Fin du suspens, ou presque, les variations s'exprimeront au dixième. François Hollande a été désigné comme vainqueur dans la primaire socialiste.
Pour celles et ceux qui en doutaient, le doute devenait intenable et il était temps de ranger les jouets (gauche molle, et autres sobriquets dont les candidats se sont affligés depuis quelques semaines) pour faire du vainqueur le meilleur "rassembleur".
Au fait, n'y a-t-il pas quelques questions à se poser si celui ou celle - celle en l'occurrence - qui dirige un parti n'est pas reconnue comme "meilleur rassembleur" ?
Tout ce que la campagne de la primaire socialiste, généreusement relayée par les médias, aura confirmé, c'est qu'il s'agit bien plus de casting entre accros au pouvoir que d'exercice démocratique renforçant le pouvoir citoyen.
Au début présentée comme "primaires citoyennes", "primaires de la gauche", aujourd'hui tous les commentateurs se résolvent à une dénomination évidente, c'était bien la "primaire socialiste" organisée pour donner un tour moderne à l'embarras d'un parti tentant tant bien que mal de recoller les morceaux d'une vieille porcelaine malmenée par la vie.
Le débat politique sur le changement et la construction de l'alternative au sarkozisme en place c'est autre chose que cette aventure médiatique.
La gauche, marx merci, ne se réduit pas à l'option sociale-libérale qui succède aux renoncement sociaux-démocrates de la fin du siècle dernier.
Et si François HOLLANDE a d'autres ambitions que celles de son camarade socialiste Papaandréou qui euthanasie la Grèce sous les ordonnances de l'Europe, de la BCE et du FMI, il lui faudra le montrer vite et fort.
Parler de gauche "solide" c'est une chose...
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