lundi 7 avril 2014

mandats et mandats

Debré (le père) en était le plus grand défenseur, à droite, sous les auspices de la ritournelle de l'élu national en prise avec le local avec son mandat de maire, de président de Conseil Général ou de Conseil Régional...

C'est sur le même filon qu'on avait transféré le concept du "bébé médicament" dans les élections locales sur les trois temps de la valse à trois temps :

  1. propulsion sur un mandat de maire
  2. candidature naturelle aux cantonales
  3. perspective de candidature aux régionales ou aux législatives...
Las, hélas, il arrive parfois que les danseurs trébuchent bien avant la fin du morceau !
La crise politique en France est aussi attachée à cet accaparement de la représentation sous prétexte de professionnalisation des fonctions d'élus. 
Les mandats politiques n'ont pas à être professionnalisés mais à retrouver leur nature d'émanation du collectif militant des partis dont le rôle d'animation de la vie politique dans le débat démocratique doit aussi être restauré.

La première mesure ne serait que de portée symbolique -question de genre- pour passer de la statue de l'élu au statut de l'élu... un statut de travailleur.

La situation matérielle du député
La situation matérielle des sénateurs

Quand la légitimité de la rémunération des dirigeants d'entreprises est remise en cause au vu de la performance de l'entreprise et du sort réservé aux travailleurs , les citoyens ne seraient-ils pas fondés à interroger la légitimité de la récompense indemnitaire des dévastateurs de l'Etat ?

C'est tout autre chose...mais ça peut aider à réfléchir à partir d'un autre monde.



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