mardi 26 octobre 2010

On vit une époque moderne...

Lu sur le site de La Maison des Associations sur Internet :


"Le rapport d'information sur l'optimisation des dépenses publiques présenté par la commission des lois vient de sortir. Il a fait de nombreuses propositions. C'est le propre des rapports : proposer.

Il propose, entre autre, d'affecter au fonds de réserve des retraites les avoirs bancaires des associations, qui, sans être officiellement dissoutes, n'ont plus d'activité depuis dix ans. Pas mal. Il fallait y penser. Associations en sommeil : il est temps de vous réveiller..."

Vous avez bien lu, l'Etat UMP ne manque pas d'imagination. 
Comment s'en mettre un peu plus plein les fouilles ? C'est simple, tu tapes dans la tirelire de l'argent public pour en mettre plein les fouilles des intérêts privés, et après, tu cries au scandale du trou ainsi creusé, et en appelles à la responsabilité citoyenne pour décider de prendre dans la poche de ceux qui n'en n'ont plus guère pour tenter de le boucher; c'est la recette habituelle du moins d'Etat, de droite comme de "gauche" (voir rapport Attali) qui conduit plus de 10% de la population dans la misère et le reste à l'inquiétude du lendemain. A l'exception bien entendu du petit régiment des privilégiés qui nous gouvernent ou aspirent à le faire. Ceux-là voudraient croire qu'ils ont bien décroché les wagons de manants accrochés à leurs basques et qui veulent leur faire rendre gorge !

On n'en n'est pas encore à la spoliation des biens des juifs sous Pétain... mais quand même, il faut avoir un certain culot ou une bonne dose d'inconscience pour préconiser de telles mesures.

A contrario je ferais volontiers une contre proposition : que l'Etat récupère l'essentiel de la part de fortune accumulée sur le dos des travailleurs et la totalité de celle formée par la spéculation financière des personnes ou des sociétés. En étant aussi généreux que magnanime, on peut même envisager de laisser à chaque personne de quoi assurer la maintien de son son train de vie et à chaque entreprise sa capacité d'investissement et de développement.
Ce serait l'occasion de faire vivre l'argent qui dort, de réveiller à leur devoir citoyen ceux qui dorment sur leur fortune, et surtout de faire vivre dignement celles et ceux qui s'échinent à tenter de survivre, chaque jour qui passe un peu plus difficilement.


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