L'article de Maud VERGNOL paru dans l'Huma du 9 novembre porte bien l'essentiel.
Du slogan de campagne tant de fois répété - Le changement c'est maintenant - il ne reste plus aujourd'hui que feuilles mortes, les fruits de l'action gouvernementale sont à l'abri des salles des coffres.
Il est vrai qu'aujourd'hui nous ne sommes déjà plus "maintenant"... Maintenant n'était que le temps des urnes, un temps qui reviendra aux prochaines échéances électorales, bien-sûr !
La confusion mémorielle, si utile à la droite pour brouiller les pistes de sa responsabilité convient aussi aux socialistes dont les rappelés de la guerre d'Algérie doivent se souvenir.
Non les morts de toutes les guerres ne sont pas à oublier 364 jours par an dans la même fosse commune que l'on fleurirait chaque 11 novembre.
L'abomination des guerres est toujours la même, mais pour qui veut l'éviter, la combattre et l'empêcher il est bon d'en connaître et d'en faire connaître l'originalité des causes.
Les soldats français victimes de 14-18, les résistants massacrés de 39-45, les disparus d'Algérie ou d'Indochine et les morts en Afghanistan aujourd'hui méritent chacun leur leçon d'histoire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire