jeudi 27 octobre 2011

Les cent minutes...

Europe, crise, banques, Grèce, Italie, etc... Ce soir notre petit nicoléon va pérorer pendant 100 minutes pour convaincre les vaincus du capital que la seule solution passe par des sacrifices, toujours plus de sacrifices, encore plus de sacrifices pour éviter une catastrophe à la grecque...
combien de millions de benêts vont brancher leur perfusion perfide pour alimenter les grandes révolutions de comptoir de demain ?
Dans le meilleur ou le pire des cas, l'issue peut être dans le renforcement des chances de François d'accéder au pouvoir supprème, toujours suspendu aux ficelles du capital qui trouverait en lui la solution Papaandréou à la française.
Cela fait bien longtemps que les socialistes excellent dans cette tâche honteuse de supplétifs de la droite aux abois.
Les soldats du contingents envoyés en Algérie en ont parfois un bien cruel souvenir, surtout quand Hollande est comparé à Guy Mollet !
La configuration choisie pour 2012 risquerait d'éviter aux "électeurs de gauche" le choc dit "de 83" qui fait passer les promesses aux oubliettes et virer du côté libéral au premier carrefour.
Un socialiste de poids a été dépéché depuis assez de temps en marge du PS pour réussir son rôle de rabatteur des voix de gauche sur la candidature social-libérale ; Mélenchon aujourd'hui parachève la grande ambition de Mitterrand en faisant passer le Parti Communiste aux oubliettes.
Les médias ne s'y sont pas trompé en déclarant le Front de Gauche comme le Parti de Mélenchon.
Une chose est certaine, à défaut de pouvoir enregistrer un progrès d'audience, le Parti Communiste ne mesurera aucune perte d'influence lors des échéances du printemps 2012 puisqu'il ne figurera pas au tableau des résultats.
Courage, le pire n'est jamais certain !



Aucun commentaire: