La rentrée se profile et les mêmes marronniers occupent les écrans, allocation de rentrée scolaire, coût de la rentrée en hausse, un peu mais pas trop, plus pour les uns, moins pour les autres...
Et les reportages dans les allées de super-marchés se succèdent avec les gosses raisonnables et les parents qui succombent parfois aux caprices juvéniles...
L'image du marché de la scolarité s'impose avec un petit coup d'oeil aux colos qui font préparer la rentrée aux gamins avec quelques centaines d'euros à la clé. D'ici quelques jours ce sera le cours particulier et le collège qui fait école ouverte pour les volontaires...
Non seulement ce sera bientôt la rentrée, mais il faudrait la faire avant de la faire pour bien la faire !
Et d'un coup il me revient l'image d'un siècle passé, d'un temps complètement dépassé diraient beaucoup aujourd'hui. C'était un temps où, juste pour les fournitures au collège, tout se réglait avec la coop ; et le jour de la rentrée, chaque élève recevait son lot de cahiers, crayons et autres accessoires en fonction de ce que les profs avaient convenu avant la sortie. Pas besoin d'aller en course, et tout était là à des tarifs sans comparaison avec ce que les caissières réclament aux chalands d'aujourd'hui.
Bien sûr les machins de marque avec pub à la clef n'y étaient pas, et les cahiers "Clairefontaine" sortaient d'une usine de France quelque part dans les Vosges...
Ce n'était pas trop l'école de la consommation pas plus que le temps de la consommation de l'école.
Les collectivités en charge des collèges et des lycées ont bien le bon réflexe de construire des groupements d'achat pour les fourniture de la restauration... Qu'est-ce qui interdirait la même pratique pour l'alimentation des élèves en fournitures scolaires ? Peut-être n'aurait on pas besoin de faire voguer des milliers de containers de la mer de Chine aux côtes atlantiques en assurant à des fournisseurs d'ici des débouchés fiables et durables...
Mais la modernité de l'esclavage des peuples soumis aux lois du marché est passée par là, et il est vain d'attendre d'une soi-disant gauche au pouvoir ici ou plus loin qu'elle fasse les gros yeux au grisbi.
Le fric c'est capital
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