réveillent, les électeurs de gauche renvoyant les socialistes à leurs chères études pour remettre la droite en selle.
Les peuples de Tunisie et d'Egypte on secoué leur carcan avec un espoir de démocratie; où en sont-ils depuis que DSK leur a soufflé la Une et que leur "révolution" ne fait plus frissonner Sarko...
La Libye est en guerre civile avec l'armée française à la manoeuvre pour "protéger le peuple libyen"... On en sort quand de ce bourbier maintenant que les avions de Dassault ont fait leurs preuves pour égayer le salon des marchands d'armes du Bourget ?
La Syrie est à feu et à sang, 
Le conflit israelo-palestinien reste sans solution pour le peuple martyr de Palestine.
Le roi du Maroc a eu tout juste le temps d'annoncer quelques concessions que Marrakech était ensanglanté par un énorme attentat...
Si la France avait un ministre en charge de sa politique dite étrangère, ce dernier aurait un boulot fou pour pacifier le pourtour de la pataugeoire de son petit Nicoléon, président à talonnettes

lundi 23 mai 2011

Pédagogie en képi

... nombre de véhicules, horodatage, répartition par tranches de vitesses, évolutions des vitesses moyennes et maximales…
Pour 1600 pour un équipement discount à plus de 6000 euros par bijou, le radar dit "pédagogique" est un bel objet pour optimiser l'organisation des contrôles répressifs; avec les infos des mémoires des petits ordinateurs, la maréchaussée viendra à coup sûr faire sa recette de la journée.




Un radar qui vousveut du bien (La... par canal32-wizdeo


Pour un enseignant, fut-il retraité, l'usage du terme de "pédagogie" dans le monde de la police et de la gendarmerie, tout comme dans la bouche du personnel politique relève bien de l'abus de langage. Dressage, contention, surveillance et contrôle sont des mots plus justes.
La seule lecture de cette petite vidéo l'enseigne avec une cruauté bien réaliste.
Vive l'uniformité ! Civisme, citoyenneté, prévention des accidents... tout le monde doit rouler à 50, tout le monde doit user trois femmes comme Sarkozy ou Strauss Kahn, tout le monde doit...
... tout le monde a droit au travail, à l'éducation, à la santé ? Ah non, là on s'égare, il n'y a pas de radars pédagogiques pour les patrons licencieurs, pour les ministres de l'éducation qui ravagent le paysage scolaire, pour les agences de santé qui euthanasient les services hospitaliers, pas plus que pour un président qui dépasse les bornes dès qu'il est réveillé.


L'humain avant tout, n'est-ce pas ! sur les écrans de contrôle des caméras de surveillance.
Citoyens, dormez en paix, surtout les jours d'élection.







dimanche 22 mai 2011

Il n'y a pas de fumée sans feu !

L'Islande se réveille sous la cendre rousse qu'un de ses monstres volcanique chapeauté de glace éternue bruyamment ! La nature est violente sur cette terre vivante et les hommes sont petits, tout petits face au colosse tellurique qui ébranle l'écorce et laisse échapper un peu de sa matière. L'ambition dominatrice de l'homme trouve  à qui parler quand la terre gronde, mais malheureusement dans notre monde hyper médiatisé, l'éruption volcanique d'Islande va difficilement remiser celle de la libido de DSK au vestiaire des journalistes et le spectacle du monde risque fort de rester confus, enfumé, imperméable à l'humilité qui sied bien à l'intelligence humaine.
Aux antipodes, un autre volcan fait toujours des ravages, celui qui vomit les excès d'impunité capitaliste ... ce n'est pas parce qu'on ne parle plus de la catastrophe nucléaire consécutive au tremblement de terre et au tsunami japonais que les particules mortifères se sont apaisées. Elles continuent d'infester l'air, la terre et l'eau, sans que les apprentis sorciers profiteurs de TEPCO sachent comment s'y prendre pour rétablir une situation vivable...
Là-bas au moins, si la colère de la terre est responsable, c'est surtout de la révélation des turpitudes capitalistes qui mettent la valeur du profit toujours bien au-dessus du respect de la vie.
Les catastrophes naturelles sont naturellement catastrophiques, mais l'intelligence humaine peut en contenir les effets à force d'études et de mesures de prévention.
Le capitalisme n'est naturellement catastrophique qu'à la condition que les hommes se résignent à en supporter les effets... mais l'intelligence humaine qui pourrait le terrasser a-t-elle accès à l'urne des élections ?
Ne devrait-on pas y penser aussi chez nous ?

Cohérence et Co-errance

La boussole sans aiguille suffit bien à Panurge pour conduire ses moutons.
La vision du monde que beaucoup voudraient imposer aujourd'hui serait celle d'une forme de grand désordre difficile à maîtriser, à conduire, à projeter dans un avenir toujours plus incertain. Il faudrait bien s'en remettre aux énarques et autres bons techniciens gestionnaires qui nous gouvernent...
Cette vision de désordre n'est-elle pas au contraire une approche prisonnière du piège que les grands ordonnateurs du monde capitaliste ont tendu à toutes les démocraties ?
Diviser pour mieux régner, c'est bien connu... c'est toujours une valeur sure de la prise de pouvoir illégitime.
Mais la désorientation est aujourd'hui devenue la pièce maîtresse du management politique pour assurer les carrières longues de celles et ceux qui se servent de l'état beaucoup plus qu'ils ne le servent.

