mardi 8 avril 2014

Discours

Le premier ministre s'est livré à l'exercice de sa charge devant la représentation nationale... Le jeu de rôle a bien fonctionné sans rien devoir à l'improvisation.
Tant pour, tant contre, et quelques autres pas contents de la même façon...
Mais au bout du compte qu'est-ce que ça change en dehors des comptes à créditer des nouveaux récipiendaires des charges de la République ?
D'ailleurs le nouveau premier ministre ne s'en est pas caché, parmi ses hochets, celui de la "réduction du mille-feuilles institutionnel" a la cote, et, dans la peau de Don Quichotte, avec Hollande en Sancho Pança, le voilà parti guerroyer contre les moulins à vent régionaux et départementaux, divisant les uns par deux et trucidant les autres.
Que diable s'arrêterait-il en si bon chemin ? Un bon royaume et quelques baronnies confiées aux plus fidèles ne suffiraient-ils pas à l'exercice du pouvoir de la force juste. La France rejoindrait ainsi l'Espagne et quelques autres monarchies modernes où les socialistes s’accommodent fort bien de la royauté pour parachever la besogne de la droite en intermède.
Décidément, c'est bien de révolution qu'il faut s'entretenir.

Dommage que le parti communiste ne soit plus au rendez-vous !

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