lundi 25 janvier 2010

La honte citoyenne


Quel spectacle accablant que celui de CE LUI qui prétend présider aux destinées de notre France !
Je ne peux plus supporter tant de mensonges accumulés, de propos dilatoires en réponse à des préoccupations assez naturellement exprimées par les invites de la télé de son ami Bouygues.
Pas dupe de la mise en scène, ni du casting d'ailleurs...
Mais comment imaginer qu'on puisse être aujourd'hui gouverné par une insuffisance pareille ? Le niveau de langage s'accorde assez bien il est vrai avec ce qu'une humoriste produit dans sa "radio bistrot". Mais de grâce, bistrot ou caniveau, la France mérite mieux que ça.
Démagogie majuscule, bien sûr qu'ils ont tous raison dans leur dénonciation des salaires du PDG d'EDF, du prix du lait, des délocalisations, etc, ETC.
Mais en face jamais l'auteur du bouclier fiscal et de toutes les mesures qui ruinent les productions nationales, les acquis sociaux, qui explose le cadre démocratique des collectivités territoriales, qui déguenille la fonction publique n'assume ses choix autrement que par la comisération hypocrite et l'affirmation mensongère.
Pas cap ! ce Nicolas ne supporte pas la précarité des contractuels... et bien chice, qu'il décrète demain qu'on titularise toutes ces victimes de sa politique, dans les hopitaux, dans l'éducation nationale aussi... Ca ne risque rien, demain sera pour lui come aujourd'hui, occupé à caser son gamin, à arroser ses copains, à endormir le citoyen.
Ce soir la République en a pris un sacré coup !
La France avait connu Guizot et son "enrichissez-vous", Thiers qui fusillait les fédérés, les collabos de Pétain et ceux de l'Algérie Française qui déshonoraient la France d'Hugo, de Camus, de Picasso, d'Eluard ou d'Aragon...
Encore aujourd'hui notre peuple mérite mieux.
Il fut un temps, certes dépassé, où mon parti pouvait s'ennorgueillir à juste titre de servir la démocratie en permettant aux plus humbles, des sans grades de la société marchande, de grandir avec leur mandat, de se former, de gagner la capacité de diriger des colletivités ou des organisations.
La prestation d'aujourd'hui témoigne de la capacité des élites à produire de la médiocrité.
Victor Hugo avait décidément bien raison "Napoléon le petit" était vraiment petit.

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