vendredi 17 février 2012

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Interdiction des licenciements boursiers.
Il aura manqué quatre voix au Sénat pour protéger les salariés...
La proposition de loi déposée par le groupe CRC, tendant à interdire les licenciements boursiers n’a malheureusement pas été adoptée au Sénat. Il aura manqué quatre voix à la majorité de gauche pour que les salariés soient enfin protégés face à une logique financière qui, systématiquement, fait primer les actionnaires sur l’emploi et le droit des travailleurs...

Il y a quelques temps j'avais entendu dire qu'il fallait se féliciter du basculement du Sénat à gauche et que son président était désormais socialiste...

Quand on consulte les résultats du vote on peut effectivement s'interroger. La voix du président socialiste n'aurait pas suffi, certes, il en manque encore trois après la sienne, mais ce soutien bruyant de François Hollande n'a pas pris part au vote !


La majorité de gauche au sénat ne serait-elle attachée qu'à l'obtention de quelques places de vice-présidences ou autres prébandes le temps d'une élection, pour se débander sitôt qu'il est utile d'être utile au peuple ? Mais il est vrai que les sénateurs ne sont plus élus du peuple dès qu'ils sont élus d'élus, ils sont bien dans le coquet entre-soi d'une élite bourgeoise de la République plus préoccupée de sa reproduction que de l'intérêt public. Villipander de vénérables vieillards somnolents n'est pas juste, parfois elles sont aussi femmes et plus jeunes quand même, utiles parfois peut-être.

Dans une démocratie citoyenne, ce machin n'a pas sa place, mais il aura suffi que sa majorité passe à gauche (et on voit pour quoi faire) pour que son existence ne soit plus menacée par la gauche qui gouverne cette assemblée qui se dit "haute".

2002... 2012 : une décennie passée, les éléphants sont toujours rosses.
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