vendredi 20 mai 2011

Platane que ça

L'imagination est au pouvoir en matière de sécurité routière. Sécuriser les routes en matière de revêtement ou de tracé, vous n'y pensez pas ! C'est beaucoup de dépenses et bien trop peu de recettes...
Le pouvoir en place à force de préfets zélés entreprend une grande croisade pour faire rentrer de l'argent ans les caisses de l'Etat et des boîtes à points de permis.
Quelques milliers de radars de plus posés pas trop loin des lignes téléphoniques qui permettent de faire pransiter les données des verbalisations vers le centre de traitement privé et c'est parti.
De zones accidentogènes, que nenni; des zones à transports de fonds.
Ce serait risible si ce n'était pas si dérisoire que toutes ces gesticulations d'un président ou d'un premier sinistre à chauffeur en casquette.
Il y a deux fois plus de victimes de suicides que de morts sur les routes. Ca n'excuse en rien la dangerosité des routes de France, d'autant plus dangereuses d'ailleurs qu'elles sont de plus en plus mal entretenues et que l'Etat se désengage de sa responsabilité en la matière.
La vitesse est angereuse ! Monsieur de Lapalisse aurait bien dit la même chose s'il ne lui était pas apparu comme une évidence que l'immobilime est aussi cause d'accident pour peu qu'il soit mal appréhendé et maîtrisé.
Non seulement notre pauvre région "trou du cul du monde" n'est pas prête à baptiser son premier TGV, mais les liaisons routières ne sont guère à la hauteur de ce que des citoyens d'aujourd'hui sont en droit d'attendre le l'état et des collectivités.
Désormais le grand concours des accessoires de pompe à fric est ouvert. Après les vrais-faux palmiers travestissant les antennes de téléphonie mobiles à la Réunion, le scoop est en métropole avec le "platane OGM" sur lequel on a greffé un radar dernier cri. 
Les grands délinquants de la route flashables à merci ramasseront les feuilles à la pelle pour s'acquitter de leur dette...

Jadis Charles Trenet chantait la Nationale 7", c'était au siècle dernier !

... qui fait de Paris, un p'tit faubourg d' Valence...

C'était hier !

mercredi 18 mai 2011

Bébé médoc

Le mystère n'est plus, notre président attend une nouvelle descendance de sa dernière épouse...
Ou plutôt l'épouse du président serait enceinte.
N'est-on pas là en présence de l'espoir d'un beau "bébé-médicament" susceptible de guérir le président de sa faiblesse sondagière ?
Ajoutez à cet heureux événement, la triste aventure de DSK, et l'espoir est permis... Curieux ? Non ? ... comme le calendrier des événement va bien, après la béatification de JP et l'opération Ben Laden, les médias sont garanti d'une matière solide pour l'info...

Délit Sarko Kompatible

L'actualité fait scandale. Et le seul fait d'allumer radio ou télé depuis deux jours a comme un relent de voyeurisme malsain. Que Marine Le Pen ait été la première à sonner la curée et à lâcher les chiens de l'extrème droite sur un DSK en piteux état devrait en alerter plus d'un sur l'usage politique des écarts de comportement.
Qu'un homme riche et puissant soit ébranlé par le sort que la justice réserve à ses fautes... est-ce si insupportable ? La richesse et la notoriété ne devraient pas être des passe-droit dans une société démocratique.


Si la présomption d'innocence mérite d'exister, le triste spectacle de l'affaire doit beaucoup à une justice américaine qui instruit à charge et très publiquement avec des médias très impliqués pour jouer l'influence sur le jury.
La forme paraît brutale et expéditive, mais est-elle si différente de la justice d'exception qu'est chez nous la comparution immédiate qui fait de l'abbattage avec les petits dealers et autres "délinquants des quartiers" ?


Après, notre président nous a malheureusement bien habitué à des comportements qui n'honorent pas nécessairement la charge présidentielle et plus généralement la vie politique. L'affaire DSK vient un peu comme la cerise sur le gâteau de l'enterrement démocratique. La seule suspicion de culpabilité éloigne encore plus l'ambition présidentielle réelle ou supposée de l'individu des attentes, des préoccupations et des besoins des citoyens. La tapage orchestré sur le fait qu'il soit considéré comme un citoyen ordinaire en rajoute une couche...


Et si on parlait d'autre chose ? DSK était prêt à payer un million de dollars de caution pour être libéré, il s'est entouré des deux avocats les plus prestigieux des Etats-Unis... 
La vraie vie n'est-elle pas ailleurs ? Et y compris pour préparer l'échéance de 2012...

lundi 9 mai 2011

Geronimo is out

La dépouille de Ben Laden est refroidie depuis quelques jours, et jetée à la mer "respectueusement" comme l'ont si bien dit les "journalistes" relayant l'information de la chefferie d'état étasunienne.
Le phénomène guerre et tous ses avatars criminels, terrorisme et contre terrorisme réunis est bien aujourd'hui le nec plus ultra de l'art de gouverner la planète.
A défaut d'une victoire napoléonienne capable de redorer dix blasons du même coup de mousquet, Obama s'est offert un bel argument de campagne en liquidant l'ex serviteur des intérêts américains en Afghanistan.
La méthode tient à la fois du règlement de compte dans un mauvais western et des pratiques quotidiennes des mafias multicartes...
Parler de justice dans une telle affaire abuse le vocabulaire ; qu'il s'agisse d'une vengeance ou d'un  règlement de compte peut-être, mais pour qu'il y ait justice il aurait fallu le temps de l'instruction et du jugement devant un tribunal, réquisitions et plaidoiries... bien trop risqué de voir dévoilé le vrai visage du terroriste d'Al Quaida échappant à la plus grande traque de l'histoire...
A moins que la scène ultime de ce théâtre de guignol ne vienne ici qu'à point nommé pour remonter un score présidentiel dans les sondages d'opinion. Décidément le petit homme qui nous gouverne n'a pas de chance, les milliers de centurions français qui guerroient aux frontières de l'orient auraient pu faire l'effort de débusquer cet ennemi public n°1 pour faire remonter le moral du chef suprème de leurs armées.