mercredi 22 février 2012

non MES des fois !

Décidemment le président, sentant sa fin prochaine, contre son peuple se déchaine. Parmi les derniers forfaits sarkozistes, la TVA dite sociale n'est pas un fin morceau.
Mais le plus grave arrive sous les traits cachotier du sigle MES pour parler d'un des derniers traités européens sortis de la cuisine franco allemande.
Avec ce traité et son pendant sur la gouvernance économique qui va venir après, c'est le sort de la Grèce qui va être imposé à tous les peuples d'Europe : austérité à une échelle jamais connue jusqu'alors et perte de souveraineté des parlements nationaux au profit de quelques eurocrates à la solde des banques.
Face à cette forme de coup d'état, la seule réponse qui s'impose, c'est le front du refus, une résistance claire et ferme à cette "solution" de la "crise" d'autant plus inefficace qu'elle en reproduit la cause.


Courage fuyons, tel doit être le mot d'ordre du Parti Socialiste aujourd'hui. Car, face à ce danger imminent et considérable à la fois, on voit les parlementaires socialistes tergiverser et se ranger "courageusement" dans le camp de l'abstention, ce qui laisse au gouvernement toute latitude pour accomplir son forfait.


Si les socialistes ne changent pas de position, c'est à un véritable Munich que nous allons assister.

Cette capitulation en rase campagne face à un pouvoir aux abois à quelques semaines des échéances présidentielle et législatives serait le plus mauvais signal à envoyer à des citoyens inquiets et indécis à la fois. Leur choix dans les urnes ne doit pas se réduire à l'austérité en rose ou en bleu ; c'est un vote de Résistance qui doit être initié par l'opposition résolue des parlementaires de gauche aux projets gouvernementaux.


Pour reprendre la parole du Conseiller général GAUME en 1939 en session au Conseil Général de l'Allier en 1939 à propos des accords de Munich : "Chamberlain n'a pas sauvé la paix. Il a sauvé le fascisme."


Les communistes ne tergiversaient pas dans leur lutte contre le fascisme et pour la paix.
Tout comme les socialistes d'alors, hésitants et divisés, ceux d'aujourd'hui sont face à leurs responsabilités ; soit ils servent de roue de secours au projet de la droite en s'abstenant, soit ils redonnent espoir à la gauche française et aux européens victimes des casseurs qui nous gouvernent.
Sans compter que le choix de la résistance, outre qu'il est plus courageux qu'une abstention  qui ne dit pas le nom de son consentement, serait aujourd'hui le seul choix garantissant la mobilisation de toute la gauche derrière le candidat de second tour.


Toute autre attitude des socialistes ne peut déclencher que déception et démobilisation.


Face au coup d'état parlementaire de fin de règne, pas de capitulation munichoise !
Les députés socialistes ont failli cette nuit...


Reste à voir le vote au sénat et en seconde lecture à l'Assemblée Nationale.


Il serait dramatique pour la République et pour tous les français d'être conduits en Sarkhollande en bleu bonnet ou bonnet rose

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