La question est désormais tranchée de la cause et de l'effet dans la désignation des candidats à une élection politique. Pour être élu, il a fallu être candidat (sans que cela soit toujours nécessaire d'ailleurs).
En procédant au renversement syntaxique on produit la sentence définitive utile à la résolution de tous les dilemnes à venir : pour être candidat il faut être élu.
C'est de la sorte qu'on généralise la république des sénateurs dont la désignation aussi digne qu'une image pieuse dans l'entre-soi des pages du missel républicain a quelque chose de touchant.
Restez citoyens passifs, les "grands" électeurs et les sénateurs sont là.
Il est donc assez naturel que les candidatures à la prochaine élection législative émanent des Conseils Généraux et Régionaux ! logique de l'honneur et logique de carrière dans une démocratie dite représentative dont les élus prennent parfois conscience du caractère si peu démocratique et si peu représentatif qu'ils se croient obligés de promouvoir une nouvelle démocratie, citoyenne, participative, active, etc... en un mot ce qu'elle n'aurait jamais cessé d'être si tant est qu'elle le fut un jour...
Et le coq dans tout ça ?
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