mardi 21 février 2012

ouf !

Le conseil constitutionnel a rendu son avis sur la publicité des parrainages des candidats à l'élection présidentielle, et il la confirme.
Ouf !
La montée au créneau du FN et de quelques autres, permettant ainsi de leur offrir une couverture médiatique à bon compte a échoué. Il n'empêche que le battage autour du sujet a instillé le doute dans les esprits faibles qui revendiquent, sous le fallacieux prétexte de la démocratie, un abandon de cette mesure. 
Si des élus doivent manifester leur soutien à une quelconque candidature, et au-delà de leur qualité de citoyen, comment imaginer qu'ils puissent entretenir le doute sur leur engagement. Ils sont détenteur d'un mandat politique public qui leur impose à tout le moins cette exigence de transparence.
Après, ce qui reste éminemment contestable, c'est le mode de désignation du président de la République.

Curieusement, sur ce point, le modèle allemand n'a pas l'air d'inspirer Sarkozy !
La dimension paradoxalement antidémocratique de cette élection au suffrage universel échappe à beaucoup et les communistes sont bien seuls à en contester le principe. En présidentialisant le régime et avec le coup supplémentaire asséné par Jospin qui relègue les législatives à la remorque de l'élection présidentielle le système politique français a perdu de son fond démocratique et ce ne sont pas quelques corrections de proportionelle à la marge qui peuvent rétablir notre République.
L'urgence est bien dans une refondation constitutionnelle qui redonne véritablement la parole et le contrôle politique aux citoyens. C'est le seul moyen pour sortir d'un régime politique délégataire qui peut déboucher sans  difficulté sur un régime autoritaire tel que Sarkozy l'évoque avec la défiance qu'il exprime vis-à-vis des "corps intermédiaires.
Ça nous ramène plus d'un demi siècle en arrière dans une Europe sacrifiant ses peuples sur l'autel des dictatures.


Le peuple de France est plein de ressources et il s'était bien débarrassé de l'occupation étrangère et du régime collaborationniste de Pétain, mais à quel prix ! Le renouvellement de ce genre d'expérience se doit d'être évité.

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