lundi 18 juillet 2011

Heureux comme un jardin dans l'eau...


Il est bien bon de cultiver son jardin, pour le palais, la bonne forme et la bonne humeur !
Les pluies de ces derniers jours ont su réveiller une végétation mise à mal par des semaines de disette en eau que quelques arrosoirs parcimonieusement distribués ne risquaient pas de compenser.
Alors, ça pousse ?



Y' a plus d' saisons ma pauv' dame !
Il est difficile depuis des lustres d'entamer une conversation sur le trottoir ou dans la file d'attente à la Poste qui ne touche pas à la météo !

Pensez-donc, on a connu un temps d'été au printemps et voici les giboulées de mars qui nous tombent en juillet. Ca me ramène aux propos de la Simone, une vieille dame qui visitait souvent ma grand-mère pour un petit café dans l'après-midi et qui disait souvent à propos d'une météo un peu capricieuse : "Pensez-donc, avec tout c' qu'y z'envoyont en l'air, des fusées d' toutes espèces, y z'ont tout détraqué l' temps !".
Trou dans la couche d'ozone, dérèglement climatique, réchauffement de la planète, fonte accélérée des glaces polaires... Même sans les ravages trop souvent constatés d'une activité humaine peu respectueuse de la planète, cette dernière nous rappelle qu'elle est toujours bien vivante, et qu'en vieillissant, elle change. Une génération humaine ne prend guère de place sur les centaines de millions d'années d'une échelle géologique. Les grands chambardements continentaux n'ont guère laissé de témoins pour nous les raconter et il est assez peu probable que nos descendants très lointains assistent à l'enterrement de la Terre.
Mais dans un monde où, aujourd'hui, la prise de risque et l'inattendu n'ont plus guère de place il devient difficile de s'accommoder des caprices d'une nature dont certains voudraient bien être les maîtres.
Aussi bien il aura fallu prendre grand soin d'un jardin sec avant de le voir exploser de vitalité après que la pluie soit venu gaver la terre chaude.

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