Dans sa livraison du 5 avril, bien loin des poissons vaseux du 1er, le quotidien régional consacre une page dans son édition de Montluçon aux communistes et à leurs résultats.
La Presse Quotidienne Régionale ne nous a jamais habitué à brosser les moindres louanges des communistes.La liberté du choix éditorial est aussi intouchable qu'elle est indissociable de la liberté tout court.
Mais il arrive parfois que la curiosité journalistique s'exerce et produise quelques lignes simplement nourries de la vérité des faits. La brutalité en prime l'image illustre le vote communiste à Montluçon qui fait passer de la perte de la municipalité par jean-Claude Micouraud avec 7243 voix et 42,56% des suffrages en 2001 à Nelly Depriester en 2014 avec 1739 voix et 12,5%.
13 ans c'est court, l'espace de deux petits mandats municipaux.
Les termes repris vraisemblablement d'un entretien du journaliste avec l'ancien maire de Cosne d'Allier dont la succession n'a pas été assurée à gauche par celle à qui il avait passé la main en cours de mandat sont sans ambiguité :
" ...les anciens (communistes) voulaient changer la société, que les choses aillent mieux pour les petites gens. Les nouveaux se sont servis du parti pour leurs intérêts personnels et l'ont sabordé...".
Daniel Roussat, Conseiller général communiste dans la majorité départementale a-t-il plus de chance d'être écouté ou entendu aujourd'hui que celles et ceux qui ont depuis bien longtemps dénoncé des pratiques conduisant inéluctablement à la perte de l'influence politique du courant communiste dans le paysage politique, du municipal très local jusqu'à l'échelon national ?
Pas si sûr, dès lors que quelques larmes de soir d'élection sont vite essuyées par la gloire d'un siège à la com d'agglo ou à la com com... comme si c'était tellement normal de perdre ce que d'autres avaient gagné... et dont on ignore l'histoire autant qu'on la méprise.
Par contre, à la question posée par le journal régional sur l'hypothèse d'avenir du PCF... dirigé, orienté et instrumentalisé comme il l'est par ses courant opportunistes, on peu effectivement en douter. Par contre, sur l'avenir du communisme aucun doute n'est permis ; dès lors que la pensée politique l'emportera sur l'intérêt pour le contraindre à être général, la reconquête des opinions viendra, à Montluçon comme ailleurs !
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