lundi 11 octobre 2010

La morale publique au tapis

"J'aime bien Mélenchon... lui il était venu me voir en prison..."
C'est Mitterrand qui l'avait accouché, passé au biberon de Sarkozy Bernard TAPIE ne reste pas égal à lui même, il progresse dans sa prétention fiquée à instituer le mépris et la vulgarité en première règle de communication.
Hortefeux, Borloo, toujours ses amis...

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(vidéos publiées par France Inter)


Au moins avoue-t-il ne jamais avoir été "pauvre" ! Et pourtant ne l'est-il pas vraiment ?
Dans un monde où l'outrance, la démesure, l'insupportable prétention des puissances d'argent à échapper à la règle commune, l'image qui arrive sur mon courriel manque du respect élémentaire qu'on doit à la chose publique. 



Je la trouve effectivement insupportable au fond; mais au fond, à démesure et excès médiatisé, démesure et demie, médiatisation et demie !
Il est si facile de s'engouffrer dans cette dérive irrespectueuse qu'il est facile aussi d'éloigner les citoyens de leur citoyenneté dans un dégoût partagé des politiques de caniveaux.


Ce dont on a besoin pour sauver la République en danger jusque dans ses fondements c'est de respect, à tous les étages.


Les "fous du roi", l'humour corrosif des chansonniers ne sont pas condamnables tant leur appréhension fine des travers de la société et des détenteurs du pouvoir oublieux de leur nature très provisoire donne un peu d'oxygène au monde. Mais ce ne sont pas les "guignols" dont les noms s'égrainent sur les bulletins de vote, ce sont ceux qui tirent les ficelles.

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