Cette année 2013 aura connu tous les affronts faits à la démocratie et à l'intelligence citoyenne. Tous ces mouvements caméléons protestataires ont au moins un point commun, c'est la franchise courageuse des lettres anonymes ; ils avancent des non-bannières syndicales et des non-drapeaux politiques, alors qu'ils suintent de partout les couleurs de la droite et de l’extrême droite.
Ils fonctionnent comme le poujadisme en son temps. A ceci près que les moyens de leur communication sont aujourd'hui décuplés et leur sont offerts par une sphère médiatique dépourvue de tout jugement et de toute capacité d'analyse. C'est tout juste si quelques journaliste osent évoquer les relations avec l'extrême droite de quelques uns...
Les propos de quelques énervés au bonnet rouge glorifiant le fait que les syndicats seraient absents de leur mouvement comme tous les mouvements politiques est révélateur. C'est un secret de polichinelle que l'on "ne fait pas de politique" quand on est à droite !!!
La faillite des partis politiques aujourd'hui réduits au rang d'accessoire électoral, celle des organisations syndicales anesthésiées dans le "dialogue social" aussi illusoire avec les patrons qu'avec le gouvernement, les partenaires sociaux étant proches aujourd'hui du rapport du maître au valet.
Redonner des couleurs aux urnes et à la rue pour redonner un peu d'espoir passe par une proposition politique mobilisatrice débarrassée de toutes les rentes de situation. C'est du neuf qu'il faut faire.
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