L'Irak est un lointain souvenir...
La Lybie est toujours brûlante du feu guerrier.
Et déjà les ambitions particulières exacerbent les tensions entre alliés d'hier, maîtres du ciel des bombardiers.
Les hommes d'affaires doivent maintenant mettre les pieds sur terre ; et c'est là que la concurrence aiguise les convoîtises. Les britanniques ne comprendraient pas que les compagnies pétrolières françaises raflent un tiers des ressources lybiennes à leur barbe. Et ce n'est pas la photo du couple Sarkozy - Cameron sur leurs terres de conquète qui fait taire les ambitions capitalistes.
Et les allemands, qu'en pensent-ils ? Et les russes, et les chinois...
Et les lybiens, accessoirement, qu'est-ce qu'ils en pensent ? ... les survivants !
Un siècle en arrière les grandes puissances se disputaient les empires coloniaux sur l'autel du capital... Et la guerre de 1914 - 1918 est venu sceller la suprématie des Etats-Unis sur le monde et de l'Angleterre sur l'Europe... au prix du sacrifice de 9 millions d'hommes et du calvaire de 20 millions de blessés. L'industrie de la guerre aura gavé les puissants qui investiront bientôt du côté des prochains faiseurs de guerre (Krupp, Thissen, Hitler...).
Plus de trois quarts de siècle en arrière les boursicoteurs ruinés se jettent par les fenêtres des buildings de New-York. Les jeudis sont aussi noirs que l'avenir des peuples soumis aux appétits du capital et que les horizons fascistes et nazis qui couvrent l'Europe. La crise voyage autour du monde, et de l'incendie allumé aux USA, la France sera la plus longue à se remettre.
Et les maîtres de la finance préfèrent Hitler au Front Populaire !
Et si la crise d'aujourd'hui allait enfin se résoudre d'ici à quelques semaines...
... pourquoi pas dans l'effondrement du château de cartes d'un système bancaire pourri jusqu'à la moelle.
Les premières cartes tombent, La Grèce, la banque DEXIA... d'autres vacillent !
Et contrairement à tout ce que les médias rabachent, la crise de 2008 n'étaient pas celle des "subprimes", pas plus que celle d'aujourd'hui serait celle de "la dette souveraine" des Etats.
La crise n'est que "LA CRISE DU CAPITALISME" !... Et comme avec la boule à facettes au plafond du dancing dont on ne voit que les éclats dansants, les commentateurs d'aujourd'hui dissertent le plus souvent sur telle ou telle facette de la crise, en oubliant bien opportunément la boule qui les porte.
Quand la droite s'attaque à la crise, elle accentue l'enrichissement des plus riches en saignant les plus pauvres, y compris au sens propre du sang versé par la guerre.
Et ce n'est pas en le rendant "coopératif" à la méthode Montebourg qu'on va la résoudre !
Si la gauche veut (car elle pourrait !), c'est le capitalisme qu'elle doit remettre en cause ; et le premier geste en ce sens serait de rendre aux peuple des citoyens la maîtrise de sa richesse commune en nationalisant l'intégralité du système bancaire. Ensuite il conviendrait s'attaquer à la reconquête citoyenne des moyens ordinaires de la vie, l'eau, l'énergie, les transports et la communication, etc. dans un plan de nationalisation ambitieux... (et certainement pas en donnant aux multinationales des travaux publics les routes en concession !).
Est-ce du côté du projet Hollande qu'on croise ces pistes ?
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