- récompenser les plus serviles
- boucher le bec des grande "bouches"
- neutraliser les concurrents vindicatifs
Le panorama sera complet avec les offrandes de Secrétariats d'Etat où les recalés du premier tour trouveront leur sucette.
Les chaises musicales ont joué leur petite musique ; d'ici tu vas là, tu pars pour mieux rester, et grâce au miracle du principe de Peter tu seras promu jusqu'à ce que ton niveau d'incompétence soit bien dépassé dans l'emploi pour l'honneur.
A entendre la liste des ministres faut-il croire que le choix soit si réduit qu'il faille systématiquement recycler ceux dont l'usage n'a guère satisfait.
Plus surement faut-il croire que le remaniement n'a d'autre vertu que la communication qu'on va faire autour pendant une bonne semaine avant qu'une deuxième salve de commentaire vienne saluer l'arrivée des Secrétaires d'Etat la semaine prochaine.
Pour s'en convaincre il suffisait ce soir d'écouter le nouveau premier ministre sur le petit écran.
Langue de bois et discours convenu, tout, sauf du changement dans un contenu politique insignifiant, à l'exception des flatteries patronales.
L'objectif est simple, semer quelques illusions et occuper un peu de temps de cerveau disponible en attendant les élections européennes dans le secret espoir que la déculottée soit moins cinglante qu'aux municipales.
Au bout du compte François Hollande prépare l'avenir, le sien. En envoyant Valls à Matignon il lui grille un peu les ailes de concurrent présidentiable... Ségolène à l'écologie, Benoît à l'éducation et Arnaud à Bercy... de la dentelle de neutralisation !
Quant à ce que les français attendent en votant ou en ne votant pas ?
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