Mais au fait, qu'en est-il des propositions communistes ? Où est la différence ? Quelles concessions les communistes ont-ils consenties à leurs partenaires sur le front agricole ?
Lors du lancement du "Front de Gauche de l'Agriculture" à Bagnolet, François Lucas (premier vice-président de la Coordination rurale), Philippe Collin (porte-parole la Confédération paysanne), Jean Mouzat (président du MODEF), Nicolas Mounier (représentant de Jeunes Agriculteurs), Freddy Huck (secrétaire général de la fédération CGT agroalimentaire et forestière), Aurélie Trouvé (co-présidente d'ATTAC, Jérôme Dehondt (porte-parole national des AMAP, Jean-Marie Leboiteux du syndicat FSU de l'enseignement agricole (FSU SNETAP) et Bernard Rolland, secrétaire national du syndicat SUD-Recherche-EPST ont pu exprimer leur convergences avec la plupart des 26 propositions...
Le Parti Communiste Français est-il à ce point inexistant qu'il lui est impossible de partager les idées d'un débat sur l'agriculture avec ces interlocuteurs sans le filtre du "Front de Gauche".
Résultat de ce petit jeu politicien, l'accord se fait à minima sur des propositions qui valorisent l'apport accessoire de beaucoup des "résistants de la vingt-cinquième heure", des "suceurs de roues", au détriment de celles et ceux qui se battent depuis des lustres pour ces idées et bien au-delà.
Dans le département de l'Allier, cette version essentiellement médiatique du combat politique permet cependant à quelques personnalités communistes de se refaire une virginité en choisissant d'investir et de profiter d'organisations sur le dos de leurs camarades fidèles à leurs engagement politiques et syndicaux historiques.
Ces propositions ne sont-elles pas socialo-compatibles ? Remettent-elles en cause la domination du marché ? En intégrant les logiques de quotas, de primes, voire même de rémunérations publiques des "services d'intérêt général", ne fait-on pas que semer l'illusion aujourd'hui d'un changement à bon marché pour se plaindre demain d'une piètre récolte... de voix ?
2 commentaires:
Et oui , a qui le dis tu ou sont les Michel Bernard, Emile Parnière, Georges Mercier , ou Henri Friaud , Henri Savel , et j'en passe des dizaines , des centaines , des militants , des responsables encore aujourd'hui qui passe l'intérêts général avant toute préoccupation personnelles pas un ne pense ou n'a pensé à sa carrière , ils ne veulent qu'une chose des jours meilleurs pour les paysans , paysans et non agriculteurs , comme disait Georges Mercier "tous ces faux paysans" ou est passé le "parti " de ces gens qui ne voyaient que le bonheur des autres et que çà au point d'en oublier sa personne , ou de négliger sa famille (je me suis rendu compte que je n'avais pas vu grandir mon ainé quand après bien des années d'études, il nous a quitté pour Londres ou encore Georges Mercier qui la veille d'un mariage à 19 heures s'était rendu compte qu'il avait oublié d'acheter des chaussures , et combien des nôtre oublient de déposer leur formulaires d'aides publiques ! et oui tout çà est passé dans ce tourbillon électoral , ou le paraître l'emporte un fois de plus sur l'ETRE
Amitiés et Fraternité
Jean claude Depoil
PS : il y a 20 ans nous étions 17 à engager une action syndicale qui allait nous mené en garde à vue......
Jean-Claude, tu es à même, comme Daniel, Pascal, Jean-Louis, et encore quelques autres aujourd'hui, de juger des points incontournables d'une politique agricole aux couleurs communistes. Il est encore temps de mettre la nébuleuse du "Front de Gauche" sous la pression d'un projet communiste juste et exigeant. Je sais que vous faites déjà beaucoup au niveau syndical et sans grand soutien politique; surtout ne vous résignez pas, fiers héritiers des anciens que tu cites, votre combat n'est pas "dépassé" comme quelques ventres mous se plaisent à le dire.
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