dimanche 30 décembre 2012

Gérard, Reviens !

L'Assemblée nationale chausse son bonnet d'âne et le Sénat est mis au piquet par les maîtres du Conseil Constitutionnel...
L'actu du jour nous vient du Conseil Constitutionnel... Les vieilles barbes de la République qui la préservent de toute velléité audacieuse, fut-elle timidement réformiste, sont sortis de leur torpeur pour exonérer les richissimes de leur contribution au bien commun jugée "confiscatoire" (voir le détail des mesures  budgétaires retoquées ici).
Il ne faut pas hésiter à faire connaissance avec ces sages ! prenez le temps de découvrir les états de service de ces "grands serviteurs de l'Etat" qui, lorsqu'ils ne sont pas d'ex-présidents de la république de droite (Giscard, Chirac et Sarkozy) doivent tous leur privilège du siège au Conseil Constitutionnel à des nominations par la droite. Le texte constitutionnel, comme les autres lois devrait s'affranchir de toute interprétation divergente de l'esprit qui le fait... Mais comment ne pas voir dans ce machin sensé vérifier la constitutionnalité des lois le joker de la droite qui va pouvoir retoquer des textes suffisamment mal écrits ou préparés pour être censurés.
La représentation nationale des citoyens au parlement est ainsi mise au piquet et invitée à revoir sa copie.
Que ces sages ne soient pas offusqués de la hausse des tarifs de l'énergie dans des proportions bien supérieures à celle du SMIC ou des minimas sociaux... qu'ils ne bronchent pas quand le loi de la république conduit à la réduction des pensions et des retraites... qu'ils éternuent  en écho aux hennissements des pigeons quand le gouvernement tousse dès que la patronne du MEDEF fait mine d'être enrhumée... rien d'étonnant à ça. Les privilégiés de la fortune ont les défenseurs qu'ils méritent.
Les gardiens du droit gardent bien à droite. Quand donc reviendra-t-on réfléchir sur la question du "droit de propriété", qui, depuis quelques temps se conjugue en devoir de spoliation.
Le partage est toujours un slogan d'actualité bien subversif ; mais le jour où ceux qui ont besoin d'un peu auront compris que quelques-uns se servent d'insolence sans demander la permission ni s'inquiéter de qui reste de leur ripaille pour ceux qui ont faim, ce temps n'est pas encore venu à force de discours anesthésiques.
Le changement c'est maintenant ?
Ah bon !
Et promis juré, en 2013 on écrira des lois sans fautes, c'est capital...

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