mercredi 26 décembre 2012

Père Noël, Mon ami...

Généreux dans la forme comme sur le fond, le vieux barbu vêtu de rouge avait su charger sa hotte de bien belles choses. 
Il en est une à partager sans modération, une rencontre ancienne avec l'ami Jean, dans sa belle et rude Ardèche... Bientôt trente ans que Bernard Pivot, homme de lettres et de culture avait passé du temps avec Ferrat pour nous le faire redécouvrir, en 1985, homme pétri d'humanité aux passions aiguisées.
Que du bonheur à les retrouver, devisant de tout, et Jean chantant les chansons qui laissent de lui le plus beau portrait !
Des textes de Guy Thomas, poème d'Aragon, paroles de Ferrat lui-même aussi, et sa musique toujours, forte et douce à la fois, ronde dans la caresse et tranchante dans l'exigence de l'engagement et de l'idée : un véritable concentré de FERRAT !
Deux ou trois échantillons du florilège cueillis au passage à côté des quinze chansons et de l'émission :
"L'utopie est dans l'homme depuis son origine... l'utopie est utopie jusqu'à ce qu'elle devienne réalité."
"On vit toujours, malgré la gauche, malgré le pouvoir socialiste dans un pays capitaliste, c'est qu'on ne peut pas à la fois ménager la chèvre capitaliste et le choux prolétariat. Il y en a un qui doit manger l'autre. Et comme on n'a jamais vu deux choux manger une chèvre, vous voyez ce que je veux dire..."
Et puis vous y lirez un poème aussi bouleversant qu'admirable, qui porte la parole en hommage de tous les AMIS, les vers de Guy THOMAS à Mon ami.

C'est un morceau de patrimoine qui sait passer le temps. Un cadeau à faire, ou à se faire, pour le plaisir !

1 commentaire:

depoilenpolitique a dit…

A l'heure ou la droite reprend du poil de la bête , mai en a t'elle perdu ! à l'heure ou,le monde agricole s'habille de bleu marine et- ou le rouge est rouge de honte de se montrer comme si beaucoup voyaient l'avenir en bleu comme seule sortie possible en envoyant les contestataires dans les ghettos du silence et de l'abrutissant travail
J'entend cette voix irremplaçable déclamer /
La porte du bonheur est une porte étroite
On m'affirme aujourd'hui que c'est la porte à droite
Qu'il ne faut plus rêver et qu'il est opportun
D'oublier nos folies d'avant quatre-vingt-un

et encore/
Dois-je vous l'avouer ces propos me renversent
Quand je vais boire un verre au café du commerce
Parfois je crois revoir sur du papier jauni
La photo de Pétain dans mon verr' de Vichy/
Oui Ferrat nous manque , me manque...
Fraternellement
Jean claude